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Science et philosophie


jean ghislain

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Membre, 52ans Posté(e)
jean ghislain Membre 1 084 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)

La science toujours la science... les scientifiques veulent expliquer par a+b le fonctionnement de l'homme, de l'esprit, etc... en plus de leur fonction première qui est plus technique que philosophique. Or qu'apporte la science ? Des machines. L'Homme se résoudra-t-il à être ramené à une machine ? N'y a-t-il pas dans l'Homme une part spirituelle qui rebondira toujours sur toute revendication scientifique ? Et je pense que cette part de spiritualité est ce qui donne le libre jeu à la vie.

Je crois cependant, tout en étant athée, que la science ne parviendra jamais à tout expliquer, et c'est mieux ainsi, car cela laisse à chaque homme une liberté. Car en définitive être transparent à l'oeil d'un scientifique se rapproche un peu d'être nu face à Dieu pour les croyants...

C'est vrai que la philosophie ne progresse pas, puisque ce sont toujours les mêmes questions fondamentales que se pose tout homme. La science, elle, progresse, et on peut profiter de ses avancées techniques. Mais la science ne peut avoir réponse à tout. Dans les prémisses antiques de la philosophie, on retrouve tous les questionnements vers les divers chemins de la vie. La science si elle s'occupe du progrès technique, ne questionne pas. "La science ne pense pas" (elle calcule) disait Heidegger pour ne citer que lui.

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Invité Hipparchia
Invités, Posté(e)
Invité Hipparchia
Invité Hipparchia Invités 0 message
Posté(e)

La science répond à la question "comment?", la philosophie à la question "pourquoi?"

L'une est à but pratique, l'autre théorique, donc en effet la première progresse, se perfectionne avec toujours une marge d'erreur, tandis que l'autre s'appréhende, tout en restant majoritairement spéculative...

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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La philosophie progresse. Le fait est simplement qu'elle ne progresse pas sur le même schéma que la science, car les progrès scientifiques rendent surannés d'anciens progrès scientifique alors que la philosophie d'autrefois n'est pas rendue inutile par la philosophie d'aujourd'hui.

Parallèlement, ne pas confondre science et science matérialiste. Si la seconde est celle que tu décris, elle n'est pas la seule science existant, et le spirituel peut être étudié également. Le fait est cependant que ça n'empêche pas que nous ne saurons jamais tout.

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Invité Hipparchia
Invités, Posté(e)
Invité Hipparchia
Invité Hipparchia Invités 0 message
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Je ne sais pas si on peut parler de progression dans la philosophie, plutôt d'évolution. Nous n'avons aucunement progressé dans le savoir vivre depuis l'antiquité!

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

La science répond à la question "comment?", la philosophie à la question "pourquoi?"

L'une est à but pratique, l'autre théorique, donc en effet la première progresse, se perfectionne avec toujours une marge d'erreur, tandis que l'autre s'appréhende, tout en restant majoritairement spéculative...

Je ne suis pas d'accord car j'estime que la philosophie n'apporte justement aucune réponse, c'est même cela qui lui permet d'exister encore à notre époque. Elle permet le questionnement, elle l'ouvre, elle le fait croître faisant naître autant de réponses que de questions pour celui qui les origine.

Le jour où la philosophie répondra, c'est qu'elle sera devenue une science.

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Invité Hipparchia
Invités, Posté(e)
Invité Hipparchia
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Posté(e)

Je ne suis pas d'accord car j'estime que la philosophie n'apporte justement aucune réponse, c'est même cela qui lui permet d'exister encore à notre époque. Elle permet le questionnement, elle l'ouvre, elle le fait croître faisant naître autant de réponses que de questions pour celui qui les origine.

Le jour où la philosophie répondra, c'est qu'elle sera devenue une science.

Une réponse n'est pas une vérité, et la philosophie n'est pas synonyme de divagation

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

La science toujours la science... les scientifiques veulent expliquer par a+b le fonctionnement de l'homme, de l'esprit, etc... en plus de leur fonction première qui est plus technique que philosophique. Or qu'apporte la science ? Des machines. L'Homme se résoudra-t-il à être ramené à une machine ? N'y a-t-il pas dans l'Homme une part spirituelle qui rebondira toujours sur toute revendication scientifique ? Et je pense que cette part de spiritualité est ce qui donne le libre jeu à la vie.

