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Des soldats russes participent aux combats en Syrie

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Savonarol

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 875 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Oliver Stone a affirmé que l’un de ses objectifs

était de combattre le « crime éducatif » consistant

à tromper les écoliers américains.

« Nos programmes scolaires doivent être débarrassés

de l’exceptionnalisme américain », a-t-il insisté.

« Nous ne sommes pas menacés. Nous sommes la menace. »

- See more at: http://www.middleeas...N.hNAC4b6s.dpuf

« Tout tourne autour du pétrole. Vous vous souvenez de cet autocollant

pour voiture où était écrit :

‘’Qu’est-ce que notre pétrole fait sous leur sable ?” »,

a demandé Kuznick à MEE.

La soif américaine de l’or noir est au fondement de l’alliance

des États-Unis avec l’Arabie saoudite, du coup contre le Premier

ministre iranien Mohammad Mossadegh en 1953, appuyé par la CIA,

et du soutien américain aux miliciens religieux qui combattaient

les Soviétiques en Afghanistan dans les années 80, a-t-il poursuivi.

- See more at: http://www.middleeas...N.hNAC4b6s.dpuf

« Nous avons déstabilisé toute la région, semé le chaos. Et maintenant,

nous accusons l’État islamique du chaos que nous avons nous-même créé »,

a-t-il ajouté, en référence à la milice extrémiste qui contrôle

désormais de larges pans de la Syrie et de l’Irak. - See more at: http://www.middleeas...N.hNAC4b6s.dpuf

Oliver Stone : les États-Unis « ne sont pas menacés.

Nous sommes la menace » - See more at: http://www.middleeas...N.hNAC4b6s.dpuf

« En étudiant ces non-dits de l’histoire, une chose qui m’a vraiment

beaucoup frappé a été l’histoire de notre implication au Moyen-Orient »

a-t-il dit.

« Une implication abjecte. »

- See more at: http://www.middleeas...N.hNAC4b6s.dpuf

en mai 2014, Hillary Rodham Clinton, a clairement indiqué que

c’est bien l’administration américaine qui a créé Daech.

Mais elle a révélé qu’à l’origine, par cette organisation,

il était question d’un « nouveau partage du Moyen Orient »,

affirmant qu’une coordination a eu lieu à ce sujet entre

« Washington et les Frères musulmans égyptiens pour créer cet »Etat »

dans le Sinaï ».

http://arretsurinfo....e-il-y-a-un-an/

C'est un peu puéril de reposter le même lien , achetez donc plutôt le livre en vente livre et dites moi ou est la phrase que vous citez .

http://www.debunkers...hillary-clinton

Du coup je reposte mon lien car je trouve préoccupant de propager des fakes de faf.

La dernière théorie en vogue sur les réseaux sociaux, fait d'Isis une création américaine. La preuve : Hillary Clinton en a parlé dans un livre. L'ex-secrétaire d'Etat américaine "a secoué le monde avec d'intrigantes révélations faites dans son dernier livre ''HARD CHOICES'' (Le temps des décisions), dans lequel Mrs Clinton a annoncé que c'est bien l'administration américaine qui a créé Daech. L'organisation terroriste Daech, a été créée dans le but de procéder à un nouveau ''partage'' dans la région du Moyen-Orient", assure notamment le site du magazine Tunivisions.

hillary-clinton-daech-etat-islamique-isis-clinton-tunivision_5020998.jpg Capture d'écran Tunivision

Aussi farfelue soit-il, ce 'scoop' a été relayé dans une partie de la presse arabe au début du mois d'août. En particulier au Liban après une attaque de l'organisation terroriste contre la ville d'Arsal. Au point que le ministre des Affaires étrangères libanais a interpellé l'ambassadeur des Etats-Unis sur la question, obligeant le diplomate à démentir ces accusations sur sa page Facebook.

A ces fausses citations d'Hillary Clinton s'ajoutent aussi de pseudo-révélations d'Edward Snowden (l'ancien agent de la NSA qui a révélé le scandale des écoutes par l'agence américaine) dévoilant que le Mossad et la CIA sont à l'origine de la genèse de l'Etat islamique.

baghdadi-snowden-mossad_5020988.jpg Capture d'écran syrianfreepress

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/l-etat-islamique-fait-fantasmer-les-adeptes-du-complot_1571248.html#PG8ITsQ2eZq3kYjK.99 http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/l-etat-islamique-fait-fantasmer-les-adeptes-du-complot_1571248.html

On imagine déjà la réaction du faf de base: "oui mais les médias mentent, donc l'Express ment et si vous Debunkers répétez ce mensonge, alors c'est que vous faites partie du complot et d'ailleurs qui vous paye et combien, répondez, les français veulent savoir!"

A cela, nous répondons deux arguments, le premier est raisonnable; le deuxième implacable:

1) Expliquez nous POURQUOI, au nom de "Zeus et de ses roubignoles":

, aucun média américain, lorsqu'il parle de ce livre, n'en révèle rien?

Exemple: http://www.forbes.com/sites/sharonpoczter/2014/06/11/what-hillary-clintons-hard-choices-really-tells-us-about-hillary/

Réponse du facho de base: "oui mais ouin ouin, les médias américains cachent la réalité, et ils font partie du complot d'ailleurs vous aussi, c'est la NSA/le MOSSAD qui vous paye"

Et bien à cela nous répondons:

2) OU se trouve ce paragraphe, cette citation, cette allusion dans le livre d'Hillary Clinton?

http://www.amazon.com/Hard-Choices-Hillary-Rodham-Clinton/dp/1476751447

Les Debunkers vous proposent d'acheter ce livre et de le lire de A jusqu'à Z puis de revenir nous voir avec la citation...

Bonne lecture, on ne vous reverra jamais.

Cela dit, le fait que cette rumeur soit relayée en Français est facilement explicable, c'est un média Tunisien qui l'a relayé en Français...

Debunked !!!

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 875 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

N'importe quoi , cynique ,les Syriens ne sont que des pions sur un échiquier géopolitique sanglant et vous ne réagissez pas alors que vous en avez les moyens militaires !, du moins par des frappes aériennes , vous vous rendez complice .

En ce qui concerne les criminels Poutine et Assad , Lycan pourra vous expliquer pourquoi se sont des criminels de masse .

Admettons que vous avez raison, c'est quoi la suite ?

En Lybie Khadafi était un criminel , qu'est il advenu ?

http://theweek.com/a...t-isis-truthers

In June, the Islamic State of Iraq and Syria militia swarmed across Iraq, conquering huge swaths of territory and even threatening to topple the government in Baghdad. ISIS is now in charge of a self-declared caliphate and is fantastically flush with cash, thanks to oil revenue from its conquered territories, ransom for hostages, the gold reserves it lifted from the central bank in the northern city of Mosul, and other revenue streams.

ISIS had been planning its conquest since at least 2006, when al Qaeda in Iraq leader Abu Musab al-Zarqawi was killed by U.S. airstrikes and the group rebranded. Or at least that's the official story. Not everyone is convinced. But the conspiracy theories, especially one that the U.S. government created ISIS, aren't just a phenomenon discussed at FreeRepublic forums and anti–New World Order meet-ups. The story gained such widespread currency that the U.S. Embassy in Lebanon earlier this month felt compelled to make this declaration on Facebook:

The prompt for that disclaimer was that Lebanon's foreign minister, Gebran Bassil, had just demanded an explanation from U.S. Ambassador David Hale as to why America is supporting ISIS. Bassil then bragged about it on Twitter.

