Le sexe est-il une prison ?

Lorsque l'on parle de se libérer de ses pulsions, de sa colère pour raisonner mieux, de sa faim pour penser plus par exemple; on évoque rarement le sexe et les rapports de force qu'il génère.

En effet, mis à part pour la toute petite minorité d'asexuels (ceux qui n'éprouvent pas de désir), le sexe se révèle en plus d'être de l'ordre de la pulsion; de celui du besoin. Le sexe est en somme, une perpétuelle négociation entre deux partis (homme et femme) dont le but est de conclure à l'ordre du plaisir.

Or comment peut-on bien penser si l'on est perpétuellement soumis à ce besoin ? Toute personne qui a déjà fait l'amour ici sait le pouvoir de cet acte sur ce que nos actes, voir même le potentiel de générer ( et conserver ) l'amour sur les uns et les autres. La démonstration se fait au-delà de toute volonté de se raisonner : un couple qui ne s'éclate pas au lit est un couple mort, malgré la profonde considération intellectuelle et affective que peuvent entretenir les deux partis du couple.

Devrait-on réfléchir alors à comment découpler l'amour du sexe (raison contre pulsion/passion ) ? Ou bien à générer le contexte le plus harmonieux possible entre homme et femme, afin de conduire ces derniers au firmament, tout en prenant acte que beaucoup, beaucoup, beaucoup resteront sur le carreau ?

Que dire du sexe En prison : viol, violence et homosexualité

pouah (srtout pour l'homosexualité)

Tient les homophobes sortent du placard...

Sinon pour revenir au sujet, la sexualité est aussi cérébrale. La jouissance se fait généralement sur un désir pensé très fort et pas spécialement sur l'acte sexuel. Il est donc possible d'avoir une relation semi ouverte, ceci dit il faut avoir un fort mental, mais je pense qu'avec l'âge on peut y arriver.

Que dire du sexe En prison : viol, violence et homosexualité

pouah (srtout pour l'homosexualité)

Tout simplement hors-sujet. Mais tu peux ouvrir un autre topic sur le thème, certaines personnes y répondront avec plaisir.

le sexe, c'est de la drogue pour la vie.

Le principe d'une prison, c'est lorsque la clé et la serrure sont séparée... et que la condition de base est la fermeture d'une porte.

Il y a une mise en condition propice à faire effectivement... Il faut savoir se détacher des soucis pour mieux s'envelopper, se défaire du stress aussi... pour mieux savoureux... sentir brûler le désir en nous, au-delà de la satisfaction (même si elle est pas toujours au rendez-vous :blush: )

C'est un jeu de patience... celui de la connaissance de l'autre. Apprendre dans l'appréhension, c'est pas vraiment efficace, vaut mieux le faire dans la compréhension... car c'est ça l'image de l'amour et du sexe dans le fond... se fondre en toute compréhension... être en cœur, au cœur, le cœur.

Ça manque de smyleys... me dis-je. Je pallie... (ouaip!) :blush:

Salut.

On peut manger avec n'importe qui ou presque mais on ne couche pas avec n'importe qui. Parce que coucher a ses conséquences. De même qu'il y a des excusions dans le choix des convives.

Peut-être que ne plus avoir faim de sexe serait une bonne chose.

++

Il y a un schisme dans ton raisonnement, Savonarol.

Si tu définis la pulsion sexuelle comme un besoin, elle se range automatiquement dans le rang des pulsions d'auto-conservation, or, la sexualité n'est absolument pas nécessaire à la survie de l'individu contrairement à la soif, la faim et la défécation. Et d'ajouter que la raison vient se mettre au service du besoin, toujours.

A la limite, soyons fous, nous pourrions la considérer comme une pulsion de "conservation" de l'espèce (c'est pas mal, ça... faudrait l'inventer !) mais, cela dépasse totalement le champ de l'individu lui-même. Donc, cette tension associée à cette pulsion n'a rien d'un besoin.

A partir de mes dernières observations, il semble très compromettant compromis de répondre à tes questions... mais, nous pouvons toujours y réfléchir.

Le "carreau", c'est un terme pétanquiste, non ?

le sexe, c'est de la drogue pour la vie.

C'est vrai que le sexe (sans amour vrai) est souvent une prison comme la drogue

Je pense cependant que l'amour vrai rend libre et brise cette tendance du sexe a emprisonner

Salut.

On peut manger avec n'importe qui ou presque mais on ne couche pas avec n'importe qui. Parce que coucher a ses conséquences. De même qu'il y a des excusions dans le choix des convives.

Peut-être que ne plus avoir faim de sexe serait une bonne chose.

++

oui on ne couche pas avec n'importe qui ,

on couche avec celui qu'on aime

or quand on aime c'est pour aimer toute la vie car sinon c'est un passe temps sans intérêt

et quand on aime avec l'intention que ça soit pour toujours

on veut lui rester fidèle

Le principe d'une prison, c'est lorsque la clé et la serrure sont séparée... et que la condition de base est la fermeture d'une porte.

