Aller au contenu

De l'utilisation du minoritarisme comme dogme politique

Noter ce sujet


Savonarol

Messages recommandés

Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Je copie-colle ici les quelques interventions du topic Gade partagées afin de pouvoir poursuivre ici la digression que j'ai (mea culpa, mais on se refait pas) initié dans ce même sujet.

Jean - ghislain dit :

Tout ça prouve que le modèle familial est loin de ce qu'on nous présente avec ses archétypes (par exemple dans les manif pour tous... avec ses papas-mamans soi-disant idéaux).

Savonarol répond :

C'est marrant, j'en fait la conclusion inverse.

En fait, le point commun à tous ces argumentaires est la haine profonde du mâle ( car potentiellement patriarcale) et donc sa transmutation en toute chose possible qui ne soit pas un mâle.

L'ennemi n'a jamais été l'intolérance, l'ennemi est l'homme. Pas très étonnant dans une société féminisée jusqu'à la moelle, mais toujours aussi déprimant.

Lucy répond :

Oh my god, pauvre tit pit...Tu trouves donc que la société est féminisée et cela te déprime, te fait peur même? Tu es vraiment d'un comique. Alors dis-moi, quel est le pourcentage des femmes dans des postes de responsabilité? Dans les CA de grandes entreprises, des banques? En politique? Allez, ne t'en fais pas, tu peux encore dormir tranquille pour quelques temps...

Savonarol répond à Lucy :

J'aimerais comprendre au nom de quoi pointer la féminisation plus qu'évidente de la société devrait me procurer en guise de réponses une série de sarcasmes ou d'animations.

Est-ce que je me trompe? Ai-je tort? Pourquoi ne pas assumer ce statut de féminisation ?

Je suis près sans aucun problème à développer longuement tout ce que j'avance pourvu qu'on ne m'y oppose pas que du sarcasme. La féminisation de la société, c'est une évidence. On peut être pour, contre, mais la nier me paraît grotesque.

Ocytocine ( à mon premier post )

Pourquoi ?

Jean-ghislan :

1/ parce que ma bonniche, elle est bonne qu'à écarter les cuisses

2/ si elle est pas d'acc, je lui donne une bonne leçon

3/ les femmes c'est des bébés, faut les éduquer.

j'ai tort ?

laugh.gif

Savonarol à Ocytocyne :

La démocratie de marché est intimement liée à la volonté de paix théorique entre les nations, remplaçant la guerre physique par la guerre froide ( les affaires, la manipulation etc)

La volonté de paix se fait par la transformation des idéologies de confrontation physique en idéologies des confrontations mentales parce que la démocratie de marché est le règne du marché avant tout. La destitution de toute identité ( nation, sexe , race) au profit d'une seule identité de consommateur est l'aliénation suprême que tend à atteindre la démocratie de marché. Une fois le citoyen dépouillé de ses repères moraux, on en fait un consommateur d'autant plus efficace.

En déviriliisant le monde, on fait muter le constestataire en espèce de demi lavette asexuée à qui la violence ( et donc les armes de contestations du pouvoir ) sont des attributs honteux et des pratiques d'un autre temps. En gros, l'insurgé à qui l'on éduque à penser que son fusil a une maladie ne prendra pas son fusil et aura pour réflexe de condamner toute personne avec un fusil en main. C'est la servitude volontaire de la Boétie. On ne combat pas un pouvoir qui a réussi à nous éduquer sur les bases de son érection.

C'est pas un hasard que pareille société mette en avant " les gays / les jeunes / les femmes" comme socle de la pensée politique. Ce sont des communautés qui n'existent pas, sauf à penser que la femme est une communauté, que le gay est un seul être relié au reste de ceux qui partagent son orientation sexuelle par une ligne politique précise, que le jeune est uniforme de par son âge... etc..

Déviriliser la société est l'outil de la démocratie de marché pour émasculer toute vélléité de contestation. Ce qui explique pourquoi les seules contestations valides sont des réactions ( des réac ^^ ) attribués à "l'extrême-droite"; c'est à dire au courant uniforme qui place l'autorité en tête de cortège et les valeurs morale devant les notions floues de droit ou d'égalité. ( la hiérarchie contre l'individualisme)

Dans une société d'individualistes narcissiques obsédés par leur fesses et le droit de celles-ci, le pouvoir n'a plus rien d'autre à faire que de créer des segments de marché pour chaque nouvelle lubie, caprice et mode. Le monde de la politique et de la pensée étant dissout dans un vague gloubli-boulga à base de libéralisme (pauvre Thoreau ) et de libertarisme (pauvre Bakounine)

Raser la différence pour criminaliser celui qui la théorise afin de créer à terme un monde de consommateur, ultime modèle d'asservissement où aucune insurrection n'est possible puisque toute existence est devenue individuelle et marchande.

Or la femme est, de par son histoire dans le monde judeo-chrétien, la référence à flatter en tant que concept pour obtenir l'évolution du marché et transformer ( au nom de l'égalité ) la femme, l'homme, le jeune et le gay, en personnage unisexe réunit sous la bannière de la consommation.

