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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Amis philosophes, il nous regarder ce qu'il y a de régulier dans l'histoire de la philosophie, et des philosophes pour dégager quelques constances, qui éclaireront les futurs acteurs de cette discipline.

Que nous portions le regard sur les plus anciens ou les plus récents, autant que ceux intermédiaires, il est frappant de constater, que leur philosophie est emprunte de leur propres accidents de vie, des influences de leur temps, des crises contemporaines ou passées, de leurs passions/aspirations, de leurs tourments, de la vision de leurs prédécesseurs, de leurs mentors, de leurs pères/maitres à penser, que nous pensions à Platon au sujet de Socrate, de Kant avec Newton, de Nietzsche avec les valeurs religieuses, Machiavel et la politique, Marx et le prolétariat, Lévi-Strauss et sa formation d'anthropologue, Hannah Arendt et sa condition juive en Allemagne nazie, Foucault et le rapport au sexisme, Kierkegaard et sa foi/son introspection.

Dans ce maelström disparate, non cohérent, au niveau à la fois rationnel, émotionnel, privé, lucide ou corrompu, la seule voie serait de les embrasser toutes, plutôt que de gratter dans une direction privilégiée par un auteur, il nous faut au contraire suivre simultanément toutes les voies, s'inspirer de toutes les considérations pour en tirer la quintessence de la philosophie, et non pas une philosophie particulière, de même que la science ou du moins la méthode expérimentale/l'empirisme personnel, est une voix que l'on ne peut ignorer, qu'elle même est devenue pluridisciplinaire/interactive, la philosophie doit également sortir de son terreau, et s'élever de sa condition d'émergence liée à des hommes ou des femmes particuliers, ne montrant qu'une part de la complexité du monde et des relations humaines ou du sujet pensant.

Il nous faut réfléchir au-delà de l'apparition accidentelle de telle ou telle pensée, à la fois en être conscient, et à la fois la dépasser, cet effort est à poursuivre dans chaque branche de la philosophie, mais aussi dans chacune du savoir, pour se rendre compte de la proximité entre une philosophie et le philosophe, de son caractère spécial, en quoi elle peut être étendue, généralisée, critiquée elle-aussi, limitée, conditionnelle, etc... C'est à dire que la philosophie réfléchit sur ses philosophes la nourrissant, une épistémologie de la philosophie, au même titre que l'intelligence cherche à se comprendre elle-même en s'observant, en s'expérimentant, un cap nouveau s'offre à nous, celui de comprendre la compréhension sous-jacente/imbriquée, tout comme après avoir dégagé des outils/règles mathématiques indépendants issus de branches historiques disjointes, ont s'est aperçu qu'il y avait des structures communes les englobants, dans cette laborieuse quête du savoir abstrait.

Chaque philosophe est convaincu ou contraint, voire prisonnier de son temps par le comment, à réfléchir à ce qui le tracasse à ce qui le touche profondément, mais il ne fait que poser une brique au hasard de ses réflexions, une approche plus générale, plus distante, permet de voir la logique de cet édifice qui se monte sans plan établi, sans concertation, sans cohérence interne. Or si les motivations sont différentes, le souci/tracas et la recherche de la paix cognitive/spirituelle sont les moteurs communs à ces penseurs, à nous de mettre bon ordre et de relier toutes ces pistes pour qu'elles fassent sens pour nous également.

Il nous faut voir où se situent nos propres interrogations, nos propres doutes, nos douleurs psychiques, nos troubles, nos incompréhensions, nos envies, nos désirs...et dans cette recherche constante, tous les domaines de la connaissance sont requis, dans le cumul et les relations qu'elles peuvent entretenir, nous avons peut-être une chance de faire mieux que nos prédécesseurs, et si nous faillons aussi, gageons que nos successeurs philosophes auront réunis suffisamment d'informations et de compréhension accumulées pour donner sens à leur vie, ou trouver le repos de l'âme de leur vivant, la conscience tranquille...et ce malgré que leur environnement soit en perpétuel changement, car l'essence même, distillée, sera elle immuable!

