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Pourquoi continuer à manger de la viande ?

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Savonarol

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Membre, 30ans Posté(e)
raybas Membre 253 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

A 20 ans j'ai choisi de manger le moins de viande possible. Pas facile quand on est dans un lycée forestier plein de bon gros chasseur et avec des parents qui ne jurent que par le régime carnivore. Mais j'essaie de tenir, je ne mange de la viande que quand je n'ai pas le choix, ou quand je sais que la personne est aller la chercher chez le boucher du village, qui à prix un cochon à 20km de la...

Mais comme il était dit plus haut, ici en France, et partout en Europe j'imagine, il est difficile d'entretenir un régime végé, rien est fait pour. Les plats spéciaux qu'on propose sont souvent mauvais, les avis contradictoire qui nous arrivent de partout. Et des qu'on sort avec des amis c'est souvent mcdo ou Kbab. Sans pour autant arrêter totalement de manger de la viande si chaque personne faisait un effort et ne se mettait à n'en consommer que 2X maxi par semaine, ce serait déjà géniale et les abattoirs industriels et usines d’élevages ce mettraient peut être à fermer leurs portes.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 23 830 messages
scientifique,
Posté(e)

Entre manger de la viande 2 fois par jour et n'en pas manger, il existe une foule de situations intermédiaires.

Mais voilà l'homme n'est pas raisonnable et quand il fait des déclarations publiques il choisit toujours les extrêmes !

Si on ne mange aucune viande, il va manquer un certain nombre de nutriments essentiels.

Sur le long terme la plus redoutable carence est l'absence de vitamine B12. Cette vitamine est rare mais essentielle contre l'anémie. Sa carence n'apparaît qu'après de longs mois d'abstinence carnée.

Un seul petit bifteck mensuel suffit pour apporter la dose suffisante !

De m^me du côté du fer, manger du boudin 1 fois par mois apporte assez de fer sauf chez les femmes qui ont des règles trop abondantes.

les épinard n'en contiennent pratiquement pas.

Donc les abstinents totaux se mettent dans des positions risquées.

inversement les sur-consommateurs encombrent leur organisme de graisses saturées et de "bases puriques" qui risquent de donner des calculs biliaires ou rénaux ou encore réveiller une hémochromatose génétiquement programmée !

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Membre, Posté(e)
Javiera Membre 13 295 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"Si on ne mange aucune viande, il va manquer un certain nombre de nutriments essentiels."

Faux!

On peut tout à fait se passer de protéines animales, il suffit d'élaborer des repas équilibrés pour éviter les carences.

Certains athlètes de haut niveau sont strictement végétariens ! exemples :

Carl Lewis (8 médailles d’or en athlétisme aux Jeux Olympiques)…

Surya Bonaly

Championne olympique de patinage

Peter Burwash

Vainqueur de la Coupe Davis

Chris Campbell

Champion olympique de lutte

Peter Hussing

Champion d'Europe de boxe super poids lourds

Nicky Cole

Première femme à marcher vers le pôle Nord

Dan Millman

Gymnaste, championne du monde

etc....

Darwin, Newton,Pascal, De Vinci, Franklin, Einstein, ils étaient tous végétariens!

;)

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Membre, 30ans Posté(e)
raybas Membre 253 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

"Si on ne mange aucune viande, il va manquer un certain nombre de nutriments essentiels."

Faux!

On peut tout à fait se passer de protéines animales, il suffit d'élaborer des repas équilibrés pour éviter les carences.

Certains athlètes de haut niveau sont strictement végétariens ! exemples :

Carl Lewis (8 médailles d’or en athlétisme aux Jeux Olympiques)…

Surya Bonaly

Championne olympique de patinage

Peter Burwash

Vainqueur de la Coupe Davis

Chris Campbell

Champion olympique de lutte

Peter Hussing

Champion d'Europe de boxe super poids lourds

Nicky Cole

Première femme à marcher vers le pôle Nord

Dan Millman

Gymnaste, championne du monde

etc....