Les soviétiques, dont l'idéologie excluait de fait la croyance, l'irrationnel etc... ont fait des découvertes connues jusque dans les années 70 dans les domaine de la télépathie, de la psychokinésie, le lavage de cerveau, de l'éther et même les OVNI qui ont été connues et sont devenues "des croyances irrationnelles" depuis qu'on a trop avancé dans ces domaines.

L'homme-machine des matérialistes est une stupidité à laquelle seuls les idiots-utiles croient.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
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La science toujours la science... les scientifiques veulent expliquer par a+b le fonctionnement de l'homme, de l'esprit, etc... en plus de leur fonction première qui est plus technique que philosophique. Or qu'apporte la science ? Des machines. L'Homme se résoudra-t-il à être ramené à une machine ? N'y a-t-il pas dans l'Homme une part spirituelle qui rebondira toujours sur toute revendication scientifique ? Et je pense que cette part de spiritualité est ce qui donne le libre jeu à la vie.

Je crois cependant, tout en étant athée, que la science ne parviendra jamais à tout expliquer, et c'est mieux ainsi, car cela laisse à chaque homme une liberté. Car en définitive être transparent à l'oeil d'un scientifique se rapproche un peu d'être nu face à Dieu pour les croyants...

C'est vrai que la philosophie ne progresse pas, puisque ce sont toujours les mêmes questions fondamentales que se pose tout homme. La science, elle, progresse, et on peut profiter de ses avancées techniques. Mais la science ne peut avoir réponse à tout. Dans les prémisses antiques de la philosophie, on retrouve tous les questionnements vers les divers chemins de la vie. La science si elle s'occupe du progrès technique, ne questionne pas. "La science ne pense pas" (elle calcule) disait Heidegger pour ne citer que lui.

bonjour

comme nous le savont , il faut peut-ètre de tout pour faire un monde ?

la science n'est pas la philosophie et , la phylosophie n'est pas la science .

je pense que la philosophie est necessaire pour accompagner la science .

les questionnement sont une façon de quitter la rigidité , necessaire de la science pour butiner les fleurs et les parfums de l'extrème complexité de la raison des choses , et de leurs existance suivant l'interprétation et la sensibilité de chacun .

bonne journée

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 889 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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La science n'apporte pas que des machines.

Elle éclaire notre compréhension et notre connaissance.

Intrinsèquement neutre, ni bonne ni mauvaise, elle apporte un pouvoir et une responsabilité importante à user en toute conscience.

Elle nous donne le pouvoir d'amplifier l'impact que nous avons sur notre environnement, sur notre condition, sur notre destin.

L'éthique est donc plus que jamais nécessaire.

Compréhension - connaissance - Technique <> Conscience - Ethique - Morale.

"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"

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Invité Musicateur
Invités, Posté(e)
Invité Musicateur
Invité Musicateur Invités 0 message
Posté(e)

La philosophie d'aujourd'hui c'est l'éthique. La science en elle-même est sans valeur et peut bien faire le bien et/ou le mal, d'où l'intérêt de l'éthique appliquée à la science vis à vis des conséquences sociétales possibles.

La science a mainte fois remanié les limites de nos connaissances (c'est son rôle) mais aussi de nos pensées. Le rôle de l'Homme, ce qu'il est ... tout ça a changé. Du "Je pense donc je suis", avec la conscience qui ferait de l'Homme un être à part, nous en sommes à nous demander qui nous sommes vraiment. Sommes nous un corps/machine habité par un psychisme ? Juste le hasard de réaction électro-chimiques ? ne sommes nous pas comme les 1 et les 0 des ordinateurs ? Beaucoup de voies se dégagent, mais finalement quand on voit ces questionnements on voit qu'ils sont intrinsèques à la science. Pas à sa définition mais à l'application actuelle de la science.

La philosophie a tout simplement intégré les différentes voies d'études en se fragmentant et en se mélangeant à elles. La philosophie est devenue éthique scientifique, mais aussi métaphysique en mélangeant la religion et l'immensité de connaissances acquises, elles s'est aussi intégré à la sociologie et à la politique.

