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De l'étude de la philosophie

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Dompteur de mots

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Invité Leveilleur
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Je vois que l'on est désuni au niveau des sens des mots.

le terme esprit attend toujours une définition, je pense que tout le monde entend ce qu'il veut en ce terme et je pense même que cela change en fonction de l'heure.

Pour moi l'esprit est tout sauf contemplatif, par exemple.

C'est une machine qui ne cesse de tourner et qui la plupart du temps ignore la pièce sur laquelle elle est en ouvrage.

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Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
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en effet, je pense pour ma part que l'esprit peut s'affranchir de la machine qu'est notre corps voire même du temps et de l'espace mais c'est la une notion plus spirituel dont certain philosophe se sont approché et qui reste en suspend.

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Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

comme j'aime bien chercher des réponse à travers le sanskrit je vais tenté une approche.

e : approcher, arriver, venir ici

pi : augmenter, engraisser; grossir, gonfler, s'enfler; déborder

ri :relâcher, libérer, émettre, faire aller; détacher de <abl.>; accorder | se dissoudre, fondre, couler.

peut être que l'esprit est quelque chose qui ressemble à un endroit ou les choses viennent s'accumuler, nourrir pour ensuite les libérer mais aussi ce fondre dans quelque chose d'autre.

ceci n'est pas une définition mais juste une réflexion, une piste possible.

mais on peut aussi s'en référer aux différente définition du dico.

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/esprit/31059

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Je ne pensais pas à une définition de l'esprit.

Ce serait comme tenter de définir le divin ou ce qui n'existe que dans mon imaginaire.

Il ne s'agissait que d'essayer de s'accorder sur l'utilisation d'un terme.

De regarder dans le sac ce que vous et moi y mettions le temps d'un échange de mots, peu importe au fond dans le temps ce que nous y mettons. Les mots sont des sacs emplis de choses tout à fait différentes d'un instant à l'autre, ces différences ou ces choses, dans l'absolu, n'ont pas d'importance.

Le mot tel que je l'employais faisait référence à une activité mentale plus ou moins consciente et plus ou moins dirigée.

Quelque chose qui correspond à l'idée que je me fais lorsque j'élabore une idée, tente une hypothèse, ou occupe une position d'opinion, etc.

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Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

je comprend bien mais si chacun défini un mot comme il l'entend comment dialoguer, échanger. si je parle en français avec un chinois nous pourrons parler longtemps pour ne rien dire.

c'est en cela que sert aussi la philosophie, s'entendre sur la définition d'un mots pour que chacun l'utilisant se face comprendre de l'autre.

vous me rappeler mon petit frère qui inventait souvent des mots ou les définissait à sa façon rendant parfois nos conversation incohérente et qui quant il se rendait compte de la confusion finissait par un "ouai ben moi j'me comprend". vous me dirait, c'est déjà là un point essentiel. sleep8ge.gif

wink1.gif

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

Vous venez de me dire ce que vous entendez par le mot "esprit".

Et j'ai fait de même.

Il en ressort que nous entendons des choses très éloignées entre elles.

De cela je tire deux options, ou nous arrivons à nous accorder pour utiliser ce terme et concept de la même façon, et peut-être il y aura une suite à cette échange qui n'a pas vraiment avancé, ou chacun de nous continuera à employer ce terme à sa façon et il ne servira à rien de faire des efforts supplémentaires ce soir en tous les cas.

C'est le problème qui se pose pour chaque mot, et chaque concept.

C'est pourquoi il est si difficile de parvenir à échanger des positions d'esprit entre les hommes.

Mais je vous accorde que beaucoup pensent y arriver sans avoir même considéré que les termes et concepts de chacun étaient décalés, dans le fond, il est acquis par tous que si nous parlons la même langue, c'est bien que nous parlons des mêmes expériences.

Philosopher peut être encore entendu comme échanger des points de vue sur des expériences, car au fond, pourquoi échanger des points de vue qui ne reposeraient sur aucune expérience ?

Dans le premier cas, si philosopher est aussi échanger des points de vue sur des expériences personnelles, il faudra reconnaître que ça ne peut pas vraiment faire avancer les choses, si tant est qu'il s'agit de faire avancer quelque chose, parce que nos expériences personnelles sont certainement d'une nature qui permet peu aux mots de s'en approcher, et parce que dans le cas où les mots le permettraient, il est fort peu probable que l’altérite en saisisse une matière conséquente.

Ayant un mal incommensurable à partager avec moi-même, en mon esprit j'entends, la substantifique moelle de l'expérience que je qualifie de "mienne", je n'ose me permettre d'espérer la partager avec l’altérite, en admettant d'ailleurs que je ne me fourvoie pas encore avec ce concept du "partage", car me semble t-il, le partage est une action qui doit multiplier et non couper en parts.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Je ne peux pas entendre ni admettre que toi, Dentelle de mots, tu assimiles l'information à la philosophie.

