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GPA et PMA

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Membre, X-Banni-X, 43ans Posté(e)
nonobonobo Membre 9 387 messages
43ans‚ X-Banni-X,
Posté(e)

C'est pas que c'est bien chez les autres. Mais que ces enfants n'ont pas à en payer le prix.

Nous sommes bien d'accord... La protection de l'enfant, de son statut, passent donc par une prévention des dérives liées à sa création, non?

Pourquoi refuser une GPA encadrée strictement sur le sol français, mais autorisé le bébé "acheté" à un utérus thaïlandais?

Je suis pas sûre d'être bien claire, mais l'idée est là, c'est que si l'on veut protéger, il faut prendre des mesures, aussi sympathiques ou désagréables qu'elles soient..... :mouai:

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Membre, Posté(e)
coucoucou Membre 8 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

C'est pas que c'est bien chez les autres. Mais que ces enfants n'ont pas à en payer le prix.

Le chantage affectif n'est pas acceptable.

Qu'ils assument leur choix face à ces enfants qui sauraient que notre pays a été OBLIGé de les reconnaitre. Et puis aprés, ils essayeront de lui parler de combien ils ont payé le ventre de sa mére...............

Il vaudrait mieux réfléchir dans notre pays sereinement

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Membre, X-Banni-X, 43ans Posté(e)
nonobonobo Membre 9 387 messages
43ans‚ X-Banni-X,
Posté(e)

Le chantage affectif n'est pas acceptable.

Qu'ils assument leur choix face à ces enfants qui sauraient que notre pays a été OBLIGé de les reconnaitre. Et puis aprés, ils essayeront de lui parler de combien ils ont payé le ventre de sa mére...............

Il vaudrait mieux réfléchir dans notre pays sereinement

C'est certain. :sleep:

Après il se peut parfaitement que la GPA soit juste une "méthode" pour mener à terme une grossesse, avec fécondation in vitro des ovules et spermatozoïdes des 2 géniteurs. :) Il se peut aussi que la personne fasse "don" de son utérus gracieusement.

Mais puisque ça se passe à l'étranger, l'Etat français n'a absolument pas son mot à dire, ainsi on laisse la porte ouverte à toute dérive, c'est dommage. :sleep:

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Membre, Posté(e)
-SyntaxError- Membre 2 255 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le chantage affectif n'est pas acceptable.

Qu'ils assument leur choix face à ces enfants qui sauraient que notre pays a été OBLIGé de les reconnaitre. Et puis aprés, ils essayeront de lui parler de combien ils ont payé le ventre de sa mére...............

Il vaudrait mieux réfléchir dans notre pays sereinement

Ce n'est pas du chantage affectif, c'est la loi, et le respect des droits internationaux de l'enfant.

Que la France assume ses lois, et les conventions auxquelles elle a adhéré.

Mais sinon, tu penses quoi des gens qui ont recours à des PMA avec donneurs? Des parents adoptants?

Tu penses qu'ils lui expliquent sa venue au monde comment à leur gosse?

Y'en a bien qui se payent du sperme pour se faire inséminer (ah non, nuance, c'est toi et nous, contribuables, qui le payons) et d'autres qui payent pour adopter (car adopter ce n'est pas gratuit, du moins pas l'adoption internationale)... Eux aussi ils s'achètent des gosses, comme tu dis.

Arrête un peu de diaboliser ces parents... C'est pas parce que tu es opposé à la GPA que tu dois poser un tel jugement négatif sur ces couples stériles, que tu ne connais même pas...

Un peu de compréhension peut-être, imagine-toi dans une telle situation.

Modifié par -SyntaxError-
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Membre, Posté(e)
coucoucou Membre 8 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Ce n'est pas du chantage affectif, c'est la loi, et le respect des droits internationaux de l'enfant.

Que la France assume ses lois, et les conventions auxquelles elle a adhéré.

