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Les pires moralistes


jean ghislain

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Invité
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Posté(e)

Les moralistes ne sont pas haineux ce n'est encore qu'un énième jugement de valeur, ils faut les comprendre ! Ils ont été conditionné par notre culture par nos philosophes ils sont les meilleurs garants pour éviter que la société ne change et ne tombe dans le non-conformisme et mettent en péril leur dominance sur la société .

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Membre, Posté(e)
Vivolta Membre 666 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les moralistes ne sont pas haineux ce n'est encore qu'un énième jugement de valeur, ils faut les comprendre ! Ils ont été conditionné par notre culture par nos philosophes ils sont les meilleurs garants pour éviter que la société ne change et ne tombe dans le non-conformisme et mettent en péril leur dominance sur la société .

Puis-je respectueusement vous faire remarque que les moralistes actuels sont des anti-moralistes ? Et que par voie de conséquence ils sont l'anti-fruit de nos philosophes et la garantie que la société change ?

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Invité
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Posté(e)

Pardon ! mais vouloir garder le socle familiale est anti -morale peut être?

Mettre au même pieds d'égalité l’hétérosexualité avec l'homosexualité est morale ? :cool:

Mais ou va t’ont !! :mef:

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Membre, Posté(e)
Vivolta Membre 666 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pardon ! mais vouloir garder le socle familiale est anti -morale peut être?

Non, mais dieu nous préserve d'avoir à subir un tel discours.

Le seul discours moraliste que j’ouïs est destiné à la prévention des risques : mst, cigarette, vitesse, alcool, nourriture, pollution, cancer, lait entier, épilepsie, véhicules de collection, jeux d'argent etc ... et contre le racisme, l'antisémitisme et les discriminations.

Ce premier est une vision totalement individualiste de la société ou tout est possible, moralement coupable et individualisé, toi contre ta culpabilité morale si tu en as, la société n'a aucun rôle. Ce second fabrique une opposition factice entre des catégories issues du marketing et au lieu de favoriser la cohésion sociale elle encourage les conflits.

Mettre au même pieds d'égalité l’hétérosexualité avec l'homosexualité est morale ? :cool:

Mais ou va t’ont !! :mef:

Je ne comprends pas le sous entendu.

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Membre, 30ans Posté(e)
maxime0805 Membre 767 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Avant toute chose, quelqu'un peut-il m'aider à comprendre ce qu'on entend par "moraliste"?

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Tu as raison, Maxime, de poser cette question puisque "moraliste" peut avoir deux, voire trois sens très différents :

1/ auteur qui traite de la morale (philosophes grecs)

2/ auteur de réflexions sur les moeurs, la nature et la condition humaine (Montaigne, Pascal, La Rochefoucauld, Esprit...)

3/ personne qui donne des leçons de morale

Il se trouve que les grands moralistes (définition 2) sont souvent très critiques à l'égard de la morale de leur époque.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Non, mais dieu nous préserve d'avoir à subir un tel discours.

Le seul discours moraliste que j’ouïs est destiné à la prévention des risques : mst, cigarette, vitesse, alcool, nourriture, pollution, cancer, lait entier, épilepsie, véhicules de collection, jeux d'argent etc ... et contre le racisme, l'antisémitisme et les discriminations.

Ce premier est une vision totalement individualiste de la société ou tout est possible, moralement coupable et individualisé, toi contre ta culpabilité morale si tu en as, la société n'a aucun rôle. Ce second fabrique une opposition factice entre des catégories issues du marketing et au lieu de favoriser la cohésion sociale elle encourage les conflits.

Oula, vous n'écoutez pas bien alors.

La morale ( taxée vite fait de réactionnaire) ne se bâtie pas sur ce calque de la société de consommation, qui finalement ne prescrirait que les risques pour soi même et uniquement à moyen terme.

La morale n'est pas le discours moraliste, la morale est un ensemble de codes éthiques autour desquels la vie en société ( le vivre-ensemble aujourd'hui, on dit) est construit. C'est à dire la politesse, le respect des ainées, donc de l'autorité, de l'expérience, de l'Histoire, de la religion, de la structure familiale, des différences, de la vie, de l'enfance, de la hiérarchie et du travail.