S’il y a une chose que je déteste Anna, c’est bien de me faire mettre en conserve. Je n’assimile pas l’information à la philosophie. C’est un raccourci absolument primaire que tu viens de faire là. Je suis si en colère que tu mériterais que je t’introduise dans mon donjon philosophique, où je pourrais te faire découvrir les trésors de petits supplices que j’y ai créés, tel que la flagellation hégélienne. Je ne te donne pas tous les détails, puisque nous sommes dans un espace de discussion publique mais sache que ce supplice implique notamment plusieurs godemichés, une cravache de cuir et, summum des instruments qui se prêtent à ce genre d’activité : un exemplaire de la Phénoménologie de l’Esprit dans sa version allemande originale ! Mais cessons d’en parler et entre donc dans ma tanière, et subit donc mon doux courroux pendant que je t’entretiens du sujet qui nous occupe.

Il y a ma foi une énorme différence entre affirmer que l’information est nécessaire à un esprit critique, apte à adopter des positions qui dépassent le stade de la simple opinion, et affirmer que la philosophie ne consiste qu’à accumuler de l’information. Car enfin, adopter une position réfléchie, ce n’est pas seulement faire « tic » dans sa tête, mais c’est aussi défendre cette position, pouvoir la porter à l’extérieur de soi, la dire.

Nous pourrions aussi dire qu'elle ne mène nulle part et que c'est déjà un progrès en soi.

Comme une fixation du temps à un instant zéro qui n'aurait pas d'autre ambition que celle d'être, tout simplement.

Je commence à cerner ce qui nous oppose dans notre vision de la philosophie... tu as une approche visant la Croissance et celle-ci s'alimente obligatoirement de réponses or, contrairement à toi, je l'assimile au questionnement pur. Et c'est la tentative de réponse, elle-même soumise à l'analyse de la question qui permettra, peut-être, que Croissance se produise.

Tu parviens au But tandis que je suis (du verbe suivre) le Sens.

Le Sens est un lien infini entre chaque point d'interrogation... cette question qui en amène une autre et puis une autre et encore une autre, toutes reliées entre elles, sans jamais se reconnaître dépendantes l'une de l'autre.

Je pense que c’est très présomptueux de ta part de t’octroyer l’exclusivité sur la filature du sens, sous prétexte que ton enquête n’a pas le même aspect structuré que la mienne. La différence entre nous, elle crève les yeux : j’aime enquêter de manière systématique sur certains thèmes, me spécialiser, m’informer, alors que tu préfères rester dans une ambiance touche-à-tout, et t’informer de manière organique. C’est cette organicité que tu lies au Sens (avec une lettre majuscule par-dessus le marché), et c’est cette systématicité que tu lies au But (toujours avec une majuscule, ce qui est fort impressionnant).

Or, il se peut en fait que cette attitude de touche-à-tout ne soit plutôt qu’un leurre dissimulant une forme particulièrement sournoise d’indolence, soit celle qui consiste à errer dans sa propre satisfaction. En ce qui me concerne, mon amour de la philosophie ne peut se concevoir sans l’idée de socialité – ce qui rejoint le « pouvoir dire » dont je parlais plus haut. Je ne peux imaginer une sagesse que je n’aurais qu’à couver en mon propre sein, à dorloter jusqu’à ce que j’expire. Je me sens fondamentalement le devoir de participer à mon tour à la culture. Et ce devoir en appelle d’autres: à savoir d’abord celui de m’informer afin que ma pensée puisse s’accrocher à la substance même de la culture, au lieu de ne rester qu’une masse informe et solitaire de divagations spirituelles. Or, cela requiert certainement un travail systématique, peu spirituel et peu organique; c’est un labeur, pour tout dire, et même un sacrifice. De même que derrière l’organicité de la poussée de l’arbre vers le ciel, il y aussi une forme de labeur, ne serait-ce que celui, routinier, qui est lié au défilement des saisons, d’avoir à repousser continuellement ses feuilles, à chier du pollen, à rabougrir, à briller de nouveau, etc. Apprendre à connaître les philosophies du passé et à connaître les philosophies qui sont à la base de notre monde actuel permet de mieux se situer et d’apprivoiser un langage par lequel il sera possible de se dire. Non seulement de se dire, mais aussi, ce qui est consubstantiel à l’idée de se dire, de se commensurer avec autrui – bref de porter la soif philosophique, cette fameuse soif, sur la scène de la collectivité humaine.

