Aller au contenu

De l'étude de la philosophie

Noter ce sujet


Dompteur de mots

Messages recommandés

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 752 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

up ;)

nothing.pngDentelle de mots, le 20 octobre 2014 - 16:01, dit :

Mais pour s'intéresser à quelque chose, encore faut-il savoir qu'elle existe et donc y être exposé à un moment où l'autre, d'où l'utilité de l'enseigner à l'école.

Mais je te rétorquerai mon cher Dentelle de mots, que cela ne s'applique pas à chacun de nous, par exemple toi, tison2feu et ton humble serviteur, nous avons eu des questionnements philosophiques avant même de pouvoir nommer cette activité comme telle.

Au mieux l'école ( il faut entendre le secondaire ) initie à la philosophie, disons une introduction. nothing.pngDentelle de mots, le 20 octobre 2014 - 16:01, dit :

D'autre part, la philosophie est aussi une discipline, c'est-à-dire qu'elle a ses méthodes, ses techniques, son vocabulaire spécialisé, ses autorités. En ce sens, elle demande aussi un apprentissage.

Mais cela est purement technique et ne garantit absolument rien sur la suite du déroulement pour notre philosophe en puissance, car, enseigne t-on la créativité, l'envie, l'esprit scientifique, la fibre artistique, l'amour du dépassement sportif de soi/des autres? Encore une fois, non, nous ne pouvons que le révéler, l'amplifier/le canaliser pour l'optimiser, mais cette graine on ne peut la semer, uniquement la faire germer! ( si elle ne l'a pas fait d'elle même, tels nos cas respectifs ).

****************

Comme il y a mille et une façons d'aborder la philosophie, aussi bien dans le sens où cela stimule que dans celui de la démotivation, il me semble que tu es le mieux placé, à plus d'un titre, pour aider cet étudiant, en lui posant des questions et sonder ainsi ses attentes, pour vérifier qu'il y a bien adéquation entre le cours qu'il suit et ce à quoi il aspire, car si ce n'est pas le cas, le risque est grand qu'il finisse par s'en détourner, pour une erreur de "prise en main" inadaptée.

Rappelant que la philosophie se vit, elle n'est pas désincarnée, "elle" est partout, à chaque instant, avec n'importe qui, et non point cantonnée dans une pièce où l'on écoute une personne qui professe la "bonne parole", à moins d'avoir de bonnes raisons pour cela, et en ce qui te concerne ceci ne fait aucun doute, mais il n'est pas certain que ce soit le cas de notre apprenti. L'intention y est, mais le moyen n'est peut-être pas des plus adéquates, dans tous les cas si on veut lui dire comment arriver à bon port, il faut savoir où il est et où il veut aller, en bref de cerner ses motivations/envies/besoins.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 752 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

nothing.pngdeja-utilise, le 19 octobre 2014 - 20:24, dit :

Mais est ce que la philosophie s'apprend? J'en doute, je pense même que tout un chacun à son niveau philosophe, mais ne développe pas ou bifurque.

Les cours que prend DdM, lui permettent d'approfondir, gagner du temps, explorer des pistes ou se découvrir mieux lui même, en aucun cas pour savoir comment pratiquer la philo.

On peut si on est curieux, apprendre avec les autres, par les autres, ou seul, il n'y a aucune hiérarchisation à mettre en place, ce sont des approches différentes, qui doivent correspondre à la personne qui en fait usage.

Apprendre seul, comment ? Par soi même, en étant à l'écoute du monde, animé d'une curiosité sans borne, et un esprit suffisamment vif, lucide, intrépide.

Peux-tu m'expliquer ? Vais essayer, mais dis toi que ce n'est pas chose aisée que de montrer l'étendue du monde à quelqu'un qui est au fond d'une cuvette/vallée.

Dès que tu ouvres un livre, tu n'es plus tout seul ! Oui d'une certaine manière tu as raison, mais cela n'a rien à voir avec un cours: actif vs passif, c'est comme regarder quelqu'un faire du sport et en faire soi-même, c'est radicalement différent, même si c'est le même sport.

Pourquoi ne pourrait-on pas étudier la philosophie ? On peut étudier la philosophie, mais il était question d'apprendre auparavant, ce qui ne renvoie pas à la même chose, étudier demande d'être acteur, alors qu'apprendre non, par exemple, et au secondaire on ne fait qu'apprendre, on est loin d'attendre une vraie compréhension.

