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Êtes-vous pour ou contre l'euthanasie en France ?

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Invité Paspartwo

l'euthanasie!  

149 membres ont voté

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 40ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
40ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Oui, il peut refuser les soins. Donc en gros, on explique à un patient qu'il va mourir, mais il faut qu'il attende quelques semaines dans son état, parce que abréger ses souffrances ne serait pas philosophiquement acceptable.

De la même manière, on va demander à des parents d'attendre quelques jours que leur môme veuille bien crever, parce qu'abréger leur attente, ben on s'en branle un peu, ils n'ont qu'à accepter le deuil.

Tous ces comportements sont le symbole d'un manque total d'humanité.

C'est pour des raisons aussi tordues qu'un médecin qui fait preuve de compassion, comme dans le cas de Vincent Humbert, se retrouve devant les tribunaux.

Le jour où on t'annonce que tu as un cancer métastasé, ou une maladie incurable équivalente, on t'annonce que tu vas mourir dans un mois, 2 ans, etc... Ou pourrait tout aussi bien te dire que "tu vas mourir, mais qu'il faut attendre quelques semaines dans son état, parce que abréger ses souffrances ne serait pas philosophiquement acceptable." ..."Abréger les souffrance" est un bien joli terme pour dire tuer. On peut le dire autrement, si tu le souhaites comme par exemple expliquer à un patient que dans son état, il ne lui reste que très peu de temps à vivre, qu'on peut tout faire pour le soulager d'ici là, mais s'il préfère, on peut aussi le tuer. Le tout avec un grand sourire. Aucune des deux manière, euthanasie ou pas n'est appropriée. La caricature ne conviens pas à résoudre le problème, et tu pourras en user autant que tu veux ça ne changera rien.

Pour les parents, ne va pas me dire que l'euthanasie est un soulagement... Tu crois vraiment que ça va les soulager d'apporter la seringue ? Je n'en suis pas convaincu. Sans compter qu'il devront vivre le restant de leur jour avec peut être le doute d'avoir pris la mauvaise décision... On attend pas "quelque jour que le môme veuille bien crever". On sait qu'il va mourir. C'est une question de temps. Comme je sais que je vais mourir c'est une question de temps, je ne suis pas convaincu que mes proches seraient soulagés de savoir qu'en fait, je vais mourir demain à 14h43 et 27 seconde par injection létale volontaire, pour leur épargner d'avoir à attendre patiemment que je veuille bien crever.

Essayeur disait tout à l'heure : non à ceux qui veulent tout planifier pour nous. L'euthanasie, c'est la planification de la mort... Faudrait savoir... La mort est humaine. Aussi terrible et triste soit elle, aussi douloureuse est la perte d'un proche, on elle est et restera une part intégrante de la vie. On n'atténuera pas la douleur d'un décès en choisissant l'art et la manière. On ne choisi pas de mourir, est ce choquant ? non... On ne choisi pas non plus comment et quand on va mourir... Est ce plus choquant ? Non... Pas pour moi.

Encore une fois, ce n'est pas manqué d'empathie, et je ne me considère pas inhumain. Philosophiquement, il y a beaucoup de choses qui ne sont pas acceptables, c'est ce qu'on appelle l'éthique. Jusqu'où va l'éthique ? Bonne question. Je suis prêt à en débattre, mais pas à coup de caricature grotesque et de cas pas cas parce qu'on ne s'en sortira jamais, parce que je suis désolé, mais je ne considère pas mon point de vue comme "tordu"...

comme les acharnements thérapeutiques , qui n,ont aucun autre intérêt que de faire rentrer du fric, dans les caisses.

Les acharnement thérapeutique ont plutôt l'effet inverse en fait... Et c'est un des arguments plutôt pour l'euthanasie, même si la bien séance force à le taire souvent, il est vrai que le certains soins coûtent très cher, et que répondre au désir d'un patient de mourir permettrait de faire des économies (qui pourrait par exemple permettre d'en sauver un autre...)... C'est horrible, je sais, mais c'est vrai...

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Membre, Posté(e)
caloli Membre 2 221 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le jour où on t'annonce que tu as un cancer métastasé, ou une maladie incurable équivalente, on t'annonce que tu vas mourir dans un mois, 2 ans, etc... Ou pourrait tout aussi bien te dire que "tu vas mourir, mais qu'il faut attendre quelques semaines dans son état, parce que abréger ses souffrances ne serait pas philosophiquement acceptable." ..."Abréger les souffrance" est un bien joli terme pour dire tuer. On peut le dire autrement, si tu le souhaites comme par exemple expliquer à un patient que dans son état, il ne lui reste que très peu de temps à vivre, qu'on peut tout faire pour le soulager d'ici là, mais s'il préfère, on peut aussi le tuer. Le tout avec un grand sourire. Aucune des deux manière, euthanasie ou pas n'est appropriée. La caricature ne conviens pas à résoudre le problème, et tu pourras en user autant que tu veux ça ne changera rien.

