Intermittents : le festival des profiteurs

Intermittents : le festival des profiteurs

Le Point.fr - Publié le 10/06/2014 à 06:17 - Modifié le 10/06/2014 à 10:02

Opposés aux accords signés par les partenaires sociaux, les intermittents s'en prennent aux festivals. Ils se trompent de cible.

À Montpellier, le Printemps des comédiens perturbé par l'action des intermittents. © Jean-Michel Ceas / Citizenside/AFP

Par Sophie Coignard "À Disneyland Paris, nous sommes tous acteurs", proclame le site internet du parc d'attractions sur sa page recrutement. Et pour ceux qui n'auraient pas tout compris, un encadré sur les avantages offerts par les contrats de la division spectacle Disney précise : "Statut intermittent pour la majorité des spectacles." Et voilà, tous les amis de la culture seront heureux de savoir que le milliard de déficit annuel enregistré par l'assurance chômage des intermittents sert aussi à financer Mickey.

Pour être juste, Disneyland Paris n'est pas seul à profiter du système. Sinon, par quel phénomène le nombre de bénéficiaires aurait-il été multiplié par onze en trente ans ? Oui, par onze. Ils étaient moins de 10 000 en 1984, ils sont désormais plus de 110 000.

Des chauffeurs déguisés en artistes

Nombre de sociétés audiovisuelles ou d'événementiel préfèrent déguiser des standardistes, des secrétaires ou des chauffeurs livreurs en assistants de production, bénéficiant du statut d'intermittents. Dès que l'activité baisse, ou que les vacances approchent, elles s'en séparent pour éventuellement les reprendre ensuite. Entre-temps, Pôle emploi prend le relais. Et ces allers et retours ne connaissent aucune limitation : les membres du personnel sont considérés comme des artistes ou des techniciens payés au cachet. Il leur suffit donc de travailler 507 heures en dix mois pour percevoir une indemnisation. Certaines entreprises font plus fort encore : elles s'arrangent pour employer officiellement certains collaborateurs pendant la moitié seulement de leur mission, en augmentant un peu les tarifs, tandis que la seconde moitié est financée par la collectivité. Même avec des cotisations chômage plus élevées que le régime général, c'est une fraude qui rapporte.

Réformé en 2003, le système d'indemnisation demeure très déficitaire. Un accord entre le Medef et deux syndicats, signé en mars 2014, doit s'appliquer à compter du 1er juillet. Furieux, des intermittents, entre autres actions, bloquent à Montpellier le Printemps des comédiens, deuxième plus grand festival de théâtre en France. La nomination d'un médiateur par Manuel Valls ne semble pas calmer l'ambiance.

"Unique en Europe"

Pour quelle raison ? L'accord instaure des délais de carence. Il prévoit aussi qu'un intermittent qui travaille ne pourra pas voir son revenu mensuel complété par les Assedic au-delà de 5 475 euros brut par mois. Trois à quatre fois le salaire médian des Français, ce n'est pas la misère !

Les abus ne sont pas le fait des seuls employeurs. Dans un référé de novembre 2013 sur l'indemnisation du chômage des emplois précaires, le premier président de la Cour des comptes Didier Migaud s'en prend aussi aux intéressés eux-mêmes : "Les intermittents du spectacle, écrit-il, quittent pour la plupart d'entre eux leur situation de travail quelques jours après avoir effectué le nombre de jours nécessaire pour être titulaires de droits et retrouvent souvent une activité au moment où ils ont épuisé leurs droits."

Depuis des années, la Cour des comptes multiplie les mises en garde contre cette formule "unique en Europe". Les parlementaires aussi planchent régulièrement sur la question. Mais sont-ils les mieux placés ? Dans le régime des intermittents, les prestations représentent un peu plus de cinq fois les cotisations. C'est déjà beaucoup. À l'Assemblée, c'est presque huit fois plus...

Depuis des années, la Cour des comptes multiplie les mises en garde contre cette formule "unique en Europe". Les parlementaires aussi planchent régulièrement sur la question. Mais sont-ils les mieux placés ? Dans le régime des intermittents, les prestations représentent un peu plus de cinq fois les cotisations. C'est déjà beaucoup. À l'Assemblée, c'est presque huit fois plus...

Didier est un nigaud. Parce que "les intermittents", non monsieur, pas "les intermittents", CERTAINS intermittents.

Parce que la majorité des intermittents sont des précaires, ils ont de petits cachets, galèrent en courant d'audition en audition et doivent se serrer la ceinture quand ils ont la chance d'attraper un travail payé au lance-pierre.

Par contre, il est évident qu'il faudrait plafonner les prestations, non pas comme le préconise ce bureaucrate ni le MEDEF, mais par exemple en réduisant considérablement les prestations de ceux qui gagnent énormément sur un ou deux cachets, comme certains acteurs ou certaines actrices.

dossier très complexe, après tout, n'est pas artiste qui veut, ils ont choisi cette forme de vie.

Quant aux cachets des artistes en vue, ils sont scandaleux.

