Est-il possible de ne s'interresser a rien?

salut tout le monde.

je me pose une drole de question:

est ce qu'un individu en toute bonne foi peut declarer que RIEN (absolument rien) ne l'interresse?

c'est a dire que cette personne (depressive?) ne trouve rien en ce monde qui puisse succiter de la joie ou meme de la detente.

aucune passion, aucun hobby, aucun divertissement, aucune activite.

bref ce type serait une sorte de "trou noir" social, le genre de gars qu'on ne veut surtout pas frequenter car il ruinerait tout avec son attitude nihiliste.

avez vous connu une periode de votre propre vie comme ca?

connaissez vous une personne de votre entourage comme ca?

sans aller jusqu'a l'extreme que je viens de decrire ci dessus, je peux avouer que j'ai connu des moments de NO-LIFE durant lesquels je restais cloitrer chez moi entre manger, dormir, et regarder du porno. (pendant un bon mois, parfois meme 3 mois)

heureusement j'en suis sorti (plus ou moins en tout cas) car ce n'est vraiment pas sain comme vie.

encore faut il en avoir conscience et vouloir changer.

est ce qu'un individu en toute bonne foi peut declarer que RIEN (absolument rien) ne l'interresse?

c'est a dire que cette personne (depressive?) ne trouve rien en ce monde qui puisse succiter de la joie ou meme de la detente.

aucune passion, aucun hobby, aucun divertissement, aucune activite.

C'est un caracteristique de l'etat depressif

je peux avouer que j'ai connu des moments de NO-LIFE durant lesquels je restais cloitrer chez moi entre manger, dormir, et regarder du porno. (pendant un bon mois, parfois meme 3 mois)

regarder du porno c'est dejà un interet ...

oui regarder du porno c'est un interet :smile2:

ça arrive je pense dans une période où on a plus d'objectif dans la vie.

Le porno, c'est déjà s'intéresser à quelque chose.

Si tu parles du nihilisme, de la philosophie du rien, tout paraît absurde à cette personne puisque rien n'a de sens et n'a de raison d'en avoir. Certains estiment que cela mène au suicide. D'autres que c'est "simplement" la maladie des modernes, la conséquence d'une "trop" forte conscience.

Maintenant, c'est une vision de la mise à mort par soi qui me paraît être, sinon utopique, dû moins assez rare. Comme tu le relèves ensuite, c'est surtout social. Plutôt du désespoir, je crois, que la négation de tout, même si cette négation peut en être une conséquence (il n'y a qu'un pas entre "personne ne veut de moi" et "les relations sociales n'ont aucun sens").

Mais, atteindre le néant d'intérêt absolu pour tout me semble impossible. Le simple fait de manger, de survivre, dévoile un intérêt, certes faible, à la vie, au fait de respirer et se déplacer. Enfin, impossible. Tu ne le trouves qu'en la mort, d'où l'idée d'une conséquence.

Cela dit, il me semble assez maladroit de confondre dépression et nihilisme. Si le nihilisme peut paraître pathologique, il reste une posture philosophique issue d'un raisonnement, tandis que la dépression est clairement une pathologie qui inclue une perte d'intérêt, ce qui n'est pas à confondre avec la destruction par la réflexion de l'intérêt de toutes choses.

Et, oui, j'ai connu/connais les deux.

Néanmoins, Nietzsche considère que le nihilisme peut être dépassé. C'est la figure, chez lui, du surhomme. Celui qui va au-delà des croyances, de ce qu'il voit, de ce qu'il croit.

Et, qu'est-ce qu'une bonne vie? Je ne suis pas convaincu tous les jours que la santé se trouve dans le social, surtout s'il est superficiel.

Effectivement le nihilisme n'a aucun rapport avec la depression.

On peut trouver philosophiquement que la vie n'a aucun sens tout en sachant profiter des petits moments de joie dans sa vie.

je pense que c'est la solitude pour certaines personnes qui les rend dépressives ensuite petits à petit la personne s'enfonce encore plus et c'est la névrose qui apparaît, ensuite les idées noires.