Mais sinon, tu penses quoi des gens qui ont recours à des PMA avec donneurs? Des parents adoptants?

Tu penses qu'ils lui expliquent sa venue au monde comment à leur gosse?

Y'en a bien qui se payent du sperme pour se faire inséminer (ah non, nuance, c'est toi et nous, contribuables, qui le payons) et d'autres qui payent pour adopter (car adopter ce n'est pas gratuit, du moins pas l'adoption internationale)... Eux aussi ils s'achètent des gosses, comme tu dis.

Arrête un peu de diaboliser ces parents... C'est pas parce que tu es opposé à la GPA que tu dois poser un tel jugement négatif sur ces couples stériles, que tu ne connais même pas...

Un peu de compréhension peut-être, imagine-toi dans une telle situation.

Je ne pose aucun jugement.

Et je ne suis pas opposée à la Gpa.

Je suis contre l'hypochrtie qui consiste à faire acte en France d-un fait jugé non acceptable en France......d'un manque de courage de légiférer pour ça chez nous!.........................sinon, on peut aussi accepter les mariages à l'étrangers avec desz gamines de 12 ans.......c'est fait là où c'est permis....alors on l'accepte................

Je ne peux pas voir les choses ainsi............mais on peut discuter de tout.

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Membre, 42ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Les enfants de couples homosexuels seraient plus heureux et en meilleure santé que la moyenne

Une étude menée auprès de 500 enfants australiens de couples homosexuels montre qu'ils sont en général en meilleure santé et ont une meilleure cohésion sociale et familiale que le reste de la population.

L'étude a été menée par l'université de Melbourne, en Australie. 315 couples de parents homosexuels - principalement lesbiens - et 500 enfants ont été interrogés. Il en ait ressorti que ces enfants ont un taux de cohésion familiale et de bonne santé 6% supérieur à la moyenne nationale.

"Nous avons mesuré la cohésion des familles, et il semble que les parents et les enfants dans les familles homoparentales s'entendent bien, ce qui a un impact positif sur la santé des enfants", a expliqué Simon Crouch, l'auteur de l'étude.

Par ailleurs, les enfants font preuve d'une meilleure cohésion sociale. Cela vient du fait que dans les couples homosexuels, les rôles sont mieux répartis à la maison, en ce qui concerne les tâches ménagères, le travail, etc. "Des études plus anciennes ont montré que les rôles étaient mieux répartis dans les couples de même sexe sur les questions de parentalité, de travail ou d'activités domestiques que dans les couples hétérosexuels", a ajouté Simon Crouch. "Les tâches sont réparties en fonction des capacités des personnes, et non pas en fonction de stéréotypes de genre selon lesquelles la maman doit s'occuper des enfants et le papa doit rapporter de l'argent au foyer".

"L'étude suggère que les enfants peuvent être élevés dans des contextes très différents, et qu'ils ne devraient pas être une barrière pour l'égalité des droits", a-t-il conclu.

Atlantico.fr

Modifié par Yoannbzh
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Membre, 53ans Posté(e)
babeth23 Membre 880 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

C'est pas que c'est bien chez les autres. Mais que ces enfants n'ont pas à en payer le prix.

:plus:

..sinon, on peut aussi accepter les mariages à l'étrangers avec desz gamines de 12 ans.......c'est fait là où c'est permis....alors on l'accepte................

Je ne peux pas voir les choses ainsi............mais on peut discuter de tout.

les enfants nés de GPA ne sont pas maltraités, en tout cas pas du fait d'être nés d'uneGPA

@ nonobonobo

ces enfants sont déjà nés, il leur faut une existence légale :)

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Membre, 69ans Posté(e)
Bianka Membre 2 724 messages
Baby Forumeur‚ 69ans‚
Posté(e)

POUR la GPA très bien encadrée..

Pourquoi une femme ne pourrait pas enfanter pour sa sœur ou sa meilleure amie...

le commerce et la GPA me semble plus problématique, mais très bien encadré, pourquoi pas....

