Peut-on mourir d'ennui ?

Au contraire, l'argent ne fait que prolonger le sentiment d'inanité. La consommation, la quête d'achat est un des symptômes de l'ennui non son remède.

Pour revenir à Schopenhauer, dont la pensée a été brillamment relaté par et dans la Dentelle, celui-ci nous proposait dans Aphorismes sur la sagesse dans la vie, divers exercices spirituels pour remplir notre temps de manière élevée tels des jeux de mémoires, de lectures ou d'écritures mais en ce qui me concerne la Flemme l'a toujours emporté sur mon besoin de combler le vide. Un jeu de dupe. Un jeu, c'est déjà ça.

Mon frere (décédé il y a 2 ans) est peut-être bien mort d'ennui.

Il était seul sans femme sans enfants , handicapé aprés une chute alors qu'il était seul dans son appart

(Il a dû quitter son travail qui était sa seule distraction)

Il ne voyait que moi le dimanche matin (les autres freres et soeurs l'avaient laisser tomber)

Tout le reste du temps il était seul , completement seul.................(Comme j'y pense souvent aujourd'hui)

Il ne vivait pas dans le luxe (650 € d' AAH) et n'était pas oisif non plus ,

seul son handicap le forçait à ne plus pouvoir faire grand chose.

Il n'avait que 48 ans , quand je l'ai retrouvé mort dans son lit , un dimanche matin.

(Etonnamment il était habillé et avait ses clés dans sa main , j'essaye toujours de savoir si ça avait une signification)

Ton message me touche profondément, car je suis sensiblement dans le même cas que ton frère : 44 ans, divorcée sans enfants, en invalidité, et cherchant pourtant par tous les moyens à m'occuper et me rendre utile...en vain, on doit me croire bonne à rien !

J'ai pourtant tellement à donner...mais qui cela intéresse t-il donc ?!

Moi ça m'intéresse. Être bonne a rien est mieux que d'être mauvaise en tout ou bonne à tout faire. Je te témoigne mon affection.

Rien... C'est rien. Mais trois fois rien, c'est déjà quelque chose (R. Devos)

Pour ma part ce qui m'ennuie le plus, c'est la mort...

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Au contraire, l'argent ne fait que prolonger le sentiment d'inanité. La consommation, la quête d'achat est un des symptômes de l'ennui non son remède.

Pour revenir à Schopenhauer, dont la pensée a été brillamment relaté par et dans la Dentelle, celui-ci nous proposait dans Aphorismes sur la sagesse dans la vie, divers exercices spirituels pour remplir notre temps de manière élevée tels des jeux de mémoires, de lectures ou d'écritures mais en ce qui me concerne la Flemme l'a toujours emporté sur mon besoin de combler le vide. Un jeu de dupe. Un jeu, c'est déjà ça.

des jeux de mémoires , de lectures ....

oui des mots fléchés . 2,50 euros chez votre marchand de journaux .

Comme je tente souvent de l'expliquer, il y a deux sortes d'ennui.

Celui lié à l'activité, facile à tromper, des journées bien chargées suffisent effectivement...et l'ennui plus profond, existentiel, bienheureux celui qui ne le connaît pas, car oui je pense que l'on peut mourir d'ennui.

Moi, c'est le premier que je ne connais pas.

Désolé de passer pour un rude pinailleur, mais ça ne veut rien dire cette question.

Personne n'est jamais mort d'amour, on peut mourir peut-être par amour pour l'autre ou les autres (notion du sacrifice), ou de tristesse après la perte d'un cher, ou encore de déception, ce qui n'est sûrement plus en rapport avec l'amour, mais si l'on définit l'amour comme cette tendance affective qui nous incline à donner de nous-mêmes sans rien attendre en retour, il devient à nouveau fort probable qu'on ne puisse mourir par amour, à moins encore que l'on applique le mot et tout ce qui s'y rattache à à peu-près tout ce qui s'agite dans les neurones qui remue notre abdomen, ou ce qui se situe plus bas encore.

Pour l'ennui c'est sensiblement la même chose.

Pour l'ennui c'est sensiblement la même chose.

Autant je pouvais être un peu plus d'accord avec ce que vous disiez sur l'amour...autant là, non, il s'agit de tout à fait autre chose...même si je ne fais pas non plus le rapport entre l'amour et l'ennui, je comprends tout de même le sens de la question et les sentiments qui s'y attachent.

Autant je pouvais être un peu plus d'accord avec ce que vous disiez sur l'amour...autant là, non, il s'agit de tout à fait autre chose...même si je ne fais pas non plus le rapport entre l'amour et l'ennui, je comprends tout de même le sens de la question et les sentiments qui s'y attachent.

Comment définissez-vous l'ennui ?

J'imagine que ça se rapproche de la dépression, alors dans ce cas vous auriez raison.

Pas pour moi, l'ennui n'est pas la dépression.

Ton message me touche profondément, car je suis sensiblement dans le même cas que ton frère : 44 ans, divorcée sans enfants, en invalidité, et cherchant pourtant par tous les moyens à m'occuper et me rendre utile...en vain, on doit me croire bonne à rien !

J'ai pourtant tellement à donner...mais qui cela intéresse t-il donc ?!

