La sexualitation des rapports humain au XXIe siècle

Je ne sais pas bien comment aborder le sujet, mais je vais essayer de faire au mieux.

Je discutais, hier soir, de la très vaste question de l'évolution des moeurs, de la hausse de la délinquance chez les ados, du rapport à l'individualisme grimpant, du narcissisme, de la violence et de la perte totale de l'autorité, de l'infantilisation du "jeune" (c'est un concept) et du respect de la hiérarchie (dans la famille ou à l'école) qui n'existe plus ainsi que de la place incroyable que le monde actuel fait au narcissisme et à l'orgueil.

Bref, nous discutions du monde d'aujourd'hui. Moi placé coté réac, elle progressiste libérale : même constat.

On en est venu, je ne me souviens plus exactement comment, à parler de la sexualité chez les jeunes.

En fait si, je sais pourquoi, parce-que pratiquement tous les sujets tournent autour de cette thématique (la sexualité) depuis que le sexe est désacralisé et devient un objet de consommation comme un autre, la femme devient donc un consommable " dont on ne voit pas pourquoi elle n'aurait pas le droit de se faire prendre en gang bang par 5 types dans une cave " (j'exagère exprès) , ça déprime l'homme et l'angoisse.

Quand j'étais gamin (j'ai grandi dans un village) il y avait pour 40 "jeunes" , 2% de filles et le reste de garçon. La plupart ont rencontré la mère de leurs enfants là-bas et s'y sont installés. Autant les insultes (j'entends des jeunes s'interpeller de "fils de pute" toutes les 20 secondes) que la sexualité étaient rares, cachées, et réservées aux moments "forts" (genre les bastons.)

Un garçon qui fréquentait une fille la respectait comme un totem et était capable d'attendre 2 ans avant de coucher. La tradition avait légué cet héritage, mon voisin nous racontait comme une fierté avoir attendu 3 ans avant de toucher sa femme.

La morale nous faisait taire toute insulte, en gros nous ne disions pas "fils de pute" à tout bout de champs, et quand c'était dit, ça se suivait des coups immédiatement car c'était dans le cadre d'une bagarre, c'était l'insulte ultime alors que c'est devenu presque une ponctuation de dialogue depuis.

On pourrait dire qu'à banaliser 'les putes', on s'est tous accommodé de la vulgarité qu'on a assimilé au progrès sacrifiant la beauté au glauque et au sale.

Ce qui devient tolérable est pratiqué sans honte, ce qui ne veut pas dire que c'est un progrès. A l'époque où l'on coupait des têtes en place de Grève, voir le couperet sectionner un cou était chose courante, banale, la mort faisait partie du quotidien, on la voyait.

Aujourd'hui, la pornographie et la libéralisation des morts donnent des résultats équivalent en terme de perception. La "liberté de son corps" légitime la sexualisation à outrance et finalement les pires perversions.

J'ai vu l'évolution du cinéma porno depuis le milieu des années 90 jusqu'à de nos jours, la transgression impliquant toujours de mettre la barre un peu plus haut pour continuer à planer (comme pour la drogue) , on se retrouve avec des scènes d'une violence inouïe, où les coups sont mélangés à la pénétration, et où les "acteurs" sont utilisés en fonction de leur orientation perverse au dépend du plaisir de "l'actrice" pour donner toujours plus au plaisir pervers du spectateur.

Toute mode plante son décor et fait ses émules, ainsi on voit des gamines de plus en plus jeunes de plus en plus maquillés, de plus en plus habillées légèrement, à mesure que la psychopathie s'empare des esprits comme "norme" , la mode suit, et qu'est-ce qui pourrait bien la stopper ?

La totalité des rapports humains est conditionnée par la séduction. Séduction de la marchandise renouvelable via l'obsolescence programmée, de la relation via l'augmentation de la ponctualité sentimentale viciée par l'encouragement à ne rien risquer, de la multiplication des partenaires sexuelles, de la marchandisation des services sentimentaux (comme les sites de rencontres), de l'encouragement à la facilité au détriment de l'effort, bref de l'esprit marchant sur l'esprit humain.