This isn't the only branch of ISIS trutherism, though. Here's a guide to some of the bigger conspiracy theories — both absurd and almost plausible.

Blame Hillary

Perhaps the most prevalent conspiracy theory is based on fabricated sections of Hillary Clinton's memoir, Hard Choicescalled Password 360 in some Arab accounts. In these passages, spread over Facebook, Clinton purportedly recounts how, as secretary of state, she spearheaded a U.S. plan to create ISIS to wipe out the despotic rulers of the Middle East and replace them with more malleable Islamist leaders.

An Egyptian blogger who goes by Zenobia says the rumor started with supporters of Egypt's military and military-backed president, Abdel Fattah el-Sissi. Now it has spread all over the Middle East. "Most people here believe the U.S. and Saudi are one, and when it comes strictly down to oil money, the ultimate benefactor from the whole [iSIS] debacle is Saudi/the U.S.," Amer Murad of Beirut tells the BBC. "As history has taught us, it is usually the benefactors who are the instigators."

Robert Mackey has more detail on this theory at The New York Times.

The U.S. directly organized and trained ISIS

Another theory holds that the CIA, British intelligence, and Israel's Mossad created ISIS in a joint operation code-named Hornet's Nest. This information purportedly came from NSA leaker Edward Snowden. PolitiFact traced the Snowden-ISIS rumor to a July 6 post on an Arabic-language blog with a German domain name. From there the conspiracy theory was reported as fact by Iran's Fars and Islamic Republic News Agency (IRNA), Bahrain's Gulf Daily News, various other Middle Eastern newspapers, and Alex Jones' U.S. site InfoWars.

IRNA said it had learned of the CIA-Mossad plot from Snowden himself. Time's Aryn Baker, writing from Tehran, says the story helps Iran's leaders "project power and preserve stability." But she's puzzled, too:

Why IRNA had to concoct something so obviously fictional as a fake Snowden interview to bolster the narrative is still unclear. Even [Hossein] Shariatmadari, editor of [government-owned] Kayhan, is mystified. "I thought this interview was strange too, because all this happened after Snowden had access to those documents," he tells Time. Nonetheless, he ran the story on his front page as well. [Time]

PolitiFact rates the story "Pants on Fire," noting that Glenn Greenwald, WikiLeaks, and other "sources with access to Snowden's documents have directly refuted the hoax."

Fake Snowden documents aren't the only game in town. Several sites have posted the interview and transcript of an interview Al-Maydeen TV conducted with Sheikh Nabeel Naiem Abul Fattah, an Egyptian who says that he helped set up al Qaeda in the late 1980s. Naiem said that ISIS leader Abu Bakr al-Baghdadi is "basically a U.S. agent," claiming that he established ISIS training camps in Jordan that "were supervised by the Marines."

The U.S. indirectly spawned and armed ISIS

This is the most plausible of the theories, and in fact it contains elements of truth. Tom Engelhardt at TomDispatch (and its parent site The Nation), for example, calls ISIS "George W. Bush and Dick Cheney's gift to the world (with a helping hand from the Saudis and other financiers of extremism in the Persian Gulf)," explaining that if the U.S. hadn't invaded Iraq, "ISIS would have been an unlikely possibility."

Pretty straightforward so far. TomDispatch then posted an excerpt of Irish journalist Patrick Cockburn's new book, The Jihadis Return: ISIS and the New Sunni Uprising. Cockburn says that by fighting ISIS in Iraq and supporting its objectives in Syria (toppling President Bashar al-Assad), the U.S. "has created a situation in which ISIS can survive and may well flourish." But Cockburn also accuses the U.S. of arming ISIS — not just because U.S. weapons and vehicles given to Iraq's army fell into ISIS's hands, but because it armed other militias in Syria, some of which were known to be allied with jihadists.

Cockburn also says the U.S. enabled the rise of al Qaeda, ISIS, and other Islamist groups because it didn't take on allies Saudi Arabia and Pakistan, "the two countries that fostered jihadism as a creed and a movement."

Still, while the facts may be correct, the chain of causation in this theory seems a little weak.

Israel and allied 'Zionists' created ISIS to destroy Muslims

Back into the absurd theories, "sev­eral promi­nent pub­lic fig­ures in parts of the Mus­lim World, includ­ing reli­gious fig­ures, elected offi­cials, and schol­ars, are pro­mot­ing a con­spir­acy sug­gest­ing [iSIS] was cre­ated by the Jews and Zion­ists to tear Islam apart," says the Anti-Defamation League.

The ADF lists several examples from Pakistan, Egypt, Iraq, Iran, and even the U.S., where a site called Veterans Today apparently started a rumor that ISIS leader Baghdadi is a Mossad agent.

Yuram Abdullah Weiler at the English-language Tehran Times wrapped up all the Israel rumors into a neat and tidy conspiracy theory sandwich, writing on Aug. 22 that Baghdadi, "according to sources traceable to Edward Snowden as uncovered by Iran's intelligence services, is really Simon Elliot, a Jewish agent for the Zionist intelligence agency Mossad. The plan was to invade countries that constitute a threat to the Israeli entity in order to establish the biblical 'Greater Israel.'"

There are undoubtedly other conspiracy theories pinging around about ISIS, where it came from, and how it got so powerful. And these theories aren't harmless. If Arab leaders or their citizens believe (or pretend to believe) that Hillary Clinton, the U.S., Israel, and other implausible actors are the secret driving force behind ISIS, they will be less inclined to work with the U.S. to contain and conquer ISIS — which, in a self-defeating bit of irony, is more of a threat to Middle Eastern countries right now than to the U.S.

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LA BONNE BLAGUE DE LA MALEDICTION DU PETROLE

@LouiseAragon il vous faut sortir du paradigme du pétrole concernant les US :

http://www.lesechos.fr/10/06/2015/lesechos.fr/021126302298_les-etats-unis-sont-devenus-le-premier-producteur-mondial-de-petrole.htm

http://www.lemonde.f...16_1657007.html

Les dernières statistiques ont confirmé ce que tous les analystes avaient annoncé depuis déjà deux ans : les Etats-Unis sont devenus en 2014 le premier producteur mondial de pétrole. Ainsi donc, l’Arabie saoudite a perdu son titre historique qu’elle n’avait cédé que temporairement à l’URSS dans les années 1980.

Un titre qui confère au pays qui le détient un statut de grande puissance mondiale. Ce qui était déterminant pour l’Arabie saoudite est évidemment plus anecdotique pour les Etats-Unis. Mais si le fait d’être le premier producteur mondial de brut procure un avantage indéniable, celui de pouvoir peser fortement sur les prix, il confère également un inconvénient majeur, celui de devoir intervenir quand les cours s’effondrent. Alors, un statut enviable ?

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La malédiction du pétrole est un cache sexe qu'on continue à vendre au peuples arabes pour leur expliquer pourquoi ils sont dans cette situation ...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 875 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Ils ont qui d'autres ?

ISIS a ben oui je préfère Bachar .