On dit souvent que la philosophie est l’art de bien vivre mais on oublie aussi souvent la dimension communicationnelle qui est inhérente au seul fait d’affirmer cette idée. Philosopher, c’est aussi parler, c’est dire cet art de bien vivre, c’est le partager, c’est précisément comme je le disais un acte de commensuration. Dans l’histoire humaine, il n’y a de philosophie qu’à partir du moment où des hommes ont décidé d’amener leur pensée sur la scène collective, requérant donc qu’ils donnent une forme systématique à cette pensée et qu’ils trouvent un commun étalon avec leurs collègues – bref, à partir du moment où ils se sont donné une discipline.

Ça n’invalide pas pour autant ce que tu affirmes Anna, à savoir par exemple que la meilleure manière de gâcher la singularité d’un esprit est effectivement de le lancer dans ce monde peu spirituel et peu organique du labeur théorique, sans que justement la singularité de cet esprit ne soit solidement établie. En fait, on enseigne essentiellement à l’école les intrications logiques des pensées des grands philosophes, alors que l’on devrait amener les élèves à en retracer le mouvement vital. Et pour cela, il faudrait que le miroir soit retourné dès le début de l’enseignement, et qu’il soit montré en quoi la pensée de tel philosophe a un lien direct avec le corps, avec l’existence concrète de chacun. Il faudrait, pour tout dire, que la dimension subversive de la philosophie soit assumée. Or, dans un contexte étatique, c’est chose difficile à admettre.

De quelle dimension subversive je parle ? De celle qui consiste à donner à l’individu la possibilité de tout remettre en question. L’autonomie des individus est subversive. Et dans ce contexte, la pensée d’un philosophe devrait être présentée comme une occasion de se questionner, plutôt qu’une occasion de se bourrer le crâne. Si croissance il y a, ce n’est donc certainement pas une croissance accumulative, au sens de la pédanterie culturelle, mais bien une croissance vitale, une croissance de ses propres forces. Mais ça n’empêche pas que cette croissance puisse demander un labeur. Hors de ce labeur, c’est la merde, c’est l’indolence, c’est l’autosatisfaction, c’est cette petite révolte pathétique qui est le fait du narcissisme contemporain, celle du détachement, de la dissociation, puis du pourrissement dans la soupe hédoniste – dont l’archétype nous est donné par Mai 68. C’est une révolte qui n’a pas de guides, qui vacille, qui se presse partout, qui n’a pas de patience, ni d’horizon.

Alors voilà, tu es satisfaite maintenant ? Je pense que nous avons un terrain commun ici. Je suis même prêt à envisager que tu puisses sortir de mon donjon, et te délester de ces douces entraves dont je t’ai subrepticement affublée, douces entraves qui te vont à ravir. À moins que tu en redemandes ? Coquine, va ! Il faudra bien me supplier dans ce cas…

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Je reste persuadée que ce sont les conditions propres à cet enseignement et non l'enseignement lui-même qui est à l'origine de cette élévation.

Qu'est-ce que tu veux dire exactement ?

En tout cas, comme je l'ai dit, il va de soi que l'enseignement théorique de la philosophie vaut comme prodigation d'occasions de réfléchir, contrairement à l'enseignement théorique de la chimie par exemple, qui est une inculcation pure et simple.

Modifié par Dentelle de mots
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Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
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Vous venez de me dire ce que vous entendez par le mot "esprit".

Et j'ai fait de même.

Il en ressort que nous entendons des choses très éloignées entre elles.

De cela je tire deux options, ou nous arrivons à nous accorder pour utiliser ce terme et concept de la même façon, et peut-être il y aura une suite à cette échange qui n'a pas vraiment avancé, ou chacun de nous continuera à employer ce terme à sa façon et il ne servira à rien de faire des efforts supplémentaires ce soir en tous les cas.

C'est le problème qui se pose pour chaque mot, et chaque concept.

C'est pourquoi il est si difficile de parvenir à échanger des positions d'esprit entre les hommes.

Mais je vous accorde que beaucoup pensent y arriver sans avoir même considéré que les termes et concepts de chacun étaient décalés, dans le fond, il est acquis par tous que si nous parlons la même langue, c'est bien que nous parlons des mêmes expériences.

Philosopher peut être encore entendu comme échanger des points de vue sur des expériences, car au fond, pourquoi échanger des points de vue qui ne reposeraient sur aucune expérience ?

Dans le premier cas, si philosopher est aussi échanger des points de vue sur des expériences personnelles, il faudra reconnaître que ça ne peut pas vraiment faire avancer les choses, si tant est qu'il s'agit de faire avancer quelque chose, parce que nos expériences personnelles sont certainement d'une nature qui permet peu aux mots de s'en approcher, et parce que dans le cas où les mots le permettraient, il est fort peu probable que l’altérite en saisisse une matière conséquente.