Comment trouver du charme à un monde où tout est si ... disponible ?

Dans l'Histoire mystique du monde, la matière s'oppose à l'esprit en un genre de jeu d'équilibre. La matière et l'esprit doivent co-exister en harmonie, si l'un empiète sur l'autre, c'est le chaos.

Sommes-nous dans une époque où la matière a remplacé l'esprit ? Où le corps a remplacé l'âme ?

Euh elle est jolie ta description de nos campagnes vertueuses mais peut être un peu idéalisée....

des viols, de la pédophilie, de la violence familiale et conjugale il y en avait aussi, mais tu as raison sur un point, elle était cachée.....

C'est quoi les pires perversions ?

L'âme n'existe que si l'on accepte le postulat d'un ou de dieux divin

Tu opposes tes souvenirs d'une campagne chaste et parfaite à une ville moderne et dépravée. J'ai grandi dans une ville, je vis aujourd'hui en campagne et bien le plus dépravé des deux n'est pas celui qu'on croit selon mon système de valeur. A dire que l'opinion qu'on a du monde dépend de nos valeurs, nos croyances.... Et donc que le bien et le mal n'est qu'une vue de l'esprit

Je ne suis pas pour sexualiser tous les rapports humains et à un moment donné cela devient terriblement ennuyeux et débilitant, c'est une impasse. Néamoins le monde asceptisé que tu nous décris me rend plus que dubitatif.

Quant au porno, trop de porno tue la sexualité. Par contre je trouve que la sexualité telle que la vivaient nos parents avant 68 était problématique. Le porno a une valeur pédagogique pour beaucoup d'adolescents,. Ils savent quoi faire, comment faire et sont moins coincés que les générations précédentes. Bien sûr, il faut dépasser le porno à un moment donné. Cela s'appelle la maturité.

Et la 'désacralisation" de la sexualité a permis à bon nombre de femmes de vivre enfin une sexualité épanouissante et ont découvert ce qu'était l'orgasme.

Euh elle est jolie ta description de nos campagnes vertueuses mais peut être un peu idéalisée....

des viols, de la pédophilie, de la violence familiale et conjugale il y en avait aussi, mais tu as raison sur un point, elle était cachée.....

C'est quoi les pires perversions ?

L'âme n'existe que si l'on accepte le postulat d'un ou de dieux divin

Tu opposes tes souvenirs d'une campagne chaste et parfaite à une ville moderne et dépravée. J'ai grandi dans une ville, je vis aujourd'hui en campagne et bien le plus dépravé des deux n'est pas celui qu'on croit selon mon système de valeur. A dire que l'opinion qu'on a du monde dépend de nos valeurs, nos croyances.... Et donc que le bien et le mal n'est qu'une vue de l'esprit

J'oppose surtout des époques plutôt que des endroits.

Et la 'désacralisation" de la sexualité a permis à bon nombre de femmes de vivre enfin une sexualité épanouissante et ont découvert ce qu'était l'orgasme.

Heureusement que ce qu'on nous présente comme le progrès a des avantages oui. Pas sûr en revanche qu'on ne jouissait pas il y a 30 ans.

Nous vivions dans un monde où les femmes se taisaient et subissaient, elles ne veulent plus subir ni se taire.

Nous vivions dans un monde où on refusait les choses en place publique, mais où on les faisait tous par derrière. La droite, a, d'ailleurs, conservé cette habitude, puisqu'elle défend le travail du sexe, mais dans le même temps, vire les individus qui sont au sein d'un parti lorsqu'ils se trouvent travailler dans ce domaine.

Nous vivions dans un monde où la différence était source d'exclusion.

Nous vivions dans un monde où la femme était un être faible qui n'avait quasiment aucun droit, aujourd'hui on essaie de changer les choses.

