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Bloc Identitaire. Une menace ? Que doit-on en penser ?

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Alex38200

Le Bloc identitaire un danger ?  

64 membres ont voté

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, cloudy a dit :

On ne doit pas lire les memes infos parce que souvent on entend dire que les KURDES COMBATTENT DAESH !

c 'est ce que disent mes liens !!

 et c 'est pour cela que des antifas ont rejoint les valeureux et valeureuses combattants Kurdes !!

tu ne sais pas lire ??

 

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Savonarol a dit :

C'est affolant de voir que 50% de couillons voit chez les identitaires "une menace".
Qu'on adhère ou pas à leur vision du monde, ces types tiennent des salles de sport, font de la protection civile dans les transports en communs, et se contentent politiquement de coups médiatiques, d'essayer de faire le buzz.

tu as zappé l'historique des identitaires ?,

extrait

De quoi parle-t-on exactement quand on parle des « mouvements identitaires » ? Quelles thématiques portent-ils ?

On parle principalement du Bloc Identitaire, devenu depuis cet été Les Identitaires, et de son organisation de jeunesse, Génération Identitaire. Cependant, il existe d’autres formations comme Terre & peuple. Aujourd’hui, leurs thématiques sont les suivantes : rejet de l’islam, l’immigration perçue comme une forme de colonisation, avec le risque de substitution ethnique (le « grand remplacement ») ; la remigration (le retour forcé de ces populations vers leurs pays d’origine) ; l’idée que la criminalité est principalement le fait d’immigrés ; la nécessité d’une entraide ethnique (« aider les nôtres avant les autres ») ; préparation à la guerre ethnique qui arrive, etc.

 

– Quand ont-ils pris forme, et que représentent-ils aujourd’hui (un ordre de grandeur en nombre de militants) ? 

Le BI est né de la dissolution d’Unité radicale, en 2002. Il s’est constitué dans la foulée, avec un discours moins nationaliste-révolutionnaire propre à Unité radicale et plus axé sur l’identité. Ceci dit, Terre & Peuple le précède d’une dizaine d’année : il est né en 1994, en tant que courant du FN, avant que ses animateurs ne suivent Bruno Mégret dans sa scission. Aujourd’hui, la mouvance identitaire est estimée à environ, et au grand maximum, 1500 à 2000 personnes, toutes tendances confondues.

Quel est le degré de violence, dans leur action, des identitaires?

Cela dépend de l’origine politique du militant : ceux qui viennent du GUD ou de la mouvance skinhead (surtout la première génération de militants du BI, provenant d’Unité radicale) étaient des militants violents, qui n’hésitaient pas à provoquer leurs adversaires (comprendre les « antifas »). Ils se voyaient comme des « rebelles blancs ». Comme cette stratégie est stérile, ils l’ont abandonné petit à petit. A cette violence s’est substituée la pratique des coups médiatiques (occupation de la mosquée de Poitiers, marche des cochons, sit-in sur les ponts de Calais, etc.), plus spectaculaire et surtout moins risqué sur le plan pénal.

 

Les condamnations sont-elles fréquentes?

Les militants identitaires les plus anciens ont un casier judiciaire assez rempli. Aujourd’hui, il y a encore des condamnations, mais elles sont moins fortes : on ne risque pas la même peine pour un sit-in que pour des violences physiques. Ceci dit, les agressions physiques restent encore présentes, mais relèvent plutôt de militants ingérables que d’une réelle stratégie concertée.

 

-Y’a-t-il, au delà de quelques transfuges, une réelle porosité entre le FN et ces groupuscules ?

http://lahorde.samizdat.net/2017/05/05/stephane-francois-front-national-extreme-droite-francaise/

extrait

Philippe Vardon et Fabrice Robert sont tous deux d’anciens membres du Front national, qui ont fait le choix du Mouvement National Républicain de Bruno Mégret lors de la scission de 1999. Fabrice Robert a été conseiller municipal de La Courneuve entre 1995 et 2001. Ils sont, historiquement, liés à la mouvance nationaliste-révolutionnaire, fort bien analysée et décrite par Nicolas Lebourg.

