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Ce que vous devez répondre quand on vous dit que le rap c'est de la merde


January

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Invité O)))
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Invité O)))
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Pour une grande partie des mélomanes ? Il y a un début de source pour ça ou bien ça sort tout droit du café du commerce ?

Si certains trouvent ça inaudible, le "problème" ne vient pas nécessairement de la musique en soi, mais peut être tout simplement de l'auditeur, de par son incapacité d'arriver à écouter la dite musique.

Éducation, compréhension, tout ça tout ça.

D'ailleurs merci pour les clichés sur la théorie.

Comme si cette dernière était née avec l'arrivée de la musique contemporaine.

Non, la théorie n'a fait que croître et évoluer au fil du temps. Elle n'a pas subitement basculé vers des formules mathématiques ou des théorèmes fumeux sous fond de brouhaha sonore, quelque part au cours du vingtième siècle.

Tu crois qu'on composait au pif aux 16, 17, 18, 19ème siècle ?

On s'appuyait déjà sur la théorie.

Mais ça rejoint le point central de ce topic. On parle du Rap mais c'est déclinable à toute forme musicale, la preuve:la méconnaissance du sujet amène à ne pas apprécier, rester en surface et finalement écrire des conneries.

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
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A une époque, le journal "Marianne" distribuait des places GRATUITES pour des concerts de musique contemporaine... La plupart du temps une bonne partie leur restait sur les bras, parce que personne n'en voulait. T'en connais beaucoup, toi, des gens qui se dérangent pour aller écouter de la musique contemporaine? C'est une infime minorité, au sein des amateurs de musique classique... qui sont déjà une petite minorité, du moins en France.

Je te signale qu'aux XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe siècles, on faisait de la musique pour le plaisir des oreilles des auditeurs, pas pour quelques snobs avides de recherches nébuleuses (enfin maintenant le snobisme ne s'attache plus à la musique contemporaine, il a trouvé d'autres terrains de jeu). Le grand tournant se situe au XXe siècle avec Arnold Schönberg et son invention de la musique sérielle. Pourquoi pas après tout - sauf que c'est juste inécoutable. Schönberg et ses imitateurs ont engagé la musique dans une impasse.

L'équivalent de la musique classique aujourd'hui est, très largement, la musique de film, et une partie de la musique électronique, du rock et du jazz.

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Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
Posté(e)

Me semble qu'il y a beaucoup d'a priori sur ce genre, important, musical. D'ailleurs, selon une étude de Gregory Katz Associated Press Londres, le hip-hop a eu plus d'impact sur la musique que les Beatles (bon en même temps, les Beatles, à mon avis, est un groupe surfait)

L'impact de l'émergence du hip-hop sur la scène musicale a éclipsé celui de l'invasion britannique menée par les Beatles en 1964, selon une analyse informatique de 17 000 chansons.

Cette étude inusitée a permis de découvrir trois révolutions sur les palmarès: l'émergence du rap et du hip-hop sur les palmarès grand public en 1991, le mouvement new wave de 1983 et l'arrivée des Beatles, des Rolling Stones, de The Who et d'autres rockeurs britanniques au début des années 1960.

Bien que les Beatles - appuyés par le talent de composition de John Lennon et Paul McCartney - conservent sans doute la place la plus élevée dans l'estime des critiques, les chercheurs ont jugé que le mouvement hip-hop avait eu un impact plus profond.

Selon eux, l'avènement du rap et des genres qui y sont liés représentent «l'événement le plus important à avoir formé la structure musicale des palmarès américains dans la période étudiée».

Comparativement, les groupes britanniques - grandement influencés par des vedettes américaines comme Chuck Berry et Little Richard - semblent avoir suivi les tendances existantes.

L'étude, rendue publique mercredi, a été menée par l'Université de Londres et l'Imperial College.

Les chercheurs ont analysé des extraits de 30 secondes d'environ 17 000 chansons tirées des palmarès pop américains entre 1960 et 2010.

Des logiciels informatiques ont été utilisés pour catégoriser chaque chanson selon ses propriétés musicales, les instrumentations utilisées, les séquences d'accords et d'autres éléments.

Le chercheur principal Matthias Mauch admet que certains seront peut-être en désaccord avec son approche scientifique d'un sujet très personnel, mais il croit que son étude est révolutionnaire.