L'adoption n'est pas non plus toujours parfaite...

Et tous les parents biologiques sont loin d'être de bons parents...

La naissance est toujours un gros risque.... De mort..... Et de s'en prendre plein la tronche !!!! :zen:

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  • 3 semaines après...
Membre, X-Banni-X, 43ans Posté(e)
nonobonobo Membre 9 387 messages
43ans‚ X-Banni-X,
Posté(e)

@ nonobonobo

ces enfants sont déjà nés, il leur faut une existence légale :)

Bonjour,

je ne nie pas ce fait (et j'approuve même le fait de reconnaître ces enfants là).

Cependant, plutôt que d'interdire une pratique chez nous et ensuite mener des batailles juridiques pour faire reconnaître la filiation, j'opterais pour une légalisation, avec encadrement strict. (Ce qui ne changerait probablement pas grand chose, mais permettrait à quelques familles de zapper la case "voyage à l'étranger, retour en France, bataille judiciaire") ;)

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  • 1 mois après...
Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
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C'est pas que c'est bien chez les autres. Mais que ces enfants n'ont pas à en payer le prix.

ce que viens de confirmer la cour de cassation;

Saisie par les tribunaux de grande instance d'Avignon et Poitiers, la Cour de cassation a estimé, mardi 23 septembre, que le recours à la PMA à l’étranger, par insémination artificielle avec donneur anonyme, « ne fait pas obstacle à ce que l’épouse de la mère puisse adopter l’enfant ainsi conçu ».

Suite:http://www.lemonde.fr/famille-vie-privee/article/2014/09/23/la-cour-de-cassation-valide-les-adoptions-d-enfants-nes-de-pma-a-l-etranger_4492717_1654468.html

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

ce que viens de confirmer la cour de cassation;

Saisie par les tribunaux de grande instance d'Avignon et Poitiers, la Cour de cassation a estimé, mardi 23 septembre, que le recours à la PMA à l’étranger, par insémination artificielle avec donneur anonyme, « ne fait pas obstacle à ce que l’épouse de la mère puisse adopter l’enfant ainsi conçu ».

et déjà des connards opposés au mariage pour tous montent au créneau et hurlent la bave et la rage aux lèvres........

et

mariton (si je ne m'abuse) y voit une bonne raison pour abroger la loi.....

si seulement les cul bénis, les conservateurs confits dans leur archaïsme, les moralisateurs pouvaient avoir le bon goût de s'occuper de leur cul......et pas de ceux des autres.......

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Membre, 53ans Posté(e)
babeth23 Membre 880 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Ouais, bientôt on pourra légalement vendre et acheter des gosses. Wouhou, vive le progrès!

quel rapport

l'adoption pour couples gay n'a rien à voir avec la vente et l'achat d'enfants.................

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

quel rapport

l'adoption pour couples gay n'a rien à voir avec la vente et l'achat d'enfants.................

La GPA n'a rien à voir avec la vente et l'achat d'enfant?

Je suppose que le soleil n'est pas non plus au centre de notre système.

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Membre, 53ans Posté(e)
babeth23 Membre 880 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

La GPA n'a rien à voir avec la vente et l'achat d'enfant?

Je suppose que le soleil n'est pas non plus au centre de notre système.

je ne parle pas de gpa, mais de ça :

Saisie par les tribunaux de grande instance d'Avignon et Poitiers, la Cour de cassation a estimé, mardi 23 septembre, que le recours à la PMA à l’étranger, par insémination artificielle avec donneur anonyme, « ne fait pas obstacle à ce que l’épouse de la mère puisse adopter l’enfant ainsi conçu ».

Suite:http://www.lemonde.f...17_1654468.html

c'est une très bonne chose, qui va faire jurisprudence

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Membre, Posté(e)
fanfreluche Membre 821 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ouais, bientôt on pourra légalement vendre et acheter des gosses. Wouhou, vive le progrès!