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 889 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Eh oui, les philosophes vivent dans le siècle. Quant à votre expression : "les idées qui arrivent par accident..." elle insulte la logique. Si l'on ne maîtrise pas toutes les circonstances, il n'en reste pas moins que les idées leurs sont soumises, en plus de la culture du penseur. "Quand le sage montre la lune au doigt .....)

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 738 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Quant à votre expression : "les idées qui arrivent par accident..." elle insulte la logique.

http://dictionnaire....es/accidentelle

Accidentelle, s:

casuelle, contingente, fortuite, inattendue, inopinée, éventuelle, flexionnelle, occasionnelle, inhabituelle

http://www.cnrtl.fr/...phie/accidentel

B.− P. ext., rare. Non habituel, exceptionnel : 15. Je ne vous ai entretenu aujourd'hui que de vos plaisirs d'habitude; une autre fois je parlerai de vos plaisirs accidentels; ... V. de Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 1, 1811, p. 71.16. ... il était rare, en tout cas accidentel, qu'un individu prît conscience de cette réserve de violences sensuelles accumulées dans sa maison. M. Aymé, La Jument verte,1933, p. 271.

C.− Dans divers domaines techn. 1. GÉOGR. [En parlant d'un écoulement d'eau] Qui n'est pas constant, permanent : 17. Le débit des sources peut être, ou permanent ou éphémère, épisodique, accidentel, occasionnel. Baulig1956.2. MAR. Utilisé occasionnellement et non régulièrement : 18. ... sur les tuyaux de décharge accidentelle [d'un navire] qui n'ont à débiter que de l'eau, on dispose près de la sortie une boîte à soupapes; ... A. Croneau, Construction pratique des navires de guerre, t. 2, 1892, p. 193.

************

Dit autrement: par concours de circonstances, c'est à dire que ce n'est pas la pensée qui est accidentelle, mais sa survenue!

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 506 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

il semble impossible de définir une philosophie intrinsèque et transcendantale car , tout dépend de l'époque ,du particulier soumis à ses gènes et son héritage hériditaire .

malgré qu'il y est des îlots incontournable de logiques difficilement contestable ,il y aura toujours une multitudes d'interprétations et de ressentis .

les gouts et les couleurs permettent une multitudes de choix . mais , qui peut définir et prouver que l'une d'elle est la meilleur car , les critères contradictoire sont innombrable .

bonne soirée

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 889 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

"Malgré que" est incorrect. C'est "bien que" qui est correct.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Je ne suis pas certain de comprendre ce que tu cherches vraiment par ce sujet-là. Est-ce une discussion sur le comment les idées naissent en chaque philosophe, une défense de l'idée selon laquelle il faudrait toutes les prendre parce que toutes ont quelque chose qui mérite d'être extrait, ou est-ce la question de savoir s'il existe quelque chose qui les réunit tous ?

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

"Malgré que" est incorrect. C'est "bien que" qui est correct.

Oui !

Mais c'est pas trop grave !

En fait malgré a deux significations.

Le "malgré" ordinaire qui ne peut s'employer que dans les phrases genre :

"Malgré la pluie, je sors sans parapluie"

et non : "Malgré que la pluie"!

dès lors :

"Malgré qu'il pleuve" est incorrect.

Car "malgré" est la contraction de "mauvais gré".

Et "Mauvais gré" qu'il pleuve ne veut rien dire.

Car qui en a "mauvais gré" qu'il pleuve ?

Il faut donc replacer un sujet

Et non pas le "sujet" ou l'objet qui provoque le "mauvais gré"(le désagrément, la pluie), mais le sujet qui réagit "avec mauvais gré" à une situation.

"Malgré que j'en aie, je sors sans parapluie" ça c'est correct qui signifie :

"(Quelque) mauvais gré que j'en aie (je n'aime pas me mouiller) je sors sans parapluie."

"Malgré que" n'est OFFICIELLEMENT correct que dans ces formules :

"Malgré que" j'en aie, que tu en aies, qu'il en ait, que nous en ayons... etc.

Mais la proposition doit s'arrêter là.

Donc on dit :

"Malgré ma réticence, je reconnais que..."