«Pour la première fois, nous pouvons mesurer à grande échelle les propriétés musicales d'enregistrements», a-t-il déclaré.

«Nous allons en fait plus loin que ce que les experts musicaux nous disent ou ce que nous savons à leur sujet, en examinant directement les chansons, en mesurant leur composition et en comprenant comment elles ont changé.»

Pour ma part, j'aime ce style, quand il est bien fait, comme pour tous les autres styles. Mais, je ne peux nier l'impact majeur de ce style qui a, bien sur, des racines afro-américaine tout comme le R'n'

Personne ne saurait dire exactement quand ni comment la « musique noire » prend soudainement le nom de « musique urbaine » vers le milieu de la dernière décennie même si ce n’est pas bien sûr la première fois que ce genre musical est rebaptisé. En 1982, le classement soul du magazine Billboard est renommé « musique afro-américaine », puis huit ans plus tard, « Rhythm & Blues ».

ef92c98f-c0b7-410c-bc3e-d7cb7e9cc5f3.jpg Drake chante à l'Oslo Spektrum, 2014. Image: CC flickr/Tom Øverlie, NRK P3.

CC flickr/Tom Øverlie, NRK P3.

L’expression « musique urbaine », qui englobe le hip-hop et le Rhythm & Blues (R'n'B) contemporain, permet de vendre des vêtements, des chaussures de sport et un certain mode de vie. Par exemple, la légende du rap Roxanne Shante fait la promotion de la marque Sprite à la télévision, Sean « P-Diddy » Combs fait la couverture des magazines GQ et Fortune, Levi's commandite la tournée triomphale de Lauryn Hill en 1999 et les publicités de GAP mettent en scène des danseurs de break dance. Un rapide coup d’œil sur les listes des artistes en tête des sondages musicaux (tels que Justin Timberlake, Nelly, Eminem et Mariah Carey) montre non seulement que la musique urbaine est le genre de musique pop le plus populaire, mais aussi qu’il n’est pas nécessaire d’être un Noir pour être considéré comme un artiste de musique urbaine.

Débuts aux États-Unis

Bien qu’elle soit née de la culture musicale afro-américaine et que les principaux événements qui ont marqué son évolution rapide aient eu lieu, pour la plupart, aux États-Unis, la musique urbaine a aujourd’hui une portée internationale.

Le fait que la musique urbaine englobe deux styles distincts, le hip-hop (ou « rap ») et le R'n'B, permet de s’intéresser aux racines de ces deux genres musicaux et à leur expansion sous la forme d’industries générant des milliards de dollars. En 1973, six ans avant que le groupe new-yorkais The Fatback Band n’enregistre sa chanson King Tim III (The Personality Jock), le genre hip-hop naît lors d’une fête de quartier de début d’année scolaire organisée par le jeune Clive « Kool Herc » Campbell âgé de 16 ans, dans une salle de loisirs du sud du Bronx située au 1520 Sedgewick Avenue, à New York. Le disc-jockey Kool Herc, considéré comme le père du hip-hop, interprète les parties instrumentales des morceaux (appelées « breaks »). Au début des années 1970, les jeunes afro-américains et portoricains, non autorisés à entrer dans les clubs de danse, créent leurs propres espaces de loisirs en organisant des fêtes de quartier au cours desquelles les DJ utilisent l’alimentation électrique des lampadaires pour faire fonctionner leur équipement. La musique hip-hop puise son inspiration dans ses conditions sociales. La construction de l’autoroute traversant le Bronx entraîne le relogement forcé de 60 000 Blancs de la classe ouvrière, résidents du Bronx, le développement massif des logements sociaux, une rapide détérioration économique et le sous-emploi. À cause de propriétaires de taudis accusés d’être impliqués dans des incendies criminels leur permettant de toucher de façon frauduleuse des indemnités d’assurance, les habitants de la partie sud du Bronx sont en proie à d’immenses difficultés et nombre d’entre eux se retrouvent sans toit et vivent dans la pauvreté. Bien que The Fatback Band sorte le tout premier album de rap, il n’est pas le premier à remporter un succès commercial. Cet honneur revient au groupe new-jersiais The Sugar Hill Gang, qui enregistre en 1979 le désormais classique Rapper's Delight.

