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En amour : de l'homme qui possède et de la femme qui appartient

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Marc'heg

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Sur les femmes, je n'ai pas beaucoup de doutes à l'effet que N. faisait exprès d'émettre à leur sujet des idées tout à fait grossières. Dans Par-delà le bien et le mal, je me rappelle entre autres d'une page de dictons à propos des femmes qui relèvent pratiquement de l'insulte de cour d'école. Je pense qu'il trouvait les femmes de son temps inintéressantes pour la plupart, et vulgaires. Le fait qu'il soit tombé amoureux d'une intellectuelle au fort caractère comme Lou Salomé - une véritable exception de la nature - en dit d'ailleurs long à ce sujet.

Tenez, voici d'ailleurs l'extrait en question:

Sept petits dictons de femmes.

Le plus pesant ennui s’envole dès qu’un homme se met à nos pieds.

*

Vieillesse, hélas ! et science donnent force à faible vertu.

*

Vêtement sombre et discrétion habillent la femme… de raison.

*

À qui je suis reconnaissante dans l’heureuse fortune ? À Dieu !… et à ma couturière.

*

Jeune elle est un berceau de fleurs. Vieille une caverne d’où sort un dragon.

*

Noble nom, jambe bien faite, homme avec cela : ah ! s’il était le mien !

*

Parole brève, sens profond… verglas pour la sotte.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

D'autre part, voici un aphorisme absolument fascinant, que Nietzsche nous livre juste avant de se lancer dans une série d'observation sur la femme, toujours dans "Par-delà le bien et le mal" - sans doute mon bouquin favori à vie:

L’étude nous transforme. Elle fait ce que fait toute nourriture qui ne « conserve » pas seulement' date=' — comme le physiologiste vous le dira. Mais, au fond de nous-mêmes, tout au fond, il se trouve quelque chose qui ne peut être rectifié, un rocher de fatalité spirituelle, de décisions prises à l’avance, de réponses à des questions déterminées et résolues d’avance. À chaque problème fondamental s’attache un irréfutable : « Je suis cela ». Au sujet de l’homme et de la femme, par exemple, un penseur ne peut changer d’avis, il ne peut qu’apprendre d’avantage, — poursuivre jusqu’à la fin la découverte de ce qui était « chose arrêtée » en lui. On trouve de bonne heure certaines solutions de problèmes qui raffermissent notre foi. Peut-être les appelle-t-on ensuite des « convictions ». Plus tard… on ne voit dans ces solutions qu’une piste de la connaissance de soi, des indices du problème que nous sommes, — plus exactement de la grande bêtise que nous sommes, de notre fatalité spirituelle, de l’intraitable qui est en nous « là tout au fond ». — À cause de cette grande amabilité dont j’ai fait preuve à mon propre égard, on me permettra peut-être ici de formuler quelques vérités sur « la femme en soi » : en admettant que l’on sache au préalable jusqu’à quel point ce ne sont là que — mes propres vérités. —[/quote']

L'amour est essentiellement transcendant, il amène l'humain dans une démesure divine, lui permettant d'embrasser l’Éternité, il est à la fois sa chute dans la mort de soi, sa rédemption et sa transcendance.

Joli paquet de conneries !

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