Info sinon de 2013, et hormis des sites joyeux E &R ou china daily, voici ce que j'ai trouvé

Spécial WorldTribune.com (OTAN data): Deux ans de guerre civile n’ont fait qu’accroître fortement le soutien populaire à Bachar al-Assad. Selon des données d’ONG's occidentales sur lesquelles s’appuie l’OTAN, 70% des syriens au moins soutiennent plus que jamais le Gvnt de Bachar Al-Assad. http://www.worldtribune.com/2013/05/31/nato-data-assad-winning-the-war-for-syrians-hearts-and-minds/

Le lien n'est plus opérationnel

Du coup j'ai un doute pourriez vous sourcer ?

N'importe quoi , cynique ,les Syriens ne sont que des pions sur un échiquier géopolitique sanglant et vous ne réagissez pas alors que vous en avez les moyens militaires !, du moins par des frappes aériennes , vous vous rendez complice .

En ce qui concerne les criminels Poutine et Assad , Lycan pourra vous expliquer pourquoi se sont des criminels de masse .

Et à part les camps d'entrainement vous voulez bombarder quoi ?

http://www.france24.com/fr/20130502-syrie-revolte-guerre-religion-region-fabrice-balanche-entretien-bachar-al-assad-lakhdar-brahimi

Le conflit en Syrie dure depuis plus de deux ans. D’une révolte qui a éclaté dans le sillage des Printemps arabes en 2011, le conflit s’est mué en guerre civile. En février, l’ONU dénombrait 70 000 morts, mais ce bilan est aujourd’hui largement dépassé, les combats s’étant intensifiés ces deux derniers mois.

Fabrice Balanche, maître de conférence à l'université Lyon 2 et directeur du Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à la Maison de l’Orient, répond aux questions de FRANCE 24.

Violents combats en pays alaouite De violents combats ont éclaté pour la première fois jeudi 2 mai entre armée syrienne et rebelles aux abords de la ville à majorité alaouite de Banias (nord-ouest), a indiqué une ONG syrienne. Ces attaques auraient fait des dizaines de morts dont des femmes et des enfants.

La région de Banias est majoritairement alaouite, comme le clan du président Bachar al-Assad, avec une population sunnite dans les villages à sa périphérie sud.

FRANCE 24 : Lakhdar Brahimi, l'émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, devrait démissionner dans les jours qui viennent. Quelles options reste-t-il à la communauté internationale pour trouver une solution politique au conflit ?

Fabrice Balanche : Il faudrait réussir à amener tous les acteurs internationaux autour d’une table et à les convaincre de cesser de prendre partie pour l’un ou l’autre camp. Mais si on fait ça, c’est le régime qui l’emporte. Parce qu’en privant l’opposition d’un soutien extérieur, le régime a assez de force et de matériel pour l’emporter, même s’il n’a plus le soutien de la Russie ou de l’Iran. En résumé, la situation ne peut pas se débloquer au niveau international. Par conséquent, on se dirige vers une poursuite des affrontements. L’ONU devrait donc, selon toute probabilité, nommer un nouveau médiateur. La question qui se pose alors c’est : qui nommer ? Il faudrait trouver quelqu’un de la stature de Kofi Annan. Mais compte tenu de l’impasse, je vois mal quelqu’un comme lui s’épuiser dans ce conflit. Le bain de sang risque donc de se poursuivre pendant longtemps… F. B. : Je suis extrêmement pessimiste. Depuis le mois de mars, le régime a lancé sa contre-offensive, on assiste à une recrudescence des combats. Il y a eu 6 000 morts au

mois de mars, pareil au mois d’avril… Le compteur onusien est bloqué à 70 000 morts depuis février. Il y en a tellement qu’on ne les compte plus, c’est dire à quel point la situation est dramatique ! Officiellement, 1 400 000 Syriens se sont réfugiés dans les pays voisins. On doit maintenant en être à deux millions, sans compter les déplacés à l’intérieur du pays. On est vraiment dans une situation catastrophique. On entre en plus dans une guerre de religion à l’échelle régionale. Au début, c’était une révolte comme en Tunisie, comme en Égypte. Après, c’est devenu une guerre civile assortie de beaucoup de problèmes communautaires dans plusieurs régions de Syrie. Aujourd’hui, avec l’arrivée de combattants du Hezbollah venus défendre les chiites du côté de Homs et le mausolée de Sayeda Zeinab, mais aussi avec l’arrivée de la brigade al-Abbas d’Irak - des combattants chiites qui viennent se battre contre des djihadistes sunnites -, on entre dans une guerre de religion. En sortir ne va pas être évident.

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@LouiseAragon les groupes non étatiques chiites ( non ISIS ) sont ils des terroristes ? Les Kurdes ?

http://www.fondation-res-publica.org/La-guerre-des-religions-cause-ou-effet_a808.html

Intervention de M. Ahmad Salamatian, Intellectuel et ancien parlementaire iranien,

ancien secrétaire d'État aux Affaires étrangères (Iran), au colloque "Guerres de religions dans le monde musulman ?" du 31 mars 2014.

<br id="sep_para_1" class="sep_para access"> On me demande de résumer en peu de mots et peu de temps un problème complexe, rendu plus complexe encore depuis quelques décennies par la superposition de plusieurs mécanismes dans cette région du monde.

Au cours de l’histoire, des prétextes communautaires et religieux furent à l’origine de guerres importantes, par exemple entre l’Empire ottoman et l’Empire safavide. Mais elles se sont apaisées à partir du XVIIIe siècle, avant même l’arrivée des forces coloniales, en ce sens qu’on a trouvé des systèmes d’empires, d’allégeance monarchique multiconfessionnelle. C’est ainsi qu’aujourd’hui en Mésopotamie on observe la mosaïque communautaire la plus complexe, une sorte de tableau de toutes les communautés. Si le communautarisme était source de guerres outrancières visant à l’élimination mutuelle, nous ne verrions pas aujourd’hui le tableau de toutes les religions islamiques – et même préislamiques – vivant ensemble, même s’il leur arrive d’entretenir des relations conflictuelles.

Le problème est ailleurs.

Ce n’est pas le communautarisme confessionnel qui engendre la violence dans cette partie du monde, c’est au contraire la violence qui attise les conflits confessionnels. En effet chaque fois que la violence s’installe, le cerveau reptilien, le cerveau de la survie prend le dessus. Et au moment où la violence est à son paroxysme, ces ensembles ne trouvent que le lien communautaire pour survivre. On exhume alors des mémoires enfouies et de vieilles animosités.

Tout le problème est de savoir ce qui fait que la violence parvenue à son paroxysme n’a pas trouvé d’autre moyen d’expression que le communautarisme.

C’est là qu’interviennent plusieurs éléments importants. Je suis parfaitement d’accord avec ce que dit M. Laurens à propos du guévarisme et du Foco. Avant la victoire de la révolution iranienne, l’ayatollah Chariat Madari, l’un des premiers ayatollahs de la révolution iranienne, écrivit une lettre à Khomeiny pour lui reprocher le fait que les militants qui l’entouraient se référaient beaucoup plus à Che Guevara qu’à l’imam al-Hassan, le deuxième imam chiite, l’homme de la paix et de l’acceptation du statu quo dans ses rapports avec les Omeyades.

Cet engouement pour les idéologies révolutionnaires s’explique par le phénomène le plus important des quatre dernières décennies dans le monde musulman : une idéologisation de la religion. La religion n’est plus l’espace communautaire.