Nous vivions dans un monde où le sexe était sale, aujourd'hui, on apprend que ce n'est pas le cas.

En d'autres termes, nous vivions dans un monde brutal, salaud, dégueulasse, mais qui se faisait en douce "sans rien qui puisse remettre en question la vieille la très vieille et très ancienne et démodée querelle du qu´en diront-ils et du je fais quand même mes cochoncetés en toute quiétude sous prétexte qu´on m´a béni et que j´ai signé chez monsieur le maire de mes deux mairies"

Dans ce monde où nous avons détruit les repères puants d'un ordre suranné et destructeur, nous cherchons à rebâtir quelque chose de plus juste avec ses difficultés. Nous tanguons, nous ne savons pas très bien où nous allons, mais nous essayons.

Nous sommes les enfants des rues nous inventant une nouvelle galaxie de l'amour. Nous sommes ceux qui faisons de ce monde un système différent, fait du refus de l'ordre patriarcale et des trucqueries d'autrefois. Nous changeons le sacré pour en garder le suc et en jeter la lie.

Et dans tout ça, au final, nous continuons à vivre, et nous avançons.

Heureusement que ce qu'on nous présente comme le progrès a des avantages oui. Pas sûr en revanche qu'on ne jouissait pas il y a 30 ans.

ON les hommes oui, ça la jouissance ils l'ont toujours connu depuis l'âge des cavernes où ils traînaient les femelles par les cheveux.

Par contre si on regarde l'histoire de toutes les cultures, les femmes ont toujours été opprimées, instrumentalisées, brutalisées. Alors est-ce qu'elles prenaient leur pied, peut être certaines, je l'espère. Maintenant est-ce que ça intéressait les mecs ? ça je crois que non. Donc celles qui ne le prenaient pas, n'avaient qu'à ce taire. D'ailleurs si je me rappelle le catéchisme, si une femme prenait son pied, c'était que le diable n'était pas loin.... Elles avaient tout intérêt à ne pas jouir trop fort en tous cas

J'oppose surtout des époques plutôt que des endroits

"Avant le XIIe siècle, quand les prêtres avaient le droit de se marier, les gens n'étaient pas ou peu brimés dans leur sexualité. Ce n'est qu'après la deuxième partie du Moyen-Âge que l'église interdit aux prêtres d'avoir une sexualité. Ils imposent alors des restrictions et une pudeur du corps humain."

ON les hommes oui, ça la jouissance ils l'ont toujours connu depuis l'âge des cavernes où ils traînaient les femelles par les cheveux.

Par contre si on regarde l'histoire de toutes les cultures, les femmes ont toujours été opprimées, instrumentalisées, brutalisées. Alors est-ce qu'elles prenaient leur pied, peut être certaines, je l'espère. Maintenant est-ce que ça intéressait les mecs ? ça je crois que non. Donc celles qui ne le prenaient pas, n'avaient qu'à ce taire. D'ailleurs si je me rappelle le catéchisme, si une femme prenait son pied, c'était que le diable n'était pas loin.... Elles avaient tout intérêt à ne pas jouir trop fort en tous cas

A quelle époque les hommes se faisaient l'idée de la femme comme un outil pornographique ?

De quand date la pornographie ? Qu'est ce qui a fait exploser la pornographie ? A qui cela profite ? La pornographie est-elle bonne pour l'image de la femme? Imaginez-vous ce qu'aurait donné la pornographie il y a 100 ans ?

Je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse envisager comme un progrès le fait de véhiculer dans l'esprit des gens qu'une femme est un genre d'urinoir humain, et qu'au nom de la liberté ( de la sienne comme vous dites) il est "logique" de la traiter comme un outil de perversion.

