La baisse de la TVA sur les protections menstruelles rejetée à l'Assemblée

Bonjour,

La nuit dernière, l'Assemblée a rejeté un amendement au budget qui voulait baisser la TVA des tampons et des serviettes hygiéniques à 5,5%. Une pétition en ce sens dépasse ce 15 octobre les 18 000 signatures. "Le hashtag #taxetampon fait partie des plus postés aujourd'hui", selon le journaliste. L'humour n'est pas toujours léger sur les réseaux sociaux, mais certains font quand même remarquer que l'Assemblée est à majorité masculine.

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Ces messieurs considèrent que "c'est accessoire et que ce ne sont pas des produits de première nécessité !"

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Bonjour Loargan,

En même temps, multiplier à l 'infini les exceptions ou les dérogations du montant de la TVA, favorise les contestations et les magouilles de tous ordres, compliquent le travail administratif et multiplie les discussions sans fin des corporatismes.

J'ai souvenir que les couches bébé au siècle dernier, c'était aussi un vrai budget pour des parents ayant de jeunes enfants… bref nous avons toujours de bonnes raisons pour souhaiter payer moins d'impôts et demander dans le même temps que les services de l'état soit mieux assurés !

Etre cohérent entre la main qui reçoit et celle qui donne, devrait être la démarche de bon sens élémentaire et on est loin du compte dans ce domaine...

Je sens que je vais me faire encore des amis sur le forum?:blush:

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Ça mérite un fils je trouve.

On s'en tampon ...ne !Quelques euros ça ne plombe pas un budget mens(tr)uel!

ben ouai, 20% à 5.5% ça fait quoi 50 centimes par boite de difference, je suppose que vous n'usez pas 50 boite par mois :D

Quelle idée de demander cela ! Le Gouvernement et autres parasites fonctionnarisés veulent prendre encore plus pour combler le trou causé depuis 40 ans par des politiciens incapables.

pourquoi la taxe était en zone rouge?

Ouai, faut faire comme les indiennes (us) dans le temps : on rend le sang à la terre, c'est à dire on le laisse couler sur le sol.

Bref, on en sortira jamais du patriarcat, entre la sexualité des femmes qui est inhibée ce qui fait que du coup, forcément, les poupées gonflables, certains en tombent amoureux, une oppression permanente, violente sur certaines zones de la planète, par à coup, chez nous (type le z , pas mal médiatique, de part chez nous) qui fait que les enfants en pâtissent tous (surtout économiquement),etc.

Sérieux, je ne vois pas d'issue.

C'est un scandale, je sens que le sang va couler !

Aux armes citoyennes !

Bof,tout ça pour quelques centimes ,des boutons de culotte quoi!

Bé, maintenant ,lorsque je vois une pub pour des serviettes , je pense 20% et que c'est une bien étrange façon de faire de l'argent.

Suite : Le gouvernement a reçu une centaine de culottes tachées de rouge. Le collectif auteur de cette action proteste contre la TVA à 20 % sur les protections hygiéniques. Destinataires du colis : Manuel Valls et François Hollande notamment.Ces culottes ont été également adressées « à la ministre de la Santé Marisol Touraine, à la secrétaire d'État chargée des Droits des femmes Pascale Boistard, au secrétaire d'État au Budget Christian Eckert, ainsi qu'à de très nombreux députés », a précisé mardi dans un communiqué le collectif Culotte Gate, à l'origine de cette initiative soutenue par l'association FièrEs.

Ca me rappelle de billet de Sophia Aram sur la taxe tampon :

Quand la coupe est pleine ! (oups)

Où est le problème ?

Au temps de ma jeunesse, les femmes mettaient des serviettes hygiéniques qu'il suffisait de laver. Dans le quartier, tout le monde savait qui avait ses ragnagnas en consultant les cordes où séchait le linge.

Pour ne pas avoir de taxe à payer, on fait la lessive tous les mois.

Avant, les couches pour bébé aussi étaient lavables, ce qui faisait beaucoup de choses pas très ragoûtantes à laver, et puis avant on lavait tout à la main, ce qui prenait un temps considérable (et bonjour l'hiver quand l'eau était froide !), avant les préservatifs étaient des produits de luxe en peau, avant les hommes se rasaient au barbier, avant les papys étaient obligés de tenir leurs lunettes parce qu'elles n'avaient pas de pattes, avant les journées de boulot pouvaient durer quinze heures, avant les enfants pauvres allaient à la mine comme les grands... Mais avant, c'était avant quoi ! C'est fini avant ! Et tant mieux d'ailleurs, comment peut-on regretter avant ?

Je regrettais avant car les jeunes n'avaient pas le temps de faire des bêtises. Il y avait du boulot à la maison. Chacun avait sa tâche du djeune aux papy et mamy. Pas le temps de s'ennuyer. T'inquiète pas, j'en ai lavé des couches par souci d'économie. Maintenant, on appuie sur un bouton et on n'est pas plus heureux.

Je ne regrette pas ce temps, ou plutôt devrai-je dire que je suis contente de ne l'avoir pas connu, parce que pour ce qui était de laver le linge à la main, dont les protections hygiéniques et les couches de bébé, c'était dévolu aux femmes. C'était à elles que revenait la tâche de mettre les mains dans la m... , de se casser les reins à frotter et d'aller au lavoir même en hiver, quand l'eau était glacée. Maintenant, il suffit effectivement d'appuyer sur un bouton pour beaucoup de choses, mais cela n'abîme pas la santé, laisse plus de temps pour les loisirs, faire du sport, s'instruire... Je ne parle pas, évidemment, pour les brutes qui n'aiment le sport qu'avachis dans leur fauteuil devant leur poste de télévision, une bibine ou un pétard à la main, et ne mettraient pour rien au monde les pieds dans une bibliothèque municipale. Car : non, on n'est pas contraint à l'ennui quand il n'y a rien à laver, à recoudre ou à réparer ; d'ailleurs, en vérité, cela m'étonnera toujours, toutes ces bonnes consciences qui voient de l'ennui partout où il n'y a pas de travail ! On devrait leur mettre des œillères et les atteler à une charrette à tirer pour leur faire plaisir.

Pour finir, oh comme tu te trompes quand tu dis que les jeunes n'avaient pas le temps de faire de bêtises !

Chacun son vécu. Chacun son avis.