Au Liban, pour désigner les Chiites, on dit taifà (la communauté) avec une connotation ethnique. En Iran, on n’utilise jamais le terme taifà parce qu’il y a trop de communautés ethniques différentes qui sont Chiites : l’Iran compte autour de 80% de Chiites. L’Azerbaïdjan, qui ne s’est jamais réclamé du chiisme, compte plus de 94 % de Chiites ! On l’oublie souvent et on tombe dans le panneau d’une lecture communautariste idéologisée.

D’où vient cette idéologisation ?

A un moment donné, l’échec des nationalismes basés sur la construction d’États-nations inspirés par le modèle jacobin français a laissé place à des États autoritaires qui n’apportaient plus de réponse aux aspirations à l’émancipation nationale, sociale, économique. Dans les années 70, alors que le gauchisme violent s’essoufflait ailleurs, ce que Maxime Rodinson a appelé un « avatar de gauchisme » s’est développé dans le monde musulman avec le justicialisme chiite qui a fourni les ingrédients nécessaires pour l’éclatement idéologique de la révolution iranienne. La révolution iranienne fut la première qui réussît à s’emparer du pouvoir mais elle n’était pas la première à engendrer ce processus d’idéologisation de la religion. Dès les XVIIIeme et XIXème siècles, les wahhabites, dont des idées salafistes s’inspiraient de Ibn Taymiyya, étaient déjà dans un processus d’idéologisation de la religion. Mais pour différentes raisons ils ne pouvaient pas dépasser le cadre communautaire ethnique. À l’intérieur même de l’Arabie saoudite ils étaient confinés à la région du Nadj, la région de Hejaz ne se laissant pas entraîner avec la même facilité dans cette idéologisation wahhabite. Mais après l’échec des idéologies nationales (nassérisme, régime du Shah d’Iran, régimes Syrien, Irakien…) on a assisté à une certaine forme de mouvement idéologique qui face à la violence de ces régimes se réfugiait dans le communautarisme religieux et tentait une lecture idéologique de la religion selon la méthode du marxisme-léninisme. Les livres de Marighella étaient traduits par les groupes islamistes iraniens qui s’en inspiraient. Ce mimétisme n’est pas seulement dû à un dynamisme de classe dans ces sociétés ni à la rudesse du sectarisme religieux. Il vient surtout de l’échec de l’achèvement du processus de construction des États-nations modernes et de la démocratisation de ces États.

Quand on échoue à instaurer autoritairement un État-nation moderne, il ne reste sur les ruines que laisse cet État que les liens religieux, communautaires. Quand ces liens réussissent à se moderniser en s’idéologisant, quand ils parviennent à reconstituer les structures sociales anciennes, ils suscitent des phénomènes particuliers.

À propos du Liban on parle toujours du Hezbollah et de ses caractères chiites en oubliant les vingt années d’occupation israélienne et la militarisation, l’idéologisation et la radicalisation de la communauté libanaise qu’elle a provoquées.

De la même manière l’idéologisation des tribus pachtounes – idéologisation à laquelle elles n’étaient nullement prédisposées – était due à l’occupation soviétique, à la capacité de désorganisation des Américains et à l’argent saoudien. Ces trois ingrédients ont fait que la communauté pachtoune afghane s’est militarisée et idéologisée tandis que la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan était traversée avec une vitesse incroyable. Pendant cent cinquante ans, les Anglais avaient maintenu séparées par les frontières du nord-ouest les communautés pachtounes indo-pakistanaises (qu’on appelle aujourd’hui pakistanaises) et les communautés pachtounes de l’Afghanistan. Aujourd’hui, elles constituent un seul ensemble de 65 millions de personnes idéologisées et militarisées.

J’ai donné l’exemple du Hezbollah au Liban, celui des Pachtouns en Afghanistan pour montrer que nous sommes en face de problèmes plus complexes. L’analyse basée sur l’anthropologie essentialiste et l’étude des dogmes religieux est aussi inapte à expliquer ce problème que l’étaient il y a une trentaine ou une quarantaine d’années les kremlinologues qui brandissaient Marx et Engels pour essayer de comprendre ce qui se passait en Union soviétique… C’était tout à fait autre chose et d’autres éléments entraient en jeu.

Aujourd’hui s’est ajoutée à cette situation une certaine forme de rivalité des puissances régionales et locales et les frictions communautaires sont actualisées par les conflits frontaliers. En effet, il n’y a pas de conflit entre l’ensemble des communautés chiites et l’ensemble des communautés sunnites. Simplement les uns considèrent les autres comme des impies. De la même manière que les conflits communautaires religieux qui déchirèrent l’Europe sont aujourd’hui de lointains souvenirs.

L’Irak est devenu l’espace idéal pour l’explosion de ces conflits, cela grâce au Président Bush qui s’est cru autorisé par sa puissance de destruction à éliminer l’hégémonie sunnite léguée par l’empire ottoman en Irak. On a vu en Saddam Hussein un nationaliste arabe mais il était aussi le dernier général ottoman qui, à l’intérieur de la Mésopotamie, a imposé une certaine forme de domination sunnite turco-arabe tout en prétendant s’inspirer du modèle jacobin français pour construire un État-nation sans aucune démocratisation, sans aucun droit pour les minorités de toutes sortes. Et lorsque le pouvoir baasiste de Bagdad a disparu, on a assisté à l’éclatement communautaire (il en fut de même en Afghanistan, le nombre de Chiites tués par les bombes et les actions terroristes en Afghanistan et en Irak dépasse de loin tous les chiffres des pertes de cette période-là). Les épurations ethniques, l’éclatement de l’État irakien étaient inévitables. Le processus de construction de l’État-nation moderne et démocratique ayant échoué, chacun cherche protection ailleurs.

On retrouve le même phénomène à Bahreïn où la communauté chiite qui constitue 70% de la population est une des plus éduquées, des plus démocratiques, du monde chiite.

Jusqu’aux années 1990, l’essentiel des cadres des mouvements de gauche au Liban, en Irak, étaient issus des communautés chiites et des autres minorités. C’était aussi souvent le cas en Afghanistan. Le dynamisme de la revitalisation du communautarisme religieuse a surgi quand il a été question de la survie communautaire.

Il est vrai que l’État iranien, après les fièvres religieuses, est revenu vers un processus de construction de l’État-nation, ce dont témoignent les dernières élections iraniennes. Si l’ayatollah Khamenei garde le titre de « Guide de la Révolution », M. Rohani incarne l’État de sorte que, au-delà du « thermidor », on est en train de résoudre le conflit entre l’État et la Révolution islamique en Iran. Mais cet État a des problèmes avec ses différentes communautés.

Cela ne suffit pas à expliquer le problème de l’Arabie saoudite.

L’idée centrale des printemps arabes était une certaine forme de revendication démocratique devant un pouvoir autoritaire qui arrivait au bout du rouleau.