équivalent exact de :

"Malgré que j'en aie, je reconnais que..." ça c'est super classe !

(Parce que ça sous entend qu'on sait que "malgré que" ne s'emploie que dans cette formule !)

(ça a un côté... bobo ! ou fin lettré )

Mais "bien qu'avec réticence, je reconnais que..." est bon aussi et équivalent.

En résumé, "malgré que j'en aie" signifie "à mon corps défendant"

et "malgré que" (tout seul) ne veut rien dire.

"bien que' veut dire ce qu'il dit. : "quoi que".

"Malgré que le soleil soit couché je vais me promener."

dit :

"Mauvais gré que le soleil soit couché..."

Qui a "mauvais gré" ? Personne : c'est du charabia, il n'y a pas de sujet..

"Bien que le soleil soit couché je vais me promener"

est bon.

Si on tient à "malgré", il faut préciser :

"Malgré que j'en aie, bien que le soleil soit couché, je vais me promener."

C'est plus lourd, mais ça dit mieux mon aversion pour les promenades nocturnes.

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Invité Xsylon
Invités, Posté(e)
Invité Xsylon
Invité Xsylon Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour,

Y a t il jamais existé philosophe capable de vivre philosophiquement? Existent ils des actes philosophiques?

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Invité Xsylon
Invités, Posté(e)
Invité Xsylon
Invité Xsylon Invités 0 message
Posté(e)

Lire ou relire "Les Essais".... Voilà quelqu'un qui s 'est attelé à la tâche....

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Invité Xsylon
Invités, Posté(e)
Invité Xsylon
Invité Xsylon Invités 0 message
Posté(e)

"Malgré que j'en aie, je reconnais que..." ça c'est super classe !

Souffrez que j' en prenne bonne note!

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Pour revenir au sujet, j'ai l'impression que c'est une question d'âge.

Quand le temps se fait court, on n'a plus trop envie de perdre son temps en dialectique !!!

J'ai compris assez tard qu'il y avait deux courants assez distincts en philosophie.

Pour faire simple : le courant idéaliste/transcendant et le courant matérialiste/expérimental.

Et que c'était du courant "expérimental-matérialiste" que je me sentais le plus proche.

Or, il se trouve que dans l'enseignement de la philosophie, c'est le courant idéaliste qui est privilégié en général.

(Influence de la religion ? peut-être. Mais surtout de Platon qui est toujours présenté comme l'archétype même du philosophe.=

On a donc deux camps ! C'est amusant !

On pourrait tenter de faire les deux listes !

Thalès, Parménide, Pythagore, Platon, Aristote, Plotin, St Augustin, Descartes, Kant, Hegel...

Pour les idéalistes et

Démocrite, Epicure, Lucrèce, Spinoza, Hume, Marx, Freud, Nietzsche...

Pour les matérialistes-réalistes expérimentaux.

Bien sûr, Aristote, Descartes et Kant, ont des places un peu à part chez les idéalistes

qui ont des réflexions qui s'appuient plus sur une forme d'expérience vécue, on va dire.

Mais leur tendance générale est marquée par une certaine transcendance spirituelle.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Oui !

Avec l'âge, on a l'impression de savoir mieux ou en tout cas d'avoir fait le tri !

Tant pis si ce n'est qu'une illusion !

Et donc on n'est pas mécontent d'étoffer son expérience, de la (ré)conforter

par des "philosophes importants" qui semblent un peu aller dans le même

sens que ce qu'on a eu assez de peine à élaborer petit à petit.

Quand je vois Platon nous décrire Protagoras comme un imposteur,

et qu'on découvre que ce Protagoras disait par exemple :

"Des dieux on ne peut rien dire, ni qu'ils existent ni qu'ils n'existent pas!"

Et qui est marqué à mon avis au coin de la sagesse,

Alors que Platon nous bassine avec SA "divinité" par-ci, sa divinité par-là par Socrate interposé,,

je me demande si l'imposteur, ce n'était pas plutôt Platon.

Mais qui peut se permettre de critiquer Platon ?

Nietzsche par exemple !