Ayant un mal incommensurable à partager avec moi-même, en mon esprit j'entends, la substantifique moelle de l'expérience que je qualifie de "mienne", je n'ose me permettre d'espérer la partager avec l’altérite, en admettant d'ailleurs que je ne me fourvoie pas encore avec ce concept du "partage", car me semble t-il, le partage est une action qui doit multiplier et non couper en parts.

semble il, j'ai essayer de me reprocher au mieux de la définition communément admise dans sa définition et j'ai un peu de mal à cerner la votre.

pour le reste ici je suis en accord avec vos dire à un point près, l'utilité d'échangé malgré la divergence, l'homme étant avec quelque différence le reflet de lui même apportant un regard nouveau sur lui même et lui permettant de mieux se comprendre et par juste retour des choses de mieux comprendre les autres. cela permet aussi de mieux comprendre pourquoi il y à diversité plutôt qu'un model unique.

j'ai de grande difficulté à vous suivre, et ne suis apparemment pas le seul, car vous philosophez pour argumenter qu'elle n'existe pas, puis qu'elle ne sert à rien, vous développez ensuite que la pensé n'est pas la pensé puis que la pensé ne sert à rien et quant je vous dis que vous amalgamez l'esprit à la pensé vous me dite que nous n'avons pas la même interprétation du mots, pour finir par développer que comme nous somme différent alors ou serait l'utilité d'échangé.

je vous le dis , je me croyais paradoxale mais vous me faite passer pour un cartésien rationnel et paradoxalement encore, votre notion de l'esprit est plus proche il me semble des philosophes les plus cartésien. à moins que je n'ai rien compris, possible aussi.

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

semble il, j'ai essayer de me reprocher au mieux de la définition communément admise dans sa définition et j'ai un peu de mal à cerner la votre.

pour le reste ici je suis en accord avec vos dire à un point près, l'utilité d'échangé malgré la divergence, l'homme étant avec quelque différence le reflet de lui même apportant un regard nouveau sur lui même et lui permettant de mieux se comprendre et par juste retour des choses de mieux comprendre les autres. cela permet aussi de mieux comprendre pourquoi il y à diversité plutôt qu'un model unique.

j'ai de grande difficulté à vous suivre, et ne suis apparemment pas le seul, car vous philosophez pour argumenter qu'elle n'existe pas, puis qu'elle ne sert à rien, vous développez ensuite que la pensé n'est pas la pensé puis que la pensé ne sert à rien et quant je vous dis que vous amalgamez l'esprit à la pensé vous me dite que nous n'avons pas la même interprétation du mots, pour finir par développer que comme nous somme différent alors ou serait l'utilité d'échangé.

je vous le dis , je me croyais paradoxale mais vous me faite passer pour un cartésien rationnel et paradoxalement encore, votre notion de l'esprit est plus proche il me semble des philosophes les plus cartésien. à moins que je n'ai rien compris, possible aussi.

Lololol votre analyse n'est pas aussi dérangeante qu'elle peut sembler, vous avez presque tout faux, mais comme vous dites, vous n'êtes sûrement pas le seul. C'est sans doute parce que je ne philosophie pas

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Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

Lololol votre analyse n'est pas aussi dérangeante qu'elle peut sembler, vous avez presque tout faux, mais comme vous dites, vous n'êtes sûrement pas le seul. C'est sans doute parce que je ne philosophie pas

j'appel ça une pirouette.

je pense que vous devriez songer à un expérience qui vous confronte à la remise en question.

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Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

j'appel ça une pirouette.

je pense que vous devriez songer à un expérience qui vous confronte à la remise en question.

Quel genre de remise en question ?

Quelle opinion devrai-je remettre en question ?

Quelle opinion pensez-vous m'avoir vu défendre ?

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Membre, forumeur éclairé, 56ans Posté(e)
Lugy Lug Membre 10 224 messages
56ans‚ forumeur éclairé,
Posté(e)

Quel genre de remise en question ?

Quelle opinion devrai-je remettre en question ?

Quelle opinion pensez-vous m'avoir vu défendre ?

à vous de me le dire.sleep8ge.gif

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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la contradiction contamine la pensée rationnelle, nos pragmatismes en sont remplis.

Comme il s'agit le plus souvent de mécanismes contradictoires invisibles, ils ne nous procurent que très peu de gêne.

Nous ne savons pas penser, tout simplement.

Ce que nous appelons "penser" est un processus flou et informe.

Ce que nous appelons raison est folie.

Chuuut !

"Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, mais c'est nous qui ne sont pas tous bons pour les entendre."

Grossière erreur selon moi !

Car il suffit d’observer l’organisation de notre Société pour constater qu’il n’en est rien…

Ah oui alors, bon, j'ai déjà fait le tour de ce bocal... n'en parlons plus.

