Le Message Retrouvé

J'ai déjà eu l'occasion de citer plusieurs fois Le Message Retrouvé, dans cette section et dans d'autres. C'est un livre difficilement classable, ne serait-ce que parce qu'il fait allusion à un grand nombre de sujets apparemment très variés, et à des traditions philosophiques et religieuses à première vue éloignées.

Son auteur, Louis Cattiaux (1904-1953), était un peintre (né à Valenciennes, ayant surtout vécu à Paris), grand islamophile, mais aussi en contact avec tous les courants artistiques et philosophiques de son temps.

Voici un premier petit extrait de son ouvrage; l'idée est, bien sûr, d'en discuter:

Mes amis, ne voyez-vous pas l'agitation de l'absurde qui s'entasse devant vous partout dans le monde en un équilibre impossible?

Ne voyez-vous pas le reniement universel du vrai Seigneur de vie, au profit de celui qui truque et qui désincarne toute vie pour s'en repaître?

Mes amis, ne voyez-vous pas le nombre et l'énormité de vos maladies dans le monde, et ne voyez-vous pas l'épuisant labeur de vos travaux toujours à recommencer?

N'êtes-vous pas fatigués de construire dans la boue, sans fondement assuré, et n'êtes-vous pas las de pourrir dans l'agonie de la mort depuis si longtemps?

Mais oui ,on est bien fatigués .Et quand on sera bien fatigués il sera temps de faire le grand saut !on laisse ceux qui sont motivés pour le faire passer devant !

Difficile d'avoir un avis sur ces quelques lignes, n'ayant pas lu ce livre...

Tu pourrais peut-être en dire un peu plus, non ?

Tu pourrais peut-être en dire un peu plus, non ?

L'ouvrage est composé de quarante livres ou chapitres.

Chaque livre ou chapitre contient plusieurs dizaines (parfois plus de cent) “versets” ou “aphorismes”, disposés en deux colonnes.

Si les aphorismes de gauche et de droite se répondent généralement de manière assez évidente, il n'y a pas nécessairement toujours une suite logique entre les versets si on les lit de haut en bas.

Cela rend extrêmement difficile de résumer cet ouvrage qui se présente plutôt comme un ensemble de pensées notées au fur et à mesure, intégrées à tel ou tel chapitre, et a priori sans lien logique entre elles.

Pourtant, quand on lit l'ouvrage en entier, on se rend compte que l'unité entre toutes ces brèves observations est peut-être bien plus étroite qu'on ne le soupçonnerait à première vue.

Quoi qu'il en soit, cela explique qu'il m'est difficile de procéder autrement qu'en citant quelques-uns de ces aphorismes, comme je l'ai fait dans mon message initial.

Entre la date de naissance de ce peintre et celle de sa mort, la population mondiale a presque doublé!

S'apesantir sur l'énormité des maladies dans le monde est un sentiment, pas une réalité comptable..

A moins de prétendre, que plus le nombre de la population augmente, plus le nombre de malades augmente aussi?

Bref du pipeau en boite, parce qu'il est islamophile?

C'est cela qu'il faut retenir, si j'ai bien compris?...

S'appesantir sur l'énormité des maladies dans le monde est un sentiment, pas une réalité comptable.

S'appesantir sur l'énormité des maladies dans le monde sans proposer de solution, voire sans y remédier concrètement, c'est en effet à la portée de tout le monde.

Le Message Retrouvé :

On nous poursuit à présent et on nous condamne parce que nous guérissons les malades abandonnés, à l'exemple du Seigneur de pardon et d'amour qui nous montre la voie sainte.

S'appesantir sur l'énormité des maladies dans le monde sans proposer de solution, voire sans y remédier concrètement, c'est en effet à la portée de tout le monde.

Le Message Retrouvé :

Pensé du jour : considérer que "la vérité " est toujours bonne et que le bien et le mal existe réellement est une affabulation de la domination idéologique contemporaine et qui a pour axe " l'égalitarisme " qui n'est ni plus ni moins qu'une chimère porter par des malades mentaux ors de tout concret .

S'appesantir sur l'énormité des maladies dans le monde sans proposer de solution, voire sans y remédier concrètement, c'est en effet à la portée de tout le monde.