Mais dans toute révolution un face à face oppose les partisans du statu quo et les partisans du mouvement. En Syrie, le pouvoir iranien, partisan du statu quo, soutient coûte que coûte Bachar el-Assad tandis que l’Arabie saoudite et le Qatar appuient à l’intérieur de la résistance syrienne les mouvements les plus religieux et les plus communautaristes, introduisant le conflit Chiites-Sunnites qui, si l’on considère la composition de la population syrienne, n’a pas lieu d’être. Les Chiites sont très peu nombreux en Syrie. Le fait de considérer les Alaouites comme des Chiites est une idée récente : quand j’étais vice-ministre des Affaires étrangères en Iran, le premier ambassadeur de Syrie, accompagné d’un ministre syrien, était venu en Iran pour rencontrer les autorités révolutionnaires. Sa première revendication était que la radio iranienne arrête de maudire Muʿāwiya ibn ʾAbī Sufyān le fondateur des Omeyades ! C’était en 1978…

Aujourd’hui ce sont les nécessités tactiques et géopolitiques qui font que le pouvoir Iranien soutient le régime syrien. Imaginez un instant la semaine prochaine une soirée à Téhéran entre la famille Assad et la famille Khamenei… C’est impensable ! Ce sont deux mondes complètement différents. Mme Khamenei et Mme Assad ne vont pas se mettre à table de la même manière. Ils ne sont même pas de même culture, même pas de même religion. Ils font de la politique…

L’un des problèmes les plus importants de notre région aujourd’hui c’est que tout le monde fait de la politique et uniquement de la politique en se cachant derrière des paravents ethniques ou religieux.

Cette région du monde devrait aller vers une certaine forme de stabilité, ce qui implique une transition vers la création d’entités politiques démocratiques. Dès lors, non seulement il faut éviter d’attiser le communautarisme mais il ne faut pas chercher à avoir des intérêts dans les guerres de religions et les conflits entre communautés. Les républiques n’ont rien à faire avec des États qui ne respectent pas le minimum des droits de l’homme à l’égard des communautés. Je crois que nous assistons une fois de plus dans cette région du monde à l’intrication de problèmes de toutes sortes. La meilleure attitude, pour la communauté internationale, consisterait à imposer le respect minimum des droits de l’homme, du droit des minorités.

L’Iran ne se résume pas au dossier nucléaire. Le dossier nucléaire n’est pas la pomme de discorde entre l’Iran et l’Arabie saoudite. D’ailleurs, en 2003-2004, l’Arabie saoudite était prête à construire un consortium d’enrichissement nucléaire avec l’Iran dans l’île de Khark. Le problème le plus important est de savoir si on arrivera à imposer à l’État iranien, par la négociation ou par d’autres moyens, qu’il respecte les conventions internationales qu’il a signées concernant le respect des droits des communautés de toutes sortes parmi lesquelles les communautés religieuses minoritaires. Pour les autres je n’en parle même pas, leur existence n’est pas tolérée. Aujourd’hui, à Téhéran, capitale d’un État islamique, vivent 1 500 000 Sunnites qui n’ont pas une seule mosquée à leur nom. Comment l’État iranien peut-il se présenter comme l’État le plus exemplaire pour le monde sunnite ?

Jean-Pierre Chevènement

Avant de passer la parole à M. Bourrat, j’aimerais dire à M. Salamatian qu’attribuer l’épanouissement des communautarismes à l’échec de l’État-nation ramené à la formule jacobine dans le monde arabe me paraît un peu rapide.

Il me semble qu’un facteur extérieur est intervenu : le nationalisme arabe s’est trouvé pris très vite dans la guerre froide entre les États-Unis et l’Union soviétique.

L’État-nation s’est d’ailleurs épanoui sous des formes différentes : le nassérisme, l’État FLN en Algérie, le baasisme en Syrie et en Irak. L’idée nationale aujourd’hui paraît toujours bien vivante dans le monde arabe.

D’autre part, dans le monde sunnite comme dans le monde chiite, l’islamisme chemine en réalité depuis la fin du XIXe siècle et le début du XXe, avec les grands réformateurs : Jamal Al Dîn Al-Afghani, Mohamed Abduh en Égypte, Mawdudi en Inde, Rachid Rida et quelques autres que j’oublie. On voit apparaître à partir des années 1930 les Frères musulmans dans le monde sunnite et des figures comme Ali Shariati dans le monde chiite (après l’échec de Mossadegh, en 1954).

Il est quand même très difficile de faire l’impasse sur l’histoire, les rapports de force et l’intervention de « l’impérialisme » (c’est-à-dire des puissances occidentales ou de l’Union soviétique) par exemple en Afghanistan.

Il me paraît important de noter cette dimension et de ne pas réduire le problème à une sorte de tête à tête entre la formule dépassée de l’État-nation et le communautarisme qui aujourd’hui s’épanouirait. Il ne s’épanouit pas sans une profondeur historique et idéologique que je connais évidemment moins bien que vous. Je ne fais que suggérer des dimensions qui me paraissent importantes.

Je donne la parole à M. Bourrat.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Il vient surtout de l’échec de l’achèvement du processus de construction des États-nations modernes et de la démocratisation de ces États.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 875 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

https://espacepoliti...revues.org/1619

Des pistes sur les échecs de cette genèse d'un état moderne .On constatera que le seul état stable est celui ayant une population homogène, la Jordanie. La nation arc en ciel c'est une fois que la nation existe, mais ca ne favorise pas l'allumage .

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Posté(e)
castet-barou Membre 2 249 messages
Mentor‚
Posté(e)

L’OTAN reconnaît que 70% des Syriens soutiennent Bachar el-Assad

Ah oui , et bien expliquez nous comment 70 pour cent des syriens qui sont aides par la Russie et l 'Iran militairement depuis le debut du conflit , avec de plus la maitrise de l'espace aerien , comment font t'ils pour perdre la guerre ?.impossible mecaniquement..votre chiffre est faux louise aragon, c'est de la propagande pro Assad !

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 875 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

En ce cas citez la suite :)

Il est quand même très difficile de faire l’impasse sur l’histoire, les rapports de force et l’intervention de « l’impérialisme » (c’est-à-dire des puissances occidentales ou de l’Union soviétique) par exemple en Afghanistan.

Il me paraît important de noter cette dimension et de ne pas réduire le problème à une sorte de tête à tête entre la formule dépassée de l’État-nation et le communautarisme qui aujourd’hui s’épanouirait. Il ne s’épanouit pas sans une profondeur historique et idéologique que je connais évidemment moins bien que vous. Je ne fais que suggérer des dimensions qui me paraissent importantes.

Ce document me paraît nettement plus solide :

http://nsarchive.gwu...SAEBB/NSAEBB28/

Mais précisément vous illustrez parfaitement le fait qu'en dépit des coups tordus occidentaux, il n' y a pas de malédiction, l'état nation Iranien est loin d'être en décomposition, malgré le pétrole, pas plus que l'état turc .

Perses et ottomans ne semblent pas sujet à "la malédiction" arabo musulmane du pétrole et de la main invisible .

Pas plus finalement que les autres pays colonisés sur cette planète .

Pourquoi ?

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Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 367 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
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http://www.france24.com/fr/20150926-syrie-rebelles-etats-unis-materiel-militaire-al-qaida-al-nosra-munitions

Des rebelles formés par les Américains en Syrie ont remis du matériel militaire à Al-Qaïda

L'armée américaine a reconnu vendredi que des rebelles syriens qu'elle avait formés avaient remis du matériel militaire au Front al-Nosra. Les rebelles ont dit qu'ils avaient été rançonnés, mais c'est une "violation des règles" pour les Américains.

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 265 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

L’OTAN reconnaît que 70% des Syriens soutiennent Bachar el-Assad

N'importe quoi ..... Déjà, le seul fait de mentionner la tenue de sondage dans un pays ravagé par la guerre, dont plus de 1 personne sur 100 a perdu la vie directement dans les combats, plus de 20% de la population est réfugiée à l'étranger et plus de 50% déplacée au sein même du pays est d'une absurdité sans nom !!

