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Un psychiatre poursuivi après le suicide d'un de ses patients.

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paparoines

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

D'une ça limiterait les psychiatres, ça les gênerait dans leur manière de faire leur travail (puisque le suicide d'un patient est une chose hors-contrôle, donc bon) et pour les patients ce serait catastrophique car à la moindre idée suicidaire d'un patient, que crois-tu que ferais un psy qui a peur de se retrouver en taule ? Il le collerai en HP immédiatement et ne le laisserai jamais ressortir. Ou il arrêterait le suivi.

On a déjà bien assez d'abus de la psychiatrie à l'heure actuelle pour ne pas avoir ce genre d'idées meurtrières. Les psys n'ont pas à payer pour les suicides de leurs patients.

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Membre, Posté(e)
paparoines Membre 293 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les psys n'ont pas à payer pour les suicides de leurs patients.

Vu les poisons dangereux, souvent mortels et qui ne servent quasi a rien qu'ils prescrivent, je pense au contraire qu'on devrait les envoyer en prison pour longtemps.

Ceux qui reste stopperaient peut être enfin de prescrire n'importe quand, n'importe comment et pour n'importe quoi.

Mais les psychiatres ne sont pas seuls en cause, les généralistes le sont aussi, et même en première ligne.

Les médecins, les psychologues n'ont pas d'obligation de résultats, mais de moyens. Certains ont tendance à l'oublier.

Heureusement, car pour le médecins, ils ne risquent pas d'avoir de résultat avec des drogues aussi dangereuses, mortelles et inéfficaces pareilles !!

Modifié par paparoines
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Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

D'une ça limiterait les psychiatres, ça les gênerait dans leur manière de faire leur travail (puisque le suicide d'un patient est une chose hors-contrôle, donc bon) et pour les patients ce serait catastrophique car à la moindre idée suicidaire d'un patient, que crois-tu que ferais un psy qui a peur de se retrouver en taule ? Il le collerai en HP immédiatement et ne le laisserai jamais ressortir. Ou il arrêterait le suivi.

On a déjà bien assez d'abus de la psychiatrie à l'heure actuelle pour ne pas avoir ce genre d'idées meurtrières. Les psys n'ont pas à payer pour les suicides de leurs patients.

prenons un cas d'école : Un patient lambda suit une psychothérapie chez un psychiatre pendant quatre ou cinq ans. Il a une tendance suicidaire et son père ou sa mère s'est suicidé(e). le psy est au courant de tout cela bien entendu. Le patient se sentant mieux arrête provisoirement sa thérapie. Quelques mois après, il va mal, tellement mal que c'est un de ses proches qui appelle le psy. Celui ci lui donne un rendez vous pour dans un mois. Qu'en penses tu ?

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Ah, ok, on tombe encore sur des anti-psys de bas étage, les mecs qui ont eu un coup de mou et sont allés chez le médecin en chouinant.

Bon, à côté y en a qui font des tentatives de meurtre ou des tentatives de suicide durant des délires schizophréniques, y en a qui font des dissociations graves, y en a qui ont des crises paranoïaque ou de déréalisation.

Mais j'imagine que non, faut bien taper sur les psys, surtout pas s'occuper des personnes qui sont en vie grâce à eux.

Putains de clientélisme.

Je vais me répéter: vouloir rendre responsable les psychiatres des suicides de leurs patients c'est précariser la situation des patients, et mettre leur bien-être en extrême danger. C'est criminel.

Modifié par casdenor
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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
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pour ma part je suis assez d'accord avec les paroles de l'avocat du médecin, son client risque gros mais le laboratoire n'a rien a craindre, pourtant c"est bien eux qui ont commandé l'étude

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Membre, 61ans Posté(e)
soi Membre 396 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
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Paparoine,

Lorsque tu parles des généralistes en première ligne: tu as des livres ou liens?

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Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

Ah, ok, on tombe encore sur des anti-psys de bas étage, les mecs qui ont eu un coup de mou et sont allés chez le médecin en chouinant.