Je pense que le simple fait que quelqu'un se dise qu'il n'arrive plus à " cultiver " de l'intérêt pour quelque chose en revient quand même, ou tout du moins dans un sens, à " cultiver " un intérêt pour une démarche philosophique émanant d'une auto-psychanalyse de son existence à un lieu et à un moment donné. En gros cela veut dire qu'il te reste quand même un tantinet d'intérêt pour toi-même et une volonté à retrouver les sensations et passions qui te font aimer le fait d'être vivant.

De mon humble point de vue, le jour où tu en arrives à la conclusion que ton existence n'a plus lieu d'être, pour des raisons qui te sont propres, la dite démarche philosophique ne se donne même plus le luxe d'arpenter les méandres de ton esprit...

<<On peut trouver philosophiquement que la vie n'a aucun sens tout en sachant profiter des petits moments de joie dans sa vie.>>

Je trouve que ceci n'a pas de sens.

Lorsqu'on en arrive a la conclusion que la vie est absurde, Elle ne vaut donc pas la peine d'etre vecue et le suicide me semble etre la seule issue coherente a cette logic.

Autrement Dit je suis convaincu que Si on se considere reellement nihilist et que vraiment plus rien ne nous interresse dans cette vie, alors autant se donner la mort.

Bonjour,

Rien n'existe pas.

salut tout le monde.

je me pose une drole de question:

est ce qu'un individu en toute bonne foi peut declarer que RIEN (absolument rien) ne l'interresse?

Sans employer de grands mots comme le nihilisme : il y a beaucoup de gens qui ne s'intéressent plus à rien, tout simplement parce que la vie leur a appris à ne plus s'intéresser à rien. La solitude, le chômage, la pauvreté, la misère, le manque financier, les contre-valeurs sociales, l'égoïsme de son voisin, ces vertus disparues, cette conscience humaine disparue, et j'en passe, sont des facteurs qui font que ces gens ne s'intéressent plus à rien.

A contre-coeur, malgré eux, ils subissent, ils sont dépassés par cette société, donc, ne veulent plus rien savoir, donc, ne s'intéressent plus à rien.

D'ailleurs, même sans aller aussi loin, beaucoup d'entre nous, ne pensent plus qu'à sa propre famille, le reste n'intéresse plus.

C'est un début, un mauvais début, mais un début quand-même. Et pourquoi ? Bah, parce qu'on nous apprend à réagir comme ça ...

Femzi

tu dois savoir pourquoi tu vis .........voici la reponse a votre question

Moi j'en connais qui pourraient au moins s'intéresser à l'orthographe. :D

<<On peut trouver philosophiquement que la vie n'a aucun sens tout en sachant profiter des petits moments de joie dans sa vie.>>

Je trouve que ceci n'a pas de sens.

Lorsqu'on en arrive a la conclusion que la vie est absurde, Elle ne vaut donc pas la peine d'etre vecue et le suicide me semble etre la seule issue coherente a cette logic.

Autrement Dit je suis convaincu que Si on se considere reellement nihilist et que vraiment plus rien ne nous interresse dans cette vie, alors autant se donner la mort.

non cela n'est pas forcement contradictoire ...

On peut trouver que la vie en generale n'a aucun sens, amoral ou meme immoral : pourquoi les etres vivant doivent se bouffer les uns les autres ? A quoi sert de tellement lutter pour vivre puisqu'on finira tous par mourir en passant par le stade de la vieillesse faible non desirable et dependante ? A quoi sert de procréer puisque chacun va surement connaitre des moments de peines qui peuvent etre immensement intolerable jusqu'à faire franchir à certains le suicide alors qu'on a tous soi meme connu des moments malheureux et dont on a conscience que ça pourraient etre encore plus douloureux ? Pourquoi le desir sexuel est distinct de l'amour ? Pourquoi nos organes de procreation se trouvent à forte proximité des organes servant à defequer, provoquant cette notion de tabou sexuel dans quasiment chez tous les cultures humaines ? ...

... tout en pouvant eprouver dans sa vie personnelles des moments de joies/d'interet : etre en compagnie de personnes que l'on aime, ecouter de belles musiques, voir de beaux spectacles ou films, etre passionné de loisirs ou de cultures, astronomie, ...