Ocytocyne :

Cela fait un peu théorie du complot : à qui profite le crime ?

Là où je ne te suis plus c'est quand tu dis que le mécanisme passe par la femme. Je ne vois pas pourquoi, d'autant que dans bon nombre de pays elle a à peine le droit à la parole. Tu ne peux pas nier que la planète est très largement patriarcale ?

Ton postulat concerne-t-il tous les pays et si non, pourquoi est-il pertinent à une époque où l'échelle est mondiale ?

Édit : pardon, je pars en hors-sujet. :blush: on peut poursuivre en MP ?

Savonarol :

Mais bon nombre de pays ne sont pas libéraux et ne sont pas des démocraties, en revanche le pouvoir fait tout pour renverser un à un ces modèles là (contestables en effet, mais surtout exclus de la logique du marché )

Le mécanisme passe par la femme précisément à cause de sa potentielle volonté de revanche vis à vis du patriarcat. C'est pas un hasard si aucun féministe ne considérera jamais l'idée de salarier une femme au foyer, car ça n'est pas un business, et si la mise des femmes au travail est présenté uniquement comme un choix et un désir de celles-ci ( comme si elles n'avaient jamais travaillé auparavant... :/ )

On fait la même chose avec les noirs, les immigrés, les juifs, les homosexuels, mais les femmes sont plus nombreux puisqu'elles représente en gros la moitié de la population mondiale. Elles sont LA minorité sur laquelle le pouvoir a décidé d'agir, et comme bien souvent, le pouvoir lui, est unisexe. Il n'est ni homme ni femme; il est riche.

La politique exploite à mauvais escient une névrose qui existe vraiment.

Et toute politique sérieuse est à un moment ou un autre une théorie du complot.

Fafaluna :

Oh je ne sais pas si c'est du whisky que tu as pris, mais en tout c'est du bon! Faire un tel meli melo de guerre des sexe, de société de consommation avec un bon pitit relent de machisme, fallait le faire là.

A encadrer. Vraiment.

Casdenor :

Parce que, bien évidemment, la contestation c'est l'apanage des hommes, des vrais.

J'ai même pas envie de développer, est-ce que tu pourrais quitter ce topic au lieu de le faire partir en hors-sujet complet ? Si t'as envie d'aller geindre sur la féminisation de la société, go faire un sujet, je l'éviterais avec un plaisir profond.

Fafaluna :

Non mais c'est clair c'est vraiment lamentable. Entre Savornol qui mélange allégrement lutte de sexes et lutte des classes en faisant passer les femmes (et les féminisés bien sûr exiger l'égalité c'est castrer l'homme le dur, le vrai, le viril) pour des soumis(es) au système et les fantasme d'un complot anti-hommes dans les milieu des juges aux affaires familiales, qui ne sont que des femmes tout le monde le sait et féministes en plus, car c'est bien connu les féministes ont la haine de l'homme...

bref.... ça vole haut... ridicule.

Savonarol @ Casdenor

Donner des responsabilité et du travail en faisant passer ça pour un progrès peut se faire plus facilement sur une catégorie de la population anciennement opprimée et donc plus facilement manipulable sur ce genre de concept. A peu près "tout en échange de la vie d'avant" en dépit du bon sens et du regard universel, puisque la logique individualiste flatte les egos et non les hommes (comprendre "humains" ) , ainsi flatter la femme pour en faire une catégorie politique, le gay pour les mêmes raisons, etc. Au final, les naifs n'opposeront à un discours critique qu'un genre de râle hystérique qui ressemble à " tu préfères le fascisme ???? sé sa ??? " , usant et abusant de réduction à l'image de celle que tu viens, comme à ton habitude, d'utiliser afin de descendre le débat à ton niveau.

Quand tu comprends pas tu demandes.

Savonarol @ Fafaluna

Mais oui, c'est ça : la lutte des sexes est utilisée par le pouvoir pour remplacer la lutte des classes, c'est une évidence.

Ce qui ne veut pas dire qu'il n y a pas de combat à faire, mais que comme la plupart des combats, celui ci a été récupéré par le pouvoir au dépend de ceux qui s'en réclamait pour en faire un outil de commercialisation de la main d'oeuvre humaine consentante, afin qu'en 2014 on ne soit même plus en mesure intellectuellement de ne serait-ce qu'envisager son existence. C'est pervers, mais manifestement ça marche.

Savonarol aux smileys d'Alain75

Le but est de présenter comme liberté un moyen d'aliénation ( le travail salarié ) à celles qui y échappaient de part la logique de l'ancien régime.

Puisque l'ancien régime est un croque-mitaine absolu, on conditionne les gens à considérer que tout ce qui se plantait sur le modèle de l'ancien régime était dément, nuisible, dépourvu de bon sens, "fasciste".