Crois-tu que tes idées sont juste tes idées ? Tu les aurais inventées Bonne remarque, nous sommes principalement dans le mimétisme au début de nos apprentissages, ensuite vient l'esprit critique, où l'on redécouvre parfois indépendamment ce que d'autres ont déjà fait, ou que l'on soit parfois "visionnaire".

à partir de quoi, de qui ? N'oublie pas, que le questionnement c'est à toi que tu l'adresses en première instance, parce que quelque chose t'intrigue, te dérange, t'interpelle, te fait peur, t'angoisse, etc...

Tu ne dialogues pas, tu ne regardes pas la TV, ou des films, = distraction de l'esprit.

tu vis en ermite ? Sans lien aucun ? Je discute ici, rare lieu propice à des échanges structurés, profonds et personnels!

Pas de journaux ? Pas de radio ? Pas de livre ? 0 journaux papier ou télévisés, 0 radio à l'heure du journal, mais des revues scientifiques oui.

C'est toi qui as inventé la douche, le poêle, Non, mais j'aurais pu, au même titre que fabrique mon mobilier, ma maison, certains outils qui n'existent pas, ou des objets non commercialisés autrement, et accessoirement je répare des objets que je n'ai pas fabriqués et que je ne connais pas d'avance, ou par un intermédiaire.

et la casserole, le moteur ....et la République,

la citoyenneté, la démocratie .... Je te remercie de me poser ces questions, j'y travaille d'arrache-pied, sauf que j'en suis à la conclusion que même un système parfait dans les mains imparfaites des Hommes, ne changerait pas grand chose en fin de compte, alors éduquons avant toute chose!

Tu penses tout seul ? Oui, au même titre que je bricole seul, et c'est bien mieux ainsi, mais cela ne m'empêche pas d'apprécier d'échanger, d'ailleurs même si je le voulais/désirais, je ne pourrais tout bonnement pas réfléchir à ta place, un des rares privilèges qui nous reste.

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 752 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Cette brillante idée, je l'ai eue au moment même où je l'écrivais. Je suis bonne.^^

Humm...Mais que répondre?!

Interroger et faire s'interroger l'enfant, lors de l'apprentissage de la lecture et l'écriture, sur le sens du "savoir" lire et écrire, ce que cela suppose comme dépassement de son jeune être puisque la lecture et l'écriture apportent une ouverture sur LE Monde et non plus LEUR Monde... Lui permettre d'y trouver un sens engendrerait le désir de cette connaissance et faciliterait grandement l'apprentissage.

Cela existe peut-être déjà, je n'en sais rien.

En dehors de l'école, je dirai qu'il y a déjà nous, les parents, pour le mettre en oeuvre!

L'école ne fournit qu'une boite à outils, ensuite faut-il encore en avoir un usage adapté, pour autre chose de plus grand. Il est pourtant avéré que plus on attise/alimente la curiosité tôt, plus on pourra solliciter l'enfant, et donc l'amener sur d'autres horizons, que le simple mimétisme.

Soyons réalistes, on ne peut pas attendre autant des professeurs, de gérer la classe, les apprentissages conformes aux textes, les différences de niveaux et/ou de comportements des mômes, les motivations étagées différemment, les centres d'intérêts stéréotypés, si on leur demande déjà de faire preuve d'un peu de psychologie, de connaitre les avancées scientifiques sur les rythmes naturels des enfants, et qu'en plus on attende des compétences en philosophie et de pédagogie dans ce sens là, c'est plusieurs diplômes sanctionnant différentes branches du savoir qu'il faudra avoir pour être prof des écoles! Déjà qu'il est loin d'être certain/évident, qu'ils soient tous en poste par conviction!?

Arrête de flatter mon ego...

Fêtarde, tâter mon lego et... ( signé, Anna Gramme :smile2: )

Modifié par deja-utilise
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 752 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Sur ce second point, tu as sûrement raison en théorie. Dans la pratique, je me demande si le fait de remplacer un mot par sa "définition adaptée au contexte" ne relève pas de l'illusion pure et simple, puisqu'il s'agirait de le remplacer par sa définition adaptée à tous les contextes possibles et imaginables, ce qui semble impossible dans la pratique. Par exemple, la définition exacte du mot "mère" devrait être remplacée par la définition adaptée à l'image que se font 7 milliards d'humains de leur propre mère (orphelins compris), donc 7 milliards de définitions différentes. Comment faire des phrases dans ces conditions ? Comment expliquer pourquoi les logiciels de traduction soient si peu performants par rapport à un traducteur en chair et en os ?

