Pourquoi continuer à manger de la viande ?

Certains consommateurs qui souhaitent rompre avec ce modèle de l’abattage industriel, et de l’industrialisation de l’exploitation des animaux en général, choisissent de devenir végétarien, voire vegan. Existe-t-il un juste milieu ?

Le végétarisme suppose d’être dans l’élevage puisque le végétarien mange des œufs, boit du lait... Pour les vegan, c’est différent : ils prétendent aimer les animaux et se lavent les mains de la dette que nous avons envers eux. Mais c’est un paradoxe incroyable, une impossibilité impensée ! Car ce qui fait le lien, c’est le don et la dette. Dans mon livre Vivre avec les animaux, j’ai beaucoup travaillé sur le fait que nos rapports avec les animaux sont construits, comme avec les êtres humains, sur des rapports de dons. C’est ce que montre le sociologue Marcel Mauss dans son Essai sur le don [5] articulé autour du triptyque « donner, recevoir, rendre » qui crée le lien social. Les éleveurs disent d’ailleurs qu’ils doivent beaucoup aux animaux : nous donnons aux animaux, ils nous redonnent, nous leur redonnons... Or, les vegan, au nom de la justice et de la morale, ne veulent rien des animaux, ne rien leur donner, ni ne rien leur devoir. C’est une aporie. Ce système de pensée sort les animaux du lien social, et conduit in fine à rompre complètement avec les animaux.

http://www.bastamag.net/Et-si-le-but-ultime-de-l-industrie

est ce qu'on respecte la souffrance humaine lorsqu'on prive une personne sur 9 de ressources alimentaires pour s'offrir le plaisir de manger de la viande ? non c'est de l'égoïsme ...dès qu'on dépasse le stade du besoin ,on est dans la notion de plaisir ...

Cet argument est un mensonge total car les ressources végétales qui seraient dégagées ne seront jamais vendues à des gens qui n'ont pas les moyens de les acheter.

C'est donc un parfait sophisme d'une élite occidentale qui par ailleurs se comporte en consommateurs prédateurs tout à fait similaire aux carnistes.

2/3 des terres agricoles dans le monde sont consacrées à l'élevage ou à la production d'aliments pour le bétail

Voila, tu as deja la solution pour 2 tiers des insectes et autres petits animaux qui meurent à cause des cultures. Le tiers restant, je te l'accorde, on peut mieux faire. Et on peut tout à fait avoir le soucis de mieux faire. Le truc c'est que ton argument qui consiste à pointer le sort des doryphores n'est pas un seul moment un soucis de leur sort, mais il ne sert qu'à essayer de discrediter ceux qui font le choix de s'abstenir de consommer de la chair animale. Après tout, puisqu'on tue des doryphores, mangeons du veau, n'est-ce pas?

C'est toi qui inverse le sens de mes propos.

Je le répète, une fois encore.

Les végétariens ont une certaine facilité à mettre en avant le respect de la vie mais ils oublient qu'eux aussi sont responsables de la mort de beaucoup d'animaux qu'ils ne mangent même pas.

2/3 des terres agricoles sont consacrées à l'élevage directement ou indirectement, et donc ?

Si demain on arrête de manger de la viande, on utilise ces terres pour produire des fruits et légumes ?

J'en doute fortement.

De nombreuses terres utilisées pour faire paître des vaches par exemple ne sont pas cultivables.

Tous les comportements alimentaires, et même nos habitudes de consommation en générale, sont perfectibles.

Et non les végétariens ne sont pas moins responsables de la mort d'animaux sans défenses.

A chacun de faire ce qu'il peut pour limiter son impact sur l'environnement en général, selon ses convictions.

La diversification alimentaire permet aux omnivores que nous sommes, de subvenir à nos besoins physiologiques.

La carence en vitamine B12 pouvant provoquer anémie, voire dégradation du système nerveux.

Les vegans ont trouvé un palliatif à la viande et ses dérivés, avec les légumineuses, et des compléments etc...

Oui... Les systèmes d'abattage sont déplorables mais y a t-il d'autres alternatives ?

Personne, de normalement constitué, ne souhaite faire souffrir les animaux...

