Les relations au travail se sont dégradées estiment 74 % des actifs.

Les relations au travail se sont dégradées estiment 74 % des actifs.

Près des trois quarts des actifs (74%) estiment que les relations au travail se sont dégradées ces dernières années, selon un sondage Viavoice publié mercredi.

Selon cette enquête, seuls 19% des actifs pensent à l'inverse que les relations se sont améliorées, les autres ne se prononçant pas.

89% des personnes interrogées jugent par ailleurs «urgent» d'améliorer les relations au travail (dont 35% «très urgent»).

L'étude a été réalisée pour l'association «Voisins solidaires» qui lance jeudi la première édition de la «Fête des Voisins au Travail» avec la Fondation Agir Contre l'Exclusion (FACE) et l'Association Nationale des Directeurs de Ressources Humaines (ANDRH).

Elle montre malgré tout qu'une majorité de Français se disent heureux au travail. Ils sont en effet 49% à se dire «assez heureux» et 9% «tout à fait». A l'inverse, 34% ne sont «pas vraiment heureux» et 8% «pas du tout», les moins heureux étant les seniors (48% ne sont pas heureux) et les ouvriers (52%).

Le sondage a été réalisé du 19 au 25 septembre auprès d'un échantillon de 1.003 personnes majeures, représentatif de la population active (méthode des quotas).

http://www.20minutes.fr/ledirect/1233977/20131009-relations-travail-degradees-estiment-74-actifs

Ils ne disent pas quelles sont les causes de cette dégradation, ce serait intéressant de le savoir.

Les relations au travail bla bla bla bla bla .........

Les relations humaines se dégradent point trait !!! Et pas seulement au travail !!!

On les connait.

C'est principalement une atomisation du travail. On divise, standardise, spécialise. Du coup il n'y a plus de notion d'ensemble, le salarié est un outil comme un autre, remplaçable. La conscience globale, ce que l'on nomme l'esprit d'industrie dans le sens où l'on connait tous le processus de fabrication.

Rajoutons un peu beaucoup de concurrente entre travailleurs. Devenu un outil, il se doit d'être meilleur que l'autre au risque de perdre sa place. Il est difficile d'être sympathique avec quelqu'un dont on se sert de la tête comme marche pied. Surtout quand cette concurrence stupide est encouragée par la direction. C'est à celui qui sera le plus lèche-cul.

Temps de trajet. Eh oui, les amis, forçats du boulot. À paris, le temps de trajet moyen dépasse l'heure. Et ce n’est pas payé par le patron. Heure passée entassée comme une sardine à renifler les autres sardines.

Travailler pour quoi faire ? Nous passons des heures et des heures au travail pour, normalement, nous donner les moyens de subvenir à nos besoins, prendre soin de nos famille. Mais nous nous retrouvons comme des idiots le dimanche dans un centre commercial à acheter à crédit des merdes fabriqués par d'autres glands. Le travail n'apporte rien de drôle, même lorsqu'il est fini.

On le voit très bien avec le débat sur le travail du dimanche. Les gens se font bouffé la sphère privée par le capitalisme. Je lisais une interview de deux clientes privées de Séphora. Leur réaction: tant pis, on ira au MAc Do.

Une spirale descendante de médiocrité consumériste au détriment de l'épanouissement personnel et collectif.

Et le collectif, c'est aussi travailler ensemble dans de bonne condition, sociale, et salariale.

avant de bosser dans le social, j'ai passé environ 30 ans en usine !!

l'arrivée de chirac au pouvoir et ensuite de sarko ont été des éléménts perturbateurs pour nous en usine !!

cela s'est accéléré avec sarko comme roi de france et vassal du MEDEF !!

étant intérimaire ( ah la liberté de dire merde à un chef ou un patron !!!) je bossais d'usine en usine et j'ai vu nos conditions de travail se dégrader ! les cadences de travail plus élevés, des directeurs de production renvoyant dehors les intérims qui réclamaient les droits des salariés qu'ils remplaçaient ( normalement c'est dans le contrat de travail d'intérim = tu as le même salaire que la personne que tu remplaces par exemple!), un contrat qui se termine un 30 avril et un autre dans la même boite qui commence le 2 mai pour pas payés le 1er mai etc.....

il y a aussi le modernisme !!

exemple : dans une boîte où j'ai bossé, une machine à remplacé 10 personnes ! De plus, les salariés qui bossent sur cette machine sont éloignés de 15 mètres chacun l'un de l'autre et ont des pauses tournantes ! résultats ??? aucun discussion n'est possible !! tu bosses 7 h 00 sans parler à quelqu'un !! le boulot monotone et speed te bouffe le cerveau ! parfois, certains en rêvaient la nuit de ce tafs !