Darwin, Newton,Pascal, De Vinci, Franklin, Einstein, ils étaient tous végétariens!

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Membre, Baby Forumeur, 30ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
30ans‚ Baby Forumeur,
Posté(e)

En Inde c'est facile : les Samossas, les Pakoras, sortes de beignets de légumes à la farine de pois chiches, sont partout. La cuisine indienne est riche de plats végétariens aussi goûteux qu'un steak, ici il faut les faire soi-même.

Des plats gras et très épicés. Il est très difficile de rendre la cuisine végétarienne attractive, et c'est donc monnaie courante de maquiller cette nourriture pour la rendre mangeable auprès d'un plus grand nombre de personnes.

J'ai pu visiter des pagodes bouddhistes, et la nourriture présentée là-bas était parfois trop calorique. Ils font frire des feuilles d'érable ou de sauge pour en masquer le goût, et abusent de condiments pour rendre la saveur de leurs tofu similaire à un plat de viande.

Darwin, Newton,Pascal, De Vinci, Franklin, Einstein, ils étaient tous végétariens!

;)

I call bullshit...

Ces personnes étaient d'une manière ou d'une autre liées à des valeurs telles que la protection des animaux. Cela en fait-il systématiquement des végétariens ? Je ne crois pas.

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Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Et pourquoi une salade serait-elle donc moins importante concernant la vie qu'une vache ? :hum: Tuer une salade est moins grave qu'une vache ? Pourquoi ?

Ce que j'essaye d'expliquer, c'est qu'on ne peut pas épargner les animaux au prétexte que tuer, c'est mal, car on ne fait que reporter l'acte ailleurs. Quoi qu'on fasse, on tue pour manger, végétaux ou animaux, peu importe.

En réalité, on pourrait avancer moults arguments scientifiques ou autres pour justifier ou condamner la consommation de viande. Mais ça n'a aucune importance, ou alors c'est secondaire, pour la simple raison que cela ne repose pas sur des notions de cette nature, mais sur une simple question de culture justement. Aucun argument rationnel ne peut dominer ce débat, simplement parce que nos critères alimentaires reposent sur du culturel et un ressenti personnel : le fait de manger de la viande n'est soumis qu'à notre bon vouloir, tout autant que la bannir. C'est arbitraire, complètement.

On peut avancer des arguments scientifiques, éthiques, etc. De chaque côté, ça ne changera rien, car personne n'aura tort fondamentalement.

La salade n'est pas un être vivant douée de sensibilité. Il suffit d'adopter une salade pour s'en rendre compte.

C'est débile comme question ! :sleep:

L'être humain n'est pas cannibale ! Et puis manger de la charogne, berk !! Soleil vert, version Charlton Heston, très peu pour moi ! :sleep: Sans compter que sur le plan de notre survie, je ne suis pas du tout sûr que bouffer de l'humain tous les jours soit très équilibré !

Par contre effectivement, il a été démontré que les végétaux, tout comme les animaux, éprouvent eux-aussi une forme de stress, de douleur, quand ils sont arrachés !

Pourquoi se plaindre de la consommation de viande, et pourquoi ne pas remettre en question la destruction massive de dizaines de millions d'arbres chaque année dans le monde pour notre confort personnel ?

N'ont-ils pas eux-aussi le droit au respect de leur sensibilité d'êtres vivants ?

D'ailleurs, j'envisage très sérieusement de proposer à un cinéaste un scenario de film intitulé "le cri de la salade".

Y'avait un Film dans les années 1990, je crois, "le cri de la Hyène" .... Ben moi, je vais proposer "le cri de la salade" !

Non mais ! :sleep:

Dénoncer la destruction des arbres, je n'ai aucun problème à le faire également, mais pourquoi chercher des excuses ailleurs pour se dédouaner d'être un assassin ? C'est un système de défense qui me laisse toujours sans voix. Genre "tu as tué ma mère" réponse " oui mais ta mère tuait bien des mouches".