Oui... Des problématiques liées à l'élevage intensif et aux productions d'aliments pour le bétail en découlent forcément.

De là, à en arriver à culpabiliser les personnes qui consomment de la viande, voire même se priver de ce plaisir... Ce me semble quelque peu, excessif !

Continuons à vivre un peu comme on l'entend sans être taxé de "cruel" en se délectant de "barbark" ou de "marginal" en adoptant une hygiène de vie spécifique éliminant certains aliments.

De nombreuses terres utilisées pour faire paître des vaches par exemple ne sont pas cultivables.

Et j'ajouterais: non seulement la plupart de ces terres ne sont pas cultivables selon les critères qui prévalent au sein de l'agriculture intensive, mais de plus, il ne faudrait surtout par qu'un jour ils le deviennent et ce pour des questions essentielles de sauvegarde de certains de ces écosystèmes complexes.

Eliminer les bêtes qui pâturent dans les alpages, les hauts plateaux, sur les étendues de toundra, de savanes ou les zones arides revient en réalité à détruire la biodiversité qu'elles ont pu contribuer à fabriquer. S'il y a tellement de variétés de fleurs dans les prés, plus même que dans le même genre de lieu laissé à l'abandon puis progressivement "ensauvagé", ce n'est pas un hasard.

En France, la biodiversité maximale au kilomètre carré est obtenue dans les zones de bocages traditionnels et non dans les open-fields ou même les forêts anciennes. Le climax sylvigénétique (en France, c'est celui de la hêtraie) n'est pas forcément le stade le plus intéressant pour un biologiste ou bien pour un écologue. Les animaux (vaches, moutons, chevaux) y introduisent des perturbations sélectives qui favorisent la reconstitution permanente de cette même biodiversité.

Et j'ajouterais: non seulement la plupart de ces terres ne sont pas cultivables selon les critères qui prévalent au sein de l'agriculture intensive, mais de plus, il ne faudrait surtout par qu'un jour ils le deviennent et ce pour des questions essentielles de sauvegarde de certains de ces écosystèmes complexes.

Eliminer les bêtes qui pâturent dans les alpages, les hauts plateaux, sur les étendues de toundra, de savanes ou les zones arides revient en réalité à détruire la biodiversité qu'elles ont pu contribuer à fabriquer. S'il y a tellement de variétés de fleurs dans les prés, plus même que dans le même genre de lieu laissé à l'abandon puis progressivement "ensauvagé", ce n'est pas un hasard.

En France, la biodiversité maximale au kilomètre carré est obtenue dans les zones de bocages traditionnels et non dans les open-fields ou même les forêts anciennes. Le climax sylvigénétique (en France, c'est celui de la hêtraie) n'est pas forcément le stade le plus intéressant pour un biologiste ou bien pour un écologue. Les animaux (vaches, moutons, chevaux) y introduisent des perturbations sélectives qui favorisent la reconstitution permanente de cette même biodiversité.

--------------------------------------

Zélig, tu parles trop savamment pour la compréhension des "anti-viande"

Ces gens-là sont "mono-facteur" ils ne voient qu'un seul paramètre : la non viande.

Le reste, les écosystèmes complexes... ils ne veulent pas ou ne peuvent plus le comprendre !

On ne peut rien construire avec des "extrèmistes"

@Ping

Non, je ne mangerais pas des tas de trucs que tu as cité...non, la vie n'est pas belle à tergiverser sur ''n'importe quoi'', y'a plus important , je suppose.

Tu suggères que l'on pourrait être cannibale? (non, je ne mangerais pas d'humains, je préfèrerais mourir de faim c'est ce que je te dis là et je ne pense pas que je changerais d'avis quand la faim me tenaillera

Oui, au supermarché , on trouve de tout et en tant qu'omnivore, j'ai souvent envie de trucs différents et non, l'animal n'a pas beuglé, il a servi à me nourrir :)

tu me dis '' si tu a la bonne foi de lire l'article, là c'est toi qui es de mauvaise foi

ça ne me prends pas la tête (du tout même) mais là tu es en plein échange virulent ( pourquoi?)

tu utilises de bien grands mots pour expliquer à des omnivores qu'ils ont tort et en tant que végétarien tu as raison ( manger des cadavres et nécrophages? tu insultes notre nature là...tu t'en rends compte?