Les spécialistes de la musique affirment que deux albums majeurs sortis en 1986 ont permis au rap de sortir de l’ombre et de s’inscrire dans la conscience collective. Raising Hel de Run-DMC et Licensed to Ill, de The Beastie Boys, mélangent tous deux le rock et le rap hardcore et sont teintés d’un sentiment rebel, qui plait au jeune public du centre de l’Amérique du Nord, et donnent un avant-goût des nombreux groupes qui suivront.

Des groupes comme Salt-n-Pepa apportent une certaine sensualité à la musique, Jazzy Jeff and The Fresh Prince y injecte une dose d’humour, Public Enemy y introduit une forme de nationalisme noir militant et N.W.A. invente le sous-genre gangsta rap en sortant en 1989 son premier album intitulé Straight Outta Compton. Les rappeurs indépendants tels que MC Hammer et Vanilla Ice contribuent quant à eux à la commercialisation du rap. Au cours de la dernière décennie du XXe siècle, le rap amorce un tournant en faisant l’éloge du matérialisme et du nihilisme et commence à se remettre en question, en particulier après que les super vedettes 2Pac et The Notorious B.I.G. sont tuées par balle.

Le R'n'B, autre composante de la musique urbaine possède une histoire encore plus riche que celle de la musique à laquelle elle est si étroitement liée aujourd’hui. Le R'n'B naît du jump blues à la fin des années 1940 et au début des années 1950 et comporte une grande variété de styles musicaux, tels que le gospel, le jazz et le blues. Des artistes comme Ray Charles, Chuck Berry et Little Richard incarnent ce style qui prend le nom de Rhythm and Blues. Ce dernier évolue vers le soul et le funk et présente des variations régionales selon la ville où les disques sont enregistrés. On distingue ainsi le son « Philly » et sa riche orchestration, le son rauque de Stax, à Memphis, et le son très contagieux de Motown, à Détroit.

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Red Robinson et Little Richard, 1957.

Image: Red Robinson Collection.

Red Robinson

Beaucoup affirment que la musique que l’on nomme aujourd’hui R’n’B fait pâle figure par rapport à ses prédécesseurs essentiellement parce qu’elle est soumise à la volonté des producteurs, qu’elle a perdu le son soul rauque du R’n’B classique et que « toutes les musiques se ressemblent ». Cependant, le changement le plus radical que subit le R’n’B se produit à la fin des années 1980 lorsqu’un jeune producteur originaire du Bronx, Teddy Riley, commence à fusionner le hip-hop avec le R’n’B pour donner naissance au « New Jack Swing ». Teddy Riley contribue non seulement au succès d’artistes tels que Bell Biv DeVoe, Bobby Brown, Al B. Sure!, Keith Sweat et Michael Jackson, mais il influence également de célèbres producteurs tels Jimmy Jam & Terry Lewis, Jermaine DuPri, Antonio « L.A. » Reid et Kenny « Babyface » Edmonds pour ne nommer que ceux-là.

Ce mélange de hip-hop et de R’n’B se généralise et les deux styles deviennent progressivement indissociables. Ainsi, des producteurs emploient des rappeurs de rue aguerris comme Nas et Nelly et les font intervenir durant les « breaks » des chansons R’n’B ou incorporent les voix mélodieuses de chanteuses telles Mary J. Blige et Faith Evans pour faire tomber la tension générée par les jams du hip-hop hardcore. Dans les années 1980, de telles musiques ne sont pas diffusées sur les ondes des grandes stations de radio. Ce genre musical hybride devient le phénomène des années 1990 en matière de musique commerciale et il ne semble toujours par prêt à céder la place à d’autres styles musicaux.

B'

Allez, on s'en écoute?

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Invité Lucy Van Pelt
Invités, Posté(e)
Invité Lucy Van Pelt
Invité Lucy Van Pelt Invités 0 message
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Vous en avez un pas mal également;

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Invité O)))
Invités, Posté(e)
Invité O)))
Invité O))) Invités 0 message
Posté(e)

A une époque, le journal "Marianne" distribuait des places GRATUITES pour des concerts de musique contemporaine... La plupart du temps une bonne partie leur restait sur les bras, parce que personne n'en voulait. T'en connais beaucoup, toi, des gens qui se dérangent pour aller écouter de la musique contemporaine? C'est une infime minorité, au sein des amateurs de musique classique... qui sont déjà une petite minorité, du moins en France.

Marianne est un journal politique d'opinion. Qu'il fasse un four en distribuant gratos des places de concert prouve juste qu'ils mélangent tout.

