La culture des vipères

Bonjour,

La France a été un grand pays culturel, riche de son histoire, riche de ses édifications, riche de ses peintres, de ses grands écrivains, etc. mais quid de la culture en France actuellement ?

On sait que l'édition va mal : on ne compte plus les maisons d'édition en liquidation judiciaire... Aujourd'hui plus que jamais les nouvelles plumes ont du mal à se faire publier, talent ou pas talent... C'est bien triste tout ça.

Pourtant, ces temps-ci, une nouvelle forme de littérature semble marcher du tonnerre : celle que l'on pourrait appeler la littérature des serpents, pour ne pas dire : la littérature des langues de p....

Soral, inutile d'en parler : il s'enrichit en vendant de la philosophie de comptoir, et il en est fier (N°1 cité dans les bistrots : Ouai, alors tu vois, à cause de la pétassisation de la société, paskeu le féminisme c'est les bourgeoises qu'ont pondu ça pour nous faire chier nous les vrais zeumes virils, et puis yen a marre des sieunistes qui dirigent le monde, et patati et patata, hips).

On a eu Valérie Trierweiler qui s'est vengée de son mec en publiant son "Merci pour le moment" = 442.000 exemplaires vendus après sa première quinzaine de publication ! Le contenu ? En gros il faut que tout le monde sache que "Quand on lui sert des patates sous vide il les jette, j'vous jure : j'étais là !" "En vrai, il appelle les pauvres les sans-dents, même qu'il m'a surnommée Cosette, alors que lui il a jamais manqué de fric", 320 pages de ce niveau, pour une vingtaine d'euros. Bon, c'est vrai, je force un peu le trait, j'aurais pu le rapporter en "morceaux choisis" si j'avais eu la classe du Figaro, mais en même temps, ses histoires de couple, est-ce que ça nous regarde ?

Maintenant, on a Zemmour qui Pétain coup et se place en tête du top50 des ventes avec 5000 bouquins à 22 € 90 vendus par jour selon Albin Michel (vous pensez si l'éditeur se frotte les mains) : avec la finesse d'un livreur de caisses lourdes donc, Zemmour explique pourquoi la France va mal, selon lui. Résultat : un pavé d'un demi-kilo de viande périmée, soit plus de 534 pages de radotage, entièrement écrit au venin.

A part ça, on a compris ce qu'il fallait pour éditer : si ce n'est pour diffamer quelqu'un, régler ses bisbilles privées de V.I.P.ères avec un tel, accabler un sexe, une communauté, une catégorie de la population, etc. alors oui, on peut quand même publier des histoires, mais de préférence en y ajoutant du gras et du porno, ainsi Jean Teulé avec des livres historiques épais mais seulement textuellement, notamment avec Le Montespan = grand prix Palatine du roman historique (nan mais de qui se moque-t-on ?) et Charlie 9, qui ne nous apprennent rien, font volontairement dans le voyeurisme de bas étage et le comique trivial pour mieux se vendre.

Mais s'il n'y avait que l'édition. Au cinéma, les navets s'enchaînent. A la télé, le spectacle s'est arrêté depuis longtemps : il faut avoir les moyens de se payer un bon bouquet, sinon il faut se farcir le panier de crabes : les bisbilles entre présentateurs, les tribuns qui se prennent pour des comiques et qui se pointent aux émissions pour faire leur sucré, plein de choses qui ne sont rien d'autres que des problèmes internes, ne concernent qu'eux et ne devraient se régler qu'entre eux en coulisse. C'est quoi cette mode franchement ? En tout cas, c'est pas de la culture ça !

Alors, à quand le retour d'une vraie culture nourrissante et saine, au service du peuple, du progrès, de l'humain ? Plutôt que toutes ces vilénies entre riches totalement déconnectés, entre autres ?

A quand des éditions qui se relèvent avec de belles et grandes histoires plutôt que tous ces torchons malsains qui sèment la discorde ou dégoûtent le lecteur ?

Mais, peut-être que je me trompe ? Peut-être que c'est moi qui ne suis plus dans le coup ?

Je vais écrire un livre : "J'étais l'amant de Nabila et j'ai tout vu". Premier tirage 100.000 exemplaires.

Quel titre prometteur. :smile2:

Que nous conseillent les détracteurs de Soral et Zemmour comme lecture ?

Moi je veux bien qu'on défouraille sur eux, pas de problème, ils me font grincer des dents de temps en temps.