Non, être dépressif, ce n'est pas s'intéresser à rien. Au contraire, c'est s'intéresser comme une obsession à ce qui est négatif, c'est être incapable de juger sainement de ce qui est bon et de ce qui est mauvais. Surtout que bien et mal sont souvent entremêlés. Et puisque vivre c'est désirer, nous sommes toujours en quête d'une satisfaction. Donc on ne s'intéresse à rien quand on est mort.

Non, être dépressif, ce n'est pas s'intéresser à rien. Au contraire, c'est s'intéresser comme une obsession à ce qui est négatif

"s'intéresser comme une obsession à ce qui est négatif" n'est pas de l'interet mais de la peur obsessionnelle, cela peut engendrer à de la schizophrenie.

Generelement les personnes qui ont peur de quelque chose evitent de se trouver en face de ce qui les font peur. Si elles sont capables de s'interesser vraiment à ce qui leur fait peur, elles sont en train de sortir de la peur.

perso je pense que la vie n'a aucun sens sauf celle que chacun veut bien lui donner.

je connais une personne proche qui est malade de la dépression sous traitement mais qui s'intéresse à presque toutes les choses de la vie

perso je pense que la vie n'a aucun sens sauf celle que chacun veut bien lui donner.

je connais une personne proche qui est malade de la dépression sous traitement mais qui s'intéresse à presque toutes les choses de la vie

surement pas pendant la periode où cette personne a été au pic de la depression ...

surement pas pendant la periode où cette personne a été au pic de la depression ...

il n'y a pas eut de pic cela a été rampant progressif et cela est devenu chronique!

Bonjour,

je vais être légèrement "hors-sujet"...

Mais, après le décés récent d'un de mes enfants, je pensais "ne plus m'intéresser à rien" et ce topic vient de me faire réaliser le contraire !

Ce n'est pas que je m'intéresse à rien, c'est que , curieuse de tout par nature, rien de ce à quoi je m'intéresse encore ne trouve écho en moi.

J'observe, je vois, je constate, je m'émeus ...mais je ne bouge plus, ou superficiellement ; sauf pour les miens, et encore, dans un cercle très restreint.

C'est encore une autre option !

Ah! et puis, vu que je participe très rarement hors de l'Asile, même si je survole un peu tout, je profite pour dire que, décidément, je trouve Jedino magistralement génial !

<<On peut trouver philosophiquement que la vie n'a aucun sens tout en sachant profiter des petits moments de joie dans sa vie.>>

Je trouve que ceci n'a pas de sens.

Lorsqu'on en arrive a la conclusion que la vie est absurde, Elle ne vaut donc pas la peine d'etre vecue et le suicide me semble etre la seule issue coherente a cette logic.

Autrement Dit je suis convaincu que Si on se considere reellement nihilist et que vraiment plus rien ne nous interresse dans cette vie, alors autant se donner la mort.

Je vais répondre à ça, parce que justement, c'est une erreur couramment faite.

"Si la vie est absurde, elle ne vaut pas la peine d'être vécue et le suicide est la seule issue cohérente".

Premier point: Le fait que la vie soit absurde implique que la mort l'est aussi. L'une et l'autre sont profondément liées, et on ne peut considérer de sens à l'un sans en donner à l'autre. On pourrait, à la limite, donner un sens à la vie, et aucun à la mort, mais le sens de la vie serait lié au non-sens de la mort. Mais on ne peut pas parler d'absurdité de la vie, sans considérer la mort comme absurde également.

Or, si la mort est absurde comme la vie, pourquoi se suicider ? Ni la vie ni la mort n'ont de pertinence.

Pour ma part, j'ai vécu dans cette position pendant une dizaine d'années, ne me préoccupant pas de vivre ou de mourir, me laissant simplement happer par le courant de la vie, sans chercher ni à vivre ni à mourir, juste à laisser le temps s'écouler.

Tout ça pour dire, tout simplement, qu'effectivement, en considérant la vie comme absurde, on peut se donner la mort, mais on peut également prendre conscience que cela n'a pas plus de sens que de vivre, et de ce fait, ne pas le faire.