Ce n'est plus on fait, on cherche, etc, puis on réfléchit, ou alors on réfléchit et on trouve des choses à dire sur ce qui existe déjà, c'est carrément on fait ET on réfléchit en même temps, voir on réfléchit avant même de faire.

La philosophie s'est mélangée aux différents domaines d'études, la nouvelle philosophie ne se fait plus seule, elle a complètement changée, elle est intégrée et j'aurais envie de dire presque indissociable de son domaine d'étude.

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Membre, 35ans Posté(e)
Fabcan Membre 1 380 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Philosophie et sciences, meme combat : on axiomatique et on déduit. Seul la divergence de forme et de langage fait que l'on voit une difference majeure entre deux disciplines trés similaires.

Et la science a deja mis un arret a sa progression avec le théoreme d'incompletude qui montre clairement que tout n'est pas démontrable.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 051 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Un jour, je l'espère, nous cesserons de voir les choses comme des oppositions et par des comparaisons. L'espoir fait vivre.

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)

La science toujours la science... les scientifiques veulent expliquer par a+b le fonctionnement de l'homme, de l'esprit, etc... en plus de leur fonction première qui est plus technique que philosophique. Or qu'apporte la science ? Des machines. L'Homme se résoudra-t-il à être ramené à une machine ? N'y a-t-il pas dans l'Homme une part spirituelle qui rebondira toujours sur toute revendication scientifique ? Et je pense que cette part de spiritualité est ce qui donne le libre jeu à la vie.

Je crois cependant, tout en étant athée, que la science ne parviendra jamais à tout expliquer, et c'est mieux ainsi, car cela laisse à chaque homme une liberté. Car en définitive être transparent à l'oeil d'un scientifique se rapproche un peu d'être nu face à Dieu pour les croyants...

C'est vrai que la philosophie ne progresse pas, puisque ce sont toujours les mêmes questions fondamentales que se pose tout homme. La science, elle, progresse, et on peut profiter de ses avancées techniques. Mais la science ne peut avoir réponse à tout. Dans les prémisses antiques de la philosophie, on retrouve tous les questionnements vers les divers chemins de la vie. La science si elle s'occupe du progrès technique, ne questionne pas. "La science ne pense pas" (elle calcule) disait Heidegger pour ne citer que lui.

Comme l'a dit Casdenor, il ne faut pas confondre la science avec le matérialisme. Ce dont l'auteur du topic parle ici, c'est bien de matérialisme: c'est-à-dire la doctrine philosophique qui veut que tout soit explicable par les seules propriétés matérielles des choses.

Or, si la science s'occupe bien exclusivement des propriétés matérielles des choses, cela ne signifie pas pour autant qu'elle prétende à l'exhaustivité de sa connaissance.

Il est important de bien maîtriser les concepts qui sont en jeu dans ce débat. La science est à prendre comme méthode de connaissance autonome, et comme n'étant qu'un pan parmi d'autres de l'esprit humain. Par suite, tout ce qui s'emploie à statuer sur la place de la science dans la connaissance ou dans l'esprit relève de la philosophie.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

nothing.pngDompteur de mots, le 29 avril 2013 - 22:27, dit :

Distinguons deux choses. D'abord, il est utile de distinguer philosophie et science, de faire la scission entre les deux disciplines parce que de la sorte, on leur assure une plus grande cohérence interne. Surtout face à la menace que représente les nouveaux venus, souvent prompts à tout mélanger.

Tout un chacun a sa philosophie, même si il ne l'a pas conceptualisé explicitement/nominativement. Autant un philosophe peut prendre n'importe quel sujet de science et en faire toute une étude critique, sans se prendre pour un scientifique, qu'un chercheur tente de faire son travail de la façon la plus indépendante possible, mais il est forcément orienté dans ses recherches par certaines motivations conscientes ou inconscientes, il ne les développe pas par écrit, mais ces idées philosophiques dirigent en partie son travail. Comme bien souvent dans le domaine scientifique, on part d'une théorie que l'on cherche à valider, à compléter ou remplacer, on est donc déjà dans un cadre particulier, et souvent tributaire d'inspiration philosophique, même si personne ne le nomme ainsi.