Bon, à côté y en a qui font des tentatives de meurtre ou des tentatives de suicide durant des délires schizophréniques, y en a qui font des dissociations graves, y en a qui ont des crises paranoïaque ou de déréalisation.

Mais j'imagine que non, faut bien taper sur les psys, surtout pas s'occuper des personnes qui sont en vie grâce à eux.

Putains de clientélisme.

Je vais me répéter: vouloir rendre responsable les psychiatres des suicides de leurs patients c'est précariser la situation des patients, et mettre leur bien-être en extrême danger. C'est criminel.

Je suis en vie grâce à eux. Le cas d'école que je te soumettais était le mien. Dans ce cas précis, il a failli : quand on a un patient suicidaire, on ne lui donne pas un rdv un mois plus tard, c'est criminel. C'est exactement ce qui est arrivé à mon père.

Tant que tu ne seras pas passé par là, tu ne sauras pas ce que c'est que la dépression, alors, évite de donner ton avis sur un sujet que tu ne connais pas.

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

prenons un cas d'école : Un patient lambda suit une psychothérapie chez un psychiatre pendant quatre ou cinq ans. Il a une tendance suicidaire et son père ou sa mère s'est suicidé(e). le psy est au courant de tout cela bien entendu. Le patient se sentant mieux arrête provisoirement sa thérapie. Quelques mois après, il va mal, tellement mal que c'est un de ses proches qui appelle le psy. Celui ci lui donne un rendez vous pour dans un mois. Qu'en penses tu ?

Si j'ai un ami qui est très mal et que j'appelle son psy et qu'il prenne rendez-vous dans un mois et dans le cas où j'ai expliqué qu'il est très mal (parce que pas tous le signale et ce n'est pas parce qu'il a une tendance suicidaire que son psy peut deviner que c'est urgent) je l'emmène chez un médecin en urgence. Quand une personne est très mal dans notre entourage, on se débrouille pour intervenir rapidement si le médecin traitant ou le spécialiste n'est pas disponible, il y a d'autres médecins.

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Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

Quand on est suivi par un psy et qu'on a besoin de lui, c'est lui qui doit prendre les choses en main, parce que c'est lui qui connait son patient, qui sait si celui ci peut faire une bêtise irréparable. Seulement, comme je lui ai dis lorsque j'allais mieux, avec un tel nombre de "clients", il lui est impossible de se rappeler du cas de chacun. Et ça, c'est regrettable. Les psys, en libéral, ne travaillent pas pour les malades, ils travaillent pour eux, enfin, pas tous, heureusement. Celui qui m'a sorti du trou avait une autre approche de la psychiatrie.

Le psy qui me suivait me connaissait, il connaissait mes antécédents, le suicide de mon père, tout, il savait, il devait savoir tout sur moi. Mais je l'ai surpris plus d'une fois à gribouiller son papier pendant que je me sortais les tripes. Ne pas relever des choses très importantes que je lui disais. Il a été en dessous de tout et je lui ai fait savoir.

En psychiatrie, il n'y a pas de disponible ou non. Quand un cas se présente il doivent réagir au quart de tour, sinon, pour moi, cela s'appelle non assistance à personne en danger. Leur métier comporte des risques, soit ils les assument, soit ils changent de métier.

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Membre, Posté(e)
paparoines Membre 293 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Paparoine,

Lorsque tu parles des généralistes en première ligne: tu as des livres ou liens?