Pour les parents, ne va pas me dire que l'euthanasie est un soulagement... Tu crois vraiment que ça va les soulager d'apporter la seringue ? Je n'en suis pas convaincu. Sans compter qu'il devront vivre le restant de leur jour avec peut être le doute d'avoir pris la mauvaise décision... On attend pas "quelque jour que le môme veuille bien crever". On sait qu'il va mourir. C'est une question de temps. Comme je sais que je vais mourir c'est une question de temps, je ne suis pas convaincu que mes proches seraient soulagés de savoir qu'en fait, je vais mourir demain à 14h43 et 27 seconde par injection létale volontaire, pour leur épargner d'avoir à attendre patiemment que je veuille bien crever.

Essayeur disait tout à l'heure : non à ceux qui veulent tout planifier pour nous. L'euthanasie, c'est la planification de la mort... Faudrait savoir... La mort est humaine. Aussi terrible et triste soit elle, aussi douloureuse est la perte d'un proche, on elle est et restera une part intégrante de la vie. On n'atténuera pas la douleur d'un décès en choisissant l'art et la manière. On ne choisi pas de mourir, est ce choquant ? non... On ne choisi pas non plus comment et quand on va mourir... Est ce plus choquant ? Non... Pas pour moi.

Encore une fois, ce n'est pas manqué d'empathie, et je ne me considère pas inhumain. Philosophiquement, il y a beaucoup de choses qui ne sont pas acceptables, c'est ce qu'on appelle l'éthique. Jusqu'où va l'éthique ? Bonne question. Je suis prêt à en débattre, mais pas à coup de caricature grotesque et de cas pas cas parce qu'on ne s'en sortira jamais, parce que je suis désolé, mais je ne considère pas mon point de vue comme "tordu"...

Ton propos est d'une telle confusion, que je ne vais même pas essayer de tout démêler.

Je note juste qu'à l'euthanasie pour un nouveau né, tu préfères cesser de l'alimenter jusqu'à ce qu'il crève (comme le permet la loi Leonetti). Comme ça, ça prolonge l'agonie du nourrisson, ainsi que le calvaire des parents. Effectivement, ça doit être bien plus facile à accepter pour les parents de voir leur enfant dépérir pendant des jours.

Je pense donc que ma définition de l'humanité diffère de la tienne.

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

La loi Leonetti est vraiment une infamie. Cette idée d'euthanasie passive est la pire des solutions.

Afin de ne pas franchir la barrière psychologique de faire une injection létale à un patient, la loi Leonetti autorise l'arrêt d'administration des soins.

Donc dans les faits, on sait à coup sûr que le patient va mourir. Mais on laisse la nature faire. Donc on lui retire l'assistance respiratoire, on cesse de l'alimenter en lui retirant la sonde gastrique, etc...

Avec cette loi, certains patients mettent parfois 3 semaines avant de crever. Tout ça pour ne pas avoir à faire d'injection létale, qui aurait exactement les mêmes conséquences, mais qui permettrait au patient de partir en paix en quelques minutes.

Je trouve cela inhumain.

Le téléphone sonne - La fin de vie

Pour une simple question de nuance entre laisser mourir et faire mourir, tu préconises de laisser souffrir les gens ?

Débrancher une personne, c'est la tuer, quoi que tu puisses en dire.

Quant à l'euthanasie, elle ne concerne pas du tout les personnes âgées souffrant de démence. Elle consiste à aider les gens qui souhaitent mourir et qui en ont fait la demande.

Certaines personnes on des maladies qui ne mettent pas leur vie en jeu, mais qui souffrent terriblement, et qui par conséquent souhaitent mettre fin à leurs jours. De quel droit leur refuse-t-on la possibilité de mourir ?

Débrancher une personne, c'est la tuer. C'est de l'hypocrisie que d'affirmer le contraire.

Tu imagines la souffrance de parents dont on vient de débrancher le bébé, et qui doivent attendre 3 jours que le bébé soit mort de faim ?

Bien sûr qu'on refuse aux personnes la possibilité de mourir. Un médecin n'a pas le droit de faire une injection mortelle à une personne qui le demande.

Quelqu'un qui souhaite mourir aujourd'hui n'a pas 36 possibilités. Il est obligé d'aller à l'étranger, puisqu'en France c'est illégal.