Avec le bon recul, on apprend à se taire, ce qui est mieux me semble t-il.

Je suis d'accord... de toute évidence, je préfère les cris l'écrit.

Gné ?

L'histoire de la philosophie et des apports des philosophes réduite à du bruit....

Ah ah ah ah ... tchoum !

Voila ce que ta pensée m'inspire comme enseignement.

Je me replonge dans la philosophie et les sciences si tu le permets...

Vu ce que tu apprends des philosophes, doti pas rester grand chose pour toi même en effet...

ça se voit.

J'en déduis que tu n'as donc pas encore le bon recul pour ne pas être en accord avec ta propre conclusion...

Tristes tristes toutes ces contradictions sans le début de commencement d'intérêt...

Lawl ! Ton avatar a ses règles ?

--> [.]

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

S’il y a une chose que je déteste Anna, c’est bien de me faire mettre en conserve. Je n’assimile pas l’information à la philosophie. C’est un raccourci absolument primaire que tu viens de faire là. Je suis si en colère que tu mériterais que je t’introduise dans mon donjon philosophique, où je pourrais te faire découvrir les trésors de petits supplices que j’y ai créés, tel que la flagellation hégélienne. Je ne te donne pas tous les détails, puisque nous sommes dans un espace de discussion publique mais sache que ce supplice implique notamment plusieurs godemichés, une cravache de cuir et, summum des instruments qui se prêtent à ce genre d’activité : un exemplaire de la Phénoménologie de l’Esprit dans sa version allemande originale ! Mais cessons d’en parler et entre donc dans ma tanière, et subit donc mon doux courroux pendant que je t’entretiens du sujet qui nous occupe.

Il y a ma foi une énorme différence entre affirmer que l’information est nécessaire à un esprit critique, apte à adopter des positions qui dépassent le stade de la simple opinion, et affirmer que la philosophie ne consiste qu’à accumuler de l’information. Car enfin, adopter une position réfléchie, ce n’est pas seulement faire « tic » dans sa tête, mais c’est aussi défendre cette position, pouvoir la porter à l’extérieur de soi, la dire.

Je pense que c’est très présomptueux de ta part de t’octroyer l’exclusivité sur la filature du sens, sous prétexte que ton enquête n’a pas le même aspect structuré que la mienne. La différence entre nous, elle crève les yeux : j’aime enquêter de manière systématique sur certains thèmes, me spécialiser, m’informer, alors que tu préfères rester dans une ambiance touche-à-tout, et t’informer de manière organique. C’est cette organicité que tu lies au Sens (avec une lettre majuscule par-dessus le marché), et c’est cette systématicité que tu lies au But (toujours avec une majuscule, ce qui est fort impressionnant).

Or, il se peut en fait que cette attitude de touche-à-tout ne soit plutôt qu’un leurre dissimulant une forme particulièrement sournoise d’indolence, soit celle qui consiste à errer dans sa propre satisfaction. En ce qui me concerne, mon amour de la philosophie ne peut se concevoir sans l’idée de socialité – ce qui rejoint le « pouvoir dire » dont je parlais plus haut. Je ne peux imaginer une sagesse que je n’aurais qu’à couver en mon propre sein, à dorloter jusqu’à ce que j’expire. Je me sens fondamentalement le devoir de participer à mon tour à la culture. Et ce devoir en appelle d’autres: à savoir d’abord celui de m’informer afin que ma pensée puisse s’accrocher à la substance même de la culture, au lieu de ne rester qu’une masse informe et solitaire de divagations spirituelles. Or, cela requiert certainement un travail systématique, peu spirituel et peu organique; c’est un labeur, pour tout dire, et même un sacrifice. De même que derrière l’organicité de la poussée de l’arbre vers le ciel, il y aussi une forme de labeur, ne serait-ce que celui, routinier, qui est lié au défilement des saisons, d’avoir à repousser continuellement ses feuilles, à chier du pollen, à rabougrir, à briller de nouveau, etc. Apprendre à connaître les philosophies du passé et à connaître les philosophies qui sont à la base de notre monde actuel permet de mieux se situer et d’apprivoiser un langage par lequel il sera possible de se dire. Non seulement de se dire, mais aussi, ce qui est consubstantiel à l’idée de se dire, de se commensurer avec autrui – bref de porter la soif philosophique, cette fameuse soif, sur la scène de la collectivité humaine.