D'un autre côté, les maladies ont aussi leur utilité, même si c'est triste à dire...

Pensée du jour : considérer que “la vérité” est toujours bonne etc.

Je ne sais quoi répondre à votre contribution, ne voyant pas le moindre rapport entre celle-ci et les citations jusqu'ici produites.

D'un autre côté, les maladies ont aussi leur utilité, même si c'est triste à dire...

C'est un point de vue, en effet.

Je ne sais quoi répondre à votre contribution, ne voyant pas le moindre rapport entre celle-ci et les citations jusqu'ici produites.

C'est un point de vue, en effet.

Lisez le principe de Lucifer ,ça aideras ..

.......................Tout est Relatif

La "Bonne santé" de certain est une Maladie pour d'autres

Huit choses doivent arriver à un jeune homme - et il doit absolument subir ces huit choses.

La “Bonne santé” de certains est une Maladie pour d'autres.

Cela mériterait une explication. Si une personne est en bonne santé, comment peut-elle être malade aux yeux des autres, à moins qu'ils manquent de jugement?

Mes amis, ne voyez-vous pas l'agitation de l'absurde qui s'entasse devant vous partout dans le monde en un équilibre impossible?

Je comprends l'idée mais elle me semble assez mal formulée. J'aurais préféré voir "l'agitation absurde" que "l'agitation de l'absurde" qui aboutit à une concrétisation de l'absurde qui n'a pas lieu d'être. Du coup voilà que cette notion d'absurde qui ne devrait servir qu'à qualifier en devient une substance qui s'entasse !

Ceci dit, l'agitation absurde que l'on peut constater partout rend effectivement impossible un certain équilibre dans le monde.

Je pensais à cela hier justement en écoutant la télé : tout le monde parle de croissance de la nécessité de la croissance dans l'économie, et je trouvais ça absurde. La croissance s'oppose à la stabilité. Dès lors tant que nous obéissons à ces principe (qui n'en sont pas) notre société restera en déséquilibre...

Ne voyez-vous pas le reniement universel du vrai Seigneur de vie, au profit de celui qui truque et qui désincarne toute vie pour s'en repaître?

La notion de vrai Seigneur est à mon sens parfaitement fantaisiste. Elle entraîne celle de faux seigneur (celui qui truque) où l'on pourrait reconnaître Le Malin ! (Tout autant fantaisiste) Un Malin qui se repaît de "toute vie" désincarnée. Délirant.

Mes amis, ne voyez-vous pas le nombre et l'énormité de vos maladies dans le monde, et ne voyez-vous pas l'épuisant labeur de vos travaux toujours à recommencer?

"L'énormité" c'est beaucoup dire. Il faudrait avoir des statistiques précises, mais en moyenne, il semblerait que chacun dispose de bien quelques années acceptables. "l'épuisant labeur de vos travaux toujours à recommencer" je ne suis qu'à moitié d'accord. Tout n'est pas toujours à recommencer. Et puis, recommencer, cela permet aussi de changer de point de vue, d'améliorer, parfois... C'est un pessimisme un peu trop "téléphoné", un peu surjoué.

N'êtes-vous pas fatigués de construire dans la boue, sans fondement assuré, et n'êtes-vous pas las de pourrir dans l'agonie de la mort depuis si longtemps?

Là je sais pas trop quoi dire, vu que construire dans la boue, et même avec la boue, c'est précisément mon métier !!!

En plus aujourd'hui, je vais faire des démonstrations en public, et je sais d'avance que ça va m'être agréable !

ça fait plus de 40 ans que je fais ça et chaque fois que "je me mets au tour" c'est un plaisir.

Que je pourrisse dans la mort depuis si longtemps, ça me semble exagéré ! C'est sûr qu'avec le temps, les conditions physiques ne s'améliorent pas, mais je ne parlerais quand même pas de pourriture. Là encore, le pessimisme est surjoué.

Je comprends l'idée mais elle me semble assez mal formulée. J'aurais préféré voir “l'agitation absurde” que “l'agitation de l'absurde” etc.

Merci, Blaquière, de votre avis sincèrement et clairement exprimé.

J'hésite à présent entre vous répondre moi-même et répondre en citant un autre aphorisme...