Je n'arrive pas non plus à comprendre que lorsque je dis ça, on me renvoie les bûchers ou les hommes de cro-magnons. Je n'arrive pas à comprendre que les mêmes qui s'inquiètent à ce point de l'image de "la femme" ne s'interrogent pas sur l'évolution de la société qui a mené à ce qu'on en arrive à voir dans la rue des gamines de 13 ans habillées comme des putes, qu'on étiquette le mot "liberté là-dessus".

Je suis dépassé par le fait qu'un tel constat soit réduit à un genre de combat des femmes qui auraient enfin obtenu le droit d'être aussi vulgaire que certains hommes, comme si c'était ça le progrès.

Nous vivions dans un monde où les femmes se taisaient et subissaient, elles ne veulent plus subir ni se taire.

Nous vivions dans un monde où on refusait les choses en place publique, mais où on les faisait tous par derrière. La droite, a, d'ailleurs, conservé cette habitude, puisqu'elle défend le travail du sexe, mais dans le même temps, vire les individus qui sont au sein d'un parti lorsqu'ils se trouvent travailler dans ce domaine.

Nous vivions dans un monde où la différence était source d'exclusion.

Nous vivions dans un monde où la femme était un être faible qui n'avait quasiment aucun droit, aujourd'hui on essaie de changer les choses.

Nous vivions dans un monde où le sexe était sale, aujourd'hui, on apprend que ce n'est pas le cas.

En d'autres termes, nous vivions dans un monde brutal, salaud, dégueulasse, mais qui se faisait en douce "sans rien qui puisse remettre en question la vieille la très vieille et très ancienne et démodée querelle du qu´en diront-ils et du je fais quand même mes cochoncetés en toute quiétude sous prétexte qu´on m´a béni et que j´ai signé chez monsieur le maire de mes deux mairies"

Dans ce monde où nous avons détruit les repères puants d'un ordre suranné et destructeur, nous cherchons à rebâtir quelque chose de plus juste avec ses difficultés. Nous tanguons, nous ne savons pas très bien où nous allons, mais nous essayons.

Nous sommes les enfants des rues nous inventant une nouvelle galaxie de l'amour. Nous sommes ceux qui faisons de ce monde un système différent, fait du refus de l'ordre patriarcale et des trucqueries d'autrefois. Nous changeons le sacré pour en garder le suc et en jeter la lie.

Et dans tout ça, au final, nous continuons à vivre, et nous avançons.

J'avoue que j'ai beaucoup de mal à comprendre ce paradoxe qui fait que tu combat la culture du viol tout en excusant une société qui fait la promotion de la perversion. L'un étant imbriqué dans l'autre, le fait de combattre "la culture du viol" en revient à combattre la culture du marché, celle qui produit des pervers dans une quantité industrielle tout en se défendant de jamais les encourager.

A quelle époque les hommes se faisaient l'idée de la femme comme un outil pornographique ?

De quand date la pornographie ? Qu'est ce qui a fait exploser la pornographie ? A qui cela profite ? La pornographie est-elle bonne pour l'image de la femme? Imaginez-vous ce qu'aurait donné la pornographie il y a 100 ans ?

Mais la pornographie existe depuis 100 ans et plus. Il existe depuis l'apparition du cinéma. Au même titre que les photos de charme ont existé depuis l'invention de l'appareil photo.

Il y a toujours eu un penchant sexualisé pour tout support artistique. Croire que cela n'est dû qu'à la modernité est un doux rêve : la Rome Antique n'a rien à envier (bien que les codes sexuels diffèrent) à la modernité de nos sociétés en matière de sexe. L'image d'Epinal que la femme était respectée avant est une illusion.

La pornographie a trouvé par contre un essor notoire depuis les années 70, début d'un véritable business, alors qu'avant, cela restait "artisanal" si je puis dire.

J'avoue que j'ai beaucoup de mal à comprendre ce paradoxe qui fait que tu combat la culture du viol tout en excusant une société qui fait la promotion de la perversion.

Ce que certains qualifient de perversion peut être vu comme une libération, une passion, souvent bien plus bénéfique qu'on le pense.

