Chasteté religieuse

Je vais peut être un poil tatillon... mais un voeu de célibat n'est pas un voeu de chasteté... Si je ne souhaite pas me marier, je peux faire voeu de célibat... faire voeu de chasteté par contre, y a pas moyen.

Plus compliqué que ça : le sexe hors-mariage est mal vu par l'Eglise Catholique (comme pour la plupart des grandes religions et principaux courants). Dès lors, le voeu de célibat est, par extension, obligatoirement (sur le plan éthique catholique) source d'une abstinence sexuelle quand on devient prêtre. On ne peut pas isoler le vœu de célibat du reste de la doctrine catholique concernant la sexualité.

L'approuver ou non, ça, c'est pas mon problème dans l'immédiat.

Serait-ce une sorte de critique indirecte du vœu de célibat des prêtres ?

J'ai plutôt évoqué le vœux de chasteté car en réalité il autorise une certaine sexualité et, en ce qui me concerne, bien que je suis d'accord pour penser que la sexualité doit être saine, je ne pense pas que le mariage devrait être obligatoire, par contre se respecter soi-même et donc se permettre une "vie amoureuse", si.

J'ai plutôt évoqué le vœux de chasteté car en réalité il autorise une certaine sexualité et, en ce qui me concerne, bien que je suis d'accord pour penser que la sexualité doit être saine, je ne pense pas que le mariage devrait être obligatoire, par contre se respecter soi-même et donc se permettre une "vie amoureuse", si.

Cela ne répond pas à la question... Mais bon.

Je ne suis pas sûr cependant de saisir un point : qu'est-ce qu'une vie sexuelle saine exactement. Précisez des pratiques que vous jugeriez malsaine.

Plus compliqué que ça : le sexe hors-mariage est mal vu par l'Eglise Catholique (comme pour la plupart des grandes religions et principaux courants). Dès lors, le voeu de célibat est, par extension, obligatoirement (sur le plan éthique catholique) source d'une abstinence sexuelle quand on devient prêtre. On ne peut pas isoler le vœu de célibat du reste de la doctrine catholique concernant la sexualité.

L'approuver ou non, ça, c'est pas mon problème dans l'immédiat.

Je pense qu'en terme de pardon, de confession (condition nécessaire pour donner du pouvoir à l'Eglise sur soi, à travers son confesseur) le sexe hors mariage, pour un célibataire, est plus enclin à être pardonné qu'un parjure. Si je jure de ne jamais me marier et que je ne me marie jamais alors j'ai tenu ma promesse... j'ai eu des relations sexuelles mais je n'irais pas en enfer pour ça même si je n'ai pas le temps de me confesser... Si je jure de ne jamais avoir de relation sexuelle mais que je cède, je suis un parjure. Pour moi, c'est plus grave.

Je pense qu'en terme de pardon, de confession (condition nécessaire pour donner du pouvoir à l'Eglise sur soi, à travers son confesseur) le sexe hors mariage, pour un célibataire, est plus enclin à être pardonné qu'un parjure. Si je jure de ne jamais me marier et que je ne me marie jamais alors j'ai tenu ma promesse... j'ai eu des relations sexuelles mais je n'irais pas en enfer pour ça même si je n'ai pas le temps de me confesser... Si je jure de ne jamais avoir de relation sexuelle mais que je cède, je suis un parjure. Pour moi, c'est plus grave.

Cela est vrai uniquement en certaines circonstances : le sexe hors mariage pour le seul plaisir du sexe est considéré comme une fornication, donc une forme de luxure, donc comme péché capital (source des autres péchés, pas comme un truc ultra-grave et impardonnable). C'est pardonnable (tout est a priori pardonnable pour le repentant, dès lors qu'il est sincère), mais pour un prêtre, dont sa mission est de prêcher bonne parole et bonne conduite, c'est plus difficilement admissible. Pas impardonnable, mais très mal considéré.

Et cela ne change rien au final : repentance ou non, le sexe hors mariage est prohibé et conduit donc à un interdit de sexe aux prêtres. D'où ce très vif débat entre différents courants catholiques sur cette obligation du prêtre.

Cela ne répond pas à la question... Mais bon.