(pfffttt)

Zélig, tu parles trop savamment pour la compréhension des "anti-viande"

Ces gens-là sont "mono-facteur" ils ne voient qu'un seul paramètre : la non viande.

Le reste, les écosystèmes complexes... ils ne veulent pas ou ne peuvent plus le comprendre !

On ne peut rien construire avec des "extrèmistes"

mais pas du tout repy ..c'est toi qui taxe les végétariens d'extrémisme ...je suis obligé de me citer ,pour te prouver que je dissocie besoin et plaisir de manger de la viande ...autant le besoin est respectable ,autant le plaisir est contestable ....*

manger est un besoin qui justifie que l'homme puisse avoir des méthodes de culture radicales ,mais manger de la viande ne peut être considéré comme un besoin que dans les limites d'une consommation raisonnable ...or celle ci dans les pays occidentaux a dépassé depuis longtemps le stade du besoin pour devenir plaisir ,et priver ainsi de ressources alimentaires une bonne part d'habitants de la planète ...

et puis tu sais très bien que pratiquement n'importe quelle surface à partir du moment ou l'herbe pousse peut être convertie en culture ...j'habite une zone humide avec des prairies ,mais les céréaliers qui n'ont aucune envie de faire de l'élevage achètent ces terres à un prix bas et les transforment à grand renfort de terrassement et de drainages en l'espace de quelques jours en culture de maïs ....

en revanche effectivement ,mettre en avant l'élevage de mouton dans les alpages pour donner une image bucolique alors que c'est un vrai plus ,mais qui malheureusement n'est plus qu'un souvenir est une escroquerie intellectuelle ...

4% de la consommation de viande est d'origine ovine ,et en plus on est même pas fichu de les produire ...seulement 40% est d'origine France .....

ne pas confondre ,faire payer le vrai prix de la viande ,avec de l'acharnement anti omnivores ....

si on inclus les nuisances environnementales ,le prix du kilo de boeuf devrait dépasser les 100 euros ...et ça les carnivores ne le digèrent pas ...

c'est vrai que continuer à manger de la viande plaisir ,alors que tous les clignotants sont au rouge créé un sentiment de culpabilité chez les omnivores ,capables alors de trouver tous les arguments foireux pour justifier leur position monomaniaque ....

tu as raison ...."On ne peut rien construire avec des "extrèmistes"

Tant que les végétariens digèrent un soja brésilien tout va bien, la viande elle vient de pays de la CEE si je ne m'abuse.

D'autre part je n'ai pas les mêmes chiffres que toi

La France, plus grand éleveur de bovin en Europe, importe 18% de sa consommation de viande de bovine.Ce qui nous donnerait une production de l'ordre de 82% ...

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/affaire/viande-de-cheval/video-quel-prix-pour-le-made-in-france-des-plats-cuisines_249653.html

Personnellement je mange peu de viande et très rarement de morceaux "nobles".

Pour varier les menus je ne suis pas contre la brandade de ce midi, la petite côte de porc demain avec les haricots blancs de mon jardin. Vendredi c'était un poellée de petits coeurs émincés de canards. Le soir c'est toujours potage multi-légumes du jardin avec au choix un yaourt ou 3 pruneaux.

C'est encore trop tout ça ?

Voila qui me parait sain.

Aujourd'hui en ce qui me concerne

Boudin noir aux pommes

Purée

Brie

Kiwi

ce soir

Salade + Maquereau au vin blanc

Brie ( ben oui faut bien le finir, sinon faudra bientôt le battre à la course...)

Riz au lait.

J'ai pas l'impression d'être le petit frère de Prédator non plus

Personnellement je mange peu de viande et très rarement de morceaux "nobles".

Pour varier les menus je ne suis pas contre la brandade de ce midi, la petite côte de porc demain avec les haricots blancs de mon jardin. Vendredi c'était un poellée de petits coeurs émincés de canards. Le soir c'est toujours potage multi-légumes du jardin avec au choix un yaourt ou 3 pruneaux.