A moins qu'un mélomane soit forcément un lecteur de Marianne?

Perso, j'ai pas besoin d'un foutu magazine politique pour faire mon agenda culturel. Il y a des vecteurs autrement plus spécialisés pour cela. Des concerts de musique contemporaine, j'en fais toute l'année et les salles sont rarement vides. Je pense pas non plus être entouré de sourds muets et autres autistes, juste de gens qui recherchent autre chose que toi ou d'autres, tout simplement.

Il n'y a pas d'un côté les mélomanes qui écoute la "bonne" musique et de l'autre, tous les autres qui écoutent de la "mauvaise" musique inaudible.

Les mélomanes ne représentent pas un ensemble homogène, conforme à ton profil d'auditeur.

Je te signale qu'aux XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe siècles, on faisait de la musique pour le plaisir des oreilles des auditeurs, pas pour quelques snobs avides de recherches nébuleuses (enfin maintenant le snobisme ne s'attache plus à la musique contemporaine, il a trouvé d'autres terrains de jeu). Le grand tournant se situe au XXe siècle avec Arnold Schönberg et son invention de la musique sérielle. Pourquoi pas après tout - sauf que c'est juste inécoutable. Schönberg et ses imitateurs ont engagé la musique dans une impasse.

LOL. Il n'y a pas plus de snobisme dans ce que tu décris que dans ton attitude purement condescendante envers des formes d'expresions musicales que tu déconsidère aussi promptement, malgré une méconnaissance certaine de la chose.

La sérielle, c'est pas inécoutable, c'est juste pas à ta portée. Faut savoir avouer ses limites plutot que de rejeter la faute sur un tiers. Si l'atonalité te dérange, c'set juste une question de gout, mais vient pas dire que ça n'est pas de la musique ou que c'est pour la branlette intellectuelle ou autre attitude mondaine.

C'set comme ceux qui confondent "j'aime pas" avec "c'est dégueulasse". A ce tarif, autant dire que les épinards & co ne sont pas des aliments, tant qu'on y est.

Tu parles de Schönberg, remontons un poil en arrière et prenons l'exemple du "sacre du Printemps". Il a été au début raillé, on disait aussi que c'était inécoutable. Tout ça parce que Stravinsky avait osé choisir de mettre l'aspect rythmique au centre de sa musique.

Aujourd'hui, tout le monde trouve ça normal.

C'est donc bien la preuve que le problème ne vient pas de la musique en elle même, mais comment elle est perçue par l'auditeur, selon les limites de son esprit et de sa conception de la musique.

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 45 430 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
Posté(e)

Peut être que c'est Maitre Gim's qui sera découvert le siècle prochain comme un génie...

Pitié.... Non :snif:

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Invité O)))
Invités, Posté(e)
Invité O)))
Invité O))) Invités 0 message
Posté(e)

Le vrai problème du rap, c'est l'invention du game. Aucun autre milieu musical populaire ne met en scène la compétition entre artistes, aucun autre ne dénonce l'hypocrisie tout en la pratiquant à grande échelle, aucun autre n'utilise le clash comme argument de vente, aucun autre n'a autant le cul coincé entre la morale à 7 centimes d'euros (insulter les mamans c'est pas bien) et l'opportunisme décomplexé (nique ta mère quand même si je veux). En bref, aucun autre milieu musical populaire ne se regarde autant le nombril tout en se trouvant génial.

Si le rap c'est de la merde, c'est essentiellement parce que les rappeurs sont des merdeux. Quand bien entendu ce ne sont pas des voleurs purs et simples, qui réutilisent des sons composés par plus doués qu'eux. Les plus mauvais n'hésitant pas à recycler des phrases et rimes pondues par moins lobotomisés qu'eux.

Suivant les rappeurs, y'a entre 10 et 90 % de célébration du moi-moi-moi dans leurs paroles. Alors sur un seul morceau, ça peut passer et même être drôle. Mais sur un album entier, on se retrouve vite à zapper les geignardises de Tarzan le vilain méchant gangster très fort ô que oui, qui met en boîte la concurrence, qui règle ses comptes avec untel ou unetelle (n'oubliant pas de balancer leur numéro de phone-tel), qui compare sa bite à la Tour Eiffel et qui assure à qui veut l'entendre qu'il est l'incarnation du Dieu Rap. On les zappe car les geignardises de connards pré-pubères, surtout quand ils ont dépassé 30 balais, ça lasse.