Mais objectivement. Quel parcours littéraire, artistique, éducatif proposent-ils ?

Sinon, piétiner pour piétiner...

Ce qu'il nous faudrait, c'est un Zola : livres passionnants, personnages réalistes, situations vécues pour de vrai par bon nombre de gens dans la population...

A quand des éditions qui se relèvent avec de belles et grandes histoires plutôt que tous ces torchons malsains qui sèment la discorde ou dégoûtent le lecteur ?

?

Mais personne ne vous interdit d'écrire pour déconstruire tout ce petit monde.

J'aime beaucoup ces suppliques, cousues d'attentisme, qui cravachent leur amertume, bien installés dans leur immobilisme dépressif.

C'est assez consternant de lire ça.

Ce qu'il nous faudrait, c'est un Zola : livres passionnants, personnages réalistes, situations vécues pour de vrai par bon nombre de gens dans la population...

Oui, mais pour l'instant on a Caron.

J'ai fait l'effort de lire "incorrect..."; j'ai fait l'effort d'être dans de plus neutres dispositions possibles. Incroyable de se permettre de critiquer Soral qui a donné le goût (ou le dégoût hein...) de la lecture de vrais auteurs à des milliers de jeunes pour pondre "incorrect..." ? (chiffres INSEE, Caron dans sa tour d'ivoire, incapable ne serait-ce que de poser le sujet...).

On a Naulleau. La confrontation de "blancs dans un tunnel" Soral/Naulleau m'intéressait. Elle a tourné à un attaque-défense ou Naulleau se contente, quasiment tout le bouquin, d'être partiellement d'accord avec Soral ou de répéter "tu ne peux pas le dire comme ça".

Haziza, Cohen et tous ceux qui ont qualifié Soral ou Zemmour "d'esprit malade" produisent quoi ?

Fourest est dans la même posture. "Si c'est pas toi, c'est donc ton frère".

Bonjour,

Alors, à quand le retour d'une vraie culture nourrissante et saine, au service du peuple, du progrès, de l'humain ? Plutôt que toutes ces vilénies entre riches totalement déconnectés, entre autres ?

A quand des éditions qui se relèvent avec de belles et grandes histoires plutôt que tous ces torchons malsains qui sèment la discorde ou dégoûtent le lecteur ?

Mais, peut-être que je me trompe ? Peut-être que c'est moi qui ne suis plus dans le coup ?

Je pense souvent que l'humanité se vulgarise, moi-même d'ailleurs au contact de cette lie ... exemple hier j'ai regardé Cheval de guerre, j'ai trouvé malgré des maladresses que c'était un beau film, qui m'a ému.

Je vais sur Allocine tout à l'heure, les jeunes crachent dessus car il n'y a pas assez de sang, c'est trop "gentil", Spielberg nous fait chier avec ses bons sentiments poisseux ...

Ils préfèrent Tarantino qui tue à tout va.

Ils n'aiment pas Tarantino pour son côté fantasque, fêlé, mais parce que des gens sont tués cruellement dans ses films, ils sont assurés d'avoir leur dose de sang.

Bon après c'est discutable ... mais la culture avec un peu de noblesse ne reviendra jamais, maintenant c'est danse avec les stars (qui encore n'est pas trop négatif), Nabilla qui plante son copain, le pire c'est que des gens sur Twitter demandent sa libération, alors qu'elle n'a aucune excuse ...

Cependant de temps en temps, on a sur France 2 un bon film et sinon en littérature moderne, bien que très connue Amélie Nothonb est une bonne romancière. Il y en a d'autres.

C'est le futur qui fera le tri.

Par contre il faut savoir qu'à toutes les époques, les êtres humains ont eu le sentiment que leur société devenait plus vulgaire, c'est un thème récurrent.

Balzac disait : Aujourd'hui, le succès est devenu la raison majeure d'une époque athée (Illusions perdues).

Dickens déplore la même chose, avec un peu plus de finesse, dans "Les Temps Difficiles", un petit brûlot anti industrialisation.

Donc c'est peut-être l'âge qui nous fait prendre de la distance et identifier tout l'aspect bêtement commercial de toute chose.

Ce qu'il nous faudrait, c'est un Zola : livres passionnants, personnages réalistes, situations vécues pour de vrai par bon nombre de gens dans la population...

