Les grecs appelés à choisir leur avenir

http://torredibabel.com/2013/04/03/la-course-au-petrole-en-grece-peut-elle-degenerer-en-conflit-avec-le-voisin-turc/

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140515trib000830090/la-grece-bientot-reine-du-petrole-.html

Tu croyais vraiment que la mise en esclavage du pays visait à s'approprier les récoltes d'huile d'olive ?

Ce qu'il se passe en Grèce est très intéressant, parce que nous allons assister à la manière dont la Grèce va tenter (avec succès ou non ) de se relever, voire de retrouver son indépendance, et que cela peut être un formidable exemple pour les autres pays de l'UE.

Qui, ici, pense sincèrement que la Grèce va disparaître du fait de sa sortie de l'UE, ou va devenir un pays de type Albanie ? Ne sous-estimons pas l'intelligence humaine.

Si Cuba a pu survivre à 60 ans d'embargo, la Grèce devrait pouvoir trouver les moyens de s'en sortir la tête haute.

et il est content d'être niais comme un ado en plus ...

Affligeant

Et c'est l'as de la nouille qui dit ça! :smile2: :smile2: :smile2:

Ce qu'il se passe en Grèce est très intéressant, parce que nous allons assister à la manière dont la Grèce va tenter (avec succès ou non ) de se relever, voire de retrouver son indépendance, et que cela peut être un formidable exemple pour les autres pays de l'UE.

Qui, ici, pense sincèrement que la Grèce va disparaître du fait de sa sortie de l'UE, ou va devenir un pays de type Albanie ? Ne sous-estimons pas l'intelligence humaine.

Si Cuba a pu survivre à 60 ans d'embargo, la Grèce devrait pouvoir trouver les moyens de s'en sortir la tête haute.

Autant j'applaudis des deux mains le courage du gouvernement grec et sa volonté d'appliquer une politique conforme aux intérêts de sa Nation (ce qui semble extraordinaire à l'élite mondialisée qui hante les ministères et officines occidentales).

Autant, l'indépendance réelle de la Grèce dépendra avant tout de la situation géopolitique, et notamment de la capacité de la Russie à proposer un partenariat aux pays qui se détournent de Washington. Une Grèce qui se retrouverait isolée dans un environnement à 100 % atlantiste finirait comme l'actuel Cuba : à négocier le retour des financiers américains sur son territoire.

Ne nous leurrons pas : l'enjeu dépasse amplement ce phare de l'Histoire mondiale que fut la Grèce, admirable et magnifique petit pays qui n'est, hélas, depuis sa résurrection de 1821, qu'une modeste pièce maniée par les grandes puissances.

voici un article assez intéressant :

http://www.boursorama.com/actualites/la-grece-surprenante-experte-des-regles-du-fmi-a0737bd9a3de7f1327878dc9158ea0b7

Il me semble que ce soit une sacrée partie d'échecs ou de poker menteur !

Il faudrait à la Grèce quelqu'un de l'envergure du général Metaxás, qui sut répondre "Non" à l'ultimatum de Mussolini du 28 octobre 1940. J'espère qu'Alexis Tsipras est de cette trempe.

Pour se redresser, les Grecs doivent commencer par taxer les armateurs et l'Eglise orthodoxe, et créer un cadastre. Il est stupéfiant que cela n'ait pas déjà été fait (surtout qu'on en parle depuis des années). Il faut embaucher des fonctionnaires au sein du Trésor Public, afin que les impôts rentrent (ce qui n'est guère le cas actuellement). La Grèce doit chercher un accord avec la Suisse, le Luxembourg etc pour taxer les capitaux qui ont fui à l'étranger.

Ca c'est pour donner un peu d'oxygène à l'État, qui doit être capable d'assurer ses fonctions régaliennes, de payer les retraites etc, le tout sans recourir à une politique d'austérité qui ne conduit que dans le mur. Dans le même temps il faut relancer les activités traditionnelles, comme le tourisme, la construction navale, certaines productions agricoles. Tout cela marchait très bien avant l'arrivée de l'euro. Il est illusoire d'espérer un redressement tant que l'euro sera la monnaie grecque. Deux solutions :

- Soit créer un euro dévalué, à usage exclusif de la Grèce; ça nécessite bien sûr l'accord (peu probable) du reste de l'Europe;

- Soit sortir purement et simplement de la zone euro.

Quant à la dette, ne rêvons pas elle ne sera jamais payée (pas plus que la dette française, d'ailleurs). C'est pas très grave, les banques ont déjà en grande partie provisionné la perte. Mais la Grèce ne doit pas hésiter à faire le maximum de chantage sur Bruxelles, tout en se rapprochant - juste un peu, car les Occidentaux sont paranoïaques à l'égard de Poutine - de Moscou. Après tout les Russes sont aussi des orthodoxes.

Les ignares qui dirigent l'Europe se sont pris au piège eux-mêmes, en laissant entendre que la sortie de la Grèce de la zone euro entraînerait un désastre financier. Aux Grecs d'en profiter.

Pour se redresser, les Grecs doivent commencer par taxer l'Eglise orthodoxe,

Ce serait aussi inefficace, pour les finances publiques sur le long terme, que la nationalisation des biens du clergé de 1789. Assécher l'Eglise la rendrait moins apte à assurer son rôle de charité.