La mise au boulot des femmes a été accompagnée par le marché pour doubler le nombre de ses consommateurs. Il y a évidement ceux qui considèreront que tout individu doit être partie du marché, et ne verront le monde que comme un immense marché, et les autres qui continueront à réfléchir sur des modèles alternatifs où la connerie et l'argent ne sont présentés ni comme des fins ni comme des moyens (je suis de ceux-là)

C'est tristement limpide : pour bannir une façon de penser, il faut l'attribuer à l'ancien régime (ou aux nazis).

Le crétin pense selon cette équation : " bien = maintenant / mal = hier

En général, l'être peu politisé est "de gauche" quand il a 20 ans parce qu'il veut changer le monde dans lequel il vit, et devient "de droite" à 40 parce qu'il veut conserver l'image du monde qui s'est transformé lorsqu'il avait 20 ans. " La gauche" connait ce travers jeuniste et l'orgueil qui l'accompagne, et en présentant une nouvelle communauté opprimée tous les 15 jours, elles continuent d'alimenter cette logique d'engraissement de la stupidité et de division de la pensée en opposition à la logique et au bon sens, pour ne faire de tout cela qu'une "réaction" bête et adolescente à l'image de l'imperfection intellectuelle qui lui sert de socle pour avancer.

Lucy von Pelt @ Savonarol

Encore une fois, tout ce charabia complotiste paranoïde est issu du discours des masculinistes qui émerge depuis quelques années et dont Zemmour et Soral sont les fiers représentants. Du délire total faisant des "femmes" et des "gais-es" une race à part, faible et manipulée. Tristement limpide, en effet.

( lien vers la citation incluse dans son post initial )

Savonarol à Lucy :

Dire à l'autre "tu délires" ne représente pas un argument.

Prenons ton exemple : ce qui représente ton intervention ici, sont deux lignes en préambule à deux longs textes dont tu n'es pas l'auteure auxquelles tu accordes plus de valeurs qu'à ce que je dis, ou qu'aux discours de ceux que tu cites ( ici Soral & Zemmour)

Question : pourquoi ?

Le contenu, ensuite, est de la même trempe que toute répartie à bout de souffle, elle tente de décrédibiliser le texte en surjouant les intentions de celui qui l'a écrit.

Exemple :

Tu écris : "J'aime la moutarde. Je crois que dans ma famille, tout le monde aime la moutarde depuis toujours, et ça vient du fait qu'on a grandi à coté de Dijon".

Je te répond : "Lucy van Pelt, bien connue pour ses idées fantaisistes (parti pris) nous explique ici à quel point le préjugé est important pour elle, au point qu'elle considère comme un sorte de créneau génétique - comme les nazis- l'appréciation de la moutarde. On imagine à quel point ceux qui n'aiment pas la moutarde (sans doute des noirs et des arabes) la répugne"

Dans ma réponse, je ne commente pas ta phrase, je la ridiculise en te faisant passer pour une ordure, je te fais un procès d'intention et use d'éléments de langage dans le but de manipuler le lecteur pour récolter sa sympathie à mon égard et sa haine au tiens. (c'est la technique de casdenor par exemple)

Pour info, ce que j'écris est l'observation de l'évolution de la société marchande sur plusieurs siècles, Marx faisait la même bien avant Soral, et coté droite Maurras la faisait également. D'ailleurs Thoreau, dans "résister" écrit peu ou proue la même chose sur la logique de l'argent. En fait, la quasi totalité des penseurs ( de gauche ou de droite pourvu qu'on croit à ces cloisons) ont théorisé de la même manière les outils de manipulation du peuple par le pouvoir de l'argent.

Réduire ça à un "délire" est la preuve d'une profonde méconnaissance du sujet , ou d'une certaine malhonnêteté.

.

Ce qui est marrant, c'est que dans ta logique le féminisme serait l'égalité des femmes avec les hommes alors que le masculinisme serait l'oppression des hommes sur les femmes. La même lutte devient tantôt combat pour l'égalité tantôt volonté d'oppression selon qui la mène.

Comme c'est logique.

= = =

Le débat sur l'utilisation du minoritarisme comme outil de domination est discuté ici.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Mais oui, c'est ça : la lutte des sexes est utilisée par le pouvoir pour remplacer la lutte des classes, c'est une évidence.

Ce qui ne veut pas dire qu'il n y a pas de combat à faire, mais que comme la plupart des combats, celui ci a été récupéré par le pouvoir au dépend de ceux qui s'en réclamait pour en faire un outil de commercialisation de la main d’œuvre humaine consentante, afin qu'en 2014 on ne soit même plus en mesure intellectuellement de ne serait-ce qu'envisager son existence. C'est pervers, mais manifestement ça marche.

C'est d'un simplisme effarant quand même. Pour les conditions de travail parfois scandaleuses c'est un autre combat, qui touche je te le rappelle aussi les hommes

Le droit des femmes à travailler est avant tout le droit à l'indépendance financière, par extension à l'indépendance tout court. C'est aussi un statut social, un épanouissement. Non parce que je ne sais pas si tu le sais, mais une femme peut avoir un boulot gratifiant aussi, incroyable non?