des exemples comme celui dans différentes usines, j'en ai plein !!

j'ai fini par quitter l'industrie non seulement à cause de problèmes de santé mais aussi car j'aurai fin par buter un directeur de prod !

bonjour,quelques réflextions ayant trait non pas aux relations ,mais au travail lui-même ,lequel serait dévalorisant ,avilissant me rendent perplexe .Je sais bien que je suis vieux jeu ,sans doute partisan puisque après une carrière militaire (profession ô combien décriée ) j'ai franchi le pas .et suis devenu petit patron ;espèce en voie de disparition parce que à la fois déconsidérée et trop aléatoire .Que les plus septiques essayent seulement ;ils sont bien tranquilles en attendant ..

Non ,ce qui me désole ,ce sont celles & ceux pour qui le travail n'est rien d'autre qu'une contrainte ,une pénible corvée .Je plains ces gens de ne pas connaitre la satisfaction de réaliser une tâche difficile ,en équipe avec des gens que l'on apprécie .Celle toute personnelle d'établir des documents parfaits ,d'élaborer un bel objet ,le tout sorti de son savoir faire ;qu'en avez-vous à penser alors de l'opinion d'autrui ?

N'allez pas imaginer que j'ignore l'existence des abus commis dans le grandes entreprises ;j'ai eu affaire à certaines .

Vous allez me dire que ça n'est pas la même chose ,encore à l'heure actuelle il m'arrive de fabriquer des jouets ;genre camions /bateaux /avions /maisons de poupées*,pour mes petits-enfants et leurs copains-copines ;le salaire est faramineux ;je suis rémunéré en sourires et lueurs dans les yeux .

* Si vous n'avez jamais essayé ,vous n'imaginez pas comme c'est C....de faire un escalier en spirale dans une maison de poupée .

Les sondages ont leur fait dire ce que l'on veut !

N'est ce pas !?

Ah mais non, pas si ça va dans son sens !!!

C'est vrai que ça c'est franchement dégradé depuis quelques temps, plus moyen de sauter la secrétaire sans courir de risques. :cool:

Normal le MEDEFF est au commandes et impose sa politiques a nos gouvernants du coup les condition de travail ce détériore au nom de la sacro sainte productivité des dividendes bien sur.

Je ne pense pas que ce soit explicatif, tout se dégrade, c'est mondial, une évolution globale, hurler après Sarkozy ou après le MEDEF participe aux brouillards qui diminuent la compréhension des mécanismes, les perspectives d'améliorations.

Il faut redonner du sens au travail.

J'entends par là, lui donner le lien social qu'il avait par le passé. Il y avait les anciens qui transmettaient aux jeunes, la valorisation par la besogne accomplie, mais qui à l'époque prenait une autre dimension car nous savions qui faisait quoi, quel rôle nous jouions dans l'élaboration d'un projet, d'un produit.

Là, y a rien. Au mieux un DRH qui transmet les directives dictées d'en haut par des patron ou et actionnaires autistes, qui ne voient pas les hommes et femmes, mais des colonnes de chiffres.

Les vieux ? De la graine de préretraité bon pour la casse.

Les jeunes ? Des cons pensant que le monde leur est du de part l'obtention d'un diplôme acheté dans une école privée.

Et au milieu, les autres, jouant des coudes pour ne pas perdre ce privilège qu'est devenu le travail.

Il faut prendre le temps du dialogue, de la formation, retisser le lien social, se réapproprier le lieu de travail. C'est juste l'endroit où nous passons le plus clair de notre existence. Cet endroit dois nous être familier, agréable, y nouer des amitiés qui nous suivrons toujours.

Mais pour ça, il faut s'organiser et penser l'entreprise différemment. Il faut la penser pour nous et par nous.

Et en premier lieu, avoir cette conscience du "nous", et plus du "moi contre eux".

bon

perso tout est ok

Pour ma part, j'ai le sentiment que le stress est une grande cause de difficultés relationnelles au travail.

Moins de salariés pour faire toujours plus de tâches en toujours autant de temps...des arrangements avec le droit du travail, des sacrifices pour que l'entreprise tienne , mais pas forcément de retour quand ça va mieux.

Les relations se durcissent , étrangement souvent plus entre salariés de même niveau que vis à vis des supérieurs ... le moindre grain de sable dans la machine peut prendre des proportions excessives et il est difficile de résister à cette poussée négative quasi permanente ( qui empoisonne plus les entreprises qu'elle ne leur sert ).