On dit souvent que la philosophie est l’art de bien vivre mais on oublie aussi souvent la dimension communicationnelle qui est inhérente au seul fait d’affirmer cette idée. Philosopher, c’est aussi parler, c’est dire cet art de bien vivre, c’est le partager, c’est précisément comme je le disais un acte de commensuration. Dans l’histoire humaine, il n’y a de philosophie qu’à partir du moment où des hommes ont décidé d’amener leur pensée sur la scène collective, requérant donc qu’ils donnent une forme systématique à cette pensée et qu’ils trouvent un commun étalon avec leurs collègues – bref, à partir du moment où ils se sont donné une discipline.

Ça n’invalide pas pour autant ce que tu affirmes Anna, à savoir par exemple que la meilleure manière de gâcher la singularité d’un esprit est effectivement de le lancer dans ce monde peu spirituel et peu organique du labeur théorique, sans que justement la singularité de cet esprit ne soit solidement établie. En fait, on enseigne essentiellement à l’école les intrications logiques des pensées des grands philosophes, alors que l’on devrait amener les élèves à en retracer le mouvement vital. Et pour cela, il faudrait que le miroir soit retourné dès le début de l’enseignement, et qu’il soit montré en quoi la pensée de tel philosophe a un lien direct avec le corps, avec l’existence concrète de chacun. Il faudrait, pour tout dire, que la dimension subversive de la philosophie soit assumée. Or, dans un contexte étatique, c’est chose difficile à admettre.

De quelle dimension subversive je parle ? De celle qui consiste à donner à l’individu la possibilité de tout remettre en question. L’autonomie des individus est subversive. Et dans ce contexte, la pensée d’un philosophe devrait être présentée comme une occasion de se questionner, plutôt qu’une occasion de se bourrer le crâne. Si croissance il y a, ce n’est donc certainement pas une croissance accumulative, au sens de la pédanterie culturelle, mais bien une croissance vitale, une croissance de ses propres forces. Mais ça n’empêche pas que cette croissance puisse demander un labeur. Hors de ce labeur, c’est la merde, c’est l’indolence, c’est l’autosatisfaction, c’est cette petite révolte pathétique qui est le fait du narcissisme contemporain, celle du détachement, de la dissociation, puis du pourrissement dans la soupe hédoniste – dont l’archétype nous est donné par Mai 68. C’est une révolte qui n’a pas de guides, qui vacille, qui se presse partout, qui n’a pas de patience, ni d’horizon.

Alors voilà, tu es satisfaite maintenant ? Je pense que nous avons un terrain commun ici. Je suis même prêt à envisager que tu puisses sortir de mon donjon, et te délester de ces douces entraves dont je t’ai subrepticement affublée, douces entraves qui te vont à ravir. À moins que tu en redemandes ? Coquine, va ! Il faudra bien me supplier dans ce cas…

Oh ! Mais moi aussi Ich liebe dich, Dentelle de mots !<3

Et puisque me voilà comblée, je ne vais pas te supplier de me garder dans ton donjon, je vais te forcer à y rester avec moi et te faire goûter aux délices procurées par ton imagination... histoire de te redonner soif. Ouvre donc la bouche...

Dans un premier temps, je vais passer gentiment sur la "blagounette" de l'indolence dont tu m'affublerais puisque je ne serais pas ici, sur ce magnifique forum de discussions si ton hypothèse avait la moindre possibilité d'être juste ; les échanges qui s'établissent lors de chaque sujet, d'un interlocuteur à l'autre, sont bien autant de participations à la culture... et sont bien également de la socialité. Alors, il est vrai que nous n'allons pas tous en écrire un bouquin et d'ailleurs, j'espère bien recevoir tes Eléments de la culture narcissique contemporaine dédicacé avec plein de petits coeurs et des poils de moustache éparpillés à chaque chapitre. Notre intimité publique et débordante m'y donne droit, non ?

Enfin tout ceci sous condition que tu ne soies pas trop débordé par ton dur labeur.

Car enfin, qu'y puis-je si tu dois cravacher - comme un sauvage et en version allemande de surcroît - pour en arriver à ce degré d'élévation que tu convoites ? Ne veux-tu pas entendre et comprendre que nous ne sommes pas tous égaux face à cela ? Je suis une quiche en mathématiques alors que pour d'autres, c'est d'une évidence quasi instantanée... nul besoin, pour eux, de travailler encore et encore pour parvenir à l'excellence.

Rends-toi compte, tout de même, que tu vas jusqu'à affirmer qu'un arbre est dans le labeur... o_O

Ne se contenterait-il pas tout simplement d'exister et d'ÊTRE (attention, Majuscule et sans le H) même si nous ne savons rien vraiment de son contentement, après tout... et que penser de l’ornithorynque, tiens ?

Ta métaphore est peu habile, en réalité, elle n'est pas juste. Et il y a là quelque chose qui me dérange profondément, j'espère donc faire erreur : c'est un peu comme si tu assimilais les fonctionnements de chacun (et de chaque végétal, du coup) à ta propre routine intellectuelle. Pas de différence.