Cela ne veut pas dire, que d'un coup, nous faisions abstraction des catégories, mais remplacer les mots techniques par d'autres, par des définitions, qui renverront aussi à former des catégories, qui devrait être les mêmes, on pourra toujours rectifier pour les faire correspondre au mieux.

" élargir son vocabulaire en apprenant quelques mots techniques essentiels pourra contribuer à approfondir sa pensée et mieux la mettre en mots. "

De toute façon, notre cerveau s'en chargera, lui qui tisse d'innombrables liens entre des idées différentes, et lorsque je lis un mot, ma cervelle le décrypte suivant le contexte "lexical" et le contexte du "sens verbal", et me renvoie l'intuition, un modèle élaboré, de ce qu'il figure dans cet environnement, relativement à l'état de mes connaissances, je ne fais que proposer de le faire consciemment par endroit et non plus automatiquement/machinalement.

Chaque définition nous plonge inexorablement vers notre propre vécu, nos expériences, ou l'élaboration de modèle plus ou moins ad hoc reposant sur nos souvenirs, et qui peut venir s'enrichir si besoin est, par exemple la tomate est rouge tant que l'on en voit que ce cette couleur, il y a aura extension du concept de tomates lorsque j'aurais vu des fruits oranges et/ou jaunes par exemple, mais il restera encore des points communs suffisamment forts pour ne pas confondre avec un autre végétal. Si la mère du voisin n'est pas la mienne, et que nécessairement il y a autant de mères définissables qu'il y a de telles femmes, on pourra quand même les regrouper par des éléments communs en nombre réduit, valables pour chacune et aussi discernable de tout autre type d'être vivant, il n'y a donc pas lieu à complexifier davantage le recours à la décomposition de sens du mot technique plus que de besoin, juste d'utiliser l'ossature commune puis de rajouter la particularité éventuelle, en fonction du contexte, autrement dit adaptée, il faut un juste équilibre entre le souci d'être précis et simple mais pas superflu/encombrant/inutile, comme par exemple lors de l'emploi du nombre Pi, à quoi sert d'avoir le premier milliard de décimales pour l'élève de terminal, même si c'est plus "juste" que les 2 premières? C'est impertinent dans son cas, et je peux subodorer qu'il en ira de même dans tout domaine de l'activité humaine, y compris la philosophie!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

bbmodo.jpg

Merci d'éviter de flooder.

flooder, verbe

En langage de communication informatique, on parle de flooder quand une personne ou un logiciel malveillant surcharge de messages les réseaux sociaux ou les boîtes email. Courriel en français.

Ex Je me suis désabonnée de sa newsletter, elle ne faisait que de flooder ma boîte mail !

En français : Saturer, surcharger .

Excuse-moi, Yop, mais je ne comprenais pas ce mot !

Et que veux-tu dire ? Que faut-il éviter ?

Merci !

Modifié par LouiseAragon
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 194 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

« De l'étude de la philosophie »

Cela serait déjà bien, si on apprenait à penser de façon rationnelle et pragmatique en veillant à ce que les émotions qui nous animent n’influent pas ; pour ne pas nous amener à imaginer des concepts stupides qui, lorsqu’ils sont mis en application, peuvent porter atteinte à notre bien être et au devenir de notre espèce.

Certains concepts, par exemple, qui :

-participent à l’organisation de notre Société et nous amènent à gaspiller de façon éhontée les ressources de notre Planète qui pourtant, pour certaines, ne sont pas renouvelables,

-conduisent à une surpopulation entraînant la disparition des autres espèces pourtant indispensables au maintien du charme et de la beauté de notre Planète. Il suffit de contempler le regard émerveillé des enfants dans un zoo pour s’en convaincre,

-etc.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Cela dépend de l'intention didactique: si cette intention est d'informer les étudiants quant aux fondements rationnels de nos théories politiques, scientifiques ou morales, alors un tel type d'enseignement peut valoir. S'agit-il de philosophie pour autant ? Il y a une zone floue: d'un côté, une telle entreprise informative quant aux fondements de notre pensée est susceptible d'approfondir l'esprit critique et philosophique de l'étudiant mais d'un autre côté, cela ne constitue pas à proprement parler un travail sur la soif philosophique dont nous parlions. Sauf que, à la lumière de ce que disait Jedino, cette deuxième acceptation de l'éducation philosophique semble difficilement acceptable.