Je suis passée responsable de service depuis quelques mois et la tâche la plus régulière et la plus pénible que j'ai à gérer à ce niveau c'est la gestion des crises interpersonnelles entre salariées qui ne se supportent pas. Ça peut prendre des proportions incroyables : il y a quelques semaines, le niveau de tension était tellement élevé que j'ai failli en avoir deux en arrêt uniquement à cause de leur mésentente mutuelle.

On en demande toujours plus, les salaires plafonnent , le stress augmente ... les gens ont du mal à ne pas regarder par dessus leur épaule comment travaille l'autre , s'il fait moins , s'il fait moins bien etc.

Je ne pense pas que ce soit explicatif, tout se dégrade, c'est mondial, une évolution globale, hurler après Sarkozy ou après le MEDEF participe aux brouillards qui diminuent la compréhension des mécanismes, les perspectives d'améliorations.

Qui dicte les conditions de travail et l'aspect sociétal dans un pays ?

Il y a aussi le poids du chômage. Mon oncle, 70 ans, me disait que quand il était jeune s'il n'était pas bien dans son boulot, il le lâchait il en trouvait un autre le lendemain. Aujourd'hui on s'accroche à son job même si on y est pas bien de peur de ne rien trouver d'autre et se retrouver dans la mouise. Et il y a des patrons (pas tous, mais il y en a) qui n'hésitent pas à demander toujours plus avec la pression "il y en a 40 qui attendent ton job derrière la porte".

L'ambiance, la mentalité c'est beaucoup dégradé, personne ne peut le nier, à part les jeunes qui n'ont pas connu comment c'était il y a une dizaine d'années et plus,

C'est certainement du à la conjoncture actuelle, la peur de perdre son travail, tant pis pour les collègues chacun préserve ses intérêts, ce qui rend ce monde infecte.

Qui dicte les conditions de travail et l'aspect sociétal dans un pays ?

Mickey Mouse ? :smile2: :smile2:

Pour ma part, j'ai le sentiment que le stress est une grande cause de difficultés relationnelles au travail.

Moins de salariés pour faire toujours plus de tâches en toujours autant de temps...des arrangements avec le droit du travail, des sacrifices pour que l'entreprise tienne , mais pas forcément de retour quand ça va mieux.

Les relations se durcissent , étrangement souvent plus entre salariés de même niveau que vis à vis des supérieurs ... le moindre grain de sable dans la machine peut prendre des proportions excessives et il est difficile de résister à cette poussée négative quasi permanente ( qui empoisonne plus les entreprises qu'elle ne leur sert ).

Je suis passée responsable de service depuis quelques mois et la tâche la plus régulière et la plus pénible que j'ai à gérer à ce niveau c'est la gestion des crises interpersonnelles entre salariées qui ne se supportent pas. Ça peut prendre des proportions incroyables : il y a quelques semaines, le niveau de tension était tellement élevé que j'ai failli en avoir deux en arrêt uniquement à cause de leur mésentente mutuelle.

On en demande toujours plus, les salaires plafonnent , le stress augmente ... les gens ont du mal à ne pas regarder par dessus leur épaule comment travaille l'autre , s'il fait moins , s'il fait moins bien etc.

Le plus gros problème c'est le manque de solidarite entre les salariés.

Avec un minimum d’entraide et une meilleure conscience de leur intérêt, ils ne subiraient plus que l'on essaye de leur faire avaler.

Le plus gros problème c'est le manque de solidarite entre les salariés.

Avec un minimum d’entraide et une meilleure conscience de leur intérêt, ils ne subiraient plus que l'on essaye de leur faire avaler.

Le plus gros problème c'est le manque de solidarite entre les salariés.

Avec un minimum d’entraide et une meilleure conscience de leur intérêt, ils ne subiraient plus que l'on essaye de leur faire avaler.

Tous les salariés n'ont pas l'esprit à gauche, bien au contraire.

Quant au syndicalisme, dans ma PME , personne n'y croit ... aucun salarié n'est syndiqué.

D'ailleurs, nous sommes en infraction depuis plusieurs années car nous n'avons même pas de délégué du personnel, malgré plusieurs réclamations de ma part et une demande d'un contrôleur du travail. Globalement, les autres s'en foutent , donc ça ne bouge pas des masses.

Comme je disais, les gens sont plus occupés à se concentrer sur ce qui divise.

C'est valable dans la vie de tous les jours : on regarde la miette du voisin sans se demander s'il n'est pas ridicule de se battre pour des miettes alors que le gâteau est ailleurs. Sauf que le gâteau, personne ne pense pouvoir l'avoir...alors c'est plus intéressant de vouloir priver le voisin de toutes ces nombreuses miettes dont il profiterait indument.