Ce que prévoit la réforme du « collège 2016 »

    Le gouvernement s’attelle, mercredi 11 mars, à un exercice périlleux : étendre la « refondation de l’école » engagée à l’école primaire, en première partie de mandat, vers le secondaire. « Faire que le collège unique ne soit plus un collège uniforme », a souligné la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, en présentant son projet à la presse, lundi 9 mars.

Il y a une chose que je ne comprends pas. Il est question de rajouter la seconde langue, dès la 5ème, sans ajouter d'heures de cours. Ils vont donc supprimer où, des heures de cours, en Français ? :)

Oui, où?

Pour la seconde langue dès la 5ème, c'est parce qu'ils veulent peut-être aussi supprimer les postes de traducteurs-trices,

utilisés maintenant pour les étrangers dans les Préfectures. Avec, déjà depuis un certain temps, seulement 1 seul jour et horaires déjà stricts pour les étrangers-ères , en tous cas à la Préfecture d'Ille-et Vilaine.

Elle ne sait pas qu'un enfant, en primaire, c'est déjà dur et difficile pour lui ou elle, d'apprendre à bien écrire le Français?

Z''ont toujours pas compris , ces enflures de ministres de l'EN , de tous bords , que c'est à la maternelle et au cP qu'on apprend les langues étrangères .

La plus utile des réformes commencerait par celle là .

En Jordanie , et là c'est pas la Suède , le Danemark ou la Suise , la Jordanie don, et bien à 10 ans un mome scolarisé parle couramment et parfaitement l'anglais .

Si vous avez des gosses au lycée , testez les sur ce qu'ils comprennent quand ils regardent un film en VO sans sous titres , ou une chanson en langue anglaise !

+1

@ Gerinimo

Bon, voyons si j'ai tout compris.

Il s'agit là d'une réforme globale du collège tant sur le contenu avec le nouveau socle commun ainsi que de nouvelles compétences à acquérir, que sur le mode d'enseignement avec l'interdisciplinarité et une liberté partielle donnée aux enseignants. Réforme ambitieuse à laquelle personne n'a voulu se risquer jusqu'à présent. Ambitieuse puisqu'elle doit permettre au collège d'être le lieu d'égalité pour la réussite du plus grand nombre d'élèves. Réforme qui doit garantir la continuité école-collège avec une cohérence des programmes de la maternelle à la 3ème.

Pour ce qui est des programmes. : cinq grands domaines de formation ( avec une nouveauté les méthodes et outils pour apprendre ) qui ne requièrent pas de nouvelles disciplines mais que les professeurs devront aborder tour à tour. La première langue étant enseignée dès le CP la LV2 dès la 5ème. Avec huit nouveaux thèmes de travail qui devront être abordés de la 5ème à la 3ème.

Afin d'aider les élèves il est prévu 3h d'AP en 6ème et 1h au minimum de la 5ème à la 3ème en petits groupes.

Les thématiques seront abordées dans le cadre des enseignements pratiques interdisciplinaires avec un travail en petits groupes, et les enseignants des différentes disciplines concernées sur une thématique devront définir ensemble le contenu des cours.

Pour mettre en œuvre ces EPI , l'AP, le travail en petits groupes et l'approfondissement disciplinaire, les enseignants bénéficieront d'une autonomie pour la répartition des heures nécessaires de 20% de la DGH, qui représenterons 4 à 5h par semaine.

Il est à noter que les élèves auront le même nombre d'heures de cours qu'à l'heure actuelle et que les enseignants ne devraient pas avoir plus d'heures de travail. Que par ailleurs la pose méridienne devra être de 1h30.

Pour couvrir les besoins supplémentaires en heures d'enseignement il est prévu la création de 4000 équivalents temps pleins pour 7100 collèges.

Les questions que je me pose sont : comment être sûrs que tous les Ets " joueront " le jeu ? Comment avec 4 à 5h par semaine sera-t-il possible de couvrir l'AP, les EPI, dégroupages pour les langues ou autre discipline nécessitant un effectif réduit pour un travail de groupe ? Les choix faits par chaque Ets seront-ils les bons ? N'y-a-t-il pas là un risque d'inégalité entre collèges.

De plus les créations de postes seront-elles suffisantes ?

Et pour finir, la pause d'1h30 c'est bien, mais comment les départements pourront-ils gêrer le surcoût que cela entraînera sur le ramassage scolaire.

