Une cellule zombie mise au point par des chercheurs américains

Le HuffPost Publication: 21/02/2013 14h22 CET Mis à jour: 21/02/2013 16h55 CET

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SCIENCE - C'est une information qui devrait ravir les amateurs de série Z. Des scientifiques sont parvenus à créer pour la toute première fois une cellule zombie.

En clair, il s'agit d'une cellule morte, mais toujours en fonction. Une première mondiale dont les résultats ont même surpassé les espérances des chercheurs puisque la cellule morte s'est avérée plus performante que de son vivant. De quoi ouvrir la porte à toutes les extrapolations apocalyptiques.

Pour réaliser leur affaire, les scientifiques du Laboratoire National de Sandia et de l'Université du Nouveau-Mexique ont eu recours à une technique originale. Celle-ci consista à enduire des cellules de mammifères d'une solution de silice (le principal composant de l'écorce terrestre) pour former une sorte de blindage perméable autour de la membrane de la cellule vivante, et permettre ainsi aux chercheurs de confronter la cellule à des températures et des pressions inimaginables pour une cellule vivante.

Un vaste éventail d'applications potentielles

Ainsi chauffée, à près de 400°C, la matière organique de la cellule s'évapore et laisse dans la silice une réplique tridimensionnelle des structures minéralisées et des fonctionnalités complexes de l'organisme vivant qu'elle était avec une précision quasi atomique, tout en préservant la spirale de l’ADN cellulaire.

Étonnamment, la cellule morte reste capable d'effectuer certaines de ses anciennes fonctions. Et dans certains cas, elle serait même supérieure à son ancêtre biologique grâce aux propriétés de la silice qui lui permettent de résister à des températures et des pressions qu'elle n'aurait jamais pu endurer de son vivant.

"Nos cellules zombies jettent un pont entre la chimie et la biologie en créant des cellules qui, non seulement ressemblent comme deux gouttes d'eau à elles-mêmes mais sont aussi capables de travailler sans relâche", a notamment déclaré Bryan Kaehr, l'un des scientifiques qui a mené l'étude.

http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/21/la-premiere-cellule-zombie-creee-par-des-scientifiques_n_2732063.html

Ils ont rien d'autre à foutre, les chercheurs américains? C'est quoi la prochaine étape : créer un zombie en chair (purulente) et en os (apparents)? Quel monde de dingues!

Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans : Un vaste éventail d'applications potentielles ?

"Un vaste éventail d'applications potentielles" ça veut dire tout ce qu'on veut... et même ce qu'on ne veut pas. Notre monde va de plus en plus ressembler à celui qu'on imaginé les auteurs de science-fiction, et ce n'est pas très rassurant.

Hum, ce sont les klingons ou les cylons qui nous menacent ?

Si on vire le côté zombie destructeur et affamé de chair humaine, le fait qu'ils aient découvert ça sur des cellules pourra sûrement aider à guérir des maladies à la longue aussi.

Ils ont rien d'autre à foutre, les chercheurs américains? C'est quoi la prochaine étape : créer un zombie en chair (purulente) et en os (apparents)? Quel monde de dingues!

Non mais complètement...

"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme!"

c'est vraiment des cons comme si on avait pas asses avec le sida et le cancer ou les islamique maintenent c'est les zombis

Ils ont rien d'autre à foutre, les chercheurs américains? C'est quoi la prochaine étape : créer un zombie en chair (purulente) et en os (apparents)? Quel monde de dingues!

Bonjour,

Quand on ne comprend pas un texte, la prudence la plus élémentaire invite à s'abstenir de tout commentaire particulièrement ridicule et probablement dicté par des considérations politiques.

Cette expérience n' a absolument rien de répréhensible et vous me rappelez les procès imbéciles de l'Eglise contre ceux qui cherchaient à analyser l'intérieur du corps humain !

Parmi ce que les chercheurs américains ont "à foutre", je vous signale que presque tous les ans, ces chercheurs décrochent les prix Nobel de médecine, de physique et de chimie Je vous apprends peut-être aussi que figurent 7 Universités américaines parmi les 10 premières mondiales et que les 3 premières sont américaines (Stanford, MIT, Harvard) !

Ces chercheurs, qui, d'après vous, ont de drôles de choses à foutre, ont permis aussi les 7 débarquements sur la Lune !

Bien à vous.

Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans : Un vaste éventail d'applications potentielles ?

Le titre, ça va ...

C'est la suite qui me laisse songeuse ... :smile2:

Justement c'est l'université d'ou vient le transhumanisme. Qu'est-ce qu'ils veulent faire ? Des dieux vivants si c'est votre question.