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/chomage-les-intermittents-du-spectacle-sont-ils-vraiment-des-privilegies_1495872.html

Didier est un nigaud. Parce que "les intermittents", non monsieur, pas "les intermittents", CERTAINS intermittents.

Parce que la majorité des intermittents sont des précaires, ils ont de petits cachets, galèrent en courant d'audition en audition et doivent se serrer la ceinture quand ils ont la chance d'attraper un travail payé au lance-pierre.

Par contre, il est évident qu'il faudrait plafonner les prestations, non pas comme le préconise ce bureaucrate ni le MEDEF, mais par exemple en réduisant considérablement les prestations de ceux qui gagnent énormément sur un ou deux cachets, comme certains acteurs ou certaines actrices.

dossier très complexe, après tout, n'est pas artiste qui veut, ils ont choisi cette forme de vie.

Quant aux cachets des artistes en vue, ils sont scandaleux.

http://lexpansion.le...es_1495872.html

Ne pas confondre l'arbre et la forêt...

la majorité des intermittents sont des précaires, ils ont de petits cachets, galèrent en courant d'audition en audition et doivent se serrer la ceinture quand ils ont la chance d'attraper un travail payé au lance-pierre.

On ne les empêche pas de choisir un autre métier...

On ne les empêche pas de choisir un autre métier...

Ah mais que répondre à une telle ânerie ?

La plupart ont un métier "à côté", et quand ils traversent un désert, ils se trouvent des petits boulots à droite et à gauche. Et c'est un vrai métier artiste, quand tu es danseur/se, tu as besoin d'entretenir ton corps, quand tu es chanteur/se et acteur/trice, tu as besoin de te maintenir à niveau, quand tu es réalisateur/trice tu as besoin de plancher sur d'autres projets, et j'en passe...

Et puis se convertir, mais en quoi ? Tous les secteurs ou presque sont bouchés. Je me demande bien ce que pourrait donc suggérer papy Rasibus pour asséner de telles bêtises. Mais, ô grand jamais, je lui confierais mon avenir.

Quant aux cachets des artistes en vue, ils sont scandaleux.

http://lexpansion.le...es_1495872.html

Ce sont eux qui posent problème, enfin ceux qui touchent ce genre de cachets ET qui demandent des allocations chômage. Parce qu'il faut aussi distinguer ceux qui se contentent de leurs gros cachets et ceux qui ont de gros cachets ET qui n'hésitent pas à pomper le régime des intermittents.

Que fou le mot culture avec intermittents ?

Le spectacle, pour toi, n'a rien à voir avec la culture ?

Pour qui est culture il faut qu'il y a une richesse derrière, le spectacle n'est que du divertissement.

pour qu'il y ait culture (essayons un peu de culture dans le texte, cela commence ainsi) il faut une création permettant la transmission d'un message.

L'argent n'a rien à voir là dedans.

Le spectacle permet le passage d'un message culturel

Pour qui est culture il faut qu'il y a une richesse derrière, le spectacle n'est que du divertissement.

Je ressors pourtant bien plus "riche" d'une représentation théâtrale, d'un ballet, concert ou encore d'un spectacle de rue... c'est bien plus que divertissant, c'est une ouverture sur d'autres mondes, d'autres personnes, d'autres pensées...

Je ressors pourtant bien plus "riche" d'une représentation théâtrale, d'un ballet, concert ou encore d'un spectacle de rue... c'est bien plus que divertissant, c'est une ouverture sur d'autres mondes, d'autres personnes, d'autres pensées...

Le spectacle, pour toi, n'a rien à voir avec la culture ?

Que l'on m'excuse de ne pas considérer Jamel Debbouze et tout ceux qu'il à inspiré comme une référence culturelle.

Que l'on m'excuse de ne pas considérer Jamel Debbouze et tout ceux qu'il à inspiré comme une référence culturelle.

Pourquoi donc ? Parce qu'il est populaire plutôt qu'élitiste ?

Que l'on m'excuse de ne pas considérer Jamel Debbouze et tout ceux qu'il à inspiré comme une référence culturelle.

pourquoi donc ?

Que l'on m'excuse de ne pas considérer Jamel Debbouze et tout ceux qu'il à inspiré comme une référence culturelle.

Peu importe, tes "références culturelles" ne sont pas universelles... D'ailleurs on ne parle pas de référence culturelle, mais de culture au sens global du terme je crois non?

La culture ce n'est pas seulement Molière, le vin et le fromage...

Elle revêt des formes diverses et variées.

Quand on parle de culture cinématographique par exemple, ben ça englobe TOUT ce qui touche au cinéma... Du navet au film qui a pété les scores au box-office...

Il y a plein de trucs que je n'aime pas, et pourtant je m'y intéresse quand même, histoire de ne pas mourir conne... c'est ce qu'on appelle la culture générale...

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Tout ces gens qui viennent cracher sur les artistes alors qu'ils sont les premiers à en avoir besoin ça me fait gerber.