Il n'y a pas réellement de frontière, sauf celle que l'on a mise artificiellement, au même titre que personne ne peut mettre vraiment ses sentiments de coté, et ce quelque soit l'activité, nous sommes constamment influencé et influençable.

nothing.pngDompteur de mots, le 29 avril 2013 - 22:27, dit :

Maintenant, ça n'empêche pas que dans la réalité, que dans le concret des choses, tout ne soit pas aussi tranché. Un scientifique peut en effet très bien privilégier certaines approches philosophiques et vice-versa.

Qu'il le veuille ou pas, qu'il en soit conscient ou pas, le chercheur vit dans une société, avec ses moeurs et ses us et coutumes, et aussi la façon d'appréhender le monde du moment, la science bouleverse notre vision du monde, qui change celle des philosophes, et qui en retour changent soit la société, soit un chercheur ou une communauté, et ainsi de suite....

Si l'on cherche vraiment ce qui nous distinguera des machines, ce ne sera pas tant notre esprit, car il pourra être mimer et même très largement dépassé dans un avenir par si lointain que cela, non, la seule différence qui restera sera nos moteurs de vie: nos sentiments et nos émotions, c'est ce qui motive nos actes, et cela n'est pas rationnel, donc non mécanisable! Pas plus que l'on ne sait donner la vie ( sauf à partir de fragments de cellules déjà vivantes ) ou simplement la faire repartir.

On pourra toujours concentrer nos savoirs-faire dans une machine, mais on ne pourrons pas lui inculquer ce qui fait la vie, puisque cela nous dépasse nous même.

Est ce que l'intelligence peut se comprendre elle-même par exemple, ou dit autrement le cerveau peut il se comprendre?

La science cherche à faire reculer l'ignorance, mais aussi à prévoir, prédire, comprendre, mais pas vraiment à expliquer sauf à partir d'éléments de base irréductibles.

La philosophie exploite aussi ces nouvelles connaissances et en cherche les implications, les liens, les conséquences ou une certaine signification.

Ce travail est complémentaire, n'oublions pas que les premiers philosophes étaient aussi des "physiciens", aujourd'hui la "politique" de la science est de vouloir être neutre et détachée, aussi bien en amont qu'en aval, mais est ce finalement une bonne chose? Historiquement certainement pour pouvoir se libérer de la main mise religieuse, mais actuellement ne pas se poser les questions des conséquences de nos découvertes/inventions soulèvent beaucoup de questions à postériori, après passage à l'acte. Nous sommes dans une désillusion de la science et du progrès qu'elle sous-entendait, mais ce n'est pas cette discipline qui est fautive, que la façon dont on s'en sert, comme n'importe quel outil, comme le couteau, c'est l'usage que l'on en fait qui détermine la valeur et non l'objet lui-même.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Nous sommes dans une désillusion de la science et du progrès qu'elle sous-entendait, mais ce n'est pas cette discipline qui est fautive, que la façon dont on s'en sert, comme n'importe quel outil, comme le couteau, c'est l'usage que l'on en fait qui détermine la valeur et non l'objet lui-même.

La thèse que tu exprimes ici se nomme l'instrumentalisme technique. C'est à dire qu'on a ici l'idée que la science est neutre, donc que c'est uniquement la façon dont on se sert de ses avancées qui peut être bon ou mauvais - comme la pollution des industries chimiques par exemple - et que conséquemment, il nous suffirait de reprendre le contrôle politique de la technique pour nous assurer de meilleurs lendemains. Il se peut cependant que cette idée soit un simple mythe - même si il faut souhaiter que non.

Dans tous les cas, cette thèse est critiquable (et nous l'avons déjà critiqué tous deux lors d'un discussion) dans le sens où par exemple selon la loi de Murphy, si un objet peut être utilisé d'une certaine façon, alors il sera tôt ou tard utilisé de cette façon. Si on produit et vend des couteaux, alors tôt ou tard il se trouvera quelqu'un quelque part pour l'utiliser comme une arme. Et alors, durant sa conception, on pourra concevoir le couteau avec une extrémité ronde et non une extrémité pointue, pour limiter les risques. Néanmoins certaines avancées techniques sont uniquement là pour être meurtrières (bombe atomique ou fusil à pompe par exemple).