( Pour finir, je ne sais pas pourquoi je m'en mêle puisque je n'ai plus d'enfants au collège)

Une réaction pour deux points :

• EPI, pour « enseignements pratiques interdisciplinaires »

Ce nouvel acronyme renvoie à des temps de travail prévus en 5^e, 4^e et 3^e, privilégiant la pédagogie par projet, les petits groupes et l’interdisciplinarité. Objectif : permettre aux collégiens de comprendre le sens de leurs apprentissages en les contextualisant, les croisant, les concrétisant… Les enseignants doivent être aux manettes, concevant les modules en fonction des forces et fragilités de leurs élèves. C’est le souhait du ministère, sûr que le corps enseignant est en demande de liberté pédagogique.

• 20 % du temps pour les « nouvelles modalités d’enseignement »

Un cinquième de la dotation horaire globale : c’est la marge d’autonomie laissée aux professeurs pour développer ces « nouvelles modalités d’enseignement » valorisées par la réforme : les modules interdisciplinaires, le travail en petits groupes, l’accompagnement personnalisé, l’approfondissement disciplinaire… Un volume d’heures inscrit dans les obligations de service des enseignants, souligne-t-on au ministère, et qui représentera, côté élèves, de 4 à 5 heures chaque semaine.

• Une deuxième langue vivante dès la 5^e

C’est un an plus tôt que les collégiens commenceront leur deuxième langue vivante. Cette évolution, promise à tous, rend obsolètes les classes bilangues et européennes, qui offraient jusqu’à présent ce privilège à quelques-uns, sauf cas particuliers (pour les élèves des zones frontalières). Une suppression qui promet d’influencer les stratégies familiales, mais aussi celles des établissements.

Tout ça, c'est la promesse d'une pression supplémentaire sur nos heures de boulot et sur notre place dans l'établissement, sans apparemment rien en retour.

On est déjà chargé, parfois à cran, surtout pour nous professeurs de LV. Nous sommes nombreux à faire des grands écarts entre différents établissement. Elaborer des projets interdisciplinaires demande du temps, de l'énergie, de la motivation en plus du reste de nos responsabilité (hors cours bien entendu). La préparation du cours brut demande déjà pratiquement une bonne heure de travail par heure de cours. Et maintenant ça... Flûte alors

Le dernier point vient encore en rajouter, comme si ce n'était pas déjà suffisant. Les stratégies d'établissement, ça existe déjà avec les classes bilangues. Pour être certain d'ouvrir nos classes (et une pensée pour les collègues contractuels : pour avoir l'occasion d'un temps plein ou presque), on nous demande depuis de courir les établissements primaire pour initier les enfants à nos langues respectives dans l'espoir d'en attirer un maximum. Donc encore des heures de plus, certes payées en heures supp, mais le problème, c'est que ces heures là, on nous fait bien comprendre qu'on n'a pas le choix : il y a des pressions, notamment de la part de certains chefs d'établissement, pour les faire, pour dorer le blason du bahut. Si on refuse, pour raison x ou y, on se prend des séances de culpabilisation dans la tronche (y compris de la part de l'inspection, toutes langues confondues), et c'est franchement difficile à supporter. Je m'en plaignais à ma tutrice auparavant ; elle n'a pas manqué de me rétorquer que prof de langue, maintenant, c'est aussi VRP, et que si ça ne me plaisait pas il y avait du monde derrière moi à qui ça plairait...

Admettons qu'on s'y emploie. Le problème est que toute les langues ne sont pas aussi attractives l'une que l'autre. Moi en chinois, ça passe comme une lettre à la poste : je joue avec les signes du zodiaque chinois, je sors mes lampions ornés de dragons et de jolis caractères, je sors mon laïus sur la puissance de la Chine aux parents lors des portes ouvertes, et hop, j'ai de quoi ouvrir ma classe. Le collègue d'allemand, lui, il a un mal de chien à recruter. Et ça ne s'arrête pas là : ça se sent, ponctuellement, dans la salle des profs, avec une remarque par-ci, une remarque par là, qui sonnent comme autant de reproches. Et quand on en fait part aux inspecteurs, j'ai droit à du "eux ont eu leur heure de gloire"

Donc d'un côté, on demande aux professeurs de collaborer entre eux. Mais à côté, on prend des mesures qui vont en fait provoquer une concurrence (ça y est, le mot est lâché ! o croirait parler d'une entreprise, n'est-ce pas ?) entre collègues.

C'est pas ça l'école que je voulais servir...