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 889 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Blaquière, malgré signifie "mauvaise volonté." Le "que" est acceptable uniquement dans "malgré que j'en aie." Bien que et quoique sont corrects. Mais malgré ça, vous pouvez vous opiniâtrer.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Ben oui !

C'est pas ce que j'ai dit ?

"Malgré que" = "Mal gré que" = "mauvais gré que " = "mauvaise volonté que"

Il faut donc préciser qui a mauvais gré ou mauvaise volonté.

On est parfaitement d'accord.

Je tenais juste à rester proche de l'origine, de l'étymologie pour être plus clair, plus évident.

Mon problème n'est pas de finasser.

Ni de m'opposer à qui que ce soit. Je donnais juste un instrument de compréhension.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Amis philosophes,

N’écoutez pas les paroles empoisonnées de cet esprit las qu’est Déjà-utilisé. Je dis las parce que c’est ce qu’il a lui-même exprimé récemment – et brillamment ajouterai-je – dans le topic sur les ravages du temps. Jamais en effet n’a-t-il écrit de manière plus fluide, plus sentie, et cela sans doute parce qu’il n’a jamais été aussi sincère.

Les esprits las ont cette façon de se mettre à détester le monde parce qu’il ne leur offre jamais le repos, parce qu’il ne leur offre jamais la chance de reprendre leur souffle, ou de quitter l’incessant tumulte des choses, de la ronde du désir et de l’éternelle insatisfaction qui s’y rattache. Mais ils ont surtout cette façon d’objectiver leur lassitude, d’en faire une donnée scientifique. En philosophie, cette lassitude se traduit plus spécifiquement par un dégoût de l’incessant questionnement qui habite l’esprit du penseur, de l’inexpugnable mur des paradoxes qui enserrent la conscience de l’homme et qui le rend aveugle à la vérité, à la chose en soi, à des réponses définitives. Elle lui fait rêver, cette lassitude, à des arrières-mondes véridiques, à des au-delàs mielleux où l’espèce du point d’interrogation est définitivement éteinte.

Or, il faut se garder de ce type de mauvaise fréquentation. Que les esprits fatigués aillent se coucher et qu’ils ne s’essaient plus à des tâches qui demandent la plus grande vigueur ! Et que l’on ne me parle surtout plus de « métaphilosophie ». La philosophie sera toujours la philosophie, avec ses contradictions, ses apories, ses paradoxes de l’esprit, ses luttes intestines, ses culs-de-sac, son indécision, etc. Seulement, elle est un devenir. Elle avance dans le temps et se grossit des nouveaux problèmes qui surgissent, et c’est en ce sens qu’elle évolue. Mais une « métaphilosophie » ? C’est du méta-n’importe-quoi.

La seule incohérence, le seul maelström qui puisse assaillir un homme, c’est celui qui consiste à ne plus se posséder suffisamment pour pouvoir sentir la direction qu’il faille suivre, c’est le maelström qui nous fait nous arrêter en pleine route afin de téter au sein gercé de l’espérance. L’espérance qu’une vérité, qu’une essence, ou qu’une quintessence quelconque nous tirera de ce labeur existentiel. Qu’une science veillera finalement à nous épurer du doute et de l’incertitude qui sont le lot des vivants. Une incohérence, oui, causée par la fatigue, par une volonté malade, secrètement désireuse de se sortir d’elle-même, de sortir du terreau du corps et de la vie d’ici-bas, de sortir de sa condition humaine, de se libérer du temps, duquel « les philosophes sont prisonniers ». L’esprit se dissout alors dans le divers, dans le relativisme; il ne peut plus choisir, il n’est plus apte à goûter par lui-même le suc des idées. Dans les cas les plus aigus, il n’est même plus apte à choisir les termes / notions / concepts / mots pour s’exprimer.