Et ce sondage, il s'est tenu où ?? T'es de plus en plus grotesque ma pauvre Louise !!

Pour ce qui est du reste, le con de Putin s'imagine encore pouvoir renverser la situation militaire au profit du régime. Il n'y perdra que des plumes, au prix d'une intensification des massacres. Déjà 250 000 morts directs, en réalité environ 2 fois plus si l'on compte l'ensemble des victimes indirectes du conflit. La Syrie, en tant que pays n'existe déjà dans les FAITS, plus.

Le régime d'El Assad ne détient plus qu'un tiers du pays, dans l'Ouest méditerranéen. Impossible pour lui de se lancer dans la reconquête du pays, surtout pas avec des réserves humaines aussi faibles.

Trop de massacres, trop d'horreurs indicibles ont été commises en Syrie par ces deux ordures, ces deux ennemis de l'Humanité que sont Bachar El Assad et Putin, deux faces d'une même pièce, celle du retour des hitléro-stalinien qu'on croyait pourtant définitivement enterrés au siècle dernier.

Et c'est ça qu'on nous réserve pour le XXIe siècle ? Le droit par la force et la terreur ? Le droit par les génocides et les crimes de masse ??

A tous les idéologues à la :censored: qui viennent se la raconter doctement sur "la nécessité de composer avec Putin et Bachar", réfléchissez juste à la suite de l'Histoire globale de notre humanité commune, à l'heure de l'épuisement des ressources essentielles à notre espèce.

Vous préférez quoi ? Le siècle du droit international, aussi imparfait soit-il, ou alors celui des dictateurs et des génocidaires ?

Juste une petite question ? Est-il raisonnable d'imaginer El Assad à la tête du pays après l'ampleur de ses crimes ? Est-il raisonnable d'imaginer une normalisation des relations diplomatiques avec Putin après son rôle dans la mort de centaines d'eurocitoyens dans la destruction du MH17 par ses soldats, ceux du colonel russe Igor Strelkov ?

C'est ça que vous envisagez pour l'avenir ? Alors dans ces cas, assumez vous: la République française doit être abolie, ses valeurs humanistes également. C'est aussi simple que ça.

En ce qui me concerne, depuis que la population française a dressé son superbe majeur aux syriens se faisant gazer comme "aux pires heures de notre Histoire" en août 2013, nous avons perdu notre IDENTITE. Nous avons renoncé à Voltaire. Nous avons conchié Rousseau.

La France des lumières n'existe plus. Voici les FAITS.

Et cela, il faut juste avoir le courage de l'assumer.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 875 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

http://www.france24.com/fr/20150926-syrie-rebelles-etats-unis-materiel-militaire-al-qaida-al-nosra-munitions

Des rebelles formés par les Américains en Syrie ont remis du matériel militaire à Al-Qaïda

L'armée américaine a reconnu vendredi que des rebelles syriens qu'elle avait formés avaient remis du matériel militaire au Front al-Nosra. Les rebelles ont dit qu'ils avaient été rançonnés, mais c'est une "violation des règles" pour les Américains.

Nous ne devrions donc pas tarder à voir des posts avec la preuve irréfutable que les US arment al nosra.

Je suis juste un peu déçu je pensais que le thème du grand israel ferait son apparition ;)

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 875 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Aujourd'hui Poutine interviendra à l'ONU .

Il souhaite une coalition en support de bachar El assad pour combattre Isis

http://m.lesechos.fr...21358629791.htm

Pour sa première apparition à l’Assemblée générale de l’ONU en dix ans, Vladimir Poutine veut bousculer les Occidentaux. Face à leurs atermoiements et contradictions – les premières frappes aériennes françaises en Syrie sont intervenues dimanche–, et alors que l’Irak a décidé, samedi, de se coordonner avec l’Iran, la Russie et la Syrie face à l’Etat islamique, il s’imagine déjà en incontournable faiseur de paix

Comme il l’a évoqué dans un entretien à la télévision américaine CBS, diffusé dimanche, le président russe devrait ce lundi appeler, lors de son discours à New York, à une nouvelle coalition internationale en Syrie contre les djihadistes de l’EI, sous mandat onusien, mais avec l’armée de son allié le président Bachar Al Assad. Une option inconcevable dans les chancelleries occidentales que le Kremlin s’attache à rendre inévitable.

Un levier pour faire diversion

Tout en multipliant les entretiens à Moscou (avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, les présidents turc Recep Tayyip Erdogan et palestinien Mahmoud Abbas, la semaine passée), en appelant, samedi, le roi Salmane d’Arabie Saoudite, et, en vue de sa rencontre organisée à New York avec le président américain Barack Obama, Vladimir Poutine a orchestré un déploiement militaire inédit en Syrie. Avec un objectif : lancer une campagne aérienne contre l’EI – avec ou sans l’aval occidental. Cet activisme a pris Washington par surprise. Pour éviter toute opération aérienne concurrente dans le ciel syrien, le secrétaire américain à la Défense a du coup appelé son homologue russe. Une première depuis que les communications militaires à haut niveau ont été rompues après l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014. Et en marge de l’Assemblée générale, le secrétaire d’État John Kerry et ses homologues européens se sont déjà tournés vers l’Iran, allié avec la Russie du régime de Damas. Dimanche à New-York, John Kerry et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se sont enfin entretenus de l’engagement militaire russe en Syrie, des moyens de réduire le conflit.

Au-delà de la Syrie, Vladimir Poutine voit plus loin

Au-delà de la Syrie, Vladimir Poutine voit plus loin. Son discours à New York doit être le point d’orgue de sa diplomatie pour sortir de son isolement provoqué par la crise ukrainienne. « Beaucoup dépendra de l’accueil qu’il recevra auprès d’Obama », insiste Pavel Felgenhauer, expert militaire à Moscou. « Pour le moment, il montre en Syrie qu’il se donne les moyens de pouvoir agir unilatéralement. »

En pleine crise économique, la Russie ne peut pas risquer un nouvel Afghanistan. Mais elle peut se servir de la Syrie comme d’un levier pour faire diversion : forcer les Occidentaux à se mettre d’accord avec elle pour les convaincre à faire de même en Ukraine. « Le message est d’autant plus clair que, parallèlement, il y a une volonté du Kremlin de progresser dans les négociations sur l’Ukraine », témoigne un haut diplomate européen à Moscou impliqué dans les coulisses du prochain rendez-vous de Vladimir Poutine. Ce sera le 2 octobre à Paris avec le président ukrainien Petro Porochenko, sous le patronage du couple franco-allemand Hollande-Merkel.

Modifié par DroitDeRéponse
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Invité 187
Invités, Posté(e)
Invité 187
Invité 187 Invités 0 message
Posté(e)
Israël frappe l'armée syrienne sur le Golan

Une roquette tirée lors de combats en Syrie, pays voisin d'Israël, est tombée accidentellement dimanche sur la partie du plateau du Golan occupée par l'État hébreu.