Il ne faut tout de même pas oublier que dans les cours de philosophie à caractère informatif, le mode des examens retourne tout de même le miroir vers les étudiants: où il s'agit d'expliquer, parmi toutes les visions étudiées laquelle nous allume davantage et pourquoi.

C'est bien cette zone floue qui est l'objet de notre discussion. Tandis que nous nous occupons d'une tentative de définition quant à la Philosophie, le miroir est bien peu réflexif, en vérité.

Au pire, il est sans tain... lorsque la lumière s'allume d'un côté, on ne se voit plus de l'autre et c'est bien cela que j'aurais à reprocher à l'Ecole. Même lors des examens, le système de notation inclinera l'élève à correspondre à une attente bien nauséabonde pour un esprit critique et libre.

Elle (la philo) ne devrait pas être ainsi, source de satisfaction.

Et nous rejoignons ici la deuxième partie de ton intervention :

Elle l'est en quelque sorte, dès que l'on demande aux enfants d'émettre des opinions ou de faire preuve d'esprit critique. Mais la philosophie ne se nourrit pas d'opinions, mais plutôt de pensées informées. Culture de la soif philosophique et apprentissage théorique vont donc main dans la main. Il est impossible de concevoir une pensée qui dépasse le stade de l'opinion sans qu'elle ne progresse dans le département de l'information.

Cela dit, clairement, l'État se soucie davantage d'être un informateur que de donner des opportunités aux enfants de développer leur autonomie critique. C'est qu'un tel apprentissage est difficilement mesurable dans une perspective de productivité...

Je ne peux pas entendre ni admettre que toi, Dentelle de mots, tu assimiles l'information à la philosophie.

Je ne sais même pas quoi te répondre...

Par contre, je suis d'accord avec toi sur la position (non précisée) de l'Etat.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

A la question de savoir comment philosopher il faut d abord savoir qu est ce qui est de la philo ou pas...

Une brève de comptoir du style l oeuf ou la poule ?

Un passage de Victor Hugo?

l abécédaire du parfait médecin ?

bref, quand reconnaît on la philosophie...?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Nous pourrions dire - et ça ne serait pas si idiot, que la philosophie se définit non pas selon un état, une disposition ou une question quelconque, mais bien plutôt selon un devenir de l'être. Que la soif dont nous parlions plus tôt n'a de sens que si elle nous mène à quelque part, où que ce soit - pourvu que ce quelque part soit quelque chose de plus grand.

Or, ma foi, comment se tisse le devenir de la pensée d'un être sinon dans la rencontre avec d'autres pensées, dans la culture, dans la commensuration ? L'être accumule les rencontres et, par ce mode intuitif qui nous pousse à l'attraction ou à la répulsion, il apprend à se reconnaître ou à reconnaître ce qu'il n'est pas, il apprend aussi à articuler ce qui l'habite en fonction des problèmes qui se posent, en fonction des arguments qui lui sont opposés, ou même en fonction du devenir du courant de pensée auquel il s'identifie. De sorte que son vocabulaire s'enrichit, se spécialise et qu'une fois arrivé à maturité, il parvient à évoquer d'un seul coup de pinceau tout un univers philosophique.

Le fil conducteur d'un tel devenir peut à bon droit être appelé une discipline.

Évidemment, cela n'empêche pas qu'il y ait des parasites de la culture, et spécialement en philosophie. C'est-à-dire des êtres qui s'accrochent à ce que la discipline a d'éminemment formel, et à l'inévitable monde de technicalités qui s'y rattache. Je les appelle "parasites" mais c'est peut-être injuste à l'égard de tous ces fonctionnaires de la philosophie qui assument le travail ingrat mais sans doute nécessaire de veiller à la cohérence et à l'articulation de la discipline dans ce qu'elle a de mécanique (je pense par exemple aux vulgarisateurs, aux commentateurs, et autres interprètes en tous genres, parfois plus ou moins inspirés, mais bien intentionnés).