Une « épistémologie de la philosophie » ! Ah ! Comme si la vie était une connaissance en soi ! Car la philosophie est fondamentalement connectée sur la vie, et la quête de la connaissance n’est jamais que son instrument. Elle a quelque chose de primal cette philosophie, de primordial, contrairement à la science qui n’est jamais qu’un produit dérivé, qu’une sécrétion secondaire. La philosophie a toujours en son sein quelque chose de l’ordre du cri. Elle est urgence dans les besoins et patience dans les moyens. Épistémologiser la philosophie, ce serait tuer cette urgence. De toute façon, du moment que l’on a dit que le cœur de la philosophie repose au-delà des instruments et que l’on considère que l’épistémologie n’est précisément que l’un de ses instruments, on ne peut que constater que l’idée d’une épistémologie de la philosophie est une contradiction.

On peut toutefois vouloir faire une histoire de l’épistémologie, ce qui est fort différent. C’est une œuvre sur laquelle s’est d’ailleurs déjà penché Foucault dans son ouvrage « Les mots et les choses », où il étudie les transformations de l’épistémologie de la science occidentale à partir du Moyen-Âge jusqu’à l’avènement des sciences humaines. L’essentiel pour nous ici, c’est de noter que la philosophie n’est jamais prise dans les filets de Foucault. Ce n’est que la science qu’il passe au crible de ses analyses (la philosophie n’est concernée que dans la mesure où elle pose les principes fondateurs des sciences). La philosophie ne peut que demeurer imperméable à une telle entreprise.

Je vous le dis, amis philosophes : ayez des coups de cœur ! Tombez amoureux des philosophes qui suscitent votre désir ! Soyez passionnés ! Suivez vos instincts ! Poursuivez dans la ou les directions vers lesquelles votre cœur vous porte ! Et détestez si c’est ce que vous dictent vos entrailles, ayez la haine d’idées que vous jugez molles ! Trouvez des esprits, des hommes et des idées qui vous parlent ! Tranchez ! Coupez dans le gras ! Écoutez le cri qui traverse votre être en sourdine, ou apprenez à l’écouter si vous ne l’entendez plus. Les philosophes de l’histoire ne sont rien d’autre que des compagnons de combat (ou plutôt des maîtres de combat). Trouvez lesquels sont vos amis et lesquels sont vos ennemis. Mais gardez-vous toujours de les réduire à l’état d’une matière morte de laquelle il s’agirait de tirer une essence quelconque.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Il est où ce topic sur les ravages du temps ?

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Membre, 57ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
Il est où ce topic sur les ravages du temps ?

En dessous, j'avoue qu'il m'a déplu aussi ce sujet, j'avais l'impression de lire un grand dépressif. Je n'y ai vu que noirceur et ténèbres.

Mais je suis dur aussi avec des écrivains comme Albert Camus, tous ces nihilistes qui répètent que la vie est absurde, font du mal à la société : je propose puisque leur vie est tellement vide de sens et absurde, de les vendre aux usines Canigou, qui ont besoin de viande pour nourrir les chiens, là ils seront utiles :smile2:

http://www.forumfr.c...s-du-temps.html

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 862 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

J'ai lu !

Effectivement ça ne m'a pas relevé le moral qui comme par hasard n'était pas très haut aujourd'hui...

Mais rien n'est faux dans ce que dit Déjà utilisé.

Comment en sortir ?

Non qu'il le faille à suivre quelque précepte obligatoire, mais juste que c'est pas une vie de continuer à se morfondre.

J'aime pas trop souffrir (moralement).

Un peu de superficialité, de divertissement, d'inconscience est-ce forcément condamnable ?

Dompteur de mots ne m'a pas relevé le moral non plus !

Il est trop dans la raison raisonnante.

Et il n'a pas tort non plus.

Mis à part ses "lutes intestines" qui finissent en "culs-de-sac" ça, il fallait le trouver !...

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Invité Xsylon
Invités, Posté(e)
Invité Xsylon
Invité Xsylon Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir,

Les limites de la philo...

Une matière à triturer, à avaler, à vomir, à déguster, à recracher... rien d 'autre..

On peut tout autant s 'en tenir à garder une fenêtre ouverte, et tanguer et osciller une vie entre optimise et pessimisme. Seul le sage attend sereinement la mort.

La philo à dispo, et après?

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Membre, 57ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Parfois c'est un peu de la branlette intellectuelle, il faut le dire. Complètement inutile à part pour s'observer le nombril.

Je l'ai dit :smile2:

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