L'armée israélienne a précisé que cette roquette dont la chute n'a fait ni victime ni dégât, provenait d'un tir perdu lors d'affrontements en Syrie, pays ravagé par une guerre civile depuis plus de quatre ans. Tsahal a répliqué en procédant à des tirs d'artillerie contre deux positions de l'armée syrienne situées sur le plateau du Golan, a annoncé dimanche une porte-parole militaire. Selon elle, ces tirs d'artillerie constituaient également une réplique à une roquette tirée de Syrie qui s'était également abattue samedi sur la partie du Golan occupée par Israël.

Israël a annexé une partie du plateau du Golan (nord-est) en 1981, après l'avoir occupée depuis la guerre de juin 1967. Cette annexion n'est pas reconnue par la communauté internationale qui considère ce territoire comme syrien. Israël et la Syrie restent officiellement en état de guerre. La ligne de cessez-le-feu sur le Golan était considérée depuis 1974 comme relativement calme mais la situation s'est tendue depuis l'éclatement de la guerre en Syrie en 2011. Depuis, des projectiles tombent régulièrement du côté du Golan occupé par Israël.

LE FIGARO

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Membre, Posté(e)
Garlaban Membre 8 619 messages
Maitre des forums‚
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N'importe quoi ..... Déjà, le seul fait de mentionner la tenue de sondage dans un pays ravagé par la guerre, dont plus de 1 personne sur 100 a perdu la vie directement dans les combats, plus de 20% de la population est réfugiée à l'étranger et plus de 50% déplacée au sein même du pays est d'une absurdité sans nom !!

Et ce sondage, il s'est tenu où ?? T'es de plus en plus grotesque ma pauvre Louise !!

Pour ce qui est du reste, le con de Putin s'imagine encore pouvoir renverser la situation militaire au profit du régime. Il n'y perdra que des plumes, au prix d'une intensification des massacres. Déjà 250 000 morts directs, en réalité environ 2 fois plus si l'on compte l'ensemble des victimes indirectes du conflit. La Syrie, en tant que pays n'existe déjà dans les FAITS, plus.

Le régime d'El Assad ne détient plus qu'un tiers du pays, dans l'Ouest méditerranéen. Impossible pour lui de se lancer dans la reconquête du pays, surtout pas avec des réserves humaines aussi faibles.

Trop de massacres, trop d'horreurs indicibles ont été commises en Syrie par ces deux ordures, ces deux ennemis de l'Humanité que sont Bachar El Assad et Putin, deux faces d'une même pièce, celle du retour des hitléro-stalinien qu'on croyait pourtant définitivement enterrés au siècle dernier.

Et c'est ça qu'on nous réserve pour le XXIe siècle ? Le droit par la force et la terreur ? Le droit par les génocides et les crimes de masse ??

A tous les idéologues à la :censored: qui viennent se la raconter doctement sur "la nécessité de composer avec Putin et Bachar", réfléchissez juste à la suite de l'Histoire globale de notre humanité commune, à l'heure de l'épuisement des ressources essentielles à notre espèce.

Vous préférez quoi ? Le siècle du droit international, aussi imparfait soit-il, ou alors celui des dictateurs et des génocidaires ?

Juste une petite question ? Est-il raisonnable d'imaginer El Assad à la tête du pays après l'ampleur de ses crimes ? Est-il raisonnable d'imaginer une normalisation des relations diplomatiques avec Putin après son rôle dans la mort de centaines d'eurocitoyens dans la destruction du MH17 par ses soldats, ceux du colonel russe Igor Strelkov ?

C'est ça que vous envisagez pour l'avenir ? Alors dans ces cas, assumez vous: la République française doit être abolie, ses valeurs humanistes également. C'est aussi simple que ça.

En ce qui me concerne, depuis que la population française a dressé son superbe majeur aux syriens se faisant gazer comme "aux pires heures de notre Histoire" en août 2013, nous avons perdu notre IDENTITE. Nous avons renoncé à Voltaire. Nous avons conchié Rousseau.

La France des lumières n'existe plus. Voici les FAITS.

Et cela, il faut juste avoir le courage de l'assumer.

Dans la rubrique inefficacité, Il n'y a plus que Hollande, Fabius et toi dans le monde virtuel pour tourner en rond de la sorte.

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 265 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

Dans la rubrique inefficacité, Il n'y a plus que Hollande, Fabius et toi dans le monde virtuel pour tourner en rond de la sorte.

Oui, bof, tu sais, ce genre de commentaires foireux, totalement vide de toute crédibilité de terrain ne m'impressionne absolument pas mon grand !

Quand tu seras capable de démontrer que Putler est en mesure de monter une coalition internationale anti-daesh, et regroupant la Turquie, les puissances européennes, et les pétromonarchies, on s'en reparle autour d'un cake, ok ? ;)

Quand, ensuite, tu seras en mesure de démontrer, de façon crédible, que Putler peut réussir à maintenir son poulain el Assad au pouvoir En Syrie, alors même que 70 à 80% de la population syrienne le conchie, lui et son mentor Putler, tu m'feras signe, OK ??

Les Etats-Unis sous la bannière russe et d'El Assad pour "vaincre Daesh" ....... RI-DI-CU-LE ! ! !

Sans même prendre la peine de mentionner que d'ici 1 an, ce sera très probablement une administration républicaine qui succédera au pouvoir à Obama le couard ! Je suppose que même ça, ça t'avait échappé ?

Modifié par lycan77
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Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

N'importe quoi ..... Déjà, le seul fait de mentionner la tenue de sondage dans un pays ravagé par la guerre, dont plus de 1 personne sur 100 a perdu la vie directement dans les combats, plus de 20% de la population est réfugiée à l'étranger et plus de 50% déplacée au sein même du pays est d'une absurdité sans nom !!

Et ce sondage, il s'est tenu où ?? T'es de plus en plus grotesque ma pauvre Louise !!

Pour ce qui est du reste, le con de Putin s'imagine encore pouvoir renverser la situation militaire au profit du régime. Il n'y perdra que des plumes, au prix d'une intensification des massacres. Déjà 250 000 morts directs, en réalité environ 2 fois plus si l'on compte l'ensemble des victimes indirectes du conflit. La Syrie, en tant que pays n'existe déjà dans les FAITS, plus.

Le régime d'El Assad ne détient plus qu'un tiers du pays, dans l'Ouest méditerranéen. Impossible pour lui de se lancer dans la reconquête du pays, surtout pas avec des réserves humaines aussi faibles.

Trop de massacres, trop d'horreurs indicibles ont été commises en Syrie par ces deux ordures, ces deux ennemis de l'Humanité que sont Bachar El Assad et Putin, deux faces d'une même pièce, celle du retour des hitléro-stalinien qu'on croyait pourtant définitivement enterrés au siècle dernier.

Et c'est ça qu'on nous réserve pour le XXIe siècle ? Le droit par la force et la terreur ? Le droit par les génocides et les crimes de masse ??

A tous les idéologues à la :censored: qui viennent se la raconter doctement sur "la nécessité de composer avec Putin et Bachar", réfléchissez juste à la suite de l'Histoire globale de notre humanité commune, à l'heure de l'épuisement des ressources essentielles à notre espèce.

Vous préférez quoi ? Le siècle du droit international, aussi imparfait soit-il, ou alors celui des dictateurs et des génocidaires ?

Juste une petite question ? Est-il raisonnable d'imaginer El Assad à la tête du pays après l'ampleur de ses crimes ? Est-il raisonnable d'imaginer une normalisation des relations diplomatiques avec Putin après son rôle dans la mort de centaines d'eurocitoyens dans la destruction du MH17 par ses soldats, ceux du colonel russe Igor Strelkov ?