Nous pourrions aussi dire qu'elle ne mène nulle part et que c'est déjà un progrès en soi.

Comme une fixation du temps à un instant zéro qui n'aurait pas d'autre ambition que celle d'être, tout simplement.

Je commence à cerner ce qui nous oppose dans notre vision de la philosophie... tu as une approche visant la Croissance et celle-ci s'alimente obligatoirement de réponses or, contrairement à toi, je l'assimile au questionnement pur. Et c'est la tentative de réponse, elle-même soumise à l'analyse de la question qui permettra, peut-être, que Croissance se produise.

Tu parviens au But tandis que je suis (du verbe suivre) le Sens.

Le Sens est un lien infini entre chaque point d'interrogation... cette question qui en amène une autre et puis une autre et encore une autre, toutes reliées entre elles, sans jamais se reconnaître dépendantes l'une de l'autre.

J'ai lu, il y a peu, un article dans lequel une personne témoignait de la curiosité du "chercheur" qui peut être cause d’égarement... elle citait l'exemple d'un début de recherches sur l'autisme pour se retrouver, à force de clics de liens en liens, sur la page wiki des baleines à bosse.

"Aucun rapport !"

Vraiment ?

D'ailleurs, si l'on songe qu'adolescent, le flux de mes pensées informes me dominait, m'écrasait, et qu'aujourd'hui ma pensée s'élève telle une cathédrale ouvragée au centuple, dont les voûtes s'élèvent vers l'infini, si bien que la seule question de savoir si Dieu existe s'en trouve dissoute à leur seule contemplation, que l'art du statutaire qui s'y déploie rend compte des mille et une facettes de la gloire humaine - bref, est-ce qu'une telle élévation ne peut être nécessairement que le fruit d'un discipline ?

Moi je dirais que tu en prends de la bonne...

Et j'en veux aussi !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

personnellement , je crois que j'ai toujours philosophé sans même l'avoir appris à l'école ni même avoir ouverts le moindre livre de philosophie.

[...]

au final je dirait que la philosophie est une prise de conscience (de soi et de tout) par la réflexion et c'est en comparant notre propre réflexion à celle des autres que l'on fini par apprendre et comprendre l'histoire de la philosophie ou la philosophie des autres.

Excuse-moi, Lugy Lug, d'avoir tronqué ton intervention mais, c'est qu'entre le début et la fin, rien ne conduit véritablement à la conclusion que tu formules. Ou alors, je me suis perdue dans ton raisonnement.

Aussi, j'ai une question : comment t'y es-tu pris pour comparer ta réflexion propre à celle des autres ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Humm...Mais que répondre?!

La réponse en toi tu trouveras, jeune scarabée [smiley obscur].

En dehors de l'école, je dirai qu'il y a déjà nous, les parents, pour le mettre en oeuvre!

L'école ne fournit qu'une boite à outils, ensuite faut-il encore en avoir un usage adapté, pour autre chose de plus grand. Il est pourtant avéré que plus on attise/alimente la curiosité tôt, plus on pourra solliciter l'enfant, et donc l'amener sur d'autres horizons, que le simple mimétisme.

Soyons réalistes, on ne peut pas attendre autant des professeurs, de gérer la classe, les apprentissages conformes aux textes, les différences de niveaux et/ou de comportements des mômes, les motivations étagées différemment, les centres d'intérêts stéréotypés, si on leur demande déjà de faire preuve d'un peu de psychologie, de connaitre les avancées scientifiques sur les rythmes naturels des enfants, et qu'en plus on attende des compétences en philosophie et de pédagogie dans ce sens là, c'est plusieurs diplômes sanctionnant différentes branches du savoir qu'il faudra avoir pour être prof des écoles! Déjà qu'il est loin d'être certain/évident, qu'ils soient tous en poste par conviction!?

"Déjà nous, les parents" ? Je ne veux pas avoir l'air pessimiste mais, lorsque je m'aventure en dehors de la rubrique philo de ce forum, les "parents" sont très inquiétants... Et pas uniquement sur internet, d'ailleurs.^^

L'école est devenue éducative et je crois qu'ils l'ont bien compris, au grand dam des instituteurs et professeurs qui passent beaucoup de temps à concilier civisme, morale et leçons de choses. A quand le jeu vidéo philosophique ? Peut-être que le bogosse Vincent Cespedes ( :coeur: ) va me lire et se dire que son Jeu du Phénix est obsolète à l'ère numérique... !