Et revoilà nos bonimenteurs de la manif pour tous qui continuent d'agiter le chiffon rouge en faisant croire aux braves citoyens que GPA= PMA et que tous les homosexuels sont des prédateurs sexuels à la recherche d'enfants.....

Je pense qu'il y a plus simple que la PMA ou la GPA pour faire du trafic d'enfants...

Encore un argument bidon des culs serrés qui n'a pour seul objectif d'apeurer le citoyen....toujours la même technique : quand on est en manque d'argument, on exploite l'ignorance avec la peur....

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Membre, Marchombre, 33ans Posté(e)
Serguei Zoubatov Membre 4 440 messages
33ans‚ Marchombre,
Posté(e)

Surrogacy boom in Mexico brings tales of missing money and stolen eggs

Gestational mothers and new parents tell of dark side of industry that operates in legal grey area

Five days after her caesarean section, Nancy boarded a night bus in the southern Mexican city of Villahermosa and made the 10-hour journey back to her home in the capital. Instead of a baby, she nursed a wad of bills buried in a blue handbag she never let out of her sight.

The cash was the final instalment of her 150,000-peso (£7,000) fee to be a surrogate mother for a gay couple from San Francisco. After a traumatic year that included being all but abandoned by the agency supposedly looking after her, and being falsely accused of demanding additional cash to hand over the baby, Nancy was not so sure it had been worth it. “I just wanted to get my money, go home, rest and forget about it all,” said the 24-year-old, sitting in her tiny apartment in a poor barrio of Mexico City. “And now the money is all gone.”

Nancy’s story says much about the southern Mexican state of Tabasco’s emergence as the world’s most dynamic new centre of international surrogacy, fuelled by the tightening of restrictions in other countries such as India and Thailand.

While some Mexican “surrogacy journeys” progress smoothly, there are horror stories of unscrupulous or mismanaged agencies stealing money and eggs, subjecting pregnant women to psychological abuse, and cutting corners on their payments. There is also evidence that many surrogates are recruited without rigorous screening of their mental and physically suitability.

Surrogacy agencies say they offer an unquestionably legitimate service, but in reality, all operate in a legal grey area because surrogacy in Tabasco is legally required to be altruistic. Some have even alleged that fierce competition has resulted in rivals “poaching” their surrogates.

“There are good agencies and bad agencies” said a nurse from Villahermosa, the capital of Tabasco, who visits surrogates at home in and around the city, as well as some living in agency-run houses. The nurse, who did not want her name published, said many were essentially left to fend for themselves. “They all make the same promises,” she said of the agencies. “Some keep them and others don’t.”

Commercial gestational surrogacy, in which a woman is paid to carry a baby to whom she has no genetic link, has been an accepted practice in some US states since the late 1980s. But with costs typically topping $100,000 (£61,000), medical tourism agencies have found a profitable niche coordinating much cheaper services in the few countries where surrogacy is permitted. For years India was the world centre of surrogacy tourism, but strict legislation at the end of 2012 restricted surrogacy clients to married heterosexual couples.

Within months, international surrogacy agencies switched their focus to the swelteringly hot Mexican state of Tabasco, where civil code has allowed gestational surrogacy since 1998.

Agencies set up their first bases in Cancún, 450 miles from Villahermosa. The city was already an established centre of medical tourism, and the agencies promised sand, sun, sea and now surrogacy. They told their clients it did not matter where the IVF treatment to create embryos took place, so long as the baby was born in Tabasco.

Advertising primarily on the internet, with a focus on the gay market, the agencies offered networks of donors, clinics and women willing to rent their wombs, all for less than half the usual US prices.

Agencies have multiplied across the state, as well as in Mexico City, and have recently reported a surge of inquiries from Australia, perhaps a result of Thailand’s crackdown on surrogacy because of a case in which a surrogate mother claimed an Australian couple had refused to take their baby because he had Down’s syndrome.