"Des médicaments prescrits à 95% par les médecins généralistes"

http://www.uriopss-npdc.asso.fr/resources/npca/pdfs/2013/11_novembre2013//medicaments.pdf

"Se faire prescrire des antidépresseurs serait d'une facilité déconcertante. Une enquête du Journal de Montréal soutient, en effet, qu'il ne faudrait que quelques minutes lors d'une visite chez le médecin pour se faire prescrire ces petites « pilules du bonheur. malheur »

http://www.psychomedia.qc.ca/medecine/2006-01-29/enquete-prescription-rapide-d-antidepresseurs-par-les-medecins-quebecois

"Deux tiers des personnes prenant des anxiolytiques n’ont aucun problème psychique particulier… La moitié de ceux qui sont sous antidépresseurs n’ont aucune raison d’en prendre." Suite logique de ce constat : "Un tiers des prescriptions de psychotropes sont faites de façon inappropriée." A l’évidence, ce "trop" n’entraîne pas du mieux. Et produit même parfois du pire. Ces médicaments ne sont pas anodins, pouvant entraîner des effets secondaires à plus ou moins long terme. "On ignore ce qui se passe réellement après que le médicament a reçu son autorisation de mise sur le marché, explique Bernard Bégaud. Là comme ailleurs, nous manquons cruellement de données, il y a un déficit majeur d’études."

Stratégie. Comment expliquer ce dérapage généralisé ? Pour les auteurs de l’étude, c’est tout le système qui n’est pas adapté. Ils rappellent que "80 % des prescriptions sont le fait de médecins généralistes",

http://nonauxbenzodiazepines.wordpress.com/2007/04/01/un-tiers-des-prescriptions-de-psychotropes-sont-faites-de-facon-inappropriee/

La honte des 32 secondes !

c’est le temps moyen qui a été calculé entre la plainte du patient et la rédaction d’une ordonnance contenant un hypnotique. L’automédication suivra…

http://exp.gen.free.fr/SOIREES/DOCS/sommeil/sommeil.htm

"...En effet, il déplore le fait que ces médicaments soient « distribués aux usagers qui ne sont pas forcément tous atteints de maladie psychiatrique, n’importe quand, n’importe comment et pour n’importe quoi ». Selon lui, les responsables de cette situation en France sont les médecins « parce qu’ils sont parmi les plus mal informés du monde occidental », et par conséquent « ils délivrent trop souvent ces médicaments comme traitement de confort et non pour soigner de véritables maladies ». Edouard Zarifian met donc l’accent sur le fait que la société française marche vers le tout médicalisé : « un problème, une pilule ». Afin d’expliquer cette situation, le Professeur souligne que la société française était l’une des plus mal préparées à affronter les nouvelles contraintes de la vie moderne, et que pour y faire face, les Français ont demandé des moyens à leurs médecins. Dés lors, « les médicaments psychotropes sont devenus en quelque sorte un moyen de gestion de notre société », estime Zarifian. De même, il s’étonne que le risque de dépendance vis-à-vis des antidépresseurs ne figure pas en France sur les boîtes de médicament, alors que c’est le cas en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis...."

http://nonauxbenzodiazepines.wordpress.com/2007/03/28/nimporte-comment-et-pour-nimporte-quoi-%C2%BBles-responsables-de-cette-situation-en-france-sont-les-medecins/

Le problème est donc le même pour toutes les drogues psychiatriques.

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Membre, Posté(e)
paparoines Membre 293 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je vais me répéter: vouloir rendre responsable les psychiatres des suicides de leurs patients c'est précariser la situation des patients, et mettre leur bien-être en extrême danger. C'est criminel.

On a le droit de ne pas être du tout d'accord ??

Les criminels sont ceux qui prescrivent des médicaments qui tuent et que ne servent le plus souvent a rien, même si ils ne tuent pas tout le monde (immédiatement).

N'inversons pas les roles !

Ce n'est pas avec de telles poisons qu'ils risquent d'avoir du "bien être".

Les antidépresseurs, en particulier, bousillent le système dopaminergique !

Et donc logiquement : provoquent des dépressions (un comble !).

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Je vais essayer de répondre sans être agressif, mais sincèrement, je pense que vous ne vous rendez pas compte d'à quel point ce que vous exigez (et qui est dans l'ère du temps, il y a eu des plaintes de ce genre, toutes déboutées heureusement) est une catastrophe pour les patients.