Alors oui, j'entrevois la philo dès le cours préparatoire comme autant de possibilités de centrer l'enfant sur lui-même et son désir d'apprentissage et je ne pense pas qu'il soit monstrueux de former les enseignants à cela.

Du moins, pour ceux qui ont vocation à être réellement enseignants, comme tu le soulignes, avec conviction.

Fêtarde, tâter mon lego et... ( signé, Anna Gramme :smile2: )

Tu abuses... ! ^^

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

Excuse-moi, Lugy Lug, d'avoir tronqué ton intervention mais, c'est qu'entre le début et la fin, rien ne conduit véritablement à la conclusion que tu formules. Ou alors, je me suis perdue dans ton raisonnement.

Aussi, j'ai une question : comment t'y es-tu pris pour comparer ta réflexion propre à celle des autres ?

en effet ce n'est pas forcément claire, ce que je veux dire c'est que je pense que je philosophe depuis des années sans pour autant avoir connaissance de ce que l'on appel la philosophie.

tu ne me croira peut être pas mais j'ai commencé à découvrir les courants philosophiques d'un Leibnitz, Aristote, d'un Platon ou d'un Descartes entre autre il n'y à pas deux semaine.

ceci dit , toute notre vie on croise des gens avec qui on échange des choses plus ou moins philosophique, on se forge à mesure du temps nos propres réflexion sur la vie qui nous entoure, sur le sens de la vie et c'est ce qu'on fait les grands philosophes sauf que, si je ne dis pas de bêtise, ils on eu la chance eux d''être enseigné pour pouvoir élaboré des théories propre et plus aboutis que le commun des gens.

disons qu'avec le temps , ma philosophie de comptoirs à fini par rejoindre celle des grand philosophe sans pour autant les avoir côtoyés mais aussi sans avoir été pollué par elle ce qui me fait dire en la comparant aujourd'hui qu'elle n'est pas que le fruit d'un enseignement mais aussi d'une perception propre au monde dans lequel on vie et aussi du à une prise de conscience de soi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Oh, je vois. C'est beaucoup plus clair, merci.

Par contre, tu estimes que c'est l'enseignement qu'ils ont reçu qui leur a permis d'atteindre des "sommets", si je puis dire... et tu rejoins donc l'élévation de Dentelle de mots.

Je comprends ce que vous souhaitez transmettre, tous les deux, dans cet entendement mais, il me manque un je-ne-sais-quoi pour y adhérer. Je reste persuadée que ce sont les conditions propres à cet enseignement et non l'enseignement lui-même qui est à l'origine de cette élévation.

Le chemin parcouru pour comprendre les questions... et non pas les questions elles-même.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

dans une vie on peu percevoir beaucoup mais Einstein aurait il pu élaboré la théorie de la relativité sans le travail de ses pères, sans newton, Copernic, Galilée, Platon aurait il juste existé sans Pythagore.

cependant je crois, et c'est un avis personnel, que nous avons d'une par l'essence de vie antérieur qui nous guide et d'autre part une connexion aux autres qui fait qu'a mesure du temps l'on comprend mieux et plus vite pour peut que l'on prenne conscience.

ça vaut ce que ça vaut mais un être humain d'aujourd'hui peut savoir infiniment plus que celui du moyen age par exemple et ce n'est pas du au seul fait de la transmission du savoir ni de l'environnement qui permet de l'acquérir.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Je ne crois pas que l'enseignement permette d'atteindre des sommets, d'ailleurs cette idée de sommet est précisément une belle démonstration de l'égarement produit par toutes les formes d'éducation. Je me demande bien de quel sommet il pourrait s'agir, il me semble le contraire, je ressens l'utilité, le besoin suprême, intense, de me rapprocher du sol, d'y coller mon oreille avec délicatesse, de plonger ma tête dans les vases d'une rivière, de me mettre nu sur un rocher fouetté par les vents.

Je pense que je me suis perdu lorsque je marchais vers ces crêtes, les yeux rivés vers des aiguilles dont je pensais qu'elles étaient plantées dans ma chair et que je devais les retirer froidement, il n'y avait qu'une seule façon de le faire, c'était de monter, monter, monter toujours plus haut, afin de me sentir au-dessus, mais au-dessus de quoi ? Au-dessus de qui ?