Tes raccourcis intellectuels sont donc bien ridicules car en réalité le combat pour le droit au travail de la femme ne défend pas le travail pour le travail: le but c'est pas de faire d'une femme au foyer une caissière ou ouvrière exploitée par un patron abusif. C'est un combat pour la reconnaissance sociale, afin de ne pas voir ses ambitions et évolutions arrétées car femme. Tout le contraire de ton sophisme de la femme soit au foyer soit caissière ou autre, en fait.

Ce qui est marrant, c'est que dans ta logique le féminisme serait l'égalité des femmes avec les hommes alors que le masculinisme serait l'oppression des hommes sur les femmes.

Euh... pas exactement mais les masculinistes veulent conserver leur ascendant sur les femmes. Quelle volonté égalitariste ce mouvement comporterait il? Il faut me l'expliquer.

A moins de me dire que les hommes sont lésés? Vaste blague.

Modifié par Fafaluna
  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
Le droit des femmes à travailler est avant tout le droit à l'indépendance financière, par extension à l'indépendance tout court. C'est aussi un statut social, un épanouissement. Non parce que je ne sais pas si tu le sais, mais une femme peut avoir un boulot gratifiant aussi, incroyable non?

C'est marrant ça, parce que toute personne qui a compris un peu la vie fait à peu près tout pour arrêter de travailler, pas pour obtenir "le droit de travailler", le "droit de travailler" est une blague, le travail est obligatoire et le terme de "droit" accolé est une manipulation rhétorique qui consiste à te faire croire que tu as le choix ( et que c'est un choix que tu as fais) , or pour faire un choix il faut deux possibilités. Où est la seconde? Le chômage?

Est-ce que si "les hommes" arrêtaient de travailler pour laisser le droit exclusif du travail aux femmes, tu trouverais que c'est un immense progrès? ^^

Euh... pas exactement mais les masculinistes veulent conserver leur ascendant sur les femmes. Quelle volonté égalitariste ce mouvement comporterait il? Il faut me l'expliquer.

A moins de me dire que les hommes sont lésés? Vaste blague.

Même rhétorique inversée : les femmes sont-elles le seule sexe lésable ? Ca consiste à dire que les hommes n'ont pas de droits en tant qu'hommes alors que les femmes si ? Le mot féministe veut bien dire ce qu'il veut dire. Chacun défend ses prérogatives, certains hommes estiment sans doute que c'est leur droit de le faire, après tout au nom de quoi n'aurait-il pas le droit de se montrer aussi cons que certaines femmes? ^^

Tes raccourcis intellectuels sont donc bien ridicules car en réalité le combat pour le droit au travail de la femme ne défend pas le travail pour le travail: le but c'est pas de faire d'une femme au foyer une caissière ou ouvrière exploitée par un patron abusif. C'est un combat pour la reconnaissance sociale, afin de ne pas voir ses ambitions et évolutions arrétées car femme. Tout le contraire de ton sophisme de la femme soit au foyer soit caissière ou autre, en fait.

Ce que ton court spectre ne te permet pas de comprendre (alors que je l'écris) c'est que précisément, la volonté d'un groupe de personne a vocation à se faire récupérer par ceux qui tirent les ficelles.

Ceux qui se battent pour aller travailler n'ont jamais ne serait-ce que commencer à penser un autre système que celui dans lequel ils vivent.

Celles qui appréhendent le travail comme un droit alors que c'est une obligation (sinon à penser que finir au rsa dans un F1 en banlieue est un projet de vie épanouissant) se font mettre dès le premier mot de la reconstruction de leur théorie : penser avec les outils du pouvoir, c'est penser pour le pouvoir.

"Le droit de travailler" ...

Le droit d'être maigre en Ethiopie aussi ?

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

C'est marrant ça, parce que toute personne qui a compris un peu la vie fait à peu près tout pour arrêter de travailler, pas pour obtenir "le droit de travailler", le "droit de travailler" est une blague, le travail est obligatoire et le terme de "droit" accolé est une manipulation rhétorique qui consiste à te faire croire que tu as le choix ( et que c'est un choix que tu as fais) , or pour faire un choix il faut deux possibilités. Où est la seconde? Le chômage?

Et pourtant, les femmes n'ont pas toujours eu le droit de bosser sans l'autorisation du mari... duquel elles étaient donc totalement dépendante.

Après en France de nos jours ça n'est plus d'actualité. Aucune féministe n'y défend le droit au travail mais plutôt le droit de pouvoir y évoluer et s'y épanouir sans être contrainte par leur condition de femme. C'est différent.

Est-ce que si "les hommes" arrêtaient de travailler pour laisser le droit exclusif du travail aux femmes, tu trouverais que c'est un immense progrès? ^^

Euh... qui a dit ça?