Est-ce que tous ceux qui brillent dans les mêmes domaines que toi ont tous ce besoin de s'y atteler de façon laborieuse ? Est-ce que certains philosophes ne sont pas nés avec cette aisance et ce talent naturels (sinon surnaturels) dont tu penses être toi-même couronné ? D'ailleurs, si tel était bien le cas, aurais-tu besoin de travailler à ce point ?

Alors, lorsque je te lis écrire que ce labeur a pour finalité de porter la soif, je comprends tout à coup que tu n'as pas soif ou que tu n'as plus soif mais que tu t'estimes possiblement être la "source" qui pourrait abreuver le soiffard et là, je me demande qui erre dans sa propre satisfaction...

Deviens donc un touche-à-tout ou un touche-à-tous, même ! Deviens donc curieux et non pas un simple enquêteur qui réunit des éléments, des preuves pour (se) dire (au monde) qu'il a raison, qu'il a élucidé une affaire. Ne deviens pas la gourde qui étanche la soif du fainéant abêti par cette culture de masse, ne deviens pas un Raphaël Enthoven ou un Michel Onfray, bon sang !

Par pitié... ou par amour-propre.

Oui, oui, je sais qu'à ce stade de ta lecture, tu es fâché-tout-rouge... que tu envisages de tracer mon IP pour me retrouver et me briser les doigts avec ton godemiché afin que je cesse d'écrire... mais, lis-moi jusqu'au bout et vois combien je t'aime* platoniquement parlant !(*en français dans le texte).

Et puis, j'ai pris mon ouvre-boîte...

Vois-tu, je ne nierai jamais tes qualités... Tu es rigoureux, exigeant, précis, sensible et audacieux. Lorsque je te lis, ton travail est palpable, tu bosses dur et ça se sent indéniablement. Et je sais que cela t'apportera, plus tôt que tard, quelques louanges, et combien tu seras gratifié... et reconnu... et peut-être même adulé. Ton sacrifice mérite bien cela, sans doute.

Mais, finalement, quel est le sens de tout ce déchaînement/déploiement d'énergie ?

Pour parvenir à quoi ? Lorsque tu auras dit, que tu te seras dit et que le Monde t'aura entendu, que se passera-t-il ? Il va vouloir changer, ce Monde ? Il aura soif, ce Monde ? Voudra-t-il devenir un Dentelle de mots en puissance ? Désirera-t-il devenir Philosophie ? Et s'il n'avait pas ce talent ou cette vocation ? Et s'il n'avait pas ce goût et surtout cette capacité du labeur ?

Que diras-tu alors ? Que feras-tu alors ? Que deviendras-tu alors ?

Un philosophe ajouté à la longue liste d'apprentissage discipliné des étudiants ?

Un politicien hargneux ?

Est-ce qu'après ta déception, tu envisageras enfin de mettre tes dons au service de l'Être, au service de cette spiritualité et cette organicité tant dédaignées au profit du labeur, en commençant par toi ?

Parce que finalement, comme l'enseignait Anaxagore :

"Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau".

Ce qu'il raconte là, d'autres l'ont observé avant lui et/ou en même temps que lui mais en d'autres lieux et d'autres l'observent en ce moment même, et d'autres encore l'observeront sans qu'ils aient besoin de connaître l'existence même d'Anaxagore et de son enseignement.

La Vie, parce qu'elle n'a rien d'éternel, n'est qu'un recommencement infini...

Un bisou sans entraves ?

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Anna Kronisme, le 02 novembre 2014 - 00:31, dit :

Je reste persuadée que ce sont les conditions propres à cet enseignement et non l'enseignement lui-même qui est à l'origine de cette élévation.

Qu'est-ce que tu veux dire exactement ?

En tout cas, comme je l'ai dit, il va de soi que l'enseignement théorique de la philosophie vaut comme prodigation d'occasions de réfléchir, contrairement à l'enseignement théorique de la chimie par exemple, qui est une inculcation pure et simple.

Ce que je veux dire exactement, c'est que le désir et l'identification/reconnaissance de ce désir sont indispensables.

L'on peut sentir brûler un feu violent à l'intérieur de soi, vouloir lui donner vie en accouchant de lui et ainsi l'alimenter...

Mais attention ! Si nous ne connaissons pas sa nature exacte, nous risquons soit d'incendier toute une maison, un quartier, une ville, un pays et pourquoi pas le Monde ou tout au contraire, l'éteindre et se trouver démuni, vide et déjà mort.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Oui !

Tout le mal vient de Mai 68 !

(En voilà une idée qui est à la mode !)

Les gens y ont connement pensé qu'au lieu de vivre sous les contraintes de tous poils

Il vaudrait mieux vivre à poil...