Dans les faits, même si on arrête d'alimenter le patient et de le faire boire, on le laisse sous Hypnovel et morphine en sous-cutanée pour qu'il dorme en permanence et parte sans souffrance. Je peux en témoigner, je m'occupe de plusieurs patients dans ce cas.

Tu trouves que ne pas faire d'injection létale c'est inhumain, on peut te rétorquer que tuer c'est inhumain. C'est une question éthique très délicate car elle ne met pas en jeu que la personne mourante, mais aussi le soignant qui pousse le piston de la seringue .

A mes yeux, et cela n'engage que moi, la clé c'est la souffrance : une personne qui souffre voudra mourir, si la souffrance cesse elle préférera vivre. Si on mettait le paquet sur des soins palliatifs qui permettent aux personnes de partir doucement en paix, la question de l'euthanasie ne serait pas si brûlante.

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 40ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
40ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Ton propos est d'une telle confusion, que je ne vais même pas essayer de tout démêler.

Je note juste qu'à l'euthanasie pour un nouveau né, tu préfères cesser de l'alimenter jusqu'à ce qu'il crève (comme le permet la loi Leonetti). Comme ça, ça prolonge l'agonie du nourrisson, ainsi que le calvaire des parents. Effectivement, ça doit être bien plus facile à accepter pour les parents de voir leur enfant dépérir pendant des jours.

Je pense donc que ma définition de l'humanité diffère de la tienne.

Je te l'ai déjà dit : dans ces cas là les patients sont endormis, il ne sont pas en train d'agoniser les tripes à l'air sur un champ de bataille sous les yeux de leur parents... Ils sont endormis et mourront sous peu. Maintenant puisque ton humanité est différente de la mienne dis moi : le jour, à la seconde où le médecin t'apprends qu'il ne peut plus rien faire pour sauver ton enfant, qu'il est endormi, mais qu'il mourra, à cette seconde là est ce que tu prends la décision de l'euthanasier ? Ou alors attends tu de réfléchir quelques heures voire au moins une journée ... pendant que ton enfant "agonise" ! ... quelle cruauté...

Puisque mon propos est si confus, laisse moi l'éclairer un peu. Ton argument principal est de dire : de toute façon on sait que le patient va mourir, quoi qu'on fasse. Pourquoi alors ne pas abréger ses souffrances ?

Ce à quoi je réponds trois choses :

C'est limite, car ça peut être mal interprété. En effet, nous sommes tous destinés à mourir un jour. Cependant, je ne l'interprète pas mal est j'ai tout fait compris ce que tu entends par là. Alors j'oppose une seconde idée.

Celle qui consiste à dire que ce n'est pas le rôle de la médecine de tuer le patient. Le rôle de la médecine est de le soigner. Quand elle ne peut plus rien faire, elle accompagne la mort, et à ce sujet c'est exactement ce que le comité d'éthique dit : améliorer l'accompagnement en fin de vie. Et pour faire une analogie, je dis que si la médecine un jour nous permettait d'être immortels, devrions nous, sous prétexte qu'après tout j'ai le droit de choisir ma mort, en bénéficier ? Non. Ce n'est pas éthique car il est dans la logique de la vie de mourir un jour. De même, il me parait normal que la mort survienne, si possible, naturellement. La médecine est là pour l'accompagner et éviter la souffrance. La médecine est aussi là pour l'accompagnement des proches dans cette épreuves difficiles. Mais elle n'est pas là pour supplanter la nature.

Cette vision des choses permet aussi de comprendre en quoi il y a une différence entre "tuer" et "ne pas prolonger artificiellement la vie".

Enfin, pour étayer ton discours, tu me proposes des exemples qui constituent des cas relativement rare d'application de l'euthanasie (qui je pense sera essentiellement destiné à mettre fin aux jours des personnes âgées démentes parce que la famille ne peut/veut pas s'en occuper).

Le cas du de la personne condamnée qui va devoir "attendre" encore 1 mois avant de mourir

Le cas de l'enfant en bas âge pour qui les médecin n'ont rien pu faire et dont les parents souhaitent abréger les souffrances.

Ces deux cas manquent de réalismes. D'une part parce que tu caricature à outrance le discours de la médecine telle qu'elle se pratique aujourd'hui (non, on ne répond pas à un patient : "bon, vous allez mourir dans 1 mois, et je ne peux pas abréger vos souffrance" tout comme dans une médecine où l'euthanasie est permise on ne lui dira pas "bon, vous allez mourir dans 1 mois, mais si vous voulez, on peut en finir dans 10 minutes :) ".

