Changer le Monde

Il faudra résoudre la contradiction entre notre idéal de liberté et d'accomplissement d'être humain et la nécessité du renoncement pour y parvenir sans détruire notre environnement ou notre espèce.

Vous avez raison : Plutôt que de changer le monde, je vais changer moi même. Hop, un coup de baguette magique et.... Rien. Je réessaye... Rien.

Alors qu'effectivement, il est tellement plus simple de changer le monde d'un coup de baguette magique, n'est-ce pas ?

Pourtant je voulais coller à la réalité de ce monde : Être milliardaire et faire bosser le bas peuple. C'est bien ça le monde d'aujourd'hui, non ?

Je dis aujourd'hui, mais c'est valable pour hier et avant hier... Rien ne change en ce bas monde !

Es-tu au moins certain de ne pas y coller parfaitement en l'état ?

Que tous ceux que tu "dénoncerais" ne sont pas exactement pareils que toi, dans le fond ?

Que tu ne possède pas exactement les mêmes capacités à commettre les pires horreurs ?

Elle est plutôt là, la question centrale.

et que je crois qu'elles sont les meilleures, c'est vrai, puisque tout le monde défend ses acquis : on va pas se descendre pour remonter les autres, normal.

En effet, tu es parfaitement "normal". Et tout continuera "normalement"... :)

Sinon, ce que je remarque, avec ce topic, c'est que pas mal de monde semble l'aborder en terme de "capitalisme", ce qui biaise pas mal le truc parce qu'il n'était pas vraiment question de ça...

C'était une réflexion générale qui pouvait se déplacer librement sur des idéologies politiques, religieuses ou tout autre, on me dira alors que peu importe de quel point de vue on l'aborde mais en fait non, puisque l'on se retrouve encore une fois à juger le monde (le monde, la société, le système, peu importe), et à y coller notre volonté, plutôt que soi-même.

Ce qui reste assez "drôle" aussi, en terme de réaction, c'est d'observer que malgré les critiques faites au capitalisme, le premier réflexe sera souvent d'aborder le monde en terme de fric. Cherchez l'erreur...

Bref, en finalité, je crois qu'on pourrait bien trouver le système le plus parfait et le plus "juste", on en serait quand même rendus exactement au même point.

Sur ce, bonne journée.

S'appliquer à faire bien ce que l'on a à faire, avec le soucis de l'action la plus juste possible est la seule contribution que les petits êtres insignifiants que nous sommes pouvont apporter au monde. On ne recolte à l'echelle collective que la somme des actions individuelles, et si le monde va si mal, c'est l'ignorance et le faible niveau de conscience individuel qui se transforment en une folie collective qui nous mène dans le mur.

Les recettes sont pourtant simples, mais à la seule condition de s'attaquer chacun à la poutre qu'on a dans l'oeil, avant de pester sur la paille dans l'oeil du voisin. Changer soi, c'est possible, mais encore faut -il avoir le courage de constater ce que nous sommes vraiment, et de voir ce qui ne nous arrange pas de savoir de soi.

Changer le monde ?alors qu'il est déjà dur que le monde ne nous change pas (principes,ampati,solidarité,etc...)je crois que l'homme s'est égaré ces derniers temps (pollution,exploitation,etc...)mais je crois en l'homme et en sa bonne nature profonde et un jour un événement les unira vers un but commun (le bien de tous) et si ce n'est pas le cas alors il méritera de disparaître à force de ne pas respecter plus fort que lui :la nature.

J'imagine qu'au moins une personne dans ce bas monde a déjà voulu attenter à ta vie...

Si tu la recroise, tu pourras lui dire qu'elle n'est pas la seule.

Non, il ne s'agit pas d'une réelle menace de mort, vaut mieux le préciser.

Mais je ne veux pas changer le monde, quelle drôle d'idée.

Je suis tout à fait d'accord avec toi, sinon, et je ne dis même pas ça pour que tu te taises, je l'jure !

Les seules personnes au monde qui ont voulu ma mort, ont en réalité voulu ma petite mort, et elles sont tombées dans leur propre piège... :cool: Toujours intéressée? ^^

C'est pas le but d'avoir raison... mais comme je sais mieux que toi ce que tu penses, je ne suis pas étonné que tu estimes que ce soit un but à atteindre.

Reste que si tu veux changer le monde, ce n'est pas à nous de changer le monde parce que c'est ce que nous faisons depuis toujours... Ce qu'on peut faire en revanche c'est nous changer nous même (et là on se rejoint, sur le fond et non sur la forme)... et à partir de là le monde prendra un nouveau visage, de lui même. Au lieu de chercher à stopper les chutes du Niagara, il sera sage de remonter à la source et de couper le robinet.

sages paroles

Le monde est très bien, il ne faut pas le changer, changer les choses c'est mal

Alors qu'effectivement, il est tellement plus simple de changer le monde d'un coup de baguette magique, n'est-ce pas ?