D'autre part, tu affirmes que ce serait l'usage de l'objet technique qui en déterminerait la valeur. J'ai envie de répondre que nos valeurs justement sont déterminées, façonnées, par les objets techniques. Nous savons par exemple que le féminisme s'est amplement développé (entre autres) grâce à l'invention du vélo, puisque les femmes pouvaient alors s'émanciper en quittant leur village et en mettant des pantalons, etc... etc... Dans tous les cas il me semble difficile de nier que le féminisme est né de l'invention de techniques qui permettent aux femmes de compenser leur handicap physique naturel jusqu'à le rendre inexistant ou inutile à considérer. C'est seulement un exemple mais alors tu salueras alors dorénavant l'utilisation de l'IVG que tu aurais certainement condamné sinon.

La réalité c'est que les découvertes scientifiques et leurs applications techniques diverses et possibles se fabriquent mécaniquement les unes les autres, en recombinant des éléments techniques préexistants pour former un nouvel objet, et ainsi de suite. Toutes les combinaisons sont exploitées ou le seront, systématiquement, et toutes les utilisations possibles de chaque invention seront effectuées, pour le meilleur comme pour le pire. D'où l'utilité du principe de responsabilité de Hans Jonas par exemple (à l'image du couteau qu'on aura fait à extrémité ronde plutôt que pointue ou encore l'interdiction des armes).

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Membre, Posté(e)
Ketzual Membre 14 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'homme a une soif de savoir innegalable. Depuis la nuit des temps, il cherche sans cesse a approfondir et amasser des connaissances.

Comme tout les autres mammifères, son code génétique amasse des données pour ces futurs congénères.

Ce qui lui permet de ne pas partir les mains vides, génétiquement parlant.

Je pense que cette soif de savoir se transmet de génération en génération, et cela depuis toujours.

Obligatoire a notre survie comme a celle de toute espèce.

....dsl je doit partir j'écrirai peut être la suite de ma penser un jour

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Je crois cependant, tout en étant athée, que la science ne parviendra jamais à tout expliquer, et c'est mieux ainsi, car cela laisse à chaque homme une liberté.

Tiens, c'est exactement ce que j'écrivais hier sur ce forum : l'omniscience serait la mort de l'espoir, de l'imagination, du génie créatif et de tout ce qui fait de l'homme un être un peu libre.

============

Et sinon, ou situez-vous les sciences humaines ?

parce qu'elles ne sont ni sciences de la matière, ni sciences exactes, ni philosophie...

Poubelle ? :cool:

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Membre, Posté(e)
yacinelevrailefou Membre 519 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je cite Husserl à bon escient : "La Philosophie est la couronne de toutes les sciences".

La philosophie c'est des maths, de l'astronomie, etc... Comment expliquer qu'un philosophe intéressé, un esprit philosophe de grande étendue, peut discuter de toutes les sciences avec tous scientifiques sans paraître ou même être à côté du sujet ?

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Membre, Charogne, 32ans Posté(e)
I.verik Membre 1 402 messages
32ans‚ Charogne,
Posté(e)

En fait ce sont des sciences du fait qu'elles se basent sur des expériences et des faits pour élaborer des théories, mais du fait que ces sciences peuvent être récupéré au nom d'idéologie et donc qu'on considère qu'elles ne sont pas impartiales (par exemple un si sociologue communiste sort une thèse on lui reprochera d'avoir cet avis politique, qu'importe si sa thèse s'avère juste ou nom) on les place comme des sciences molles. Donc elles sont des sciences mais différentes. (Bon ça doit pas être ça la réalité mais bon j'aurai essayé)

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Invité Hipparchia
Invités, Posté(e)
Invité Hipparchia
Invité Hipparchia Invités 0 message
Posté(e)

En fait ce sont des sciences du fait qu'elles se basent sur des expériences et des faits pour élaborer des théories

Vu le prix de certaines expérience, la théorie les précède le plus souvent

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