Avec vos salades vous êtes quand même bien barrés les mecs. La salade n'a pas de système nerveux, pas de conscience, pas de nerfs, tandis qu'il est facile de comprendre en observant un animal qu'il réagit à la douleur exactement comme nous.

Mais une poule d'élevage n'existerait déjà probablement pas sans l'élevage et si elle existait sans lui elle ne vivrait probablement pas plus longtemps et dans le cas ou l'élevage est respectueux (bonne de condition de vie) sa vie est sans doute meilleurs dans le poulailler que dehors

Oui , et ?

Ce qui me cloue c'est le perpétuel déni. On se croirait sur le topic de l'IVG où pendant 30 pages le camps des défenseurs de l'IVG va tenter de démontrer qu'il n y a pas homicide puisque "l'embryon n'est pas un être vivant" au lieu d'assumer que c'en est un pour ensuite expliquer en quoi il est légitime de le tuer.

Je mange de la viande, moi, mais face à un vegan j'aurais bien dû mal à légitimer ma position de carniste autrement qu'en invoquant mon bon plaisir (comme le fait Alain75 par exemple) . Ethiquement, ça n'est pas défendable à partir du moment où : on sait faire autrement / on peut faire autrement.

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

La salade n'est pas un être vivant douée de sensibilité. Il suffit d'adopter une salade pour s'en rendre compte.

Et pourtant, toute forme de vie est sensible (sinon, ce n'est pas vivant justement). Elles sont sensibles à la température, à certaines formes d'agressions, etc. Ce n'est pas parce que cette sensibilité n'est pas similaire à celle du règne animal qu'elle n'existe pas (quoi que : la sensibilité à la température est probablement l'un des rares sens commun à toutes les espèces vivantes sur Terre). Il s'agit bien d'une définition arbitraire hiérarchisée de l'importance de la vie selon notre bon vouloir.

C'est là qu'on voit que l'éthique sur cette question est purement arbitraire et variable d'un individu, d'une communauté, d'une culture à l'autre. Globalement, il n'y a pas d'éthique universelle et plus vraie qu'une autre sur la place de l'animal et la consommation de viande.

Dénoncer la destruction des arbres, je n'ai aucun problème à le faire également, mais pourquoi chercher des excuses ailleurs pour se dédouaner d'être un assassin ? C'est un système de défense qui me laisse toujours sans voix. Genre "tu as tué ma mère" réponse " oui mais ta mère tuait bien des mouches".

Avec vos salades vous êtes quand même bien barrés les mecs. La salade n'a pas de système nerveux, pas de conscience, pas de nerfs, tandis qu'il est facile de comprendre en observant un animal qu'il réagit à la douleur exactement comme nous.

Preuve qu'il s'agit avant tout d'une approche purement émotionnelle, subjective de la question : l'empathie pour une douleur qui nous est reconnaissable.

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Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
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Non mais j'ai un chat sur mon canapé et des endives dans mon frigo, j'arrive à voir la différence entre les deux.

Cela dit rien ne t'empêche de militer contre la souffrance des endives si tes arguments parviennent à me convaincre.

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Invité The Black Cat
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Posté(e)

Je mange de la viande, moi, mais face à un vegan j'aurais bien dû mal à légitimer ma position de carniste autrement qu'en invoquant mon bon plaisir (comme le fait Alain75 par exemple) . Ethiquement, ça n'est pas défendable à partir du moment où : on sait faire autrement / on peut faire autrement.

Mais c'est ça le truc : il n'y a pas à défendre sa position de mangeur de viande ou d'être vegan parce que éthiquement, il n'y pas de mal à être l'un ou l'autre.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 23 830 messages
scientifique,
Posté(e)

"Si on ne mange aucune viande, il va manquer un certain nombre de nutriments essentiels."

Faux!