Es-tu au moins certain de ne pas y coller parfaitement en l'état ?

Que tous ceux que tu "dénoncerais" ne sont pas exactement pareils que toi, dans le fond ?

Que tu ne possède pas exactement les mêmes capacités à commettre les pires horreurs ?

Elle est plutôt là, la question centrale.

C'est parce que tu as les lèvres gercées que tu ne peux pas rigoler ?

Le problème est grave, mais il n'empêche pas de le prendre en dérision.

si tous ceux que je dénonce étaient pareils que moi, les associations caritatives et les ONG refuseraient du monde.

Bonjour,

En écoutant, voire même en tentant de communiquer avec d'autres êtres humains, je remarque que l'absurdité la plus totale n'est pas prête de nous quitter...

L'on peut observer que, sur la base de quantité d'idéologies (de tous ordres), beaucoup de monde souhaite "changer le Monde", l'améliorer, en gros. Or, si l'on gratte un peu sous le vernis de la belle parole humaniste, on remarque très rapidement que les motivations sont complètement pourries.

Il ne s'agirait pas tant de vouloir rendre le monde meilleur, plus juste ou tout ce que vous voudrez mais bien d'imposer sa manière de penser, ses idées, aux autres.

Comment peut-on prétendre vouloir "sauver" le monde (grâce à sa petite-idéologie-à-soi-qui-est-la-meilleure) alors qu'on agresse gratuitement son voisin sous prétexte qu'il ne pense pas comme nous ?

Ce serait un peu comme vouloir imposer une dictature pour plus de justice, y a un truc qui cloche.

Comment peut-on prétendre vouloir changer le monde alors que l'on est incapable, bien souvent, de se remettre en question et de se changer soi-même ? Je pense que si c'était fait, on aurait alors plus aucune raison de vouloir changer le monde afin qu'il s'adapte à notre petite vision individualiste de ce qu'on croit qu'il devrait être.

Il y a quelque chose d'absolument affreux là-dedans, vous ne trouvez pas ?

Bonne journée aussi. :)

Changer ce monde de vilains égoîstes qui ne pensent pas à moi, en quelque sorte....

S'appliquer à faire bien ce que l'on a à faire, avec le soucis de l'action la plus juste possible est la seule contribution que les petits êtres insignifiants que nous sommes pouvont apporter au monde. On ne recolte à l'echelle collective que la somme des actions individuelles, et si le monde va si mal, c'est l'ignorance et le faible niveau de conscience individuel qui se transforment en une folie collective qui nous mène dans le mur.

Les recettes sont pourtant simples, mais à la seule condition de s'attaquer chacun à la poutre qu'on a dans l'oeil, avant de pester sur la paille dans l'oeil du voisin. Changer soi, c'est possible, mais encore faut -il avoir le courage de constater ce que nous sommes vraiment, et de voir ce qui ne nous arrange pas de savoir de soi.

Les seules personnes au monde qui ont voulu ma mort, ont en réalité voulu ma petite mort, et elles sont tombées dans leur propre piège... :cool: Toujours intéressée? ^^

Faut voir ça avec Renard, il est mon mac virtuel, j'ai pas vraiment mon mot à dire sur le sujet. :blush:

C'est parce que tu as les lèvres gercées que tu ne peux pas rigoler ?

Le problème est grave, mais il n'empêche pas de le prendre en dérision.

Honnêtement, et ce n'est pas pour me montrer offensante mais l'humour n'était pas non plus si évident que ça (essaie de mettre un smiley-clown la prochaine fois que ça te prend, histoire d'éviter tout quiproquo...).

Et puis, il faut me comprendre aussi: entre crabe-fantôme qui tente très clairement de me rendre tarée, The Dalek qui réagit de manière hyper-violente à absolument tout et Quasi-Modo à la programmation musicale, c'est un peu ambiance "champ de mines".

Changer ce monde de vilains égoîstes qui ne pensent pas à moi, en quelque sorte....

Totalement. :)

c'est bien, tu as raison

Faut voir ça avec Renard, il est mon mac virtuel, j'ai pas vraiment mon mot à dire sur le sujet. :blush:

Y a un problème Erneste? C'est crabe qui t'embête??

Il ne paie rien pour attendre celui-là. Je vais m'occuper de son cas

Honnêtement, et ce n'est pas pour me montrer offensante mais l'humour n'était pas non plus si évident que ça (essaie de mettre un smiley-clown la prochaine fois que ça te prend, histoire d'éviter tout quiproquo...).