Pour le reste, les heures d'accompagnement personnalisé sont une très bonne idée. Sauf que cette mesure sonne comme un écho avec ce qui était prévu pour le primaire, et qui n'a jamais pu se faire faute d'embauche suffisante de surveillants et d'assistants pédagogiques. A voir si les embauches suivent. A défaut, ça fera, une fois de plus, flop.

Je me permets juste une remarque :

Pour inscrire des connaissances dans une perspective globale, c'est à dire prendre conscience que le saucissonnage par matière n'est qu'une modalité pédagogique et n'interdit pas d'opérer des synthèses réflexives, ne convient-il pas... de posséder des connaissances solides ? Or, si ces "EPI" ne viennent pas s'ajouter à l'enseignement disciplinaire classique mais se substitue à ce dernier à hauteur de 20 %, par quel miracle les enfants disposeront-ils d'une maîtrise disciplinaire suffisante ? Afin de prendre un exemple, il peut être très intéressant de voir ce que le personnage de l'Avare de Molière (cours de français) doit à l'œuvre de Térence (éventuelle classe de latin), illustre d'une certaine manière le pouvoir montant de la bourgeoisie qui cherche à rejoindre l'élite politique au XVIIe siècle (classe d'Histoire), expose certains mécanismes économiques qui assure l'essor de sociétés (classe de géographie), fonde son action sur une certaine adresse statistique, probabiliste et purement arithmétique (classe de mathématiques), n'est pas sans rappeler quelque actuel personnage de la City (classe d'anglais) et n'utilise que certaines fonctions cérébrales délaissant par exemple l'empathie (classe de SVT). Encore faut-il que les élèves aient pu réellement étudier Molière en français, sinon tout cela restera bien ésotérique.

Demandera-t-on aux parents de suppléer aux coupes programmatiques qui ne manqueront pas de survenir par manque de temps et, dès lors, l'apprentissage culturel sera-t-il principalement dépendant de la transmission familiale, les milieux cultivés s'auto-reproduisant et laissant ceux qui le sont moins ignorer ce qu'ils n'auront jamais pu étudier à l'école ?

Le dernier point vient encore en rajouter, comme si ce n'était pas déjà suffisant. Les stratégies d'établissement, ça existe déjà avec les classes bilangues. Pour être certain d'ouvrir nos classes (et une pensée pour les collègues contractuels : pour avoir l'occasion d'un temps plein ou presque), on nous demande depuis de courir les établissements primaire pour initier les enfants à nos langues respectives dans l'espoir d'en attirer un maximum. Donc encore des heures de plus, certes payées en heures supp, mais le problème, c'est que ces heures là, on nous fait bien comprendre qu'on n'a pas le choix : il y a des pressions, notamment de la part de certains chefs d'établissement, pour les faire, pour dorer le blason du bahut. Si on refuse, pour raison x ou y, on se prend des séances de culpabilisation dans la tronche (y compris de la part de l'inspection, toutes langues confondues), et c'est franchement difficile à supporter. Je m'en plaignais à ma tutrice auparavant ; elle n'a pas manqué de me rétorquer que prof de langue, maintenant, c'est aussi VRP, et que si ça ne me plaisait pas il y avait du monde derrière moi à qui ça plairait...

Admettons qu'on s'y emploie. Le problème est que toute les langues ne sont pas aussi attractives l'une que l'autre. Moi en chinois, ça passe comme une lettre à la poste : je joue avec les signes du zodiaque chinois, je sors mes lampions ornés de dragons et de jolis caractères, je sors mon laïus sur la puissance de la Chine aux parents lors des portes ouvertes, et hop, j'ai de quoi ouvrir ma classe. Le collègue d'allemand, lui, il a un mal de chien à recruter. Et ça ne s'arrête pas là : ça se sent, ponctuellement, dans la salle des profs, avec une remarque par-ci, une remarque par là, qui sonnent comme autant de reproches. Et quand on en fait part aux inspecteurs, j'ai droit à du "eux ont eu leur heure de gloire"

Ce que tu décris est effrayant ! Il fut un temps où les établissements maintenaient l'enseignement des langues qu'ils proposaient traditionnellement, tant que l'effectif ne tombait pas en dessous de 5-6 élèves. Cette logique de massification des classes de langues n'a aucun sens et contrevient d'ailleurs avec la volonté proclamée de travailler en petits groupes.