D'après vous, que ferez un psychiatre qui a en face de lui une personne schizophrène ? Une personne avec des déréalisations ? Une personne avec des crises psychotiques ? Une personne avec des bouffées délirantes ? Une personne avec dissociation de personnalité ?

Je vais vous dire ce qu'il va faire. Pour ne pas risquer d'aller en taule, il va les foutre en HP ces patients. Il va les assommer aux médicaments, et là je parle pas des AD, je parle de rivotril, de risperdal, de tercian. De médocs qui te déchirent tellement que tu ne sais même plus comment tu t'appelles. Des médocs qui sont utiles, quand administrés intelligemment, mais qui seront utilisés pour que les psys ne se retrouvent pas en danger.

En gros, pour votre idéal, vous allez sacrifier des patients, et précisément les patients les plus vulnérables.

Venir dire que les médicaments ne servent à rien, sérieusement, je crois que vous avez jamais vu une personne atteinte de schizophrénie aggravée arrêtant son traitement. Vous avez jamais vu la violence d'une crise psychotique qui ne se résout en effet qu'avec des médocs.

Alors c'est bien mignon d'avoir des idéaux, de belles pensées, des idées sur ce que les psys devraient ou ne devraient pas faire, mais réfléchissez avant aux conséquences de ce que vous demandez. Les conséquences elles sont là: de plus en plus de personnes internées en HP simplement parce que leur psychée est atypique et que les psys commencent à avoir peur des conséquences s'ils ne sont pas parfaits. Guess what ? Ils ne peuvent pas l'être. Allez faire psy. Allez passer votre vie à essayer d'aider des personnes qui sont en morceaux, des personnes qui vont avoir besoin de vous comme soutien. Faites ça dix ans. Et on en reparle. Combien de psys ont besoin à leur tour de psys parce que leur psychée n'arrive pas à supporter ce qu'ils entendent ? Un bon paquet.

Faire psy, c'est pas une sinécure. Vouloir les rendre responsable des décès de leurs patients, c'est précariser très largement la prise en charge de ces patients.

Vouloir rendre responsable les psys des décès de leurs patients, ce n'est ni plus ni moins mettre à mort les personnes les plus vulnérables de la société.

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Membre, 42ans Posté(e)
robin dubois Membre 954 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Bah je me demande comment on peut faire confiance à des psys...

En France, quand on dit "psy", on parle de psychologue, pas de psychiatre...non ? Je sais pas...

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 725 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Le sujet parle bien de psychiatre (au passage, psychiatre c'est bac + 10)

Tous les écoutants compétents et prescripteurs dans le cas des psychiatres, supprimez les, et vous allez voir un peu ce qu'il va se passer.

Franchement Casdenor je t'admire de te voir repartir au feu comme ça à chaque fois, je n'ai plus l'envie de le faire pour ma part. Je suis fatiguée des "anti-psy", "anti-médoc" de base qui n'ont jamais vu de gens démolis de leur vie. J'ai plussoyé ton post mais en fait, ce que j'ai plutôt envie de te dire, c'est Merci.

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Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

Le sujet parle bien de psychiatre (au passage, psychiatre c'est bac + 10)

Tous les écoutants compétents et prescripteurs dans le cas des psychiatres, supprimez les, et vous allez voir un peu ce qu'il va se passer.

Franchement Casdenor je t'admire de te voir repartir au feu comme ça à chaque fois, je n'ai plus l'envie de le faire pour ma part. Je suis fatiguée des "anti-psy", "anti-médoc" de base qui n'ont jamais vu de gens démolis de leur vie. J'ai plussoyé ton post mais en fait, ce que j'ai plutôt envie de te dire, c'est Merci.