Et puis, il faut me comprendre aussi: entre crabe-fantôme qui tente très clairement de me rendre tarée, The Dalek qui réagit de manière hyper-violente à absolument tout et Quasi-Modo à la programmation musicale, c'est un peu ambiance "champ de mines".

Ah, ça, faut être costaud et faire gaffe à ce qu'on dit, parce qu'il y en a qui ne laissent rien passer.

Mon humour me vient automatiquement (question de formation) et je n'y prête plus attention. C'est devenu normal, je ne sais plus faire autrement. En plus, j'aime bien charrier et faire de l'humour noir. Donc, avec moi, il faut parfois lire entre les lignes ! :cool:

Si nous voulons survivre il nous faudra imiter les êtres vivants et faire de la systémique.

Il faudra notamment faire en sorte que les sociétés humaines cherchent l'idéal d'homéostasie et que ses échanges énergétiques avec l'environnement soient en quelque sorte "à somme nulle", c'est à dire qu'il ne faudrait pas prendre plus que nous puissions en créer à nouveau, contrairement au système actuel dans lequel l'environnement est pillé alors que nous savons qu'il est limité.

Les politiques courent après les points de PIB ou de croissance mais c'est cet accroissement constant de richesses qui consiste à piller les ressources naturelles dont la nature ne pourra bientôt plus.

Exactement, le souci c'est que jusqu'à présent, on a fait que ça imiter les êtres vivants. Toutes les sciences et inventions sont inspirées de l'observation de ces êtres, le confort humain est la volonté d'avoir les mêmes capacités et pouvoirs. On s'est clairement jamais aimés tels que nous sommes. Si on observe les sociétés qui se disent modernes, on remarque qu'aucune vie n'y a sa place, du moins dans son concept originel. Y a pas de survie possible sauf pour les humains : la vie est sdf dans une société humaine, elle meurt de partout, elle ne résiste pas, ne fonctionne pas, c'est le vide total. Y a pas d'accord, juste des ruptures d'équilibre partout à chaque fois. Or si on continue à s'étendre, l'organisme terrestre ne pourra y survivre donc nous non plus. Il faut développer de nouvelles sciences encore plus pointues qui s'accorderaient avec le fonctionnement naturel, donc qui intègreraient le confort humain dans la Nature, ce qui pour l'instant semble être dans le domaine de l'impossible. Cela équivaut à envisager un monde où les êtres vivants seraient nature/sociétés humaines --> serviraient à l'équilibre naturel tout en servant les humains sans devoir mourir et changer de forme pour ne servir que les humains. Ou alors cela équivaudrait à devoir les remplacer et vivre dans un monde maintenu artificiellement en vie par les humains, donc aucune sécurité existentielle. La complexité du défi est inouïe et en a assommé plus d'un.

"Changer le Monde"

Les problèmes qui gangrènent le Monde, sont surtout et avant tout, des problèmes d’organisation.

Or, selon moi, il n’ya pas 36 façons de bien organiser le Monde : il y a la bonne et les mauvaises dont la notre actuellement.

La bonne est celle qui, rationnelle et pragmatique, soucieuse d’économiser les ressources naturelles de notre Planète, veille à la bonne santé physiologique et psychique des individus et les autres, bordéliques, qui laissent libre court aux pulsions animales issues de la sélection naturelle telles que les dangereuses pulsions de domination.

Des fois, je me prends à imaginer un monde où on aurait monté d'un niveau, mais ces idées donnent le vertige. Ce serait une société en hauteur, où les routes à même la terre n'existeraient plus, ou partiellement pour les permaculteurs et les exploitants de matière. La ville serait au dessus de la Nature, permettant aux animaux d'être libres de vivre avec leurs instincts et fonctions, juste d'être eux mêmes : ils rééquilibreraient et maintiendraient les écosystèmes en santé, comme ils l'ont toujours fait. Les humains auraient des mécanismes de collecte de leurs déchets organiques et ils seraient dispersés dans la Nature pour nourrir les plantes. Les rivières et les ruisseaux reviendraient, ou ils en créeraient, et des professionnels seraient affiliés à la surveillance et à l'hygiène de ces sites. Y aurait plus de moustiques qui viendraient nous piquer, plus de prédateurs pour nous dévorer, ils seraient en dessous, et nous au dessus, on les regarderait vivre, même avec la violence de la prédation, juste pour observer la vie sans payer des zoos. Des vétérinaires et des soigneurs animaliers comme des scientifiques surveilleraient le monde animal pour éviter la surpopulation et la prolifération de maladies, comme la destruction de tout matériel. Au dessus, on aurait d'autres véhicules, qui créeraient de l'électricité à chaque mouvement dans des tunnels spéciaux adaptés, ils seraient comme des éoliennes. Les problèmes résident dans les structures en hauteur et leur résistance, comme leur placement vis à vis des vents, la gestion de la luminosité vis à vis du cycle des êtres vivants et de leur équilibre, et les zones d'ombre que les ponts et autres imposeraient au monde d'en dessous, notamment les végétaux mais ça c'est gérable. Y aurait moins de problèmes de ressources et d'équilibre des sols, avec une limitation des exploitations. Des fois, j'ai aussi imaginé un monde où les tours, à l'aide du vent, joueraient de la musique. :smile2: C'est que pour s'adapter à la Nature faut pas faire trop de bruit. Et puis y aurait les soucis des déchets autres qu'organiques, du commerce et des ondes électromagnétiques qui pourraient déséquilibrer des particules atmosphériques. Enfin bref, des idées, des fois peut être idiotes, d'allure impossibles, mais rien que d'y penser à voir la Nature d'au dessus à travers une vitre de tunnel et être dans la ville en même temps c'est le grand luxe. Et puis à la mort, y aurait plus de cimetières, les corps seraient donnés aux animaux comme enterrement, et on se dirait que nos proches revivent parmi eux.