On peut tout à fait se passer de protéines animales, il suffit d'élaborer des repas équilibrés pour éviter les carences.

Certains athlètes de haut niveau sont strictement végétariens ! exemples :

Carl Lewis (8 médailles d’or en athlétisme aux Jeux Olympiques)…

-----------------------

Dans la longue liste des sportifs végérariens stricts, il y a de nombreuses personnes qui ont un suivi médical au top niveau.

Le problème avec les déclarations sur le web vantant le végétalisme total, c'est que la majorité de ceux qui suivront ces conseils sont d'une nullité crasse en diététique.

ce sont eux qui prennent des risque de carence grave et pas leurs conseilleurs anonymes.

C'est pour cette raison que je mets en garde contre ces conseillers virtuels.

Il faut savoir aussi que les végétaux disponibles actuellement ils n'ont pas les qqualités nutritives de ceux d'autrefois. exemple le blé donnant du pain. notre pain actuel n'est pas un "bon aliment' il est trop pauvre en certains acides aminés.

Donc manger "végétalien strict" expose à des carences quand on ne sait pas bien composer ses menus.

Ni le commerce ni le mode de vie actuels facilite la tâche de ces abstinents de protéines animales.

Quant à manger bio ce n'est pas une garantie non plus !

le blé bio est du même type que le blé de tout le monde au point de vue de la pauvreté en protéines !

idem pour les légumes.

Ce sont nos vieilles souches végétales qu'il faudrait réutiliser et non pas celels qui à force de sélection ont perdu leur diversité génétique.

Donc amis végétaliens, le grand public qui veut vous suivre risque des ennuis en étant sous-instruits en diététique !

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
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Posté(e)

Non mais j'ai un chat sur mon canapé et des endives dans mon frigo, j'arrive à voir la différence entre les deux.

Cela dit rien ne t'empêche de militer contre la souffrance des endives si tes arguments parviennent à me convaincre.

Mais c'est pas ce que j'explique. Vous le faites exprès de pas piger ?

Je défends pas qu'une endive souffre et qu'on doit défendre la vie des endives. Je défends pas une position végétarienne ou carniste. Je ne me place pas dans le débat comme pro ou anti machin truc. Faut essayer de raisonner au-dessus de la mêlée 5 minutes...

Tout être vivant est sensible, chaque forme de vie ayant une ou plusieurs aptitudes sensorielles données. Du végétal à la bactérie en passant par les animaux, c'est le propre du vivant d'être sensible. La question n'est donc pas de savoir en quoi une plante est moins sensible qu'une vache ou un chat, ce qui est secondaire, mais de comprendre pourquoi on hiérarchise la vie d'un point de vue éthique qui détermine en conséquence notre régime alimentaire par exemple, malgré ce caractère commun qu'est la sensibilité du vivant.

Et le fait est qu'en réalité, rien ne permet globalement de hiérarchiser de façon rationnelle, objective, une vie par rapport à une autre et que ce n'est avant tout qu'une question de choix librement décidé. C'est arbitraire donc, car rien n'appuie cette hiérarchie. Ça ne repose que sur une décision libre, typique de l'homme pour être clair.

Comme je l'ai dit, la vision du vivant varie d'une culture à l'autre, d'une personne à l'autre, etc. Et fondamentalement, il n'y aucune morale supérieure à l'autre sur cette question, car c'est décidé sur aucune base théorique solide et rationnelle mais bien sur du subjectif, sur la base du rapport qu'entretien telle ou telle personne avec le vivant...

C'est tout. C'est pas si dur à comprendre j'imagine.

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Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
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Dans une moindre mesure il est assez logique que nous nous soucions du sort du règne animal puisque nous en faisons partie, plutôt que du sort des protozoaires ou des virus tout vivant soient-ils.

Et le fait est qu'en réalité, rien ne permet globalement de hiérarchiser de façon rationnelle, objective, une vie par rapport à une autre et que ce n'est avant tout qu'une question de choix librement décidé. C'est arbitraire donc, car rien n'appuie cette hiérarchie. Ça ne repose que sur une décision libre, typique de l'homme pour être clair.