“This is going to take off,” said Carlos Rosillo, who has set up a Villahermosa-based agency called Mexico Surrogacy. “At the moment there are maybe 10 to 15 surrogate babies being born a month, but when it is that amount every day the real problems will start,” he said. “If we don’t get better prepared it will be chaos.”

The industry is already dealing with the fallout from claims that Planet Hospital, a Cancún pioneer, cheated dozens of clients out of large deposits for procedures that were incomplete or carried out improperly. The California-based company was forced into involuntary bankruptcy this year. It also faces an FBI investigation.

The case underlines the vulnerability of surrogate mothers: when Planet Hospital shut, it left five women pregnant and others awaiting implantations. Most remained in the care of a regional manager, Marisol Garibay, who set up a new agency, Babies at Home. Some have complained about how they were treated. “It was hell,” said Michelle Velarde, who left before seeing a full pregnancy through. “Marisol was a kind of despot.” Garibay vehemently denies all the allegations as a smear campaign organised by rivals seeking to poach her surrogates.

The vulnerability of surrogates is partly rooted in their delicate legal position.

The Tabasco civil code permits gestational surrogacy, so it is the contracting parents, not the surrogate, whose names appear on birth certificates. But the law also states that the surrogates must be acting “altruistically” – as it does in the UK, Canada and Australia.

This means that the surrogacy boom in Tabasco is theoretically rooted in a groundswell of poor women from a relatively conservative culture who are motivated by a generous urge to give affluent, often gay, foreigners the chance to become parents in return for little more than thanks, and the payment of their expenses.

Some surrogates interviewed for this story did seem genuinely excited about helping others start a family, and were notably blase by the contracting parents’ sexual orientation.

Nancy said she loves the idea that the parents of the baby girl she carried are gay men from San Francisco. “Maybe one day she might be curious and ask about me,” she said.

But many surrogates are also clearly motivated by the promise of earning more money than any other job available to them could provide, even if this means they have to also navigate a minefield of taboos and misinformation.

A single mother of three who is now carrying a baby for a Norwegian man, said neighbours and friends had been lecturing her about becoming pregnant again, when she can hardly keep her existing family’s head above water. Even so, she said, she had no intention of telling them the truth.

“I would never shake the stigma of selling my baby, even though the baby has nothing of me,” she said, asking for neither her name nor the name of her agency be used.

Even so, she was happy with the way things were going. The monthly instalments of 10,000 pesos has tripled her previous income from working as a maid. “I’m doing this for my children,” she said. “It’s a hard job, but its better than prostitution, which is the only other thing round here that can earn you a bit more.”

The agencies themselves do not mention payments to the surrogates on their websites, beyond medical and living expenses. In interviews, however, representatives treat the altruism requirement as an easily circumvented legal nuance.

“Yes, it’s like a salary, but it’s allowed as long as we don’t call it that,” the representative of New Life Mexico said of the $13,300 that surrogates receive at her agency. Thinking that she was talking to a prospective parent, rather than a reporter, she added, “If we call it economic assistance it’s allowed. It’s just the wording. That’s how this country is.”

Carlos Rosillo of the Mexico Surrogacy has developed an arrangement he believes could withstand the closer scrutiny he suspects will be triggered by the boom at some point. He has set up a charity that receives “donations” from the contracting parents which is then passed on to the surrogates in the form of “aid.”

“The surrogates are our most important assets, and we want to look after them,” he said, though he also admitted they have no legal recourse for forcing agencies to honour their promises.

The surrogate can find herself with a child she did not plan for, if the clients change their mind during the process. The contract may name them as responsible for the baby, but if they don’t turn up to the birth or the registration office, it is not clear what should, let alone what would, happen next.

There was certainly no hint of tension in the Skype conversation between a Spanish couple and Laura, their surrogate, one recent afternoon in the agency’s offices.