Soit tu viens d'apprendre que tu as une maladie incurable, auquel cas tu passes par tous les stades psychologique avant d'en arriver à l'acceptation de la mort, à savoir, la rebelion, la dépression, etc (je ne me rappelle plus... bref, il y en a 6 ou 7). Un processus qui prends plusieurs mois... parfois, t'es mort avant...

Soit tu ne l'apprend pas, et auquel cas tu as largement le temps avant d'être dans un état végétaif de disposer de ta vie comme tu l'entends sans demander à une tierce personne de mettre fin à tes jours (avec toutes les conséquences psychologique que ça peut avoir sur cette personne).

Tu nous présentes aussi le cas de l'enfant. Comme je te l'ai déjà expliqué l'exemple n'est pas très convainquant. La décision d'euthanasie n'est pas une formalité prise dans la seconde et il me semble plus réaliste d'imaginer des médecins faisant pression sur les parents pour qu'ils acceptent enfin de laisser partir leur enfant, plutôt que l'inverse (rare sont les parents je pense qui demandent l'euthanasie de leur enfant... parce que c'est humain... contrairement à ce que tu prétends...)

Tu as bien d'autres cas... Le cas du gars paraplégique après un accident de voiture, qui n'est pas en soi condamné, mais qui peut souhaiter en finir, le cas de la personne agée démente (qui est le plus représenté à mon sens...) dont il devient impossible de s'occuper (il y a un précédent judiciaire, dans ce cas, le mari qui a mis fin aux jours de sa femme a été relaxé... preuve que le système n'est pas si "inhumain" que ça...), etc...

Je n'ai pas envie de tous les traiter. Mais par extension, le problème, c'est que tu as des cas qui ne doivent pas être considérés de la même manière comme par exmeple les trisomiques et autistes, parfois considérés (comme les personne âgées démentes) comme mentalement inaptes (ou un truc comme ça).

Bref, l'euthanasie est une question d'éthique, que tu le veuille ou non. Et par conséquent c'est par l'éthique qu'il faut la régler. Soit il faut modifier l'éthique médicale et permettre au médecin de tuer dans certains cas, soit il ne faut pas le faire. Mon avis est qu'il ne le faut pas, qu'il faut plutôt accompagner la fin de vie avec plus d'attention et de précaution, par du palliatif et autre, mais pas l'euthanasie. et ce pour les raisons que j'ai déjà évoquées... rôle de la médecine, non toute puissance, etc...

J'espère que mon propos te parait plus clair...

Modifié par Loopy
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Membre, Posté(e)
-SyntaxError- Membre 2 255 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour répondre a lobotomie concernant les proches qui décèdent a l'hôpital (lieu, j'en conviens, sordide pour finir sa vie) il faut prendre en compte qu'aujourd'hui le rapport a la mort a changé avec l'avènement d'une idée fausse : la médecine toute puissante. Votre papy, 90 ans , malade, se sent très mal après le dîner , crise cardiaque... Réflexe normal : les urgences. Papy mourra... aux urgences. Alors qu'il aurait pu partir dans son fauteuil au calme entouré de sa famille, comme ma foi lui même avait vu son grand père partir.

Les maladies graves/mortelles, ou bien dégénératives ne touchent pas seulement les personnes âgées et/ou grabataires.

Il y a des enfants, des ados, des jeunes adultes, et aussi des nourrissons en fin de vie, ou atteints de maladie incurables.

Ton exemple du papy manque cruellement de réalisme.:) Ou plutôt ne prend en compte qu'une facette de la réalité.

On parle souvent de la difficulté que peuvent avoir les proches a voir se prolonger la vie d'un parent a l'hôpital, mais souvent, sans le savoir c'est eux qui l'ont voulu. Je ne veux pas dire qu'on est tous des cons, mais que nos médecins devraient nous rééduquer sur ce sûest la mort, la maladie. On devrait nous apprendre un peu de tout cela pour mieux le vibre au lieu de compter sur une médecine qui n'a pas vocation à tout faire (la vie, la mort, la douleur, la grippe, etc) et qui n'est pas toute puissante.

Et que fait-on de la difficulté de la personne malade?

"c'est eux qui l'ont voulu"?

As-tu déjà vu une personne que tu aimais agoniser?

Que faire alors des cas ponctuels comme cette histoire du viel homme qui avait tué sa femme démente parce qu'il n'y arrivait plus ? Je pense qu'il faut faire comme ça à été fait : jugé pour homicide, il a été relaxé . Ça me semble être mieux qu'une légalisation de l'euthanasie... Même si je comprends très bien les sentiments de ceux qui la défendent...