Et tous ces braves petits pratiquent la célébration du moi-moi-moi. Que ce soit sous forme d'egotrip pur et simple. Que ce soit sous forme de dénonciation du "faux" rap, prétextant que seuls eux font du "vrai" rap. Que ce soit sous forme de "moi je vends plus que toi" ou au contraire de "moi je suis plus underground que toi". Tout est excuse à se prendre pour la 7° merveille du monde ou pour le plus malheureux de toute la terre que même qu'elle est ronde et vaste.

Hormis ceci, j'aime bien le rap. D'ailleurs je dois être le seul ici à n'avoir que des morceaux de cette noble musique sur son profil...

C'est marrant, j'ai l'impression de lire une description des milieux rock.

Du poseur: check

Des réglements de compte par presse interposée: check

Des réglements de compte par chanson interposées: check

Un décallage entre le discours artistique et l'attitude: check

De l'égocentrisme: check

Le couplet "true VS false": check

Le couplet"UG VS mainstream": check

Le couplet des artiste engagés qui dénoncent et qui disent la vérité vraie de leur combat de la lutte pour la cause: check

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Pitié.... Non :snif:

Ouais non, c'est pour l'exemple... enfin j'espère que non quoi... crying8vr.gif

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 705 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Le rap "inécoutable" ,non juste inaudible!:smile2: :smile2: :smile2:

Pour imager ma pensée on va dire que dans la musique il y a des "saveurs"comme dans le vin!

Il y a des trésors de petits morceaux ,c'est du Romanée-conti ;Pour moi,le rap-mis à part emminem-c'est de la piquette ,de la bibine!(

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 715 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

« Ce n'est pas de la vraie musique »

C'est l'idée qui revient à peu près le plus souvent, et c'est donc la plus chiante. Si ça fait référence à l'utilisation de samples, désolé mais le rap n'est plus du tout le seul à user du procédé, depuis longtemps.

Je crois que ça fait surtout référence au fait qu'il n'y a pas de mélodie dans le rap ?

Dans la mesure où, dans le rap, il n'y a pas de mélodie, un beat à peu près toujours identique, une grille harmonique ultra basique et une utilisation systématique de samples, donc de sonorités ou/et de phrases musicales créées par d'autres, on peut comprendre que certains trouvent que le rap ne soit pas vraiment de la musique.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 247 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Je crois que ça fait surtout référence au fait qu'il n'y a pas de mélodie dans le rap ?

Dans la mesure où, dans le rap, il n'y a pas de mélodie, un beat à peu près toujours identique, une grille harmonique ultra basique et une utilisation systématique de samples, donc de sonorités ou/et de phrases musicales créées par d'autres, on peut comprendre que certains trouvent que le rap ne soit pas vraiment de la musique.

Ca ce n'est pas moi, c'est l'article ;)

Pour donner mon avis, j'ai entendu du bon rap, et du mauvais rap. On me l'a expliqué, de façon musicologique. J'ai compris, et j'ai dit "ça ne me va pas", je ne retrouve pas telle ou telle chose théorique, mélodique. Après c'est comme on dit "chacun ses goûts".

Le rap n'est absolument pas ma tasse de thé, mais je reconnais la créativité de certains, les "chocs" de certaines phrases avec certains instruments, la performance de la diction aussi pour certains, etc...

Je n'aime pas le rap, mais ça ne m'empêchera pas de reconnaître la performance, le côté intéressant de certains morceaux.

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Invité O)))
Invités, Posté(e)
Invité O)))
Invité O))) Invités 0 message
Posté(e)

Je crois que ça fait surtout référence au fait qu'il n'y a pas de mélodie dans le rap ?

Dans la mesure où, dans le rap, il n'y a pas de mélodie, un beat à peu près toujours identique, une grille harmonique ultra basique et une utilisation systématique de samples, donc de sonorités ou/et de phrases musicales créées par d'autres, on peut comprendre que certains trouvent que le rap ne soit pas vraiment de la musique.

Perso, je ne le comprend pas.

Que les gens se demandent déjà qu'est ce que la musique, et pas qu'est ce qu'ils admettent comme limites personnelles en matière de musique.

Et qu'ils se demandent ensuite pourquoi un courant artistique repose sur tel ou tel aspect musical.