C'est encore trop tout ça ?

c'est pas à moi de dire si c'est trop ou pas ...c'est une histoire entre toi et toi ...je dis simplement que lorsque la consommation de viande devient plaisir ,elle est à contrebalancer avec toutes les nuisances qu'elle engendre ....

effectivement je me rend compte qu'en écrivant ça je me pose en censeur ,mais les omnivores sont aussi censeurs des végétariens ...

et pourtant ,lorsque j'invite ,il y a de la viande au menu ,mais lorsque je suis invité j'ai toujours droit à des excuses bidon du genre du manque d'inspiration pour justifier d'une absence de menu végétarien .

c'est vrai que pour un omnivore faire un repas sans viande relève de la gageure ..petit à petit cependant l'idée fait son chemin....

"Pourtant, le végétarisme marque des points dans l’Hexagone ces temps-ci. Des indices ? On vous les donne pêle-mêle. Le nombre d’adhérents à l’Association végétarienne de France a doublé en trois ans.

Un joli logo « Convient aux végétariens » a fait son apparition sur une sélection de produits surgelés de la chaîne de supermarchés Picard. Dans la capitale, il n’y a pas si longtemps, les rares restos sans chair animale dans l’assiette faisaient fuir les gourmets avec leurs jus de carotte fadasses et leur triste riz complet macrobiotique. Mais depuis peu fleurissent des adresses bien plus attirantes. ............

Impossible de se confronter à ces réalités, puis de mettre un bifteck dans son assiette sans malaise. Impossible, si l’on commence à regarder son jambon en face de ne pas s’interroger sur la crise écologique et sur notre rapport aux animaux. 75 % des personnes que nous avons sondées affirment être végétariennes pour ne pas les faire souffrir. C’est la principale motivation. Pas étonnant. Car, dit en substance la philosophe Florence Burgat, auteure d’Une autre existence : la condition animale (Albin Michel, 2012), notre époque vit un paradoxe violent.

D’un côté, on prend conscience que les animaux ont des émotions aussi complexes que les nôtres. De l’autre, les milliards de bêtes que nous tuons chaque année nous apparaissent sous forme de simples produits, dans des barquettes en plastique ! Alors les végétariens ne sont pas encore légion, certes. Mais leur mode de vie nous met face à nos contradictions. Les questions qu’ils soulèvent se glissent de plus en plus dans le débat sur notre alimentation. Et si on commençait à y réfléchir sérieusement ? A table !"

Je me rends compte en relisant que j'ai confondu viande ovine et bovine.

Chipoter pour 3% de consommation aurait il un rapport avec ton islamophobie revendiquée en dehors de l'escroquerie intellectuelle que tu dénonces mais que tu ne te gènes pas à pratiquer lors qu'il s'agit de la faim dans le monde ?

VÉGANEMENT #5: Réponse à Absol.

"L'idée selon laquelle nous avons mangé de la viande depuis la préhistoire est fausse. Les hommes ont été des végétariens de fait. Et on mange beaucoup de viande que depuis le 19 siècle et surtout le 20 siècle. A cause de la révolution agricole on s'est mis à produire industriellement des animaux et de la viande. Nous sommes omnivores et c'est justement au 20 siècle qu'on nous a fait croire que nous étions carnivores. Mais c'est pas du tout quelque chose de naturel, d'obligatoire, d'intemporel, qui serait la marque même de l'homme. Cela a été beaucoup plus compliqué que c'la." Eric Baratay - Professeur d'histoire contemporaine, spécialiste des animaux

et puis tu sais très bien que pratiquement n'importe quelle surface à partir du moment ou l'herbe pousse peut être convertie en culture ...

Alors ça, c'est vraiment n'importe quoi. N'importe qui ayant des notions d'édaphologie où ayant étudié dans l'agronomie te le confirmera.

Les sols n'ont pas tous la même nature et ne permettent pas d'y cultiver n'importe quoi. Et ce, même si certaines herbes -pas toujours les mêmes- poussent dessus.

Mon cher Stvi, tu te décrédibilises régulièrement avec ce genre d'affirmations à l'emporte pièce.

Alors ça, c'est vraiment n'importe quoi. N'importe qui ayant des notions d'édaphologie où ayant étudié dans l'agronomie te le confirmera.