Dans le cas que tu cites, la personne il n'y a pas de consentement éclairé possible, je pense que ça devrait être la base d'une loi sur l'euthanasie, le consentement.

Sinon, les personnels soignants en psychiatrie n'ont qu'à décimer leurs patients les plus durs, impunément, histoire d'être tranquilles hein... :)

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 40ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
40ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Les maladies graves/mortelles, ou bien dégénératives ne touchent pas seulement les personnes âgées et/ou grabataires.

Il y a des enfants, des ados, des jeunes adultes, et aussi des nourrissons en fin de vie, ou atteints de maladie incurables.

Ton exemple du papy manque cruellement de réalisme.:) Ou plutôt ne prend en compte qu'une facette de la réalité.

Je suis d'accord. Mais ça ne change rien. Ce que je dis c'est que l'euthanasie sera à mon avis en grande partie destinée aux personnes âgées. Je n'ai pas dit que ça ne serait utilisé par personne d'autre. Ca ne change rien à mon argumentaire : il ne se fonde pas sur l'exemple.

Et que fait-on de la difficulté de la personne malade?

"c'est eux qui l'ont voulu"?

Que fait on de la mort ? de la maladie génétique (type trisomie) ? du sida ? ... Rien, parce qu'on ne peut rien. On peut pallier, soulager, on peut endormir. Pour parler de manière générale, on peut accompagner la vie et la fin de vie, mais la précipiter n'est pas éthique pour moi. Ce n'est pas la vocation de la médecine.

As-tu déjà vu une personne que tu aimais agoniser?

Ca, se sont mes affaires..

Dans le cas que tu cites, la personne il n'y a pas de consentement éclairé possible, je pense que ça devrait être la base d'une loi sur l'euthanasie, le consentement.

Sinon, les personnels soignants en psychiatrie n'ont qu'à décimer leurs patients les plus durs, impunément, histoire d'être tranquilles hein... :)

Le consentement n'est que rarement possible, et comme je l'a expliqué, quand il est possible et recevable, bien souvent, la personne n'a pas besoin d'assistance pour mettre fin ses jours. Les patents les patients les plus durs en psychiatrie ne peuvent pas donner un consentement recevable car leur jugement est souvent altéré. Dans ce cas, c'est lavis d'un proche (dit personne de confiance) qui prévaut. Pour l'euthanasie aussi ?

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Membre, Posté(e)
caloli Membre 2 221 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Dans les faits, même si on arrête d'alimenter le patient et de le faire boire, on le laisse sous Hypnovel et morphine en sous-cutanée pour qu'il dorme en permanence et parte sans souffrance. Je peux en témoigner, je m'occupe de plusieurs patients dans ce cas.

Tu trouves que ne pas faire d'injection létale c'est inhumain, on peut te rétorquer que tuer c'est inhumain. C'est une question éthique très délicate car elle ne met pas en jeu que la personne mourante, mais aussi le soignant qui pousse le piston de la seringue .

C'est plus facile pour le personnel médical de retirer l'alimentation et l'hydratation d'un patient que de lui faire une injection létale ? Sur ce point-là, j'avoue que je n'ai pas d'avis puisque je ne fais pas partie du corps médical, et n'ai par conséquent jamais été confronté à cela.

Laisser un patient agoniser pendant des semaines, je ne trouverais jamais que c'est une bonne solution. Pour moi, la différence entre faire mourir et laisser mourir se caractérise par une agonie qui pourrait être évitée.

A mes yeux, et cela n'engage que moi, la clé c'est la souffrance : une personne qui souffre voudra mourir, si la souffrance cesse elle préférera vivre. Si on mettait le paquet sur des soins palliatifs qui permettent aux personnes de partir doucement en paix, la question de l'euthanasie ne serait pas si brûlante.

L'euthanasie ne doit jamais être une alternative aux soins palliatifs. Et, à ma connaissance, jamais aucun défenseur de l'euthanasie n'a tenu ce genre de propos.

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Membre, Posté(e)
Tolan2 Membre 802 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

Être pour l'euthanasie c'est être pour la liberté de choisir!

Actuellement, le choix nous est imposé!

Donc ceux qui sont contre, veulent imposer leur façon de penser à tout le monde!

Et ceux qui sont pour, pour donner le choix à tout le monde!

Pour moi, y'a pas photos!

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Invité Helyza
Invités, Posté(e)
Invité Helyza
Invité Helyza Invités 0 message
Posté(e)

Je suis pour, mais c'est facile à dire quand on a jamais été confronté à cette situation.

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Membre, Posté(e)
Tolan2 Membre 802 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

Si il y a une loi en faveur de l'euthanasie, vous aurez le choix si vous être confronté à cette situation.