Un Zola contemporain ferait manger ce monde à ceux qui le fabriquent pour ce qu'il est devenu; et tu le considèrerais sûrement comme étant d'extrême droite ^^

Sur le sujet : le système valide en priorité la littérature médiocre, bourgeoise et nombriliste parce qu'elle se vend et se consomme (on en conclura rien sur ceux qui la consomment bien sûr ... ) L'édition est devenue un marché plus qu'une volonté de découvrir les talents , et suffit de voir à qui appartiennent les grandes maisons (c'est à dire aux grands groupes de l'armement ) pour avoir une idée de la logique actuelle.

Mais c'est aussi à nous d'aller vers la littérature, la poésie et/ou tout autre chose qui nous séduit, de sélectionner ce que l'on regarde, ou pas.

De faire partager nos coups de coeur, nos trouvailles et de ne pas attendre que ça tombe tout cuit dans le bec. Non ?

Ce qu'il nous faudrait, c'est un Zola : livres passionnants, personnages réalistes, situations vécues pour de vrai par bon nombre de gens dans la population...

Le hasard objectif, 
le boxeur et la femme volute. Constellation d’Adrien Bosc. Stock, 196 pages, 18 euros.

S’évader dans sa rue. En face de Pierre Demarty. Flammarion, 190 pages, 17 euros.

Paradoxes d’un passé maudit L’Oubli de Frederika Amalia Finkelstein. L’Arpenteur, 172 pages, 16,90 euros.

Morts, écrivains et crustacés. Blanès d’Hedwige Jeanmart. Éditions Gallimard, 262 pages, 18,50 euros.

Les tentacules du dancing. Dancing with myself d’Ismaël Jude. Éditions verticales, 160 pages, 16,50 euros.

La prison de vos rêves F de Luis Seabra. Rivages, 108 pages, 15 euros. -

pour en savoir plus:

http://www.humanite.fr/premiers-romans-incubateurs-de-litterature-556809

premiers romans:

http://www.humanite.fr/mot-cle/premier-roman

http://www.humanite.fr/la-rentree-litteraire-ou-les-plaisirs-de-lautomne-550267

Super, l'Huma, la Shoah et la "mémoire". Sur la base de "témoignages poignants" (disent-ils tous entre eux à l'unisson)

Novateur comme sujet, à l'heure ou même des filles de rabbins partent en guerre contre l'arnaque de la Shoah business.

http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20141017.OBS2471/tova-reich-publie-mon-holocauste-y-a-t-il-un-shoah-business.html

Le hasard objectif, 
le boxeur et la femme volute. Constellation d’Adrien Bosc. Stock, 196 pages, 18 euros.

S’évader dans sa rue. En face de Pierre Demarty. Flammarion, 190 pages, 17 euros.

Paradoxes d’un passé maudit L’Oubli de Frederika Amalia Finkelstein. L’Arpenteur, 172 pages, 16,90 euros.

Morts, écrivains et crustacés. Blanès d’Hedwige Jeanmart. Éditions Gallimard, 262 pages, 18,50 euros.

Les tentacules du dancing. Dancing with myself d’Ismaël Jude. Éditions verticales, 160 pages, 16,50 euros.

La prison de vos rêves F de Luis Seabra. Rivages, 108 pages, 15 euros. -

pour en savoir plus:

http://www.humanite.fr/premiers-romans-incubateurs-de-litterature-556809

premiers romans:

http://www.humanite.fr/mot-cle/premier-roman

http://www.humanite.fr/la-rentree-litteraire-ou-les-plaisirs-de-lautomne-550267

Tes "références" sont très à gauche !

N'as-tu pas peur de tomber à force de pencher ... à gauche !

Un Zola contemporain ferait manger ce monde à ceux qui le fabriquent pour ce qu'il est devenu; et tu le considèrerais sûrement comme étant d'extrême droite ^^

Sur le sujet : le système valide en priorité la littérature médiocre, bourgeoise et nombriliste parce qu'elle se vend et se consomme (on en conclura rien sur ceux qui la consomment bien sûr ... ) L'édition est devenue un marché plus qu'une volonté de découvrir les talents , et suffit de voir à qui appartiennent les grandes maisons (c'est à dire aux grands groupes de l'armement ) pour avoir une idée de la logique actuelle.

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Mais personne ne vous interdit d'écrire pour déconstruire tout ce petit monde.

J'aime beaucoup ces suppliques, cousues d'attentisme, qui cravachent leur amertume, bien installés dans leur immobilisme dépressif.

C'est assez consternant de lire ça.