A peu près tout le contraire de ce dans quoi on vivote, et dont tu penses que la morale serait construite.

Le moraliste n'est pas celui qui dit " roule à 70, pas à 80" , mais celui qui explique qu'il n y a concrètement aucune morale à extorquer de 150€ un pauvre bougre qui n'a pas suivi ce code.

Il n y a pas de morale dans le Procès de Kafka, il y a en revanche des règles absurdes suivies par un régime dont on ne découvre jamais le but profond.

L'opposition vient du bon sens, et le bon sens meurt à mesure qu'il n'est confronté à RIEN pour en faire un point de comparaison.

Le moralisme que tu prends pour exemple n'est pas de la morale, il est son imitation, il est la manière de continuer à donner l'impression qu'il y en a, puisque dans l'imaginaire populaire "la morale" sont des règles chiantes et pas cool.

Cette même "morale" autorisera à ce que pullule la pornographie la plus déviante pourvu qu'elle soit frappé d'un " -18 " tout en faisant la chasse au moindre bout de nichon affiché sur un pancarte dans la rue.

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

La morale est l'ensemble de règles sociales qui font que l'humain est ou n'est pas vertueux. La vertu étant une manière de vivre sans nuire aux autres. Pour prévoir qu'une action est morale ou non, il faut être capable de former un projet (pensée médiate, selon JJ Rousseau). Pour pouvoir se projeter, il faut avoir "conscience de soi". Il faut savoir que c'est nous qui agissons contrairement au sauvage qui a une pensée immédiate, selon JJ R. La conscience de soi a permis de s'observer soi-même, de constater que d'autres animaux avaient les mêmes besoins, et ainsi de se regrouper pour les satisfaire.

La société est naturelle à l'espèce humaine comme la décrépitude à l'individu, et il faut des lois et des gouvernements aux peuples comme des béquilles aux vieillards. JJR

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Membre, Posté(e)
lucdf Membre 4 113 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

Ce n'est pas la morale que l'on ne supporte pas mais la morale de l'autre qui a tendance à être invasive.

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Membre, 79ans Posté(e)
Talon Membre 1 722 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

La morale de l'autre, celle qui est imposée et non choisie ? Malheur à celui qui la rejette car il veut la sécurité et la puissance que lui offre le groupe sans en respecter les règles indispensables à la cohésion du groupe. C'est la définition du méchant.

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Membre, Posté(e)
lucdf Membre 4 113 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

Ce n'est pas aussi simple que ca, car il n'y a pas UN groupe mais DES groupes auxquels on s'identifie totalement ou seulement en partie. . La morale des musulmans n'est pas la morale des chrétiens, n'est pas la morale des athées, n'est pas la morale des francs-maçons etc... Les solutions simples sont celles que préconisent les dictatures.

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Membre, 30ans Posté(e)
maxime0805 Membre 767 messages
Baby Forumeur‚ 30ans‚
Posté(e)

Tu as raison, Maxime, de poser cette question puisque "moraliste" peut avoir deux, voire trois sens très différents :

1/ auteur qui traite de la morale (philosophes grecs)

2/ auteur de réflexions sur les moeurs, la nature et la condition humaine (Montaigne, Pascal, La Rochefoucauld, Esprit...)

3/ personne qui donne des leçons de morale

Il se trouve que les grands moralistes (définition 2) sont souvent très critiques à l'égard de la morale de leur époque.

Il faudrait une quatrième définition pour comprendre ce qu'est "la morale de l'époque"...

Mais merci de ta réponse !

Du coup, les moralistes "monstres", ils sont de quelles catégories? La troisième me semble la plus proche, même si définir un moraliste par "personne qui donne des leçons de morale" est un peu léger.

C'est un peu comme un résidu de notre pensée d'enfant "les grandes personnes, et ba elles sont pas gentilles pass'qu'elles font tout le temps la morale...baby.gif", mais en plus élaboré et dirigé vers ceux qui tentent d'imposer leur vision du monde.