Je comprends tout à fait pour avoir vu mon frere dans cet état .....(Et puis , j'imagine qu'il devait souvent pleurer)

Comme je regrette de ne pas avoir fait plus ......................

Oui , quand une personne est seule et handicapée , les gens se disent que cette personne n'est pas interessante

qu'elle n'a rien à raconter ......qu'elle ne peut plus faire grand chose...........et pourtant.

Je te souhaite bon courage.

Ton message me touche profondément, car je suis sensiblement dans le même cas que ton frère : 44 ans, divorcée sans enfants, en invalidité, et cherchant pourtant par tous les moyens à m'occuper et me rendre utile...en vain, on doit me croire bonne à rien !

J'ai pourtant tellement à donner...mais qui cela intéresse t-il donc ?!

Les personnes en grande solitude, comme toi.

S'investir dans des assoc, rendre visite à des personnes âgées, aider des gens, des animaux...

Pas besoin de mettre en place des trucs compliqués ! Parler, communiquer, être présent, c'est énorme !

Merci pour vos messages de soutien : ça fait du bien !

M'engager dans une association, j'y pense bien sur, mais il y a hélas beaucoup de choses que mon état de santé ne me permet pas de faire...alors je continue de chercher une activité bénévole que je pourrais bien assurer.

Encore merci,

Lor

Je connaissais quelqu'un, un ami pourrait-on dire, qui après une vie pleine et réussie, est tombé soudainement malade, sclérose en plaques, je crois si je ne m'abuse. La veille de son suicide, il m'a demandé de lui passer un morceau de musique que j'écoutais à l'époque, "hors-saison" de Cabrel. Il s'était plaint , je me souviens bien, d'avoir été quelqu'un de très sportif et d'être passé d'un coup, si vite, à l'état de légume à cause de sa maladie, ce qu'il supportait très mal. Une maladie qui devait l'invalider totalement sous quelques mois, par paralysie, cette idée l'insupportait totalement. On l'a retrouvé sous son lit, une veine tranchée finement, après que les voisins aient décelé une odeur nauséabonde derrière sa porte. Chaque fois que j'écoute Cabrel, je me souviens (tristement) de lui. Je l'aimais bien.

Désolé de passer pour un rude pinailleur, mais ça ne veut rien dire cette question.

Personne n'est jamais mort d'amour, on peut mourir peut-être par amour pour l'autre ou les autres (notion du sacrifice), ou de tristesse après la perte d'un cher, ou encore de déception, ce qui n'est sûrement plus en rapport avec l'amour, mais si l'on définit l'amour comme cette tendance affective qui nous incline à donner de nous-mêmes sans rien attendre en retour, il devient à nouveau fort probable qu'on ne puisse mourir par amour, à moins encore que l'on applique le mot et tout ce qui s'y rattache à à peu-près tout ce qui s'agite dans les neurones qui remue notre abdomen, ou ce qui se situe plus bas encore.

Pour l'ennui c'est sensiblement la même chose.

on meurt de tout , on meurt de rien , du tout au rien

mourir d'amour , mourir de joie , l'amour d'en rire........

vivre c'est mourir , la vie tue ! on peux mourir de tout le principal étant manquer de rien , ni d'amour , ni de rire , ni d'ennuie , ni de triste vie , ni de joie , ni de peine , d'aucune peine sans vie ni de vie sans haine , ni d'envie sans mourir , avec ou sans ennui .

on meurt de tout , on meurt de rien , du tout au rien

mourir d'amour , mourir de joie , l'amour d'en rire........

vivre c'est mourir , la vie tue ! on peux mourir de tout le principal étant manquer de rien , ni d'amour , ni de rire , ni d'ennuie , ni de triste vie , ni de joie , ni de peine , d'aucune peine sans vie ni de vie sans haine , ni d'envie sans mourir , avec ou sans ennui .

Cela est sans doute vrai, vous envoyez la balle un plus haut. :)

Comment définissez-vous l'ennui ?

J'imagine que ça se rapproche de la dépression, alors dans ce cas vous auriez raison.

Pas pour moi, l'ennui n'est pas la dépression.

C'est très différent de la dépression...à la limite plus proche du spleen. Cet ennui est pour moi comme un voile qui fait que l'on peut faire beaucoup de choses et en perdre le goût à la fois, se lasser, comme si tout filait sans consistance, qu'aucune saveur ne s'accrochait. La dépression est tout autre chose, mais si l'on ressent trop souvent cet ennui là, elle peut être une conséquence.

C'est très différent de la dépression...à la limite plus proche du spleen. Cet ennui est pour moi comme un voile qui fait que l'on peut faire beaucoup de choses et en perdre le goût à la fois, se lasser, comme si tout filait sans consistance, qu'aucune saveur ne s'accrochait. La dépression est tout autre chose, mais si l'on ressent trop souvent cet ennui là, elle peut être une conséquence.

Donc, si je vous suis bien, l'ennui, c'est comme un échantillon de la dépression, lorsque ça se répète trop souvent, ou lorsque deux instants d'ennui se collent bout à bout, la dépression guette....

Curieux non ?

Ouais la dépression est gros tas d'ennui .

Mourir d'ennui je ne sais pas, mais c'est ennuyant de mourrir.