C'est ça que vous envisagez pour l'avenir ? Alors dans ces cas, assumez vous: la République française doit être abolie, ses valeurs humanistes également. C'est aussi simple que ça.

En ce qui me concerne, depuis que la population française a dressé son superbe majeur aux syriens se faisant gazer comme "aux pires heures de notre Histoire" en août 2013, nous avons perdu notre IDENTITE. Nous avons renoncé à Voltaire. Nous avons conchié Rousseau.

La France des lumières n'existe plus. Voici les FAITS.

Et cela, il faut juste avoir le courage de l'assumer.

En résumé, tu préfères Daesh à Assad...

Puis-je te rappeler qu'en 1940, les alliés se sont,alliés à un dictateur nommé Staline qui avait sur la conscience autrement plus de morts que Assad.

Ce n'est pas Assad qui formante des attentats à Paris, ce n'est pas Assad qui répand une idéologie religieuse obscurantiste et totalitaire dans le monde.

Assad est un criminel, c'est un fait, mais si on veut éradiquer l'islamisme dans toute cette région avant que celui-ci contamine/déstabilise d'avantage de pays, il ne faut pas que Damas tombe !

Après on verra avec Assad !

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 875 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

N'importe quoi ..... Déjà, le seul fait de mentionner la tenue de sondage dans un pays ravagé par la guerre, dont plus de 1 personne sur 100 a perdu la vie directement dans les combats, plus de 20% de la population est réfugiée à l'étranger et plus de 50% déplacée au sein même du pays est d'une absurdité sans nom !!

Et ce sondage, il s'est tenu où ?? T'es de plus en plus grotesque ma pauvre Louise !!

Pour ce qui est du reste, le con de Putin s'imagine encore pouvoir renverser la situation militaire au profit du régime. Il n'y perdra que des plumes, au prix d'une intensification des massacres. Déjà 250 000 morts directs, en réalité environ 2 fois plus si l'on compte l'ensemble des victimes indirectes du conflit. La Syrie, en tant que pays n'existe déjà dans les FAITS, plus.

Le régime d'El Assad ne détient plus qu'un tiers du pays, dans l'Ouest méditerranéen. Impossible pour lui de se lancer dans la reconquête du pays, surtout pas avec des réserves humaines aussi faibles.

Trop de massacres, trop d'horreurs indicibles ont été commises en Syrie par ces deux ordures, ces deux ennemis de l'Humanité que sont Bachar El Assad et Putin, deux faces d'une même pièce, celle du retour des hitléro-stalinien qu'on croyait pourtant définitivement enterrés au siècle dernier.

Et c'est ça qu'on nous réserve pour le XXIe siècle ? Le droit par la force et la terreur ? Le droit par les génocides et les crimes de masse ??

A tous les idéologues à la :censored: qui viennent se la raconter doctement sur "la nécessité de composer avec Putin et Bachar", réfléchissez juste à la suite de l'Histoire globale de notre humanité commune, à l'heure de l'épuisement des ressources essentielles à notre espèce.

Vous préférez quoi ? Le siècle du droit international, aussi imparfait soit-il, ou alors celui des dictateurs et des génocidaires ?

Juste une petite question ? Est-il raisonnable d'imaginer El Assad à la tête du pays après l'ampleur de ses crimes ? Est-il raisonnable d'imaginer une normalisation des relations diplomatiques avec Putin après son rôle dans la mort de centaines d'eurocitoyens dans la destruction du MH17 par ses soldats, ceux du colonel russe Igor Strelkov ?

C'est ça que vous envisagez pour l'avenir ? Alors dans ces cas, assumez vous: la République française doit être abolie, ses valeurs humanistes également. C'est aussi simple que ça.

En ce qui me concerne, depuis que la population française a dressé son superbe majeur aux syriens se faisant gazer comme "aux pires heures de notre Histoire" en août 2013, nous avons perdu notre IDENTITE. Nous avons renoncé à Voltaire. Nous avons conchié Rousseau.

La France des lumières n'existe plus. Voici les FAITS.

Et cela, il faut juste avoir le courage de l'assumer.

Je te rappelle que Hollande s'est trouve fort dépourvu quand Obama a quelques heures d'une intervention lui a parle d'une consultation du congrès ...

Nous aurions donc eu les européens ( Merkel y était oppose ), l'OTAN et l'ONU sur le dos .

Ça fait beaucoup , surtout quand :

1- on s'est vautre en Lybie

2-on a pas de solutions politiques démocratiques en Syrie : je ne considère pas la charia démocratique

3-est on sur que les gazages émanaient de la 4ème armee ?

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 265 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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En résumé, tu préfères Daesh à Assad...

Puis-je te rappeler qu'en 1940, les alliés se sont,alliés à un dictateur nommé Staline qui avait sur la conscience autrement plus de morts que Assad.

Ce n'est pas Assad qui formante des attentats à Paris, ce n'est pas Assad qui répand une idéologie religieuse obscurantiste et totalitaire dans le monde.

Assad est un criminel, c'est un fait, mais si on veut éradiquer l'islamisme dans toute cette région avant que celui-ci contamine/déstabilise d'avantage de pays, il ne faut pas que Damas tombe !

Après on verra avec Assad !

Je ne préfère rien du tout, entre la peste et le choléra, je choisis simplement de hiérarchiser mes priorités: aujourd'hui, 80% des victimes civiles et militaires du conflit sont le fait du régime syrien contre 10% du fait de daesh. Là est réalité des chiffres, et peu importe le tapage médiatique savamment organisé pour tenter de faire accroire que Daesh est une menace plus grande que celle du régime assassin d'El Assad.

250 000 morts directs, au moins le double en comptabilisant les victimes indirectes, 4 millions de réfugiés qui témoignent tous des atrocités génocidaires, non pas de daesh, mais bien du régime d'El Assad dont la stratégie d'un cynisme inouï, consiste à vider le pays de sa population pour mieux raser les villes et villages de ses opposants armés.

Personne ne peut aujourd'hui croire qu'El Assad pourra se maintenir au pouvoir en Syrie, personne ! La Syrie est déjà une vaste zone de non-droit, où Kurdes, Yazidis, Chrétiens, alaouites et sunnites défendent âprement des morceaux de territoire dont ils ont fait leur fief !

La Syrie d'El Assad n'existe, dans les FAITS, plus ! A peine 30 à 40% du territoire syrien, à tout casser !

Et on essaye de nous faire croire que les russes, les iraniens, le Hezbollah et le régime d'El Assad vont réussir à reconquérir tout un pays où autant de violence aveugle s'est déchaînée ??

C'est RISIBLE ! ! !

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 875 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

En résumé, tu préfères Daesh à Assad...

Puis-je te rappeler qu'en 1940, les alliés se sont,alliés à un dictateur nommé Staline qui avait sur la conscience autrement plus de morts que Assad.

Ce n'est pas Assad qui formante des attentats à Paris, ce n'est pas Assad qui répand une idéologie religieuse obscurantiste et totalitaire dans le monde.

Assad est un criminel, c'est un fait, mais si on veut éradiquer l'islamisme dans toute cette région avant que celui-ci contamine/déstabilise d'avantage de pays, il ne faut pas que Damas tombe !

Après on verra avec Assad !

Je plussoie.

Chaque chose en son temps.

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