Même rhétorique inversée : les femmes sont-elles le seule sexe lésable ? Ca consiste à dire que les hommes n'ont pas de droits en tant qu'hommes alors que les femmes si ? Le mot féministe veut bien dire ce qu'il veut dire. Chacun défend ses prérogatives, certains hommes estiment sans doute que c'est leur droit de le faire, après tout au nom de quoi n'aurait-il pas le droit de se montrer aussi cons que certaines femmes? ^^

Bah justement les hommes en tant qu'homme ont beaucoup plus de droit que les femmes en tant que femme. Le féminisme c'est vouloir l'égalité de ces droits, pour que chaque individu ait les mêmes de quelque sexe qu'il soit.

Modifié par Fafaluna
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Rien de plus casse-couille que la défense disproportionnée des minorités dans nos sociétés occidentales.

Néanmoins, je reconnais le besoin de défendre les minorités dont les membres ont en commun un caractère naturel et inaliénable.

Il serait très malsain de demander à un homosexuel de se caser avec une femme.

Par contre, les minorités religieuses qui parfois, se font représenter par des types à l'arrogance bien péteuse, à la condescendance je dirais petite bourgeoise, ça a tendance à m'énerver.

Modifié par latin-boy30
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Et pourtant, les femmes n'ont pas toujours eu le droit de bosser sans l'autorisation du mari... duquel elles étaient donc totalement dépendante.

Après en France de nos jours ça n'est plus d'actualité. Aucune féministe n'y défend le droit au travail mais plutôt le droit de pouvoir y évoluer et s'y épanouir sans être contrainte par leur condition de femme. C'est différent.

Les femmes ont toujours travaillé. Que crois-tu? Que "la femme" telle que tu la fantasmes dans ton imaginaire était sanglée à une chaise toute sa vie? Non seulement la femme travaillait quelque soit sa condition, mais lorsqu'elle était de sang noble, sa noblesse la protégeait des travaux des hommes ( oui car le salariat n'existe que depuis la fin du XIXe, et donc le "travail" tel que tu le penses )

Je ne crois pas qu'une seule des femmes de vilains ou de serf qui travaillaient aux champs avec son mari (et ses enfants) ait jamais considéré tout cela comme un progrès ou un genre d'épanouissement.

Le salariat n'est pas la clef donnée à une catégorie oppressée pour retrouver sa liberté, c'est plutôt l'inverse.

Euh... qui a dit ça?

C'est une question. ( d'où le "?" à la fin )

Bah justement les hommes en tant qu'homme ont beaucoup plus de droit que les femmes en tant que femme. Le féminisme c'est vouloir l'égalité de ces droits, pour que chaque individu ait les mêmes de quelque sexe qu'il soit.

L'égalité des individus au niveau salariale, c'est le marxisme. Tout sexe/race confondu, la politique se perd lorsqu'elle commence à raisonner en terme de communauté sexuelles, ethniques, religieuses, raciales, elle devient libérale. Le fait que tous les courants communautaires viennent des USA devrait mettre pas mal de monde sur la piste.

Si les féministes veulent des prérogatives qu'elles prétendent ne pas avoir, elles ne le font pas au nom "des femmes" puisque toute femme n'est pas féministe ni même issu d'une communauté des femmes égales en terme de pouvoir d'achat ou de chance dans la vie. Selon que tu es caissière ou rentière, le fait que tu es un vagin ne changera dans le fond pas grand chose à tes chances dans la vie.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Il faut préférer la défense des individus à la défense des minorités.

Quand un membre d'une minorité se fait agresser, on devrait avant tout le défendre en tant que citoyen lambda, pas en tant qu'être particulier car représentatif de la diversité.

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Complétement d'accord. L'intérêt général devrait toujours primer sur les exigences des minorités.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, l'âme d'un français, l'esprit d'un Bonaparte, Posté(e)
anthony sindicco Membre 5 079 messages
l'âme d'un français, l'esprit d'un Bonaparte,
Posté(e)

Rien de plus casse-couille que la défense disproportionnée des minorités dans nos sociétés occidentales.

Néanmoins, je reconnais le besoin de défendre les minorités dont les membres ont en commun un caractère naturel et inaliénable.

Il serait très malsain de demander à un homosexuel de se caser avec une femme.

Par contre, les minorités religieuses qui parfois, se font représenter par des types à l'arrogance bien péteuse, à la condescendance je dirais petite bourgeoise, ça a tendance à m'énerver.

:plus:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Je soutiendrai SOS Racisme le jour où ils défendront Louis-André, homme hétérosexuel blanc catholique de 45 ans qui se fait traiter de sale blanc dans la rue, voire dans dans sa cage d'escalier.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Il n'y a pas si longtemps tout cela m'aurait fait ricaner. Maintenant je ne sais plus. Je crois que ce qui me chiffonne le plus c'est définir ce "pouvoir" qui semble très désincarné.

Pour ce qui est du féminisme et du masculinisme, tel que je l'ai compris il s'agit pour le premier d'obtenir l'égalité homme/femme en termes de droits tandis que le second est un anti-feminisme pur.