Oui, j'en parle, je dis ce que je pense, et alors, ça vous dérange ? Ce serait mieux de fermer sa gueule peut-être ? Avec ça, on est dépressif parce qu'on vient dire ce que l'on pense sur un forum ? En outre vous ne connaissez pas ma vie bien que vous vous permettiez de me juger. Qui vous dit que je ne le fais pas, écrire, dans ma vie privée ?

Et bien c'est vrai que tu n'as pas le profil type...

Super, l'Huma, la Shoah et la "mémoire". Sur la base de "témoignages poignants" (disent-ils tous entre eux à l'unisson)

Novateur comme sujet, à l'heure ou même des filles de rabbins partent en guerre contre l'arnaque de la Shoah business.

http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20141017.OBS2471/tova-reich-publie-mon-holocauste-y-a-t-il-un-shoah-business.html

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Pourtant, ces temps-ci, une nouvelle forme de littérature semble marcher du tonnerre : celle que l'on pourrait appeler la littérature des serpents, pour ne pas dire : la littérature des langues de p....

Maintenant, on a Zemmour qui Pétain coup et se place en tête du top50 des ventes avec 5000 bouquins à 22 € 90 vendus par jour selon Albin Michel (vous pensez si l'éditeur se frotte les mains) : avec la finesse d'un livreur de caisses lourdes donc, Zemmour explique pourquoi la France va mal, selon lui. Résultat : un pavé d'un demi-kilo de viande périmée, soit plus de 534 pages de radotage, entièrement écrit au venin.

Il semble que vous aussi vous vous êtes mis à cette "culture des vipères". L'avez-vous au moins lu, ce livre?

Ce qu'il nous faudrait, c'est un Zola : livres passionnants, personnages réalistes, situations vécues pour de vrai par bon nombre de gens dans la population...

Je n'aime pas Zola. Je trouve son style particulièrement lourd et indigeste. Et je trouve ses oeuvres sombres et pessimistes, n'abordant que les côtés les plus noirs du monde.

Mais je reconnais au moins en lui un grand écrivain.

Et puis je suis pas non plus un grand fan de son déterminisme social.

A quand des éditions qui se relèvent avec de belles et grandes histoires plutôt que tous ces torchons malsains qui sèment la discorde ou dégoûtent le lecteur ?

Le livre de Zemmour célèbre la nation France. Si ça c'est pas une belle et grande histoire...

Ils préfèrent Tarantino qui tue à tout va.

Ils n'aiment pas Tarantino pour son côté fantasque, fêlé, mais parce que des gens sont tués cruellement dans ses films, ils sont assurés d'avoir leur dose de sang.

Je déteste Tarantino. Justement à cause de ces "doses de sang".

Tes "références" sont très à gauche !

N'as-tu pas peur de tomber à force de pencher ... à gauche !

Elle est déjà à l'extrême-gauche.

Oui, j'en parle, je dis ce que je pense, et alors, ça vous dérange ? Ce serait mieux de fermer sa gueule peut-être ? Avec ça, on est dépressif parce qu'on vient dire ce que l'on pense sur un forum ? En outre vous ne connaissez pas ma vie bien que vous vous permettiez de me juger. Qui vous dit que je ne le fais pas, écrire, dans ma vie privée ?

Le problème n'est pas véritablement de débattre sur votre droit à l'ouvrir (J'espère que vous me laisserez jouir de cette même liberté que vous réclamez à corps et à cris, cela dit en passant...) mais, concrètement, de vous reconnaître en temps que leader d'opinion quand il s'agit de distinguer la bonne de la mauvaise littérature. Vous vous permettez de porter un jugement de fond et de forme, voire idéologique (Les avez-vous lu, au moins ?) sur la production écrites de certains auteurs qui, contrairement à vous, ont le courage de leurs opinions, puisqu'ils ne pratiquent nullement la promotion de leurs ouvrages confortablement installés dans l'anonymat. En attendant, j'aimerais pouvoir lire quelques émanations de votre savoir-faire littéraire, histoire que je puisse, à mon tour, lamentablement pleurnicher sur l'arrivée tardive du talentueux messie.

Super, l'Huma, la Shoah et la "mémoire". Sur la base de "témoignages poignants" (disent-ils tous entre eux à l'unisson)

Novateur comme sujet, à l'heure ou même des filles de rabbins partent en guerre contre l'arnaque de la Shoah business.

http://bibliobs.nouv...h-business.html

Pas mal, pas mal.