Voilà une jolie illustration des exubérances du journalisme: le terme qui semble inquiéter tout le monde est le mot "zombi". — Pourtant ce travail n'a rien à voir avec ni les zombies que l'on a l'habitude de voir dans des films d'horreur, ni ceux du vaudou. Les chercheurs eux-mêmes n'ont pas utilisé ce mot. Quelques clics permettent de retrouver l'article scientifique réel:

http://www.pnas.org/...9/43/17336.long

(il est possible qu'il soit derrière un paywall, si c'est le cas je m'en excuse)

Je vais aller plus loin: pourquoi diable des chercheurs travailleraient là-dessus? Il faut remettre dans un contexte: les nanotechnologies.

Le but ultime: pouvoir imprimer sur des matériaux complexes et choisis des structures en 3D avec une précision la plus grande possible (de l'ordre du nanomètre; quoique certaines applications peuvent se contenter du micromètre). Ce travail montre une manière d'utiliser non pas une imprimante 3D minuscule mais la structure d'une cellule; les réactions chimiques pouvant s'y dérouler montrent juste que les compartiments sont utilisables pour une application type microfluidique. — Je cite les vraies conclusions de l'article: The structural and behavioral malleability of the starting material (cultured cells) provides opportunities to develop robust and economical biocomposites with programmed structures and functions.

Pour prendre une autre image: il s'agit d'utiliser une cellule comme un moule. Ce qui reste, c'est le moule, pas la cellule qui a servi à le modeler. — Cela est régulièrement testé avec des diatomées de par leur armure de silice; là, il s'agit de transformer les formes de la cellule en une telle "armure" de silice, donc d'étendre le champ de moules possibles pour la boîte à outils nanotechnologique.

Un zombi est un mort-vivant; cette cellule est bel et bien morte, elle est incapable de bouger, de se diviser par exemple; et c'est bien pour cela qu'elle résiste à des pressions extrêmes. Bref: il y a plus de risque que votre gobelet de café prenne vie, que ce soit le début de World War Z.

:p

Voilà une jolie illustration des exubérances du journalisme: le terme qui semble inquiéter tout le monde est le mot "zombi". — Pourtant ce travail n'a rien à voir avec ni les zombies que l'on a l'habitude de voir dans des films d'horreur, ni ceux du vaudou. Les chercheurs eux-mêmes n'ont pas utilisé ce mot. Quelques clics permettent de retrouver l'article scientifique réel:

http://www.pnas.org/...9/43/17336.long

(il est possible qu'il soit derrière un paywall, si c'est le cas je m'en excuse)

Je vais aller plus loin: pourquoi diable des chercheurs travailleraient là-dessus? Il faut remettre dans un contexte: les nanotechnologies.

Le but ultime: pouvoir imprimer sur des matériaux complexes et choisis des structures en 3D avec une précision la plus grande possible (de l'ordre du nanomètre; quoique certaines applications peuvent se contenter du micromètre). Ce travail montre une manière d'utiliser non pas une imprimante 3D minuscule mais la structure d'une cellule; les réactions chimiques pouvant s'y dérouler montrent juste que les compartiments sont utilisables pour une application type microfluidique. — Je cite les vraies conclusions de l'article: The structural and behavioral malleability of the starting material (cultured cells) provides opportunities to develop robust and economical biocomposites with programmed structures and functions.

Pour prendre une autre image: il s'agit d'utiliser une cellule comme un moule. Ce qui reste, c'est le moule, pas la cellule qui a servi à le modeler. — Cela est régulièrement testé avec des diatomées de par leur armure de silice; là, il s'agit de transformer les formes de la cellule en une telle "armure" de silice, donc d'étendre le champ de moules possibles pour la boîte à outils nanotechnologique.

Un zombi est un mort-vivant; cette cellule est bel et bien morte, elle est incapable de bouger, de se diviser par exemple; et c'est bien pour cela qu'elle résiste à des pressions extrêmes. Bref: il y a plus de risque que votre gobelet de café prenne vie, que ce soit le début de World War Z.

:p

Bonjour,

Bravo et merci d'avoir signalé cet article qui montre combien il est très prématuré de s'enflammer à la lecture de journalistes qui n'y comprenant rien induisent en erreur leurs lecteurs par leur désir de sensationnalisme commercial d'où est absente cette déontologie qui devrait imprégner leur métier.

Cette recherche est très sérieuse et il l'est beaucoup moins de s'en moquer sans l'avoir comprise.