Personnellement, j'ai des moeurs "conventionnelles" (bien que...?), mais je connais également une femme animatrice BDSM, plusieurs modèles faisant du nu complet ou partiel, etc. Toutes trouvent un épanouissement à agir de la sorte : l'animatrice s'avère instruite, a une vision très élaborée de son métier en expliquant le rapport de domination, de besoin de contrôle et d'être contrôlé ; les modèles nus affirment souvent que c'est libérateur le fait de pouvoir assumer une image nue de soi (la capacité à assumer son corps), etc.

Ce n'est pas parce que VOUS jugez déviant certaines attitudes qu'elles sont perverses. Elles peuvent s'avérer infiniment plus complexes que le vernis moral qu'il est si facile d'y coller pour avoir bonne conscience, se rassurer.

Je pense que l'inconnu est en fait votre véritable peur ici. Et même si je dénonce moi-même des actes odieux (viols, pornographie violente, sexualisation infantile façon "mini-miss"), il n'empêche que tout n'est pas à jeter.

J'sais pas, pour la pornographie je dirais qu'avant le cinéma il n'y en avait pas... mais les maisons closes, c'était pas trop pour jouer au scrabble et ça les maisons closes, il y a 100 ans ça existaient non ?

La pornographie existe parce qu'il y a des gens (hommes et femmes) qui l'achète. A l'époque des maisons closes, je crois que les clients étaient des hommes non ?

Cela profite aux producteurs (hommes et femmes).

Clara Morgan, ne s'en sort pas trop mal j'ai l'impression.

Maintenant lorsque les pornos sont gay, est ce que les hommes deviennent des objets sexuels ?

maintenant tu évoques des pratiques sexuelles particulières que visiblement tu as regardé, qui est le pervers ?

Que les femmes aiment la sexualité et le revendique et la pornographie n'ont aucun lien. La sexualité et la pornographie ne sont pas forcément liées.

Maintenant il y a 100 ans (et de nos jours aussi d'ailleurs) des hommes pouvaient violer leurs femmes en toute impunité. Cela ne faisait-il pas de la femme un objet ?

Le fait également que tu associes la tenue vestimentaire de jeune fille de 13 ans à une sexualité génitalisée et adultes "des putes" me posent questions. Dans tes commentaires, je trouve que tu associes beaucoup d'agressivité à la sexualité.

Mais la pornographie existe depuis 100 ans et plus. Il existe depuis l'apparition du cinéma. Au même titre que les photos de charme ont existé depuis l'invention de l'appareil photo.

Il y a toujours eu un penchant sexualisé pour tout support artistique. Croire que cela n'est dû qu'à la modernité est un doux rêve : la Rome Antique n'a rien à envier (bien que les codes sexuels diffèrent) à la modernité de nos sociétés en matière de sexe.

La pornographie a trouvé par contre un essor notoire depuis les années 70, début d'un véritable business, alors qu'avant, cela restait "artisanal" si je puis dire.

Et même avant les ouvrages asiatiques dit pudiquement aujourd'hui "érotiques" étaient bel et bien pour leur époques "pornographiques"

Sauf que la société ne produit pas les pervers, elle est juste en train de les montrer. On les cachait hier, et on utilisait les femmes comme des objets. Aujourd'hui on se bat contre pour les faire ressurgir.

Et détrompe-toi, je combats également la pornographie, j'ai déjà fait un sujet sur le fait que les personnes de l'industrie pornographique sont dans des états psychique lamentable.

Mais je sais très bien que la société d'antan était une monstruosité qui, certes, le cachait bien, mais l'était quand même.

Hier, une femme n'était presque pas un être humain, et j'abuse clairement en disant presque.

Comme je le disais: nous tanguons. Nous faisons des erreurs. Nous nous blessons les uns les autres.

Mais au moins nous essayons de construire un mieux plutôt que de nous satisfaire de faire taire la souffrance des uns et des autres, et de cacher la puanteur dans les confessionnaux.