Le fait que le rap soit de prime abord basique dans son accompagnement, c'est justement parce que c’est dans l’intérêt de ne pas supplanter le support de texte.

La musique peut tout à fait se passer de mélodie après tout.

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Membre, Posté(e)
surrealisme2.0 Membre 161 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ce qu'il faut répondre si on me dit que le rap c'est de la mxxxx ?

M'enfin, c'est évident, je répond "oui t'as raison !".

Non, sérieux, je n'adhère pas du tt à ce genre musical, ms je lui reconnais le droit d'exister, et aussi à ceux qui le pratiquent, toutefois il faut être vigilant et intransigeant et intolérant envers ttes paroles subversives, racistes, violentes, haineuses,...

Le rap c'est avant tout un MOYEN D'EXPRESSION, et c'est le reflet de la misère réel à tous les niveaux qui existe dans certains département et ville.

Donc les paroles racistes etc... à un moment si ça te choque t'écoute pas et puis c'est tout.

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Membre, Freak and geek, 46ans Posté(e)
Marla Membre 2 320 messages
46ans‚ Freak and geek,
Posté(e)

Ce qu'il faut répondre si on me dit que le rap c'est de la mxxxx ?

M'enfin, c'est évident, je répond "oui t'as raison !".

Non, sérieux, je n'adhère pas du tt à ce genre musical, ms je lui reconnais le droit d'exister, et aussi à ceux qui le pratiquent, toutefois il faut être vigilant et intransigeant et intolérant envers ttes paroles subversives, racistes, violentes, haineuses,...

Et pourquoi le rap n'aurait pas le droit d'être subversif, violent...Comme toutes les autres formes d'art et d'expression ?!

Et merci de lui reconnaître quand même le droit d'exister sleep8ge.gif.

Cela me fait penser à ça :

Au départ le rap c'était pour dénoncer des choses,des abus,des inégalités de la société mais aujourd'hui quand tu écoutes black m ou maître gims,les rappeurs pour gamines de 16 ans,ils dénoncent que dalle!Ils sont juste là pour se faire des thunes!Ntm ou iam c'était autre chose,le rap est mort il y a bien longtemps Exemple

Non mais faut arrêter avec ça, et surtout le "c'était mieux avant" ! Comme l'a bien dit O))) , le rap contestataire, dénonciateur, engagé, underground... existe toujours.

Après, dans l'ancienne génération, NTM et IAM et beaucoup d'autres, la Rumeur, Assassin, Ideal J, Mafia Trece, NAP...

Le Rap, C'est plutôt parlé que de chanter. C'est beaucoup des paroles de haine.

santa2.gif, oui y a beaucoup de haine et de grots mots pas jolis, jolis !

Sinon, écoute Oxmo Puccino, Abd Al Malik, Kery James, Keny Arkanna, Orelsan...

Tiens, beaucoup de haine dans celle là

Le rap,c'est pas forcément de la merde s'il est interprété par Mc Solaar

Oui, c'est sûr qu'il est/était le seul dans le rap à écrire des textes sleep8ge.gif

Vaste question :D

Pourquoi c'est de la merde... Déjà je n'aime jamais la voix des rappeurs (sauf peut être Eminem qui dénote quand même pas mal par rapport aux autres). Voix que je trouve trop agressives, trop rocailleuses.

Après les textes sont à chier, la rythmique, bin y'en a pas vraiment, et quand j'entends des mecs faire du rap j'ai l'impression de me faire agresser...

Moi c'est tout le contraire, j'adore les grosses basses et les grosses voix bien graves, Joey Starr...

Ensuite, ça me parlait bien surtout "dans ma jeunesse", quand j'ai découvert, le côté rebelle, la rage, ça défoulait quoi..., Ministère Amer, NTM...

je n'écoute jamais du rap,pourquoi?

C'est mélodiquement faible,tatapoum et répétitf.Cette musique ne m'accroche pas ,elle n'exprime rien ou peut-etre qu'une seule chose:l'ennui mortel de vivre au milieu des cubes de béton dans un environnement dévasté.

Le seul intérêt pourrait résider dans les textes mais la plupart des chanteurs avalent les paroles,articulent mal et donc on a le droit à une logorrhée verbale débitée à la vitesse mitraillette,on n'y comprend que dalle!