Si : l'observation et le ressenti qui fait qu'on ressent plus d'empathie pour un animal , puisque nous faisons partie de ce règne, que pour un végétal ou une bactérie, qui par ailleurs ne souffrent pas. C'est très rationnel, pourvu qu'on est pas envie de couper les cheveux en quatre. (ce qu'on ne se prive pas de faire malgré tout)

Comme je l'ai dit, la vision du vivant varie d'une culture à l'autre, d'une personne à l'autre, etc. Et fondamentalement, il n'y aucune morale supérieure à l'autre sur cette question, car c'est décidé sur aucune base théorique solide et rationnelle mais bien sur du subjectif, sur la base du rapport qu'entretien telle ou telle personne avec le vivant...

C'est tout. C'est pas si dur à comprendre j'imagine.

Eh bien la question de pose dans notre civilisation.

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
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Posté(e)

Dans une moindre mesure il est assez logique que nous nous soucions du sort du règne animal puisque nous en faisons partie, plutôt que du sort des protozoaires ou des virus tout vivant soient-ils.

Ah mais complètement. Bien sûr que définir une hiérarchie est en soi valable en de nombreux points : évidemment qu'on se soucie plus du sort des animaux ou même des forêts que des virus et bactéries (bien qu'elles soient aussi fondamentales dans l'organisation de la vie, représentant 90 à 95% de la vie présente sur Terre, mais c'est pas la question).

En réalité, ce n'est pas tant parce que nous sommes nous même des animaux que parce que nous sommes au sommet de la chaîne alimentaire que nous nous épuisons à concevoir une éthique quelconque autour du vivant. Nous avons ce pouvoir de décider du sort, de la vie et de la mort, de toutes les autres formes de vie. Cette place de superprédateur au sommet du règne animal à pour conséquence de nous "libérer" d'une condition semblable aux autres animaux (nous sortons de l'état de nature en somme) et cette liberté offre le champs disponible pour l'exercice d'une volonté à constituer une morale à propos de notre domination sur la nature.

Il est évident qu'après, selon les critères éthiques qu'on retient, la morale n'aura pas la même forme au gré de l'époque, de la culture et du savoir et de l'expérience accumulée (tant objectif que subjectif).

Si : l'observation et le ressenti qui fait qu'on ressent plus d'empathie pour un animal , puisque nous faisons partie de ce règne, que pour un végétal ou une bactérie, qui par ailleurs ne souffrent pas. C'est très rationnel, pourvu qu'on est pas envie de couper les cheveux en quatre. (ce qu'on ne se prive pas de faire malgré tout)

Non, ce n'est pas rationnel : le ressenti ne relève pas du rationnel mais de l'émotionnel. Ce qui serait rationnel, ce serait de définir une hiérarchie fondée sur une connaissance objective des choses. Autrement dit par des critères extérieurs à soi. Hors l'empathie est une approche subjective, intérieure.

A noter que je ne dis pas qu'il est mal d'avoir une approche émotionnelle de la chose. Au contraire : c'est un critère plutôt valable ici. C'est bien par l'émotionnel qu'on accorde plus d'importance à un chat domestique qui vient nous faire des câlins en ronronnant qu'à une endive coincée dans son sachet en plastique dans le frigo.

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Membre, Posté(e)
fanfreluche Membre 821 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a plusieurs points qui me paraissent assez essentiels dans ce débat plutôt intéressant.

D'abord, rappeler que l'homme mange de la viande depuis des millions d'années, et que, contrairement à ce qui est noté plus haut, il a besoin de protéines animales pour vivre. J'ajoute que le régime végétarien stricte (et même relatif) entraine de graves carences chez l’enfant.