Non ! C'est pas ça que je voulais dire : les mots m'entraînent où je ne voudrais pas...

Ils ont pensé que plutôt que de vivre sous des contraintes perpétuelles, ce serait plus sympa de s'épanouir.

Personnellement, individuellement et collectivement.

Peut-être que c'est impossible.

"Un individu sain dans une société saine" comme disait tonton Juvénal.

Peut-être que c'est une folie.

Savaient-ils ce que c'était que de s'épanouir ?

Je crois que oui.

Mais aussi que c'était pas très rentable.

Pas très rentable... à qui de droit.

Peut-être que seules la contrainte et la souffrance (et le labeur) mènent quelque part ?

Et contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire,

c'est pas ceux qui labeurent le plus qui vont le plus loin :

il faudrait définir qui va pouvoir aller quelque part et qui n'y aura pas droit.

On serait moins d'accord.

J'ai un peu l'impression que ceux qui disent le plus de mal de Mai 68 sont surtout ceux qui veulent/voudraient profiter du labeur...

DES AUTRES...

C'est ainsi qu'au lieu de s'épanouir, le beau rêve s'est évanoui.

On a tout raté à une lettre près !

Au lieu de se faire "une certaine idée de la France", les gens voulaient se faire une certaine idée des français.

D'eux-mêmes.

Non, mais, ils se prenaient pour qui ?

Poterie et fromage de chèvre !...

La "Civilisation des loisirs". Vous vous souvenez ?

Au village il nous en est resté "la Maison Du Temps Libre".

Mais ça c'était bien vu : y'en a de plus en plus qui en ont du temps libre !

Modifié par Blaquière
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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Mhm... rapido presto...

En relisant ma déclaration d'amour, je m'aperçois que j'ai oublié de préciser que toutes les questions que je te pose, Dentelle de mots, ne sont pas en demande de réponses. Elles sont ici pour que tu te les poses, en espérant que tu ne parviennes jamais à y répondre.

Là, tu peux me traiter de sale vilaine coquine présomptueuse. :blush:

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui !

Tout le mal vient de Mai 68 !

(En voilà une idée qui est à la mode !)

Les gens y ont connement pensé qu'au lieu de vivre sous les contraintes de tous poils

Il vaudrait mieux vivre à poil...

Non ! C'est pas ça que je voulais dire : les mots m'entraînent où je ne voudrais pas...

Ils ont pensé que plutôt que de vivre sous des contraintes perpétuelles, ce serait plus sympa de s'épanouir.

Personnellement, individuellement et collectivement.

Peut-être que c'est impossible.

"Un individu sain dans une société saine" comme disait tonton Juvénal.

Peut-être que c'est une folie.

Savaient-ils ce que c'était que de s'épanouir ?

Je crois que oui.

Mais aussi que c'était pas très rentable.

Pas très rentable... à qui de droit.

Peut-être que seules la contrainte et la souffrance (et le labeur) mènent quelque part ?

Et contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire,

c'est pas ceux qui labeurent le plus qui vont le plus loin :

il faudrait définir qui va pouvoir aller quelque part et qui n'y aura pas droit.

On serait moins d'accord.

J'ai un peu l'impression que ceux qui disent le plus de mal de Mai 68 sont surtout ceux qui veulent/voudraient profiter du labeur...

DES AUTRES...

C'est ainsi qu'au lieu de s'épanouir, le beau rêve s'est évanoui.

On a tout raté à une lettre près !

Au lieu de se faire "une certaine idée de la France", les gens voulaient se faire une certaine idée des français.

D'eux-mêmes.

Non, mais, ils se prenaient pour qui ?

Poterie et fromage de chèvre !...

La "Civilisation des loisirs". Vous vous souvenez ?

Au village il nous en est resté "la Maison Du Temps Libre".

Mais ça c'était bien vu : y'en a de plus en plus qui en ont du temps libre !

En 68, tout le monde était dans la rue !

Les bourgeois voulaient plus de libertés !

Les ouvriers plus de salaire, moins d'heures,

plus de congés ....

Mai 68, c'était un mouvement de protestation

complexe !

Le résultat fut tout de même une grosse augmentation des salaires,

que le patronat se dépêcha de récupérer, d'année en année !

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Invité _Films_
Invités, Posté(e)
Invité _Films_
Invité _Films_ Invités 0 message
Posté(e)

Chuuut !

"Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, mais c'est nous qui ne sont pas tous bons pour les entendre."

:plus:

Haaan!

Je me tue à les dire les vérités, et qu'est-ce que je me prends dans la tronche pour n'avoir pas menti ni ne mentir.

Bah, finalement, les gens adorent qu'on leur mente, voilà. :o° :)

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