Je ne suis pas sûr cependant de saisir un point : qu'est-ce qu'une vie sexuelle saine exactement. Précisez des pratiques que vous jugeriez malsaine.

Je pourrais en citer beaucoup mais en voici quelques-unes: la pédophilie, le viol, la zoophilie, le sado-masochisme.

Je pourrais en citer beaucoup mais en voici quelques-unes: la pédophilie, le viol, la zoophilie, le sado-masochisme.

On t'as jamais claqué les fesses pendant une levrette?! T'as jamais eu envie d'attacher ton mec à ton lit?!

On t'as jamais claqué les fesses pendant une levrette?! T'as jamais eu envie d'attacher ton mec à ton lit?!

A la première question si mais je n'irai pas jusqu'à dire que c'était du sadisme, à la seconde non.

J'ai parler à un prête et il disait que la chasteté était ne pas faire d'excès, genre des orgies, et non pas l'abstinence complète.

Cela est vrai uniquement en certaines circonstances : le sexe hors mariage pour le seul plaisir du sexe est considéré comme une fornication, donc une forme de luxure, donc comme péché capital (source des autres péchés, pas comme un truc ultra-grave et impardonnable). C'est pardonnable (tout est a priori pardonnable pour le repentant, dès lors qu'il est sincère), mais pour un prêtre, dont sa mission est de prêcher bonne parole et bonne conduite, c'est plus difficilement admissible. Pas impardonnable, mais très mal considéré.

Et cela ne change rien au final : repentance ou non, le sexe hors mariage est prohibé et conduit donc à un interdit de sexe aux prêtres. D'où ce très vif débat entre différents courants catholiques sur cette obligation du prêtre.

J'ai tendance à considérer la luxure comme un péché capital à partir du moment où elle prend le pas sur notre vie. En fait je m'appuie sur la Gourmandise qui arrive juste derrière dans la liste, et nous sommes obligé de manger... il n'est pas interdit de prendre du plaisir à bien manger... mais ça devient un péché lorsque l'envie de manger l'emporte sur notre vie.

Chez les prêtres mais aussi chez les croyants puisque même le pape commence à regarder en dessous de la ceinture des fidèles pour le dire qu'ils ne sont pas obligé de se prendre pour des lapins...

Je pourrais en citer beaucoup mais en voici quelques-unes: la pédophilie, le viol, la zoophilie, le sado-masochisme.

Trois sur quatre concernent une situation de non-consentement. Donc répréhensible moralement car atteignant à l'intégrité morale.

Mais le sado-masochisme est beaucoup plus subtil que les croyances populaires ou la culture populaire laissent imaginer. Ce n'est pas un rapport de violence, du moins pas uniquement, mais un mise en scène avec/ou le désir de soumission, de contrôle, etc. Il est la manifestation disons radicale et néanmoins contrôlée de notre goût pour la maîtrise de l'autre, objet de notre désir. Si ça paraît extrême et souvent très mal sur le plan moral, ce n'est pas aussi douteux ou caricatural qu'on le pense. Et en rien comparable à un acte qui exclut le consentement (au contraire, le SM accorde une place assez centrale à cette acceptation du rapport de dominant/dominé, qui peut être interrompu à tout moment et se limite uniquement à la pratique et non aux autres aspects de la vie).

J'ai parler à un prête et il disait que la chasteté était ne pas faire d'excès, genre des orgies, et non pas l'abstinence complète.

La luxure c'est effectivement rechercher le plaisir du sexe pour le plaisir du sexe... La chasteté, elle, implique l'abstinence.

J'ai tendance à considérer la luxure comme un péché capital à partir du moment où elle prend le pas sur notre vie. En fait je m'appuie sur la Gourmandise qui arrive juste derrière dans la liste, et nous sommes obligé de manger... il n'est pas interdit de prendre du plaisir à bien manger... mais ça devient un péché lorsque l'envie de manger l'emporte sur notre vie.

Chez les prêtres mais aussi chez les croyants puisque même le pape commence à regarder en dessous de la ceinture des fidèles pour le dire qu'ils ne sont pas obligé de se prendre pour des lapins...