Plus je remplissais mes coffres de cette poussière de connaissance, et plus je sentais on âme se vider.

Je ne crois pas à une connaissance qui se laisse entasser dans nos crânes, comme notre argent dans nos coffres, je ne crois pas à la connaissance qui se communique d'homme à homme, Je ne crois pas à la connaissance qui nourrit l'esprit et le satisfait en le faisant roter à longueur de journée sur lui-même.

Philosopher, réfléchir, raisonner, c'est mieux que rien n'est-ce pas ? Mais ça ne mène pas loin, ça réconforte, ça rassure, ça pète dans les vents.

La connaissance est partout, tout autour de nous, elle nous touche, elle n'est pas maîtrisable, pas stockable, elle n'est pas à posséder, elle ne peut que nous traverser. et que lui-disons nous ? "Laisse-moi tranquille, je ne suis pas disponible, c'est l'heure pour moi de philosopher..."

Modifié par Leveilleur
  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Détestable Moi, 57ans Posté(e)
ADM Membre 1 635 messages
57ans‚ Détestable Moi,
Posté(e)

dans une vie on peu percevoir beaucoup mais Einstein aurait il pu élaboré la théorie de la relativité sans le travail de ses pères, sans newton, Copernic, Galilée, Platon aurait il juste existé sans Pythagore.

Et si il n'avait pas eu un emploi lui permettant loisir, plutôt... environnement calme et propice à la rêverie... aux ''expériences de pensée''. :zen:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

Et si il n'avait pas eu un emploi lui permettant loisir, plutôt... environnement calme et propice à la rêverie... aux ''expériences de pensée''. :zen:

si tu parle d’Einstein il faut ajouter aussi un accès aux brevet de tout les savant du coin.sleep8ge.gif

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeur éclairé, 55ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
55ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

Je ne crois pas que l'enseignement permette d'atteindre des sommets, d'ailleurs cette idée de sommet est précisément une belle démonstration de l'égarement produit par toutes les formes d'éducation. Je me demande bien de quel sommet il pourrait s'agir, il me semble le contraire, je ressens l'utilité, le besoin suprême, intense, de me rapprocher du sol, d'y coller mon oreille avec délicatesse, de plonger ma tête dans les vases d'une rivière, de me mettre nu sur un rocher fouetté par les vents.

Je pense que je me suis perdu lorsque je marchais vers ces crêtes, les yeux rivés vers des aiguilles dont je pensais qu'elles étaient plantées dans ma chair et que je devais les retirer froidement, il n'y avait qu'une seule façon de le faire, c'était de monter, monter, monter toujours plus haut, afin de me sentir au-dessus, mais au-dessus de quoi ? Au-dessus de qui ?

Plus je remplissais mes coffres de cette poussière de connaissance, et plus je sentais on âme se vider.

Je ne crois pas à une connaissance qui se laisse entasser dans nos crânes, comme notre argent dans nos coffres, je ne crois pas à la connaissance qui se communique d'homme à homme, Je ne crois pas à la connaissance qui nourrit l'esprit et le satisfait en le faisant roter à longueur de journée sur lui-même.

Philosopher, réfléchir, raisonner, c'est mieux que rien n'est-ce pas ? Mais ça ne mène pas loin, ça réconforte, ça rassure, ça pète dans les vents.

La connaissance est partout, tout autour de nous, elle nous touche, elle n'est pas maîtrisable, pas stockable, elle n'est pas à posséder, elle ne peut que nous traverser. et que lui-disons nous ? "Laisse-moi tranquille, je ne suis pas disponible, c'est l'heure pour moi de philosopher..."

oui, c'est sympatique comme vision des choses mais j'ai un peu de mal avec ta philosophie qui dénonce la philosophie, hein, c'est bien de la philosophie que tu viens de faire là?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Non, ce n'en est pas, ou je ne sais ce que vous considérez comme de la philosophie, dans ce cas et si vous aviez raison, aller se soulager dans les toilettes est encore de la philosophie.

Je n'y vois pas d'inconvénient, pourquoi pas, cela ne me concerne pas, j'utilise les mots que je crois être les plus indiqués pour communiquer, mais je ne crois pas aux mots pour communiquer sur les "choses" essentielles. Les termes ne sont que des enveloppes, cela dépend de ce qu'elles contiennent.

Modifié par Leveilleur
  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×