Qu'a gagné la France à voir tomber en ruine ses monastères ruraux ?

Oui, enfin l'Eglise orthodoxe croule sous le fric, quand même. Dans un pays qui tombe en morceaux, ça fait désordre.

Autant j'applaudis des deux mains le courage du gouvernement grec et sa volonté d'appliquer une politique conforme aux intérêts de sa Nation (ce qui semble extraordinaire à l'élite mondialisée qui hante les ministères et officines occidentales).

Autant, l'indépendance réelle de la Grèce dépendra avant tout de la situation géopolitique, et notamment de la capacité de la Russie à proposer un partenariat aux pays qui se détournent de Washington. Une Grèce qui se retrouverait isolée dans un environnement à 100 % atlantiste finirait comme l'actuel Cuba : à négocier le retour des financiers américains sur son territoire.

Ne nous leurrons pas : l'enjeu dépasse amplement ce phare de l'Histoire mondiale que fut la Grèce, admirable et magnifique petit pays qui n'est, hélas, depuis sa résurrection de 1821, qu'une modeste pièce maniée par les grandes puissances.

Je trouve que Cuba s'est pas si mal débrouillé vis-à-vis de l'Oncle Sam, surtout en comparaison d'autres pays d'Amérique latine. Mais la Grèce est un cas très différent.

Il n'est pas normal que les grecs dans la misère soient réduit à mendier l'aide d'une église. C'est à l'état d'assurer la solidarité nationale pas à un groupe de pression religieux.

Je ne vois pas pourquoi l'initiative d'organisations non étatiques devrait être interdite. Matraque-t-on fiscalement les associations reconnues d'utilité publique ? Il n'est absolument pas choquant que l'Eglise conserve la capacité d'assurer sa traditionnelle mission évangélique de charité et secours aux nécessiteux, comme elle le fait depuis près de deux millénaires, bien avant les Etats existants.

Est-ce que l'Eglise grecque, au moins, vient en aide aux nécessiteux? Ou Est-ce que (comme bien d'autres), elle se contente de se gaver?

L'Eglise grecque accomplit ses devoirs évangéliques !

http://www.france24.com/fr/20120218-grece-eglise-orthodoxe-immigration-grecs-soupes-populaires-repas-pauvres

http://orthodoxie.com/larcheveque-dathenes-remercie-leglise-orthodoxe-russe-pour-laide-aux-necessiteux-en-grece/

Ca c'est un débat qui existe depuis des années... Et rien ne se fait, et on en arrive à la situation actuelle.

Je ne pense pas qu'on puisse imputer la crise de la dette à l'Eglise orthodoxe qui, au demeurant, condamne très fermement le principe même de l'usure.

http://www.gregoiredenysse.com/?page_id=81

Ces derniers temps, l'Orthodoxie cherche, au contraire, à battre en brèche la logique des banques.

http://www.liberation.fr/monde/2014/12/29/la-finance-orthodoxe-reponse-russe-a-la-crise_1171434

Tant mieux, tant mieux. Ce que je veux quand même souligner, c'est qu'il semble exister en Grèce des forces d'inertie assez inouïes, s'agissant d'un aussi petit pays. Mais quand on ne fait rien, faut pas s'étonner qu'un jour les autres débarquent et veuillent faire les choses à votre place et à leur idée.

Les Grecs ne sont indépendants que depuis 1830, et des fois on se demande s'ils ont bien compris qu'ils ne sont plus une province occupée au sein d'un vaste empire, mais qu'ils doivent se prendre en main.

Je ne vois pas pourquoi l'initiative d'organisations non étatiques devrait être interdite.

Je ne vois pas non plus vu que ce n'est pas ce que j'ai écris.

Au non de quoi les activités économiques d'une secte religieuse devraient être exemptée de l'impôt ?

Au non de quoi les activités économiques d'une secte religieuse devraient être exemptée de l'impôt ?

L'Eglise ne bénéficie pas des fonds publics en Grèce, elle est autonome financièrement.

Une exemption totale d'impôts c'est une subvention (à peine) déguisée.

L'église est exemptée de taxes foncières, pas d'impôts.

C'est elle qui s'occupe de tout ce qui est caritatif dans le pays, que l'Etat n'a pas les moyens, vu son contexte actuel, d'assurer.

Très difficile de taxer le foncier de l'Eglise, car déjà, elle n'a pas de cadastre.

De plus, si l'Etat taxait vraiment ce foncier, l'Eglise n'assurerait plus ce caritatif, ce qui serait dramatique dans les temps que connait le pays.

Et l'argent récolté par l'Etat serait aussitôt vissé par Bruxelles pour qu'il soit impacté comme bon lui semble.

L'Eglise ne bénéficie pas des fonds publics en Grèce, elle est autonome financièrement.

Les prêtres sont fonctionnaires. (A ne pas confondre avec le clergé des monasteres qui ne dépendent pas de l’Eglise de Grèce comme ceux du Mont Athos)

Une exemption totale d'impôts c'est une subvention (à peine) déguisée.

Au non de quoi des organisation non étatiques reconnues d'utilité publique ne pourraient-elles recevoir de subventions ?