Ou bien la critique vise-t-elle aussi les philosophes qui tentent de penser sur le Bien et le Mal? Si c'est le cas, cela me semblerait un peu injuste de les mettre dans le même sac que les premiers..

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

La notion de propriété n'est assurément pas le seul facteur à la base de la civilisation (cf. De l'inégalité parmi les sociétés, par Jared Diamond).

Pour ma part, il est clair que l'entraide/bénéfices mutuels est la base/ciment d'une société. Bien que pour nos sociétés développées, on y verrait plus celui de plaisir partagé, dans la mesure où le premier est devenu un acquis invisible/intégré, dont on s'aperçoit des manifestations dans les associations en tout genre et les loisirs/sorties divers et variés.

On peut également s'intéresser aux sociétés animales, pour y trouver d'autres causes concomitantes à leur genèse.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Il faudrait une quatrième définition pour comprendre ce qu'est "la morale de l'époque"...

Dans ce topic même, Savonarol a décrit quelques grands principes moraux ( # 27). Il y a des constantes que l'on retrouve aux 4 coins de la planète.

Du coup, les moralistes "monstres", ils sont de quelles catégories? La troisième me semble la plus proche, même si définir un moraliste par "personne qui donne des leçons de morale" est un peu léger.

Nous pourrions alors dire 3/ "personne qui défend la morale en prêchant d'exemplarité".

et créer un 4/ pour "les défenseurs dogmatiques de la morale et autres donneurs de leçons", les adeptes d'une morale hypocrite (également très bien décrite par Savonarol), ou de la moraline nietzschéenne. En clair, le repère des "monstres".

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Membre, 52ans Posté(e)
jean ghislain Membre 1 084 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)

Pour moi, Nietzsche décrit bien la volonté destructrice de certains moralistes extrémistes (que j'ai qualifié de monstres). En résumé, ces moralistes agissent par ressentiment, car ils ont le dégoût pour tout ceux qui sont fiers de vivre leur vie pleinement, sans avoir besoin de passer par leur morale...

Si ça peut faire avancer le débat, je rajoute ici un excellent article trouvé sur le net. (article complet ici)

Résumé de la Généalogie de la Morale, de Friedrich Nietzsche

Dans le premier essai, “du Bien et du Mal”, Nietzsche oppose la “moralité du maître” à la “morale d’esclaves”. La première est développée par les forts, sains et libres, capables de définir eux-mêmes leur propre valeur et d’inventer leur propre définition du bonheur. Les esclaves sont ceux qui héritent leurs valeurs, incapables de prendre en main leur système moral.

Dans la seconde partie, Nietzsche parle de la culpabilité et de la mauvaise conscience, les deux traits majeurs de la morale d’esclave. Nietzsche retrace les origines de concepts tels que la culpabilité et la peine, montrant qu’originairement, des sentiments n’étaient pas fondées sur un sentiment de transgression morale. Au contraire, la culpabilité signifiait simplement que la dette était due et la punition était tout simplement une forme de garantie du remboursement. La mauvaise conscience agit selon lui comme une valeur inhibitrice, transmuant la violence potentielle de l’homme à l’égard des autres en violence contre soi-même.

Le troisième essai est dédié à la critique de l’ascétisme, que la morale contemporaine considère, à tort, comme l’expression des volontés fortes. Nietzsche y voit l’expression d’une faiblesse, d’une volonté malade, incapable de se libérer des instincts d’obéissance.

Conclusion : contre le ressentiment

Le projet de Nietzsche dans la “généalogie” est de remettre en question la valeur de notre moralité. Il affirme que notre morale actuelle est née d’un ressentiment et la haine envers tout ce qui est puissant, fort ou en bonne santé. Cette morale d’esclave cherche à domestiquer nos instincts, lesquels doivent être libérés, valorisés et encouragés. C’est tout le projet du Surhomme, lequel assume la vie telle qu’elle est, dit “oui” à la vie.

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 481 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)

Nietzsche est un mauvais exemple

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