Attention ! Le plaisir n'est pas mal en soi ! Mais la recherche d'elle seule est jugée condamnable car considérée comme fornication. Le plaisir dans le mariage n'a jamais me semble-t-il été condamné par l'Eglise, qui n'a jamais eu cette approche austère que peut avoir l'éthique protestante par exemple (qui a beaucoup de ramifications et explique même des phénomènes économiques anciens et actuels).

(Et encore une fois, cela n'est pas mon opinion, mais une simple exposition de la morale en question).

La luxure c'est effectivement rechercher le plaisir du sexe pour le plaisir du sexe... La chasteté, elle, implique l'abstinence.

"La luxure c'est effectivement rechercher le plaisir du sexe pour le plaisir du sexe" :smile2:

Si ne n'est pas pour le plaisir alors c'est pour quoi ?

Quand tu manges, c'est pour survivre mais c'est aussi pour le plaisir >>> luxure ?

Attention ! Le plaisir n'est pas mal en soi ! Mais la recherche d'elle seule est jugée condamnable car considérée comme fornication. Le plaisir dans le mariage n'a jamais me semble-t-il été condamné par l'Eglise, qui n'a jamais eu cette approche austère que peut avoir l'éthique protestante par exemple (qui a beaucoup de ramifications et explique même des phénomènes économiques anciens et actuels).

(Et encore une fois, cela n'est pas mon opinion, mais une simple exposition de la morale en question).

Et on est censé rechercher quoi d'autre ?

"Le plaisir dans le mariage n'a jamais me semble-t-il été condamné par l'Eglise"

Vraiment, tu as raté un épisode là !

Je voulais dire que le sexe pour le sexe n'a aucun intérêt... l'homme doit avoir d'autres plaisirs que le sexe dans la vie.

Et on est censé rechercher quoi d'autre ?

"Le plaisir dans le mariage n'a jamais me semble-t-il été condamné par l'Eglise"

Vraiment, tu as raté un épisode là !

Non. Le plaisir sexuel DANS le mariage n'est pas mal perçu par l'Eglise, puisqu'il n'est pas fin en soi.

Et je me fous de ce que vous recherchez. Ce que j'explique n'est pas une morale à imposer, mais l'explication du dogme catholique sur la question. Je l'ai dit deux fois.

Donc à part m'apostropher, z'avez un truc intelligent à dire ?

Pour un homme ce n'est pas physiquement possible, il y aura des éjaculations la nuit et un processus psychique malsain qui se mettra en place. Je suppose que pour les femmes aussi, ce sera malsain, elles seront rongées par le désir. A moins de subir un traitement qui enlève les hormones, du type acétate de cyprotérone (une molécule qui bouffe les hormones).

Je suis sceptique quand quelqu'un pense pouvoir éviter toute vie sexuelle. Je ne sais que penser de ceux qui choisissent cette voie.

en belgique 80% des curés ou autre prélat sont homos

il y aussi les impuissants ou stériles

en belgique 80% des curés ou autre prélat sont homos

il y aussi les impuissants ou stériles

Une source pour étayer cette affirmation ?

Une source pour étayer cette affirmation ?

M. l'abbé, vous avez à faire un travail énorme avec les chrétiens. N'allez pas à l'extérieur faire "votre" loi. Venez en aide aux couples en détresse, aux enfants mal-aimés, allez visiter des couples chrétiens séparés, venez en aide à l’adolescent en rupture avec ses parent parce qu’il est homosexuel... parlez avec les homosexuels (il ne faut pas aller loin : le Professeur Van Meerbeeck, Docteur en médecine, Neuropsychiatre et Psychanalyste, professeur à l'Université Catholique de Louvain, a affirmé à la télévision belge que 70 % des prêtres sont homosexuels peu ou prou)... Faites du bien à ceux qui vous donnent leur confiance... N'empêchez pas les non-chrétiens à construire leur propre bonheur... Je pense que l'Evangile que vous annoncerez alors sera bien plus beau à leurs yeux…

http://blogs.mediapart.fr/blog/thierry-peltier/280513/lettre-ouverte-labbe-grosjean-et-ceux-qui-le-suivent