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, l'âme d'un français, l'esprit d'un Bonaparte, Posté(e)
anthony sindicco Membre 5 079 messages
l'âme d'un français, l'esprit d'un Bonaparte,
Posté(e)

Le fait est que nous n'accordons pas "tout" aux minorités, loin de là. Je me répète : arrête de modifier la réalité pour te conforter dans ta vision du monde.

:o°

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)
Les femmes ont toujours travaillé. Que crois-tu? Que "la femme" telle que tu la fantasmes dans ton imaginaire était sanglée à une chaise toute sa vie? Non seulement la femme travaillait quelque soit sa condition, mais lorsqu'elle était de sang noble, sa noblesse la protégeait des travaux des hommes ( oui car le salariat n'existe que depuis la fin du XIXe, et donc le "travail" tel que tu le penses )

Je ne crois pas qu'une seule des femmes de vilains ou de serf qui travaillaient aux champs avec son mari (et ses enfants) ait jamais considéré tout cela comme un progrès ou un genre d'épanouissement.

Le salariat n'est pas la clef donnée à une catégorie oppressée pour retrouver sa liberté, c'est plutôt l'inverse.

Bien sûr que les paysannes et ouvrières travaillaient par nécessité. Mais moi je te parle du fait que leur statut de femmes ait été un handicap supplémentaire, n'ayant pas le même droit que les hommes.

C'est une question. ( d'où le "?" à la fin )

Question con réponse con: non.

L'égalité des individus au niveau salariale, c'est le marxisme. Tout sexe/race confondu, la politique se perd lorsqu'elle commence à raisonner en terme de communauté sexuelles, ethniques, religieuses, raciales, elle devient libérale.

Tu fais de l'idéologie sur un phénomène tout bête: quand tu défends un groupe de personne opprimé tu vas du facto indiquer son statut qui le rend opprimé....

Ce n'est raisonner en terme de "communauté" que dans le but d'être considéré comme citoyen à part entière (même droits etc...) et de ne plus être cantonner à cette communauté justement.

Si les féministes veulent des prérogatives qu'elles prétendent ne pas avoir, elles ne le font pas au nom "des femmes" puisque toute femme n'est pas féministe ni même issu d'une communauté des femmes égales en terme de pouvoir d'achat ou de chance dans la vie. Selon que tu es caissière ou rentière, le fait que tu es un vagin ne changera dans le fond pas grand chose à tes chances dans la vie.

Et bien si, justement.

L'une s'en sortira mieux que l'autre. Mais toutes deux auront à subir le sexisme.

C'est marrant cette manière que tu as de cloisonner les combats. Comme si une personne n'était qu'une classe sociale.

Un aveugle né à Neuilly s'en sortira mieux qu'un aveugle né à Clichy. N'empêche qu'ils seront tous les deux handicapés. Si de surcroit c'est une femme, noire en plus... ( je caricature hein)

Modifié par Fafaluna
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Il n'y a pas si longtemps tout cela m'aurait fait ricaner. Maintenant je ne sais plus. Je crois que ce qui me chiffonne le plus c'est définir ce "pouvoir" qui semble très désincarné.

Pour ce qui est du féminisme et du masculinisme, tel que je l'ai compris il s'agit pour l'un d'obtenir pour le premier l'égalité homme/femme en termes de droits tandis que le second est un anti-feminisme pur.

Les deux sont des arnaques, l'un copié sur l'autre afin de s'y opposer ( ce qui ne donnera fatalement rien de congrès )

Le pouvoir est l'argent depuis que la l'homme a décidé que Dieu n'existait pas et que le marché se substituait à la morale.

La question est : qui a l'argent, comment peut-il en obtenir encore plus et par quel moyen ?

Mettre les femmes au boulot ( c'est à dire faire d'elles des salariés ) en leur faisant croire que c'est 1/ un progrès et que 2/ c'est elle qui l'ont voulu est éminement pervers, mais je crois que le plus pervers vient du fait que le système produit par son esclavage ses propres défenseurs. C'est la métaphore du nègre de maison de Malcolm X, elle fonctionne pour tout système de pouvoir.

Le film Matrix l'évoque à sa manière via cette scène :

" Ignorance is bless"

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Mais comme il n'y a pas de travail pour tout le monde dans les pays industrialisés, pourquoi faire travailler les femmes et mettre plein d'hommes au chômage ?

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Mais comme il n'y a pas de travail pour tout le monde dans les pays industrialisés, pourquoi faire travailler les femmes et mettre plein d'hommes au chômage ?

Parce que le marché, lui , ne raisonne ni en terme d'homme ni en terme de femme mais en terme de main d'oeuvre, de coût, de part de marché et d'économie. A ses yeux, tu n'es pas une femme, je ne suis pas un homme, nous sommes nous sommes des unités de production et des curseurs de consommation. ( plus chères ici, moins chères en Chine par exemple)

Si tout le monde travaille, tout le monde consomme, et si tout le monde consomme, le marché croit; et c'est ce que veut le marché.