Après, il semblerait plus raisonnable que l'enseignement optionnel ne soit pas de la seule compétence de l'établissement mais s'articule dans un schéma départemental académique, chaque établissement n'ayant pas vocation à offrir l'éventail complet de matières peu demandées. Les effectifs varient-ils à ce point d'une année sur l'autre pour être incapable de répartir de façon pérenne le nombre de postes entre établissements ? Si un département compte 50 collèges, est-il inenvisageable de fixer fermement les 3 qui auront chacun une classe de russe et offriront des dérogations à la carte scolaire pour que les volontaires suivent cette discipline ?

"Sous couvert de répondre aux problèmes du collège unique, la réforme du collège proposée par le ministère de l'éducation nationale met en place un système inique qui signe l’acte de décès de l‘élitisme républicain dans le même temps qu’il abandonne les élèves en difficulté. Pour relayer le mécontentement général, Marianne a décidé de lancer une pétition contre cette réforme du collège."

La suite:

http://www.marianne....-100233094.html

Najat Vallaud-Belkacem propose une désintox sur la réforme du collège :

http://www.najat-val...rme-du-college/

Je trouve ça assez faible, surtout au vu de la levée de boucliers. Si la râlerie autour des réformes scolaires devient une sorte de marronnier, c'est parce qu'elles semblent toutes essayer de contourner les problèmes, en essayant de la jouer progressiste mais en embarquant tout le monde dans un grand gloubi-boulga qu'on va perdre du temps à mettre en place. Et à marche forcée.

La réforme scolaire, elle est urgente depuis une quinzaine d'année alors on pourrait bien prendre le temps de la réflexion. Le gros problèmes sont l'absentéisme, la perte d'autorité des profs/instit, le climat de certains collèges, la taille des classes, le décrochage non traité (fin du redoublement, absence de filière de rattrapage). Sur le système scolaire en lui-même, on pourrait toujours trouver matière à faire mieux, c'est sûr. Mais les priorités sont là et sont éludées.

Il faut écouter les profs et instits avant tout. Les TAP, par exemple, c'est de la merde inefficace et chronophage.

Lire aussi : http://www.marianne....-100233684.html

Z''ont toujours pas compris , ces enflures de ministres de l'EN , de tous bords , que c'est à la maternelle et au cP qu'on apprend les langues étrangères .

Je vais plus loin que toi. C'est dès la naissance qu'il faut commencer à apprendre les langues étrangères au moment où le cerveau de l'enfant est malléables à TOUS les phonèmes qui existent dans le monde.

Plus il vieillit, plus il aura de difficulté à appréhender d'autres phonèmes.

Mais tout le monde ne peut pas avoir des parents bilingues et une nounou étrangère.

Donc, à défaut, et tu as raison, commençons à la maternelle. Sinon, au lycée et au collège, on en fera des handicapés linguistiques à quelques exceptions près.

La philosophie de cette réforme me semble claire : mettre définitivement fin au collège unique et permettre une concurrence entre établissements.

Quelques établissements sauront proposer un enseignement d'excellence, en conservant notamment les Lettres classiques, lorsque la plupart des autres se transformeront en garderies où l'interdisciplinaire proclamé sera une présentation extrêmement allégée des fondamentaux.

Très vite, les établissements d'excellence, qui auront besoin de plus d'argent pour continuer de proposer des études sérieuses, seront privatisés. Exactement sur l'actuel modèle universitaire qui permet aux grands établissements de fixer librement leurs tarifs d'inscription.

Et nous nous retrouverons avec le système anglo-saxon : une petite élite financière qui retirera ses marrons du feu, en versant 6 000 euros l'an pour que ses gamins puissent encore savoir qui sont Cicéron et Saint Louis et acquièrent une culture générale qui permettra à leur esprit une plus grande fluidité d'analyse. Et la masse qui sera cantonnée à quelques B-A-BA techniciens, avec une date d'obsolescence de quelques années, qui fera que quelques-uns deviendront, durant quelques années, de bons petits soldats du tertiaire, avant d'être virés une décennie plus tard au profit de techniciens plus à jour.

Le système rêvé déjà à l'œuvre dans la plupart des pays de langue anglaise.

Pendant ce temps là, les pays asiatiques forment leurs gosses comme la France le faisait entre le XIXe siècle et 1968, c'est à dire en privilégiant l'excellence et la discipline de travail. Demandez-vous qui seront les penseurs du milieu du XXIe siècle. Nos collégiens qui sont "trop fatigués" pour se concentrer sur les matières classiques, ou les élèves chinois, dont le programme d'enseignement postule que rien de ce qui est humain ne doit leur être étranger.