Pour ma part, je ne suis pas anti psys, bien au contraire puisque, je l'ai dis, c'est grâce à eux que je suis sorti du trou. J'ai seulement souligné le fait que les psys, en libéral, ont en général trop de patients et qu'il leur est impossible de connaître chaque cas. Après une journée de travail, ils ont vu passer environ 20 personnes qui lui ont raconté leur vie. Pas étonnant qu'ils décrochent par moment et qu'ils n'écoutent plus le patient.

J'ai une amie psychiatre à qui j'ai conté mon expérience douloureuse. Elle, elle se limite en nombre même si elle "gagne" moins. Son métier passe avant ses revenus, ce qui n'est pas souvent le cas. Celui qui m'a tiré d'affaire n'était pas en libéral mais en CMP (Centre Médico Psychologique). Il avait le temps d'écouter ses patients. En plus, quand j'avais un problème, je pouvais aller au CMP où, même si le psy n'était pas là, il y avait toujours quelqu'un, une infirmière en général, pour être à l'écoute. Aujourd'hui, avec les restrictions de budgets, le CMP n'est ouvert que quelques demi journées par semaine. Où aller quand une crise d'angoisse vous prend à la gorge ?

Il y a sans doute eu des abus dans les prescriptions de médicaments, par les généralistes souvent (généralistes, spécialistes en tout, spécialistes en rien) qui ne veulent pas déplaire à leur clientèle et s'occupent de cas potentiellement graves.

Pour répondre à Casdenor : Une hospitalisation d'office ne se fait pas n'importe comment. Il ne suffit pas que le psy dise " allez hop, en HP" pour que ça se fasse. Il faut des cas graves ou la volonté du patient. Mais là aussi il y a des abus dans des familles qui font hospitaliser un des membres pour des raisons obscures.

Il y a deux types de soins psychiatriques sans consentement : ceux effectués à la demande d'un tiers (SPDT) et ceux ordonnée par les autorités administratives ou judiciaires (soins psychiatriques à la demande du représentant de l'État : SPDRE). Ces soins sans consentement ne concernent pas les personnes inconscientes, dont l'hospitalisation relève alors de l'urgence. Dans la plupart des démocraties, l'hospitalisation sans consentement est une mesure d'exception puisque le patient doit normalement être associé à la démarche thérapeutique et qu'il est nécessaire d'exclure toute possibilité d'internement arbitraire. Pour cela, cette mesure est très réglementée en France.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Soins_psychiatriques_sans_consentement_en_France

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Pour répondre à Casdenor : Une hospitalisation d'office ne se fait pas n'importe comment. Il ne suffit pas que le psy dise " allez hop, en HP" pour que ça se fasse. Il faut des cas graves ou la volonté du patient. Mais là aussi il y a des abus dans des familles qui font hospitaliser un des membres pour des raisons obscures.

HAHAHAHAHAHAHAHAA

Bon s'il te plaît, ne parle pas de ce que tu ne connais pas.

Déjà, ce n'est pas une hospitalisation d'office dont je parle, celle-là elle est faite par le préfet dans un cadre judiciaire.

Je parle d'une HDT ou d'une hospitalisation volontaire. Tu sais, si ton psy te dit "je vous fous en HP", il ne te dira pas forcément si t'as le choix ou pas. Et poum, te voilà en volontaire. Tu crois que tu peux sortir ? Manqué. Faudrait que t'ais encore les capacités intellectuelles pour demander à sortir. Et crois-moi qu'avec un petit combo de médoc tes capacités intellectuelles elles tombent à 0 et ton esprit critique, pareil. Tiens, tu vois, essaie de te faire prescrire genre 40 gouttes de rivotril/jour. On se revoit dans un mois, si t'arrives encore à aller sur internet et tu me dis ce que t'en penses ?

Dans le même temps, toi t'es mignon, t'as vu la dépression, tu te dis que ça va le faire. Tu crois qu'ils pensent quoi les parents d'une personne schizophrène ? Tu crois vraiment que si le psy (qu'ils considèrent comme un St Graal) leur dit "il faut hospitaliser X" ils vont dire non ? Non. Ils vont accepter. Signé. Et pouf. Et l'HP, tu sais quand tu entres. Tu ne sais pas quand tu sors. Ça c'est le dicton que chacun connaît.