Modifié par Savonarol
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Parce que le marché, lui , ne raisonne ni en terme d'homme ni en terme de femme mais en terme de main d'oeuvre, de coût, de part de marché et d'économie. A ses yeux, tu n'es pas une femme, je ne suis pas un homme, nous sommes nous sommes des unités de production et des curseurs de consommation. ( plus chères ici, moins chères en Chine par exemple)

Si tout le monde travaille, tout le monde consomme, et si tout le monde consomme, le marché croit; et c'est ce que veut le marché.

Une femme n'est pas rentable quand elle doit être remplacée parce qu'elle fait des enfants. Son seul avantage est d'être moins payée.

Pour le reste je suis d'accord, hommes ou femmes salariés ne sont que des pions anonymes, un coût pour l'employeur, rien de plus. Ce chômage croissant dans des sociétés qui consomment pose problème dans ton schéma : quand on a peu de revenus faute d'emploi, on ne consomme pas.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Esprit de contradiction, 47ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
47ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Bien sûr que les paysannes et ouvrières travaillaient par nécessité. Mais moi je te parle du fait que leur statut de femmes ait été un handicap supplémentaire, n'ayant pas le même droit que les hommes.

Tout le monde travaille par nécessité, à part les artistes, les acteurs, les passionnés, travailler EST une nécessité pour vivre (pour manger, payer ses factures, se soigner)

Je n'ai pas nié la nécessité de considérer les femmes dans un système égal à valeur égal (même si ça n'est pas le système que je souhaiterais) , je t'explique que de cette revendication est née une instrumentalisation de la lutte, théorisée d'ailleurs par les Lumières qui ne comptaient en outre que des hommes.

Les minorités sont extrêmement manipulable, le pouvoir le sait, et faire le mal au nom du bien est une technique vieille comme le monde (de l'argent) qui brandit des principes pour justifier sa présence, qui elle ne s'en embarrasse pourtant pas.

Question con réponse con: non.

Tu brandis le travail comme un droit, je te demande ce que tu penserais de ce droit si les femmes étaient les seules à l'avoir. La question n'est pas stupide parce que tu ne la comprends pas.

Tu fais de l'idéologie sur un phénomène tout bête: quand tu défends un groupe de personne opprimé tu vas du facto indiquer son statut qui le rend opprimé....

Ce n'est raisonner en terme de "communauté" que dans le but d'être considéré comme citoyen à part entière (même droits etc...) et de ne plus être cantonner à cette communauté justement.

Je ne considère pas que ne pas être salarié soit une oppression, comme je l'ai expliqué. C'est ce à quoi tend tout le monde.

Comme je l'ai expliqué : quel est le "groupe de personne" que représentent les femmes? Sinon à les réduire à leur sexe, une femme n'en vaut pas une autre selon qu'elle est riche ou pauvre. Le marxisme est un outil d'analyse performant (le plus performant) pour analyser ce dans quoi nous sommes et comment s'en émanciper.

D'ailleurs, que le pouvoir mette à ce point en avant "le droit" de toutes ces minorités comme autant de combat devrait mettre la puce à l'oreille à ses défenseurs, un pouvoir fait rarement la promotion de ce qui le dérange.

Et bien si, justement.

L'une s'en sortira mieux que l'autre. Mais toutes deux auront à subir le sexisme.

C'est marrant cette manière que tu as de cloisonner les combats. Comme si une personne n'était qu'une classe sociale.

Un aveugle né à Neuilly s'en sortira mieux qu'un aveugle né à Clichy. N'empêche qu'ils seront tous les deux handicapés. Si de surcroit c'est une femme, noire en plus... ( je caricature hein)

En effet : et donc comment doit-on résoudre ce genre de problème? En luttant pour l'égalité des individus au dépend de leur particularité ou en distribuant des cannes blanches au nom de l'égalité ? ;)

Le fait qu'un aveugle riche soit riche ne le rend pas moins aveugle mais lui permet d'appréhender la vie avec des armes que n'aura jamais un aveugle pauvre : la racine du problème est donc sociale, elle se quantifie en terme d'argent, et doit se règler comme tel. Le particularisme raciale, sexuelle, genré, religieux, est la meillleure façon de ne PAS faire de la politique tout en donnant l'impression qu'on en fait quand même.

Une femme n'est pas rentable quand elle doit être remplacée parce qu'elle fait des enfants. Son seul avantage est d'être moins payée.

Pour le reste je suis d'accord, hommes ou femmes salariés ne sont que des pions anonymes, un coût pour l'employeur, rien de plus. Ce chômage croissant dans des sociétés qui consomment pose problème dans ton schéma : quand on a peu de revenus faute d'emploi, on ne consomme pas.

C'est vrai, tu constateras d'ailleurs que les femmes font de moins en moins d'enfant pour s'engager de plus en plus dans leur "carrière", illustrée à merveille par le film "working girl" avec Harrisson Ford et Melanie Griffith.