Les sols n'ont pas tous la même nature et ne permettent pas d'y cultiver n'importe quoi. Et ce, même si certaines herbes -pas toujours les mêmes- poussent dessus.

Mon cher Stvi, tu te décrédibilises régulièrement avec ce genre d'affirmations à l'emporte pièce.

absolument raison,recement les americains ont investi dans l'agriculture en Algerie et bien ils ont pris pas mal de temps a chercher le sol ideal (apres plusieurs analyses des terres , ils ont choisi une region pour sa richesse en sels mineraux et autres oligo-elements)

VÉGANEMENT #5: Réponse à Absol.

"L'idée selon laquelle nous avons mangé de la viande depuis la préhistoire est fausse. Les hommes ont été des végétariens de fait. Et on mange beaucoup de viande que depuis le 19 siècle et surtout le 20 siècle. A cause de la révolution agricole on s'est mis à produire industriellement des animaux et de la viande. Nous sommes omnivores et c'est justement au 20 siècle qu'on nous a fait croire que nous étions carnivores. Mais c'est pas du tout quelque chose de naturel, d'obligatoire, d'intemporel, qui serait la marque même de l'homme. Cela a été beaucoup plus compliqué que c'la." Eric Baratay - Professeur d'histoire contemporaine, spécialiste des animaux

Merde, Obélix et son sanglier c'était de la connerie alors.

Sinon il est chouette son bonnet à ton copain vidéaste, à défaut d'avoir le chauffage il a internet.

c'est pas à moi de dire si c'est trop ou pas ...c'est une histoire entre toi et toi ...je dis simplement que lorsque la consommation de viande devient plaisir ,elle est à contrebalancer avec toutes les nuisances qu'elle engendre ....

effectivement je me rend compte qu'en écrivant ça je me pose en censeur ,mais les omnivores sont aussi censeurs des végétariens ...

et pourtant ,lorsque j'invite ,il y a de la viande au menu ,mais lorsque je suis invité j'ai toujours droit à des excuses bidon du genre du manque d'inspiration pour justifier d'une absence de menu végétarien .

c'est vrai que pour un omnivore faire un repas sans viande relève de la gageure ..petit à petit cependant l'idée fait son chemin....

"Pourtant, le végétarisme marque des points dans l’Hexagone ces temps-ci. Des indices ? On vous les donne pêle-mêle. Le nombre d’adhérents à l’Association végétarienne de France a doublé en trois ans.

Un joli logo « Convient aux végétariens » a fait son apparition sur une sélection de produits surgelés de la chaîne de supermarchés Picard. Dans la capitale, il n’y a pas si longtemps, les rares restos sans chair animale dans l’assiette faisaient fuir les gourmets avec leurs jus de carotte fadasses et leur triste riz complet macrobiotique. Mais depuis peu fleurissent des adresses bien plus attirantes. ............

Impossible de se confronter à ces réalités, puis de mettre un bifteck dans son assiette sans malaise. Impossible, si l’on commence à regarder son jambon en face de ne pas s’interroger sur la crise écologique et sur notre rapport aux animaux. 75 % des personnes que nous avons sondées affirment être végétariennes pour ne pas les faire souffrir. C’est la principale motivation. Pas étonnant. Car, dit en substance la philosophe Florence Burgat, auteure d’Une autre existence : la condition animale (Albin Michel, 2012), notre époque vit un paradoxe violent.

D’un côté, on prend conscience que les animaux ont des émotions aussi complexes que les nôtres. De l’autre, les milliards de bêtes que nous tuons chaque année nous apparaissent sous forme de simples produits, dans des barquettes en plastique ! Alors les végétariens ne sont pas encore légion, certes. Mais leur mode de vie nous met face à nos contradictions. Les questions qu’ils soulèvent se glissent de plus en plus dans le débat sur notre alimentation. Et si on commençait à y réfléchir sérieusement ? A table !"

"lorsque je suis invité j'ai toujours droit à des excuses bidon du genre du manque d'inspiration pour justifier d'une absence de menu végétarien ." et moi donc puisque vegan à 90% du temps. C'est vrai quoi, pour exemple, un plat à base de lentilles rhoooo trop duuuur....................

Ah le cadavre, c'est toujours pareil; vivant c'est moins pratique.