Il y a une mise en condition propice à faire effectivement... Il faut savoir se détacher des soucis pour mieux s'envelopper, se défaire du stress aussi... pour mieux savoureux... sentir brûler le désir en nous, au-delà de la satisfaction (même si elle est pas toujours au rendez-vous :blush: )

C'est un jeu de patience... celui de la connaissance de l'autre. Apprendre dans l'appréhension, c'est pas vraiment efficace, vaut mieux le faire dans la compréhension... car c'est ça l'image de l'amour et du sexe dans le fond... se fondre en toute compréhension... être en cœur, au cœur, le cœur.

En d'autres mots, il faut pour les deux apprendre à faire l'Amour pas la " guerre" pour l'harmonie du couple.

Femme et Homme n'ont pas les mêmes points sensibles corporellement, voir sur ce forum un autre topic avec un schéma.

oui on ne couche pas avec n'importe qui ,

on couche avec celui qu'on aime et qui vous aime, les deux tendrement et respectueusement, malgré des petits désaccords inévitables

or quand on aime c'est pour aimer toute la vie car sinon c'est un passe temps sans intérêt

et quand on aime avec l'intention que ça soit pour toujours

on veut lui rester fidèle

En d'autres mots, il faut pour les deux apprendre à faire l'Amour pas la " guerre" pour l'harmonie du couple.

Pas tout à fait exactement dans les détails... :gurp: Disons que l'Amour, ça s'apprend pas, ça se comprend. Par contre, l'amour... ben c'est la guerre à son meilleur... à la fin, ben on est apaisé... quand on se connaît bien, évidemment... C'est comme pour la clé et la serrure... quand on se sait, ben on se barre pas à passer tout le trousseau. :bad:

Femme et Homme n'ont pas les mêmes points sensibles corporellement, voir sur ce forum un autre topic avec un schéma.

Vous touchez un point sensible... là. :p Z'avez mis le doigt dessus.

Il y a un schisme dans ton raisonnement, Savonarol.

Si tu définis la pulsion sexuelle comme un besoin, elle se range automatiquement dans le rang des pulsions d'auto-conservation, or, la sexualité n'est absolument pas nécessaire à la survie de l'individu contrairement à la soif, la faim et la défécation. Et d'ajouter que la raison vient se mettre au service du besoin, toujours.

A la limite, soyons fous, nous pourrions la considérer comme une pulsion de "conservation" de l'espèce (c'est pas mal, ça... faudrait l'inventer !) mais, cela dépasse totalement le champ de l'individu lui-même. Donc, cette tension associée à cette pulsion n'a rien d'un besoin.

A partir de mes dernières observations, il semble très compromettant compromis de répondre à tes questions... mais, nous pouvons toujours y réfléchir.

Le "carreau", c'est un terme pétanquiste, non ?

Disons qu'on peut parler de besoin à partir du moment où cela joue un rôle dans l'épanouissement de la personne qui la vit (ou ne la vit pas) .

Epanouissement encore plus évidement que le plaisir de faire caca ou de manger une glace

La démonstration se fait au-delà de toute volonté de se raisonner : un couple qui ne s'éclate pas au lit est un couple mort, malgré la profonde considération intellectuelle et affective que peuvent entretenir les deux partis du couple.

Devrait-on réfléchir alors à comment découpler l'amour du sexe (raison contre pulsion/passion ) ? Ou bien à générer le contexte le plus harmonieux possible entre homme et femme, afin de conduire ces derniers au firmament, tout en prenant acte que beaucoup, beaucoup, beaucoup resteront sur le carreau ?

Disons que statistiquement (mise en gras), cette observation semble correct.

Découpler l'amour du sexe ? Je vous répondrai que cette condition est requise pour pouvoir découvrir d'autres pans de l'amour, ces nouveaux visages de l'amour risquent de faire grimacer celui qui est admis comme le seul vrai, du-moins si l'on accepte que l'amour a un visage connu de tous, et il se peut que cette découverte n'enchante qu'une toute petite minorité de gens.

Lorsque l'on parle de se libérer de ses pulsions, de sa colère pour raisonner mieux, de sa faim pour penser plus par exemple; on évoque rarement le sexe et les rapports de force qu'il génère.

En effet, mis à part pour la toute petite minorité d'asexuels (ceux qui n'éprouvent pas de désir), le sexe se révèle en plus d'être de l'ordre de la pulsion; de celui du besoin. Le sexe est en somme, une perpétuelle négociation entre deux partis (homme et femme) ( homme/femme homme/homme femme/femme , boule de geisha , canard vibrant , pélican rose .. etc etc )

dont le but est de conclure à l'ordre hétérosexiste(ndlr) ...

je crois que la Prison elle est surtout dans votre tête hélas ..

Disons qu'on peut parler de besoin à partir du moment où cela joue un rôle dans l'épanouissement de la personne qui la vit (ou ne la vit pas) .

Epanouissement encore plus évidement que le plaisir de faire caca ou de manger une glace

Mhm... dans ce cas, excuse-moi d'être tatillonne mais, disons qu'il s'agirait davantage de satisfaire un désir charnel qui lui s'étaye effectivement sur la pulsion sexuelle.