Ca veut dire que le marché fait pression sur l'essence même de la femme pour la faire entrer dans son monde, celui de la production et du salariat, au dépend d'ailleurs de tout choix personnel. Finalement, c'est assez logique, ni homme ni femme, juste des employés unisexe interchangeables qui n'auront les mêmes droits salariales que lorsqu'ils ne seront plus que les mêmes individus dénués de toute particularité.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Parce que le marché, lui , ne raisonne ni en terme d'homme ni en terme de femme mais en terme de main d'oeuvre, de coût, de part de marché et d'économie. A ses yeux, tu n'es pas une femme, je ne suis pas un homme, nous sommes nous sommes des unités de production et des curseurs de consommation. ( plus chères ici, moins chères en Chine par exemple)

Si tout le monde travaille, tout le monde consomme, et si tout le monde consomme, le marché croit; et c'est ce que veut le marché.

Donc tantot tu nous dis que les femmes ont toujours travaillés et après tu nous dis que c'est un complot récent du patronat. Quand même....:o°

Ton message cité ci dessus n'est pas faux, mais ça n'a rien à voir avec la revendication féministe de l'évolution professionnelle égale dans le travail.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Aux grands mots les grands remèdes, Posté(e)
Fafaluna Membre 7 395 messages
Aux grands mots les grands remèdes,
Posté(e)

Tout le monde travaille par nécessité, à part les artistes, les acteurs, les passionnés, travailler EST une nécessité pour vivre (pour manger, payer ses factures, se soigner)

Je n'ai pas nié la nécessité de considérer les femmes dans un système égal à valeur égal (même si ça n'est pas le système que je souhaiterais) , je t'explique que de cette revendication est née une instrumentalisation de la lutte, théorisée d'ailleurs par les Lumières qui ne comptaient en outre que des hommes.

Tu mélanges tout en fait, c'est un vrai bordel dans ta tête.

Tu brandis le travail comme un droit, je te demande ce que tu penserais de ce droit si les femmes étaient les seules à l'avoir. La question n'est pas stupide parce que tu ne la comprends pas.

Le travail dans de bonnes condition, l'indépendance financière,le droit de faire ses choix professionnels sans demander l'autorisation du mari sont des droits.

Ta question est con, car HS

Je ne considère pas que ne pas être salarié soit une oppression, comme je l'ai expliqué. C'est ce à quoi tend tout le monde.

Sauf que ce n'est pas ce qui est entendu dans: droit au travail des femmes.

Comme je l'ai expliqué : quel est le "groupe de personne" que représentent les femmes? Sinon à les réduire à leur sexe, une femme n'en vaut pas une autre selon qu'elle est riche ou pauvre. Le marxisme est un outil d'analyse performant (le plus performant) pour analyser ce dans quoi nous sommes et comment s'en émanciper.

D'ailleurs, que le pouvoir mette à ce point en avant "le droit" de toutes ces minorités comme autant de combat devrait mettre la puce à l'oreille à ses défenseurs, un pouvoir fait rarement la promotion de ce qui le dérange.

Tu mélanges tout, encore une fois.

En effet : et donc comment doit-on résoudre ce genre de problème? En luttant pour l'égalité des individus au dépend de leur particularité ou en distribuant des cannes blanches au nom de l'égalité ? wink1.gif

Bonne question. Je pense qu'il faut palier les difficultés rencontrées des deux, et palier à la difficulté financière du pauvre.

Ce serait ridicule de considérer le premier moins infirme car riche.

Tu vois ou je veux en venir?

Le fait qu'un aveugle riche soit riche ne le rend pas moins aveugle mais lui permet d'appréhender la vie avec des armes que n'aura jamais un aveugle pauvre

C'est sûr.

: la racine du problème est donc sociale, elle se quantifie en terme d'argent, et doit se règler comme tel. Le particularisme raciale, sexuelle, genré, religieux, est la meillleure façon de ne PAS faire de la politique tout en donnant l'impression qu'on en fait quand même.

Et non, ne t'en déplaise dans ce genre de cas plusieurs problèmes s'entrechoquent: infirmité, situation sociale etc.....

Ce n'est pas faire du particularisme, mais quand on veut rétablir les droits bafoués d'un individu à cause d'une spécificité, il faut bien la souligner comme je l'ai déjà dit en plus.

C'est vrai, tu constateras d'ailleurs que les femmes font de moins en moins d'enfant pour s'engager de plus en plus dans leur "carrière", illustrée à merveille par le film "working girl" avec Harrisson Ford et Melanie Griffith.

Ca veut dire que le marché fait pression sur l'essence même de la femme pour la faire entrer dans son monde, celui de la production et du salariat, au dépend d'ailleurs de tout choix personnel. Finalement, c'est assez logique, ni homme ni femme, juste des employés unisexe interchangeables qui n'auront les mêmes droits salariales que lorsqu'ils ne seront plus que les mêmes individus dénués de toute particularité.

Et le choix de la femme dans tout ça?

Moi aussi je pourrais être aussi méprisant que toi en disant que les mères au foyers le sont par "pression". En réalité c'est leur choix.

Et si elles sont heureuses alors elles ont bien fait, idem pour les passionnées de leur boulot.

Modifié par Fafaluna
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×