Sinon, vous ne l'aurez pas!

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Membre, 104ans Posté(e)
l ombre d un doute Membre 20 029 messages
Baby Forumeur‚ 104ans‚
Posté(e)

J'ai regardé un témoignage l'autre jour . Ce sont des jumeaux atteint tout deux de la mucoviscidose me semble-t-il.

Bref un des deux était dans un état catastrophique et il demandait qu'on l'écoute , qu'on lui donne la possibilité de mourir dignement. C'était émouvant d'écouter son appel .... pour ne pas mourir dans d'atroces souffrances.

On a interrogé son frère , qui disait qu'évidemment il préfèrerait garder son frère , mais que de savoir qu'il allait vivre une atrocité il préférait l'accompagner dans son choix ... et jusqu'à la porte de la mort.

Bref, oui je pense qu'on doit laisser le choix aux malades incurables de mourir quand ils le souhaitent !

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Membre, 55ans Posté(e)
Sha'Do Membre 2 240 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

La dignité humaine devrait être la priorité, mourir dans des conditions humaines.

Je ne comprends pas pourquoi on s'acharne à maintenir des personnes

en vie quant-il n'y a plus d'espoir !

Il serait grand temps que les têtes pensantes se redent au chevet

de ceux qui souffrent et comprennent que l'on doit laisser le choix et la liberté

à chacun de choisir quand l'espoir est vain !

Je ne suis pas pour le maintient en vie quant il y a de grandes souffrances.

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 40ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
40ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Être pour l'euthanasie c'est être pour la liberté de choisir!

Et ceux qui sont pour, pour donner le choix à tout le monde!

Etre pour le clonage humain, ou l'immortalité aussi, c'est être pour la liberté de choisir. C'est une question d'éthique avant tout.

Actuellement, le choix nous est imposé!

Non, le seul choix que vous n'avez pas, c'est de demander à une tierce personne de commettre ce qu'on appelle aujourd'hui encore un crime.

Donc ceux qui sont contre, veulent imposer leur façon de penser à tout le monde!

Bien sûr que non, je n'impose rien personnellement. Je dis juste que le rôle de la médecine est borné entre autre par l'éthique et qu'il existe une grande différence entre ne pas faire continuer à vivre et tuer.

Je conçois que cette différence peut paraître assez mince à certains pour qu'ils ne l'envisage pas comme une raison suffisante pour interdire l'euthanasie. J'invite simplement à la réflexion sur ce qui peut différencier les deux, et je ne suis pas le seul...

J'ai regardé un témoignage l'autre jour . Ce sont des jumeaux atteint tout deux de la mucoviscidose me semble-t-il.

Bref un des deux était dans un état catastrophique et il demandait qu'on l'écoute , qu'on lui donne la possibilité de mourir dignement. C'était émouvant d'écouter son appel .... pour ne pas mourir dans d'atroces souffrances.

On a interrogé son frère , qui disait qu'évidemment il préfèrerait garder son frère , mais que de savoir qu'il allait vivre une atrocité il préférait l'accompagner dans son choix ... et jusqu'à la porte de la mort.

Bref, oui je pense qu'on doit laisser le choix aux malades incurables de mourir quand ils le souhaitent !

La souffrance est toujours quelque chose de terrible à supporter aussi bien pour le patient que pour les proches. Soulager la douleur, soulager la souffrance est, quand on parle du patient, du soin palliatif. Il est hors de question que l'euthanasie remplace le palliatif. Le rôle de la médecine est là et bien là, permettre à de mourir dignement, ce qui ne signifie pas l'injection létale, mais l'accompagnement de fin de vie. Il ne mourra pas dans d'atroce souffrances. Il sera endormi, anesthésié, pour ne pas souffrir, mais mourra de causes naturelles. Il a par ailleurs le choix de mourir quand il le souhaite. Le choix qu'il n'a pas, c'est de demander à quelqu'un de le tuer.

La dignité humaine devrait être la priorité, mourir dans des conditions humaines.

Je ne comprends pas pourquoi on s'acharne à maintenir des personnes

en vie quant-il n'y a plus d'espoir !

Je ne suis pas pour le maintient en vie quant il y a de grandes souffrances.

Je suis entièrement d'accord. D'ailleurs, le maintient en vie abusif est illégal en France, cela s'appelle de l'acharnement thérapeutique. Quant à la souffrance, la médecine qui la traite est le soin palliatif. Comme dit précédemment donc, l'euthanasie ne doit pas être une alternative au palliatif, et donc ne traite pas la douleur ou la souffrance. Si terrible soit elle, elle n'est pas du registre de l'euthanasie.