Dans les clips les danseuses ont le regard vide d'ailleurs elles sont bien creuses pour n'avoir d'autre boulot que de jouer dans la production de pauvres d'esprits au point d'en paraître amoureuses et de sembler se les disputer de surcroît!

la gestuelle employée par ses danseurs est ridicule.Parfois acrobatique ,sautillante,frénétique et enervée.Les mec sont l'air de gros gorilles bas du front quand ils chantent le rap et les danseurs de chimpanzés.

je tiens à signaler que le rap n'est pas un musique de djeuns,il a été introduit en France par le groupe desannées 80 chagrin d'amour qui rappait dans chacun fait ce qui lui plait et importée dans l'émission des années 80 hip hop présentée par le cultissime Sidney.Donc ce n'est pas tombé de la dernière pluie!

Non mais crying8vr.gif !

Juste je réagis sur les danseurs, la danse hip hop est un sport... un art, oui sleep8ge.gif !

Et essaie juste un petit entraînement une fois, rien que l'échauffement, tu serais k.o.

Bref

Le vrai problème du rap, c'est l'invention du game. Aucun autre milieu musical populaire ne met en scène la compétition entre artistes, aucun autre ne dénonce l'hypocrisie tout en la pratiquant à grande échelle, aucun autre n'utilise le clash comme argument de vente, aucun autre n'a autant le cul coincé entre la morale à 7 centimes d'euros (insulter les mamans c'est pas bien) et l'opportunisme décomplexé (nique ta mère quand même si je veux). En bref, aucun autre milieu musical populaire ne se regarde autant le nombril tout en se trouvant génial.

Si le rap c'est de la merde, c'est essentiellement parce que les rappeurs sont des merdeux. Quand bien entendu ce ne sont pas des voleurs purs et simples, qui réutilisent des sons composés par plus doués qu'eux. Les plus mauvais n'hésitant pas à recycler des phrases et rimes pondues par moins lobotomisés qu'eux.

Suivant les rappeurs, y'a entre 10 et 90 % de célébration du moi-moi-moi dans leurs paroles. Alors sur un seul morceau, ça peut passer et même être drôle. Mais sur un album entier, on se retrouve vite à zapper les geignardises de Tarzan le vilain méchant gangster très fort ô que oui, qui met en boîte la concurrence, qui règle ses comptes avec untel ou unetelle (n'oubliant pas de balancer leur numéro de phone-tel), qui compare sa bite à la Tour Eiffel et qui assure à qui veut l'entendre qu'il est l'incarnation du Dieu Rap. On les zappe car les geignardises de connards pré-pubères, surtout quand ils ont dépassé 30 balais, ça lasse.

Et tous ces braves petits pratiquent la célébration du moi-moi-moi. Que ce soit sous forme d'egotrip pur et simple. Que ce soit sous forme de dénonciation du "faux" rap, prétextant que seuls eux font du "vrai" rap. Que ce soit sous forme de "moi je vends plus que toi" ou au contraire de "moi je suis plus underground que toi". Tout est excuse à se prendre pour la 7° merveille du monde ou pour le plus malheureux de toute la terre que même qu'elle est ronde et vaste.

Hormis ceci, j'aime bien le rap. D'ailleurs je dois être le seul ici à n'avoir que des morceaux de cette noble musique sur son profil...

plus.gifhehe3.gif

Et une dernière, une qui illustre bien l'underground vs les ptits...

Bon, je préviens, c'est Casey, elle (oui, c'est une femme) peut être un peu hardcore, extrême, cynique et trop négative aussi

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  • 1 mois après...
Membre, Docteur Honoris Causa es "Patati & Patata ...", 62ans Posté(e)
BadKarma Membre 14 876 messages
62ans‚ Docteur Honoris Causa es "Patati & Patata ...",
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Ce que représentait aussi le rap avant que la racaille muée en agent de propagande de la doxa néolibérale (selon le saint triptyque de la célébration du veau d' or, du sexisme et de la violence) ne vienne pourrir l' atmosphère musicale, mais cela c' était avant...

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  • 1 mois après...
Invité Tarid
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Invité Tarid
Invité Tarid Invités 0 message
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Le mec qui dit que c'est naze cette chanson, il est en enfer, et je le laisse tomber .




Si un de mes grands frères ou ma grande soeur dit que c'est naze, je n'ai plus d'estime pour lui
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