Je tranche; voici un nouveau verset qui n'est pas sans rapport avec les précédents et précisera peut-être ce qui pour vous était exprimé de manière trop peu claire:

Non, non, non, il n'y a pas de paix, pas de stabilité et pas d'organisation possibles dans ce monde mélangé de mort. Ceux qui prétendent le contraire sont aveugles et stupides. Leur intelligence et leur courage sont impuissants à ordonner la pourriture de la mort. Ne le voient-ils pas clairement?

Ce monde déchu n'est qu'un petit échantillon de l'enfer, et cependant nul n'y peut reposer en paix pendant le temps de sa courte vie. Que doit donc être l'enfer d'où la bénédiction de Dieu est tout à fait absente? N'avons-nous pas raison mille fois d'orienter les hommes vers le Seigneur de vie plutôt que de les encourager à bâtir dans la boue avec de la boue?

(P.S. Bonne démonstration publique au tour!)

ça s'est bien passé, merci !

L'après midi de 2 h à 5 heures, j'ai fait travailler les petits en leur donnant la main.

Peut-être une trentaine...

Le soir : EPUISE, que j'étais ! Mais les parents et les enfants étaient contents.

Chacun partait avec son petit pot sur un carton !...

Non, non, non, il n'y a pas de paix, pas de stabilité et pas d'organisation possibles dans ce monde mélangé de mort. Ceux qui prétendent le contraire sont aveugles et stupides. Leur intelligence et leur courage sont impuissants à ordonner la pourriture de la mort. Ne le voient-ils pas clairement?

Ce monde déchu n'est qu'un petit échantillon de l'enfer, et cependant nul n'y peut reposer en paix pendant le temps de sa courte vie. Que doit donc être l'enfer d'où la bénédiction de Dieu est tout à fait absente? N'avons-nous pas raison mille fois d'orienter les hommes vers le Seigneur de vie plutôt que de les encourager à bâtir dans la boue avec de la boue?

De même que plus haut il y avait une sorte d'individualisation, de personnification de l'absurde,

ici il s'agit de cette même façon d'appréhender la mort.

Pour moi, l'a mort n'est pas une volonté de mort, mais une dégradation, une "usure" naturelle de la vie.

(Les psy parlent de pulsion de mort, je n'y crois pas. La mort n'est que la désagrégation de l'organisation qui permet le vivant. Et non par quelque obscure volonté de désagrégation, mais par simple rupture d'un équilibre.)

"Ce monde mélangé de mort",

"Ce monde déchu".

Ces deux formules semblent faire référence à un monde (idéal?) qui ne serait pas "mélangé de mort" et à un monde qui ne serait pas "déchu".

Mais le monde (réel et non symbolique, à mon avis) n'est pas "mélangé de mort". (la mort n'est pas un être propre mais l'absence de la vie. Je ne pense pas qu'on puisse dire que le minéral est de la mort. Il n'est pas vivant, tout simplement. Et l'être vivant qui meurt, retourne au minéral, il ne s'agit pas d'une sorte de malédiction de la mort, mais d'une autre organisation (plus simple) de la matière.

De façon très concrète, ou imagée voire bébête, un monde qui ne serait pas déchu serait-il composé du seul hydrogène ? Le premier corps à être apparu selon nos connaissances actuelles ? Ou seulement énergétique ?

Je suis de plus en plus convaincu que plus on remonte dans le passé (des origines), plus on s'éloigne de l'esprit.

De notre esprit, le seul que nous connaissions.

"L'enfer", "La bénédiction de Dieu", "le Seigneur de vie" : ces notions ne me parlent pas.

Bien sûr que la vie est courte. C'est une donnée de base. Il faut faire avec.

Quant à la boue (je pense à l'argile!) qui est un silicate d'alumine hydraté, il suffit de la cuire à une température appropriée, pour que le silicate en question se déshydratant, les molécules (silice et alumine) se soudent de façon quasi irréversible.

(Pour un certain temps, bien sûr !)

Je ne veux pas faire le malin, mais j'aime bien en revenir dès que possible au réel matériel.

La construction en briques de boue cuites dure tout de même à notre échelle, un certain temps.

C'est relatif.

Toute stabilité reste temporaire. C'est vrai.