The excitement was palpable in the voices of the two fathers as the 29-year-old single mother answered questions about how she was feeling carrying their twins. She stood up so the camera could capture her bump, and said she knew the babies were boys because they kicked so much. The couple giggled before one said he didn´t care what sex they were.

“I am helping them and they are helping me,” Laura said earlier. “My mother was shocked when I first told her, but she understands now.”

Whichever way the deal is organised, Villahermosa-based surrogacy lawyer León Altamirano who runs an agency called GSM, insists the surrogate has nothing to worry about as long as a contract exists that proves the seriousness of the clients’ intention to take home a baby, even if that contract doesn’t mention her payment. “The biggest concern of the parents is that the surrogate will not hand over the baby, and the biggest concern of the surrogate is that she will be left with the baby,” he said, flipping through an example of a contract . “It is not in anybody’s interest to break the deal.”

But with the agency controlling pretty much everything about a surrogate’s payment and care, she has few places to turn if something goes wrong with the broker. It may not be easy to contact the putative parents, as agencies typically limit contact between the parties.

Claudia, a woman in her 30s from the Gulf coast state of Veracruz who was one of the former Planet Hospital surrogates transferred to the care of Babies at Home, only got hold of the New Jersey couple whose baby she was carrying through a Facebook message appealing for help. The surrogates had just been moved into a new apartment without running water or electricity and insufficient food, she said in a phone interview, and she was getting desperate. “I was struggling emotionally with the situation,” she said. “But I couldn’t leave without the parents’ authorisation.”The couple arranged to spring her from the Babies at Home house with the help of a rival agency. “In the end, it was lovely to see the family happy and everything OK,” Claudia said “But the whole thing was pretty hard for me.”

But as the surrogacy phenomenon booms, even some of those with direct experience of its dark side are reluctant to give up on the promises it offers.

Thomas Chomko, one of the fathers of Claudia’s baby, described the whole experience as “a rough ride” in a phone interview from his home. It ended with three torturous weeks with his newborn in intensive care, recovering from an infection he suspects stemmed from inadequate screening of the surrogate before implantation.

But he was adamant his story should not put other potential parents off exploring surrogacy in Mexico – they should just do their homework first. “I’m sitting here and my child is in the other room in my husband’s arms. However horrible this situation has been I have a child,” he said. “We wanted to be fathers so bad that we sped through the investigation process.”

Even Nancy, who says she is still lactating because she cannot afford the medication to stop the flow four months after giving birth, is considering a second try. “I know how it should be done now,” she said, explaining how she would avoid the pitfalls primarily by organising things herself. “I can’t think of any other way of getting my daughter out of the barrio.”

http://www.theguardian.com/world/2014/sep/25/tales-of-missing-money-stolen-eggs-surrogacy-mexico

La traduction, ça donne ça:

Mères porteuses, histoires d’argent et embryons volés

Un article du Guardian lève le sombre voile sur l'industrie des mères porteuses au Mexique.

Cinq jour après sa césarienne, Nancy monta dans un bus de nuit à Villahermosa et rentra chez elle au bout de 10h de voyage. A la place d’un bébé, elle serrait une liasse de billets dissimulée dans un sac à main bleu qu’elle ne perdit jamais de vue. Le cash était le versement final de son salaire (7000£) pour avoir porté le bébé de deux gomosexuels de San Francisco.

Après une année traumatisante pendant laquelle elle fut abandonnée par l’agence censée s’occuper d’elle, et accusée faussement de réclamer un plus gros salaire aux futurs parents, Nancy se demandait vraiment si tout cela avait valu le coup. « Tout ce que je voulais c’était récupérer l’argent, rentrer chez moi, me reposer et oublier tout ça » dit la jeune femme de 24 ans dans un quartier pauvre de Mexico City. « Et maintenant l’argent s’est envolé. »

Cette histoire en dit long sur le contexte au Mexique où les mères porteuses sont de plus en plus nombreuses. On entend de plus en plus d’histoires sordides d’agences malhonnêtes dérobant argent et embryons, soumettant les femmes enceintes à des abus psychologiques, et trafiquant leurs systèmes de paiement. Il s’avère aussi que les mères porteuses sont recrutées sans sérieuse appréciation de leur stabilité mentale et physique. Une histoire relate comment la santé du nouveau-né en a pâti suite à une infection de la mère.