Je fais parti des personnes qui se battent contre les abus de la psychiatrie, tu vois. Des abus dont tu n'as même pas idée. En France, un patient peut être mis en contention sans qu'il y ait de raisons particulières. C'est à la "discrétion du psychiatre" comme on dit. Est-ce que tu sais ce qu'est une contention ?

Une contention, c'est toi, sur un lit, bras et jambes attachés, potentiellement tête attachée. Et c'est tout. C'est les heures qui passent ou les journées. Au bout d'une journée, si t'étais pas complètement dingue à être en contention, tu le deviens. T'as droit à 2 ou 3 levers. La bouffe (si t'es pas sous sonde) et la clope (s'ils sont sympa). À la limite, un moment pour te dégourdir les jambes (s'lls sont vraiment sympas)

Qu'est-ce que tu crois que la justice va faire face à ces contentions si les psychiatres parlent d'un danger, et donc de leur responsabilité ? Elle classera les affaires. Parce que tout le monde comprendra qu'un psy ne veuille pas prendre de risque avec un "fou". Qui va payer les pots cassés de ton idéal ? Les patients, les patients, et encore les patients. Et parmi eux, qui prendra le plus cher ? Les cas les plus inconnus. Les plus étranges. Ceux dont on ne sait pas trop ce qu'ils ont. Ceux qui sont les plus incontrôlables.

Parce que bon, n'oublie pas que toi t'as été dépressif, mais certains patients, les psys n'ont juste strictement aucune idée de ce qu'ils ont. Est-ce que c'est une crise d'épilepsie ? Est-ce que c'est une bouffée délirante ? Est-ce que c'est une crise psychotique ? Est-ce que c'est de la schizophrénie ? T'as des patients qui ne rentrent dans aucune case. Et ceux-là, tu vois, pour un psy, ça veut dire des patients à risque immense, parce qu'il ne peut que très difficilement prévoir leurs actes; Pouf. En HP. Et pour les personnes avec dissociation de personnalité ? Pouf en HP. Tu peux pas prendre de risque, la dissociation c'est un schéma psychique peu connus, parfois même contesté, et dont on sait à peine comment le traiter. Et des cas comme ça, les cas où le psys va mettre des mois avant de cerner ce qu'il a en face de lui, ou même simplement des mois à essayer de gagner la confiance pour essayer d'avancer... il va en rester quoi ? Trop de risque. HP. Et ce sera normal. Parce que personne n'a envie d'aller en taule sous prétexte que son boulot a des conséquences imprévisibles, quand les conséquences imprévisibles sont le quotidien de son boulot.

@January: J'aimerais bien, parfois, ne pas être capable de repartir au feu. Mais ceux qui parlent de ça, c'est moi qu'ils tentent d'assassiner. C'est moi et ce sont des amis à moi. Ce sont des personnes que je côtoie tous les jours. Je ne peux pas ne pas repartir au feu. Je ne peux pas prendre le risque que ce genre d'idée commencent à se répandre. Je ne peux pas rester sans rien faire face à des personnes qui n'ont pas conscience de ce qu'ils disent et sont prêts à démolir ma vie ou celle de mes amis, et celle de centaines d'autres personnes, voire de milliers. De personnes qui tout bonnement ne se rendent pas compte de ce qu'ils proposent.

Y a des choses sur lesquelles je peux faire l'impasse. Par moments, je lâche prise. Mais la psychiatrie, je ne peux pas. Je n'oublie pas que sans elle, à l'heure actuelle, je serais mort ou en taule. Je n'oublie pas qu'avec mon passé, ce genre d'idéaux m'auraient conduit en HP ou en prison. Alors je repartirai au front autant de fois qu'il le faudra. Chaque personne qui en parle me redonne de l'énergie, par ce sentiment d'urgence. L'urgence d'empêcher les gens de continuer à écarter les individus à la psychée atypique. L'urgence d'essayer d'améliorer le soutien. L'urgence constante.