Des petites images à regarder d'une main:

A Pompei

http://michel-kopper...i-67897040.html

Dans la Grèce antique et autres

http://www.laicite.c...ursantiques.htm

On n'a pas inventé grand-chose.

Au début du siècle il était de bon ton dans la bourgeoisie d'emmener les garçons se faire déniaiser dans une maison de passe...Il n'y à que les femmes qui arrivaient vierges au mariage à cette époque. ( et dans cette classe sociale )

Et au Moyen âge avant le XIIeme siecle, il y avait même des bains public mixtes...

Je suis ce que vous haïssez

Regardez-moi, je suis celui que vous devez haïr. Je suis ce gamin qui a découvert le sexe avec le porno sur canal+ et m6, je suis ce gosse qui a eu l'accès illimité à des milliers de vidéos et qui en a créé son imaginaire. Je suis ce gosse qui se permet de coucher avec une fille sans être en couple avec. Je suis ce gosse qui ne pense pas à se marier, et ce gosse qui se trouve en couple avec deux femmes en même temps, et qui le savent. Je suis ce libertin, polyamoureux, bi, adepte du BDSM, ce mélange étrange et insupportable d'un monde en perdition.

Regardez moi, car je suis ce type et je vous emmerde.

Je vous emmerde parce que je n'ai jamais insulté une femme sous prétexte qu'elle ne se rasait pas sous les bras.

Je vous emmerde parce que je n'ai jamais considéré une femme comme un objet sexuel.

Je vous emmerde parce que la pornographie n'a pas détruit ma vision de l'amour, ni n'a fait de moi un mâle en rut cherchant à baiser à droite à gauche.

Je vous emmerde parce que le libertin polyamoureux bi que je suis, bref, l'immonde pervers lubrique que vous méprisez, a probablement moins aimé et moins eu de personnes dans son lit que vous, les bonnes et honnêtes gens qui vous mariez pour la vie, mais allez voir ailleurs quand même un peu. Je vous emmerde, enfin, parce que je n'aurais pas sur la conscience d'avoir baisé une femme qui ne l'a fait que pour avoir un toit où dormir et de la bouffe dans son assiette. Je vous emmerde parce que lorsque je me suis retrouvé nu face à quelqu'un, j'étais fébrile, j'étais intime, et c'était fantastique.

Je vous emmerde, vous et vos décisions malades de me pointer du doigt pendant que vous cognez votre femme.

Je vous emmerde vous et vos bonnes manières, vous et vos viols conjugaux, vous et vos femmes mortes sous les coups, chaque jour, l'une après l'autre.

Je vous emmerde vous et votre hypocrisie, vous et vos bonnes manières, vos belles pensées sur le monde, et vos perversions que vous tentez tant bien que mal de masquer;

Je vous emmerde vous et votre jalousie de voir que j'existe et que je jouis, de voir que j'ose et que j'avance.

Je vous emmerde de vous voir jouir à chaque blessure, à chaque erreur, à chaque faux-pas qui est mien, parce qu'au moins, je fais partie de cette jeunesse qui construit demain, un monde où vous n'aurez plus votre place.

Je vous emmerde, vous qui donnez une médaille à un homme pour en avoir tué un, et le dégradez pour en avoir aimé un.

Je vous emmerde, vous les parangons de la vertu, toujours prompts à juger nos pensées, nos habits, nos envies, nos désirs, nos pas, nos regards, nos idéaux, nos erreurs, tandis que vous restez bien à l'abri de votre fausse morale.

Je suis un chien à vos yeux, et j'irais auprès des chiens errants qui, la nuit, lorsque le froid tombe sur le pays, se serrent les uns contre les autres. Restez au chaud dans vos chaumières, restez bien serein, à l'heure de ma mort, je n'aurais pas de regrets. Et vous ?