Les agences se prétendent légitimes, mais en réalité elles opèrent pour la plupart à l’insu de la loi qui exige l’altruisme de leur commerce. Il arrive même que la féroce compétition amène les agences à « chiper » les mères porteuses des agences rivales.

Le commerce de mères porteuses a été accepté dans quelques Etats d’Amérique, mais coûte environ 100 000$ ; les agences de tourisme de soins ont donc trouvé une niche profitable en coordonnant ce genre de services pour bien moins cher. Se faisant connaître surtout par Internet, s’adressant par-dessus tout aux homosexuels, les agences offrent des réseaux de donneurs, de cliniques, et de femmes disposées à « louer leur utérus », tout ceci pour moitié moins cher qu’aux US.

Les agences arrivèrent en grand nombre au Mexique, promettant aux clients le sable, la mer, le soleil,... et une mère porteuse. Elles précisaient que l’endroit où avait lieu l’implantation par fécondation in vitro importait peu, du moment que la naissance avait lieu dans leur centre.

Une des agences pionnières, Planet Hospital, est accusée d’avoir détourné les versements d’une douzaine de clients pour des procédures inachevées ou bâclées. L’agence, basée en Californie, fut poussée à la banqueroute et fait face à une investigation du FBI. Quand l’agence ferma, elle laissa 5 femmes enceintes et d’autres en attentes d’implantation.

La vulnérabilité des mères porteuses tient en partie de leur posture délicate face à la loi. Le code civil de la région exige que la procédure ait des fins « altruistes », dans l’idée de miser sur l’affluence des femmes pauvres de la région pour aider des riches étrangers, souvent homosexuels, à devenir parents en échange de peu d’efforts. Beaucoup de mères porteuses viennent aider ces personnes à devenir parents, mais comptent surtout sur la rentrée d’argent, sans comparaison avec les salaires dérisoires des jobs qu’on leur propose. Or, réclamer un salaire les contraint à pénétrer dans ce terrain miné de non-dits et de désinformation.

Une femme porteuse témoigne que le salaire est triple que celui qu’elle reçoit en tant que femme de ménage, et qu’elle le fait pour ses trois enfants. « C’est un boulot dur mais c’est mieux que la prostitution, ce qui est la seule autre chose que l’on vous propose ici pour gagner un peu plus. »

Les agences ne mentionnent pas le salaire sur leurs sites internet, mais en entretien parlent aisément de l’altruisme comme une clause facilement contournable.

Pour éviter des contrôles, l’agence Mexico Surrogacy concocta une aide charitable qui reçoit des « dons » de la part des futurs parents, don qui ensuite est remis à la mère porteuse sous forme d’ « aide ». Cette agence se félicite de tout faire pour prendre soin des mères porteuses, « leur capital le plus important », mais pourtant admet que ces femmes n’ont aucun recours légal pour forcer les agences à honorer leurs promesses. La mère porteuse peut se retrouver avec un enfant qu’elle n’avait pas prévu, si les clients changent d’avis durant la grossesse. Le contrat peut les nommer comme responsable du bébé, mais s’ils ne se présentent pas à la naissance, il n’y a aucune garantie pour la suite.

Ceci étant, même les femmes directement victimes des aléas sombres de ce commerce ont du mal à renoncer aux promesses qu’il représente. Même Nancy, qui a encore du lait car elle n’a pas l’argent nécessaire pour prendre les médicaments nécessaires 4 mois après la naissance, songe à une deuxième tentative. «Je sais comment m’y prendre maintenant. »...

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