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Il y a beaucoup de gens qui ne rêvent que de ça : toutes les maladies mentales en HP, pour qu'ils vivent leur petite vie bien pépère en toute sécurité. Parce qu'il ne faut pas se leurrer, chacun sa gueule. Empathie et altruisme ont disparu.

Puis faut forcément des responsables à ces maladies qu'on ne comprend pas (psys, médocs...) parce qu'on ne supporte pas ce qu'on ne comprend pas.

Je suis dépressive, mais ça ne me viendrait pas à l'idée de cracher sur mon médecin traitant, mon antidépresseur ou mon psy : le responsable c'est ma maladie, et à moi de me battre et ne compter sur eux que comme une aide et non une solution.

pour ma part je suis assez d'accord avec les paroles de l'avocat du médecin, son client risque gros mais le laboratoire n'a rien a craindre, pourtant c"est bien eux qui ont commandé l'étude

:plus:

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Membre, Zigbu, 77ans Posté(e)
Zigbu Membre 6 639 messages
77ans‚ Zigbu,
Posté(e)

Je n'oublie pas que sans elle, à l'heure actuelle, je serais mort ou en taule. Je n'oublie pas qu'avec mon passé, ce genre d'idéaux m'auraient conduit en HP ou en prison. Alors je repartirai au front autant de fois qu'il le faudra. Chaque personne qui en parle me redonne de l'énergie, par ce sentiment d'urgence. L'urgence d'empêcher les gens de continuer à écarter les individus à la psychée atypique. L'urgence d'essayer d'améliorer le soutien. L'urgence constante.

A te lire, j'avais plutôt l'impression que tu critiquais la psychiatrie, mais là tu dis que "sans elle, tu serais mort ou en taule". C'est donc qu'elle t'a été bénéfique. Mais tu as eu, peut être à fréquenter des gens qui avaient subit un internement forcé abusif, et là, je suis d'accord avec toi, il faut lutter contre cela.

Ne me dis pas que je parle de ce que je ne connais pas. J'ais, malheureusement, fais plusieurs séjours en H.P et clinique psy, et je n'y ai pas trouvé d'abus. Mais je sais que cela existe, je connais des cas ou c'est la famille qui a demandé une hospitalisation d'office pour priver celui ci de ses droits de succession. C'est vrai que, dans certains cas, il est difficile de cerner la personnalité de certains individus et que les psys les jugeant dangereux, les font interner. Mais, si il le sont réellement et qu'on les laissent dans la nature, il risque d'y avoir de graves conséquences. Difficile pour le psy de trancher, et, dans ce cas il préfère se couvrir au risque de faire enfermer quelqu'un qui n'a rien à faire là.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Et s'il risque d'être condamné pour ce que son patient fait, la couverture sera encore plus importante, et les patients foutus encore plus dans la merde.

Tu saisis le soucis maintenant ?

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 911 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

Avant d'envoyer automatiquement -ou presque- tout ce petit monde en HP, il faudrait encore qu'il reste des pratiquants : Y aurait-il encore assez de "fous" pour exercer, avec ce risque de devoir endosser inextricablement la responsabilité de suicides, aux vues de la patientèle ?

Je comprends bien que le sujet puisse susciter de vives émotions, néanmoins quand on est dans l'émotion, généralement, on n'est pas dans le vrai, l'objectif.

1399357715[/url]' post='8976785']

En France, quand on dit "psy", on parle de psychologue, pas de psychiatre...non ? Je sais pas...

On parle des deux, mais des psychanalystes et des psychothérapeutes également : c'est un terme fourre-tout. C'est de là que naît souvent la confusion.

Le psychiatre est le seul docteur en médecine, il est aussi le seul à pouvoir prescrire des médicaments.

Modifié par Léna-Postrof
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