[fallait que ça sorte un jour]

[fallait que ça sorte un jour]

Oui, et je pense assez comme toi. Chez moi aussi ca sort de temps en temps.

Et la 'désacralisation" de la sexualité a permis à bon nombre de femmes de vivre enfin une sexualité épanouissante et ont découvert ce qu'était l'orgasme.

Il aurait été dommage de cacher une telle prose.

Je suis ce que vous haïssez

Regardez-moi, je suis celui que vous devez haïr. Je suis ce gamin qui a découvert le sexe avec le porno sur canal+ et m6, je suis ce gosse qui a eu l'accès illimité à des milliers de vidéos et qui en a créé son imaginaire. Je suis ce gosse qui se permet de coucher avec une fille sans être en couple avec. Je suis ce gosse qui ne pense pas à se marier, et ce gosse qui se trouve en couple avec deux femmes en même temps, et qui le savent. Je suis ce libertin, polyamoureux, bi, adepte du BDSM, ce mélange étrange et insupportable d'un monde en perdition.

Regardez moi, car je suis ce type et je vous emmerde.

Je vous emmerde parce que je n'ai jamais insulté une femme sous prétexte qu'elle ne se rasait pas sous les bras.

Je vous emmerde parce que je n'ai jamais considéré une femme comme un objet sexuel.

Je vous emmerde parce que la pornographie n'a pas détruit ma vision de l'amour, ni n'a fait de moi un mâle en rut cherchant à baiser à droite à gauche.

Je vous emmerde parce que le libertin polyamoureux bi que je suis, bref, l'immonde pervers lubrique que vous méprisez, a probablement moins aimé et moins eu de personnes dans son lit que vous, les bonnes et honnêtes gens qui vous mariez pour la vie, mais allez voir ailleurs quand même un peu. Je vous emmerde, enfin, parce que je n'aurais pas sur la conscience d'avoir baisé une femme qui ne l'a fait que pour avoir un toit où dormir et de la bouffe dans son assiette. Je vous emmerde parce que lorsque je me suis retrouvé nu face à quelqu'un, j'étais fébrile, j'étais intime, et c'était fantastique.

Je vous emmerde, vous et vos décisions malades de me pointer du doigt pendant que vous cognez votre femme.

Je vous emmerde vous et vos bonnes manières, vous et vos viols conjugaux, vous et vos femmes mortes sous les coups, chaque jour, l'une après l'autre.

Je vous emmerde vous et votre hypocrisie, vous et vos bonnes manières, vos belles pensées sur le monde, et vos perversions que vous tentez tant bien que mal de masquer;

Je vous emmerde vous et votre jalousie de voir que j'existe et que je jouis, de voir que j'ose et que j'avance.

Je vous emmerde de vous voir jouir à chaque blessure, à chaque erreur, à chaque faux-pas qui est mien, parce qu'au moins, je fais partie de cette jeunesse qui construit demain, un monde où vous n'aurez plus votre place.

Je vous emmerde, vous qui donnez une médaille à un homme pour en avoir tué un, et le dégrader pour en avoir aimé un.

Je vous emmerde, vous les parangons de la vertu, toujours prompts à juger nos pensées, nos habits, nos envies, nos désirs, nos pas, nos regards, nos idéaux, nos erreurs, tandis que vous restez bien à l'abri de votre fausse morale.

Je suis un chien à vos yeux, et j'irais auprès des chiens errants qui, la nuit, lorsque le froid tombe sur le pays, se serrent les uns contre les autres. Restez au chaud dans vos chaumières, restez bien serein, à l'heure de ma mort, je n'aurais pas de regrets. Et vous ?

[fallait que ça sorte un jour]

Sans faire le lèche-pompes, super--bon texte !

Je regrette l'abscence du catalogue de La Redoute. ( Ca existe encore, "La Déroute" à "Bombay" ?? ) Source de pas mal de pignolage dans ma génération

Putain ! Ça, ça a de la gueule !