(Ps : j'aime mon perchoir...)

c'est bien, tu as raison

Je sais, j'ai toujours raison. :)

Y a un problème Erneste? C'est crabe qui t'embête??

Il ne paie rien pour attendre celui-là. Je vais m'occuper de son cas

(Tu commences à regretter l'impulsion du moment qui t'aura fait accepter tout ça, hein ? :D )

Des fois, je me prends à imaginer un monde où on aurait monté d'un niveau, mais ces idées donnent le vertige. Ce serait une société en hauteur, où les routes à même la terre n'existeraient plus, ou partiellement pour les permaculteurs et les exploitants de matière. La ville serait au dessus de la Nature, permettant aux animaux d'être libres de vivre avec leurs instincts et fonctions, juste d'être eux mêmes : ils rééquilibreraient et maintiendraient les écosystèmes en santé, comme ils l'ont toujours fait. Les humains auraient des mécanismes de collecte de leurs déchets organiques et ils seraient dispersés dans la Nature pour nourrir les plantes. Les rivières et les ruisseaux reviendraient, ou ils en créeraient, et des professionnels seraient affiliés à la surveillance et à l'hygiène de ces sites. Y aurait plus de moustiques qui viendraient nous piquer, plus de prédateurs pour nous dévorer, ils seraient en dessous, et nous au dessus, on les regarderait vivre, même avec la violence de la prédation, juste pour observer la vie sans payer des zoos. Des vétérinaires et des soigneurs animaliers comme des scientifiques surveilleraient le monde animal pour éviter la surpopulation et la prolifération de maladies, comme la destruction de tout matériel. Au dessus, on aurait d'autres véhicules, qui créeraient de l'électricité à chaque mouvement dans des tunnels spéciaux adaptés, ils seraient comme des éoliennes. Les problèmes résident dans les structures en hauteur et leur résistance, comme leur placement vis à vis des vents, la gestion de la luminosité vis à vis du cycle des êtres vivants et de leur équilibre, et les zones d'ombre que les ponts et autres imposeraient au monde d'en dessous, notamment les végétaux mais ça c'est gérable. Y aurait moins de problèmes de ressources et d'équilibre des sols, avec une limitation des exploitations. Des fois, j'ai aussi imaginé un monde où les tours, à l'aide du vent, joueraient de la musique. :smile2: C'est que pour s'adapter à la Nature faut pas faire trop de bruit. Et puis y aurait les soucis des déchets autres qu'organiques, du commerce et des ondes électromagnétiques qui pourraient déséquilibrer des particules atmosphériques. Enfin bref, des idées, des fois peut être idiotes, d'allure impossibles, mais rien que d'y penser à voir la Nature d'au dessus à travers une vitre de tunnel et être dans la ville en même temps c'est le grand luxe. Et puis à la mort, y aurait plus de cimetières, les corps seraient donnés aux animaux comme enterrement, et on se dirait que nos proches revivent parmi eux.

(Ps : j'aime mon perchoir...)

en effet la SF permet le changement....

l'Utopie aussi , en attendant l'humain fait de son mieux avec ce qu'il a de point de vue , point de vue légèrement égocentré ....

pour changer de monde il faut l'agrandir , et pour l'agrandir il faut aller voir ailleurs et repousser les limite de l'horizon .

c'est bien, tu as raison

la destruction du monde rappel les courants apocalyptique religieux , dans le même temps l'apocalypse peut etre vécu comme une renaissance , un nouveau départ .