Il serait grand temps que les têtes pensantes se redent au chevet

de ceux qui souffrent et comprennent que l'on doit laisser le choix et la liberté

à chacun de choisir quand l'espoir est vain !

Le problème c'est que ce choix et cette liberté implique au moins une tierce personne. Sans compter que les personnes en trop grandes souffrances sont sous traitement si lourd que je pense la plupart ne peut pas être considérée comme ayant leurs entière faculté de jugement. La liberté, le choix, en ce qui concerne la mort nous ne l'avons pas et ne l'auront jamais. Ce n'est pas parce que c'est écrit dans la loi, c'est parce que la nature est ainsi faite. La médecine n'a, encore une fois, pas vocation à aller à son encontre, c'est exactement ce qui empêche les recherches sur le clonage humain, c'est ce qu'on appelle l'éthique.

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Membre, Posté(e)
Tolan2 Membre 802 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

Loopy, je comprends votre pensée, c'est votre choix, je le respecte, mais vous voulez l'imposer aux autres..

L'éthique, c'est quelque chose de personnel. Tout le monde n'a pas forcément la même.

Aider quelqu'un à mourir, parce qu'il n'y a plus d'espoir de guérison, qu'il y a une souffrance physique ou mental, et que les soins plliatifs permettant de diminuer cette souffrance, consiste à droguer la personne de telle manière que cette personne vit dans un état végétatif, et bien ce n'est pas un crime.

Mon éthique, c'est de ne pas vivre comme ça! D'ailleurs, ce n'est déjà plus la vie!

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 40ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
40ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Loopy, je comprends votre pensée, c'est votre choix, je le respecte, mais vous voulez l'imposer aux autres..

Je ne n'impose rien et ne veux rien imposer. J'essaye juste de faire réfléchir sur ce qu'est concrètement l'euthanasie, et comment elle peut, ou pas, s'intégrer à un processus médical.

L'éthique, c'est quelque chose de personnel. Tout le monde n'a pas forcément la même.

C'est vrai.

Aider quelqu'un à mourir, parce qu'il n'y a plus d'espoir de guérison, qu'il y a une souffrance physique ou mental, et que les soins plliatifs permettant de diminuer cette souffrance, consiste à droguer la personne de telle manière que cette personne vit dans un état végétatif, et bien ce n'est pas un crime.

Mon éthique, c'est de ne pas vivre comme ça! D'ailleurs, ce n'est déjà plus la vie!

Ce n'est plus la vie, ce n'est même plus la consience. Dans cet état là, tu n'es pas conscient, tu n'as pas de jugement, aucune notion de confort, de vie ou de mort...

Aider quelqu'un à mourir en participant activement à sa mort est, à l'heure actuelle, juridiquement considéré comme un crime. C'est ce que je voulais dire. Aider quelqu'un à mourir ne sera peut être bien plus un crime dans certains cas particulier selon les circonstances, nous somme d'accord, mais aider quelqu'un à mourir activement n'est pas le rôle de la médecine...

Il faut améliorer l'accompagnement en fin de vie... Il existe des choses pour lesquelles nous n'avons pas le choix et c'est ainsi. Pas parce que personne ne nous donne ce choix, mais parce que ce choix est un non sens. Nous devrons mourir un jour, tous, ce n'est pas un choix, et ce n'est pas choquant que ça n'en soit pas un. Pour mieux le comprendre peut être faut il se poser des questions. Je veux dire que tout le monde est d’accord pour dire qu'une éventuelle euthanasie doit être très encadrée. Bien. Je vous propose de réfléchir sur le cadre médical et juridique d'une euthanasie. Ainsi en l'encrant plus dans la réalité peut être je serais plus clair. Il faut définir un état "euthanasiable". C'est à dire qu'on ne peut pas piquer tous ceux qui se présentent à l'hôpital en disant qu'ils veulent mourir... Ou alors autant piquer tout de suite tous les dépressifs... On ne peut pas non plus piquer ceux qui ne sont pas dépressifs, mais qui souhaitent vraiment mourir alors qu'ils n'ont aucune maladie grave... (ce à quoi ils pourront toujours rétorquer qu'ils sont de toute façon condamnés puisqu'ils devront bien mourir un jour et que c'est injuste qu'on ne leur laisse pas le choix... mais passons...). Quand est ce que quelqu'un est "euthanasiable" pour vous ? Et je vous demande, en répondant, d'essayer de vous imaginer avec une seringue entre les mains, et quelqu'un au bout de la seringue... Pour quels personnes seriez vous prêt à appuyer ?