Cependant, on peut rétorquer que manger des œuf, du lait et du poisson, sont suffisants (à peu prêt) et qu'il n'est donc pas utile de tuer toutes ces pauvres bêtes...

Mais il y a un hic. On peut considérer que comme le poisson est un animal, il a autant de valeurs que les autres animaux : donc, on ne le mange plus.

Alors, si on arrête de manger de la viande et du poisson, il faudra compenser sur les produits laitiers et les œufs ; Et comment fait on ? On augmente les capacités de production de lait et d’œufs, donc élevages en batterie, fermes aux milles vaches, etc...

Et là, amis des animaux, le résultat sera encore bien pire..

La solution n'est elle pas de limiter la consommation de viande, et surtout, le gaspillage, et aussi d'améliorer les conditions d'élevage de ces animaux ?

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Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Ah mais complètement. Bien sûr que définir une hiérarchie est en soi valable en de nombreux points : évidemment qu'on se soucie plus du sort des animaux ou même des forêts que des virus et bactéries (bien qu'elles soient aussi fondamentales dans l'organisation de la vie, représentant 90 à 95% de la vie présente sur Terre, mais c'est pas la question).

En réalité, ce n'est pas tant parce que nous sommes nous même des animaux que parce que nous sommes au sommet de la chaîne alimentaire que nous nous épuisons à concevoir une éthique quelconque autour du vivant. Nous avons ce pouvoir de décider du sort, de la vie et de la mort, de toutes les autres formes de vie. Cette place de superprédateur au sommet du règne animal à pour conséquence de nous "libérer" d'une condition semblable aux autres animaux (nous sortons de l'état de nature en somme) et cette liberté offre le champs disponible pour l'exercice d'une volonté à constituer une morale à propos de notre domination sur la nature.

Il est évident qu'après, selon les critères éthiques qu'on retient, la morale n'aura pas la même forme au gré de l'époque, de la culture et du savoir et de l'expérience accumulée (tant objectif que subjectif).

Non, ce n'est pas rationnel : le ressenti ne relève pas du rationnel mais de l'émotionnel. Ce qui serait rationnel, ce serait de définir une hiérarchie fondée sur une connaissance objective des choses. Autrement dit par des critères extérieurs à soi. Hors l'empathie est une approche subjective, intérieure.

A noter que je ne dis pas qu'il est mal d'avoir une approche émotionnelle de la chose. Au contraire : c'est un critère plutôt valable ici. C'est bien par l'émotionnel qu'on accorde plus d'importance à un chat domestique qui vient nous faire des câlins en ronronnant qu'à une endive coincée dans son sachet en plastique dans le frigo.

C'est surtout autour de la souffrance que se conçoit notre éthique. L'éviter ou la provoquer.

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Invité The Black Cat
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Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

C'est surtout autour de la souffrance que se conçoit notre éthique. L'éviter ou la provoquer.

Pas que : certains avanceront plutôt des arguments écologiques, d'autres scientifiques, etc. Comme on l'a vu.

Mais disons que oui, l'argument de la souffrance est assez fort, prépondérant dans le débat. A partir de là, on peut défendre différentes approches.

Mais cela ne change fondamentalement pas grand chose quant à la nature de l'éthique sur cette question.

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Membre, Posté(e)
fanfreluche Membre 821 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est surtout autour de la souffrance que se conçoit notre éthique. L'éviter ou la provoquer.

Je ne comprends pas bien de quelle éthique vous parlez ? Il faudrait arrêter d'employer ce mot à toutes les sauces...juste pour faire semblant d'élever le niveau de discussion. Votre réflexion est intéressante, mais il n'y a pas grand chose d'éthique là dedans.

De plus, vous soulevez le problème de la souffrance animale...Que répondez vous alors à mes arguments ci dessus ? Il est possible de manger de la viande sans faire souffrir les animaux ....or, si on cesse de manger de la viande, il nous faudra la substituer par des œufs, ou du lait, qui nécessiteront de l'élevage intensif .....et donc la souffrance animale !

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