Un gâchis pareil, au pays du collège de Coqueret, est à pleurer.

Les solutions sont les suivantes : soit vous avez de l'argent et vous les inscrivez dans les rares places de quelques établissements privés qui cultivent encore l'amour des Humanités (cf par exemple 2-3 collèges jésuites). Soit vous vous faites le précepteur vespéral et de week end de vos gosses, ce qui nécessite de vous replonger vous mêmes dans votre Gaffiot, dans Pierre Grimal etc...

"Le nouveau modèle sera plus fin et objectif ; il prendra mieux en compte la difficulté sociale des publics scolaires. Alors que les moyens étaient auparavant alloués en ne distinguant que 4 types de profils académiques (académies rurales, urbaines, contrastées ou ultramarines), le nouveau modèle distinguera 15 profils qui croisent critères sociaux et territoriaux (de l’académie jusqu’au quartier). Cela permettra de prendre en compte la très grande hétérogénéité au sein d’une académie, d’un département, voire d’une commune.

........................

• 222 millions d’euros pour créer 7 600 postes dont 3 800 postes d’enseignants dans le premier degré ; 1 300 postes d’enseignants dans le second degré ; 2 150 postes d’assistants d’éducation et 350 postes de personnels de santé/sociaux.
• 100 millions d’euros pour revaloriser les indemnités des personnels.
• 30 millions d'euros de crédits hors rémunérations pour financer la formation des enseignants, renforcer le dispositif École ouverte et financer un fonds de projets pédagogiques."

comme le budget de l'EN n'est pas extensible et déjà voté ,on va déshabiller Pierre pour habiller Paul ....c'est à dire que les établissements situés dans des zones "normales " seront privées de moyens pour doter les les établissements en zones sensibles ...

Pas un mot bien sûr sur le redoublement révélateur du délabrement de l'éducation nationale , qui nous coûte un milliard et demi ,et qui fait de nous le presque premier pays Européen à faire redoubler autant d"élèves ....

c'est bien sûr plus facile et spectaculaire d'arroser un arbre à moitié mort ,plutôt que de le tailler pour le faire repartir

ce que veulent les m de l,éducation , c,est faire des cours d,arbe, afin de faire mieux connaitre l,islam aux enfants des musulmans, la najabécacine veut nous enfumer pour nous endormir, comme on le fait pour les abeilles.

Pour ma part, je pense que mal parler deux langues.....c'est complétement stupides.

Il vaudrait mieux parler une langue correctement....

Tout le monde n'est pas doué pour les langues...il faudrait l'accepter.

Mais d'autres le sont, et tot, pourquoi leur enlever les classes bilangues....à part une sorte de méchanceté perverse due à la jalousie?????

Si l'on veut que les éléves moyens trouvent du boulot plus tard, il faudrait peut-étre permettre aux éléves doués d'acquérir un niveau suffisamment élevé pour créer des entreprises créatrices d'emplois......à moins que le réve des politiques actuels soit une France de smicart...propice à voter à gauche mais pas à enrichir le pays.

L'excuse c'est l'ennuie, il compte les faire concentre comment ? We don't need.... c'est la seule chose qui me vient en tête sur cet réforme des collége

Sauf que quand moi j'allais leur dire que ma fille s'ennuyait...on m'a répondu que si je n'étais pas contente, je n'avais qu'à aller la mettre dans le privé!!

Ce à quoi j'ai répondu que ce n'est pas aux profs de décider de qui ils veulent s'occuper, mais que c'était à eux de trouver un moyen de s'occuper de tout le monde.

Sauf que leur façon de traiter les trés bons éléves, c'est de les dispatcher dans des classes "difficiles" pour qu'ils aident les profs (non mais je réve!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!) à élever le niveau!!

Faudrait peut -étre pas ce cas là verser un salaire aux éleves en question...

Une minorité réussit et on demande au reste de se concentrer un minimum s'il veut pas passer sa vie dans les mines.... Pas une offre d'emploi quelque part je m'ennuie

Non, c'est plutot aux bons à qui on demande de s'ennuyer pendant que les autres se perdent dans un truc où on essaye de leur expliquer qu'ils sont "trop des génies"comme s'ils avaient 2ans et que l'on pouvait les élever à coups de "contes de fées"...style "vous n'allez rien foutre à l'école mais à la fin vous aurez la méme vie que tout le monde".