C'est bien joli de me dire que je n'ai aucun coeur et aucune empathie, que je n'ai jamais été confronté à la situation. Je pense au contraire que c'est quand on y a été confronté pour de vrai qu'on se pose vraiment la question de savoir ce qu'il faut faire ou ne pas faire... C'est au moment précis où on doit prendre la décision qu'on se fout de ce qu'est la loi ou pas, de ce qu'est le choix et la liberté, et qu'on se pose vraiment la question... Quand c'est vraiment concret. Certains ont trouvé la réponse en se posant les bonnes questions, et ne sont pas d'accord avec moi. D'autres sont d'accord avec moi. Dans tous les cas, il faut élever le débat au dessus de la notion de choix, pour essayer de résoudre une véritable question d'éthique, peut être personnelle.

Maintenant, j'ai dit à peu près tout ce que je pouvais sur le sujet. Et je n'ai pas envie de répondre à tous ceux qui viendront ici chanter le libre choix et le libre arbitre à l'article de la mort. C'est mon opinion, je respecte l'opinion opposée. J'ai juste l'impression qu'elle est un peu dépourvue de réalisme, mais je me trompe peut être.

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Membre, Posté(e)
caloli Membre 2 221 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il a par ailleurs le choix de mourir quand il le souhaite.

Merci de m'expliquer comment.

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 40ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
40ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Merci de m'expliquer comment.

Il est possible de refuser les soins et de mettre fin à ses jours avant de ne plus en avoir les moyens physiques et sans demander à quelqu'un d'autre de le faire. C'est ce que je voulais dire, mais en aucun cas encourager, pas plus que l'euthanasie. Je ne nie pas le fait qu'il existe des cas ou cette possibilité n'est pas, mais ça ne change rien à mon propos.

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Membre, Posté(e)
caloli Membre 2 221 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Donc plutôt qu'offrir aux gens la possibilité de boire une substance létale, tu leur proposes de se jeter du haut d'un immeuble, c'est ça ?

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 40ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
40ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Encore de la caricature.

Non, je n'encourage pas au suicide. Je n'encourage pas à l'euthanasie non plus. L'euthanasie est un acte, et un acte qui n'est pas commis par le patient, mais par son médecin. La volonté seule du patient, les notions de libertés et de choix, qui perdent un peu de leur sens quand on parle de maladie incurable, de mort, etc... ne sont pas pour moi des raisons suffisantes pour justifier l'euthanasie, puisqu'elle engage la pratique médicale, et donc, l'éthique de cette pratique. A contrario, quand je réfléchit à une liberté et une de ses limites, j'essaie de comprendre voire justifier l'existence de cette limite.

Je refais mon parallèle avec le clonage, car il s'agit aussi d'une question d'éthique. Je ne sais plus quel film de SF traitait le sujet, mais imagine qu'on te fasse un clone pour lui prélever des organes au cas où tu en aurais besoin. La médecine pourrait peut être le permettre un jour. Et pourtant, certains auront beau appeler à leur liberté de vivre en bonne santé et d'être soigné, au choix soit disant légitime de la date et circonstance de sa mort, j'ose espérer qu'une telle pratique ne se fera jamais. Je ne fais pas le parrallèle en disant que l'euthanasie permettra ça, j'essaie juste d'expliquer que le choix et la liberté ne sont pas des valeurs absolues et que la médecine ne peut pas être au service uniquement des volontés de chacun. Il y a d'autre paramètre à prendre en compte...

J'ai l'impression que ça fait 10 fois que je le dis de manière différente, et très franchement si je veux bien admettre que je ne m'exprime peut être pas très bien, il faudrait le faire exprès pour encore me sortir une caricature ou un exemple tendant vers le sentimentalisme.

Modifié par Loopy
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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Il est possible de refuser les soins et de mettre fin à ses jours avant de ne plus en avoir les moyens physiques et sans demander à quelqu'un d'autre de le faire. C'est ce que je voulais dire, mais en aucun cas encourager, pas plus que l'euthanasie. Je ne nie pas le fait qu'il existe des cas ou cette possibilité n'est pas, mais ça ne change rien à mon propos.

Le fait est qu'il existe des situations où un individu ne peut pas se tuer lui-même. Ce sont ces cas-là qui posent problème, puisqu'au final, la vie ou la mort, n'est plus leur choix, mais celui des autres. Et c'est dans ce cas-là, notamment, que la question de l'euthanasie prend tout son sens.

Je comprends, parallèlement, la difficulté à considérer l'euthanasie vis-à-vis de la souffrance d'un individu. On peut notamment considérer que si la personne est capable de mettre fin à ses jours, alors l'euthanasie n'a plus sa place. Mais dans le cas contraire ?

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