L'épanouissement se situerait donc dans la bonne conduite de l'acte sexuel.

Sauf que l'acte sexuel est alimenté par le monde fantasmatique de l'individu. Ce qui explique d'ailleurs la déception de bon nombre de personnes, frustrées et sur le carreau puisque le fantasme est par nature incompatible avec la réalité.

Ici, à ta question "Le sexe est-il une prison", nous pouvons donc répondre oui pour les personnes enfermées dans leurs fantasmes.

Alors, pour en sortir, doivent-elles ou devraient-elles découpler l'amour du sexe ?

Là, il faudrait déjà exprimer/préciser en quoi l'amour et le sexe sont "couplés".

Alors ? Qui a une idée ?

Personne... Pfff... je m'y colle.

Le désir... souvent associé au sexe dans le langage courant, est néanmoins le témoin/marqueur de quelque chose de plus grand : la Vie.

Tout individu est tout d'abord Sujet Désirant - même s'il n'en a pas conscience et que son Désir est enfoui sous d'innombrables détritus - il est porteur de la pulsion de vie (Eros).

Eros, ouais... Dieu de l'Amour associé à la faim et la vie par un gars qui fumait le cigare.

Il y a donc Désir et désir qui, par confusion, vont donner le genre de discours que tu développes, Savonarol, à savoir que le sexe est un besoin.

D'ailleurs, la confusion est facilement constatable au quotidien... combien de fois ai-je entendu "J'ai envie de faire pipiiii !" ou "J'ai besoin de toi."

Besoin/Envie (désir)... c'est compliqué tout ça...

Tu veux sortir de la prison ?

Va te faire déconfusionner.

"Ici, à ta question "Le sexe est-il une prison", nous pouvons donc répondre oui pour les personnes enfermées dans leurs fantasmes.

Alors, pour en sortir, doivent-elles ou devraient-elles découpler l'amour du sexe ? "

" faut voir .. "

je crois que la Prison elle est surtout dans votre tête hélas ..

Ce n'est pas forcément faire partie d'un complot nazi que d'émettre des arguments et de construire son propos.

Etudions donc cette fameuse pulsion de vie ?

Je la comprends comme une évolution de la surtension (et de la sous-tension)

de la cellule primordiale au niveau de sa membrane...

Pour réduire la surtension, on pisse, défèque, éjacule, accouche, (procrée), crée...

Pour réduire la sous-tension, on boit, mange, se fait "engrosser", apprend...

Un tout petit problème "mécanique" de surpression, et sous-pression peut donc nous mener bien loin.

La vie, c'est "qui peut le moins, peut le plus" !

J'en reviens toujours pas...

L'origine de tout est à chercher dans la membrane !

(Je crois bien que Lacan disait un truc de ce genre?...)

(homme et femme) ( homme/femme homme/homme femme/femme , boule de geisha , canard vibrant , pélican rose .. etc etc )

dont le but est de conclure à l'ordre hétérosexiste(ndlr) ...

je crois que la Prison elle est surtout dans votre tête hélas ..

Ahah ! Je n'avais pas lu ça... !

Un sujet avait été ouvert il y a quelques semaines, par Marioons (d'ailleurs... c'est bien dommage de ne plus la croiser par ici), traitant de la sexualité et toutes ses composantes, je ne sais pas si tu as eu l'occasion de le lire : Qu'est-ce qui se joue dans la sexualité ?

Tu as bien raison de les souligner ici, Savonarol semble "touché intimement" par son questionnement vibrant... et ce, en profondeur... de là à envisager le pélican rose, il n'y a qu'un doigt que je ne mettrai pas...

"Ici, à ta question "Le sexe est-il une prison", nous pouvons donc répondre oui pour les personnes enfermées dans leurs fantasmes.

Alors, pour en sortir, doivent-elles ou devraient-elles découpler l'amour du sexe ? "

" faut voir .. "

"Entretien avec un pire..."

Même sans le barreau, il est emprisonné, à n'en point douter.

Etudions donc cette fameuse pulsion de vie ?

Je la comprends comme une évolution de la surtension (et de la sous-tension)

de la cellule primordiale au niveau de sa membrane...

Pour réduire la surtension, on pisse, défèque, éjacule, accouche, (procrée), crée...

Pour réduire la sous-tension, on boit, mange, se fait "engrosser", apprend...

Un tout petit problème "mécanique" de surpression, et sous-pression peut donc nous mener bien loin.

La vie, c'est "qui peut le moins, peut le plus" !

J'en reviens toujours pas...

L'origine de tout est à chercher dans la membrane !

(Je crois bien que Lacan disait un truc de ce genre?...)

(Si tu as le truc de ce genre sous le coude... n'hésite pas à le partager ici...)

J'aime bien la surtension et la sous-tension, c'est une image intéressante.

Par contre, la déduction inversée du "peut le moins, peut le plus" ne coule pas de source.