Dans une autre vie, ils ont fait de la musique, comme beaucoup de jeunes. Fabrice joue alors de la basse et Philippe chante. Comme beaucoup de jeunes… sauf que les textes sont un peu particuliers et leur vaudront quelques déboires avec la justice. Ils font en effet partie de la scène relativement confidentielle mais tapageuse du «Rock Identitaire Français» et forment le groupe «Fraction Hexagone». Cette «scène musicale» mêle des groupes comme «Brixia», «Elendil», «Vae Victis» et à laquelle on peut raccrocher Docteur Merlin, interprète des «Poèmes de Fresnes» de Robert Brasillach.

Les Identitaires sont une configuration nouvelle d’une frange de l’extrême droite, qui fait de l’identité, locale, régionale, nationale et européenne, le centre de son idéologie. A formation politique jeune, encadrement jeune. Pour preuve, Damien Rieu, le plus jeune des responsables des Identitaires, animateur de la branche lyonnaise et porte-parole de Génération Identitaire, anime la Traboule à Lyon, le «local associatif» des Identitaires locaux comprenant notamment une salle de sport, n’a pas 25 ans.

en entier sur

http://www.slate.fr/story/86987/les-identitaires-extreme-droite-droite-extreme

Il y a 19 heures, Savonarol a dit :

Des décennies de lavage de cerveaux gauchistes font qu'aujourd'hui, il y a toujours une bonne tripotée d'andouilles pour croire à la menace fasciste. Paix à leurs cervelles.

’analyse des publications des différents sites du Bloc identitaire est intéressante car le chercheur y voit l’évolution de ces militants face à la violence politique. Elle était, jusqu’à l’acte de Maxime Brunerie, prônée par UR, qui faisait l’éloge des kamikazes palestiniens. Elle sera remplacée par des actions relevant du happening, inspirées des méthodes de Greenpeace. Cette évolution quant à a violence politique constitue un point central dans l’expression d’une volonté de respectabilité de la part des leaders du Bloc identitaire. Elle s’accompagne d’une nette euphémisation du discours violent et de l’utilisation d’une rhétorique contre-offensive/défensive. Cette mutation était rendue nécessaire par la mesure de dissolution de 2002, mais elle résulte aussi d’une réflexion de fond sur l’utilité de la violence politique.

 
 

 

La prise de conscience de l’impasse que constitue l’activisme débridé a été reléguée au second plan par rapport à l’investissement dans la promotion des idées identitaires dans le domaine proprement politique mais aussi métapolitique. Rejetant l’usage de la violence pour différents motifs, tant objectifs – stérilité de cette voie, manque d’effectifs, contexte de société apaisée en termes de violence politique – que subjectifs – il s’agit de donner une légitimité au combat identitaire présenté auprès de l’opinion publique, des médias et des politistes comme celui de la sauvegarde d’une civilisation en péril « en utilisant les mêmes armes que l’ennemi » – les dirigeants identitaires optent donc pour une stratégie gramsciste consistant à concentrer la bataille sur le plan culturel en redéfinissant à la fois la posture, la vision du monde et les moyens utilisés pour diffuser leur pensée et augmenter leur influence au sein des droites radicales et au-delà. Il s’agit à travers les différentes actions que les Identitaires lancent d’imposer des problématiques, des thématiques dans divers domaines. À mesure que les campagnes sont menées, il se dégage une vision cohérente faisant de chaque combat une partie d’un grand tout : la défense de ce qu’ils se représentent comme « notre » civilisation.

 
 

 

Cependant, au BI, le goût des actions militantes de choc n’a pas disparu : celles-ci sont simplement devenues non-violentes et conçues pour générer une visibilité médiatique maximale. L’éloge de l’affrontement physique reste présent, mais la violence physique est canalisée, notamment par la création de clubs sportifs formant aux arts martiaux adaptés au combat de rue (kick-boxing ; street fight ; boxe). Comme souvent, avec le BI, il s’agit avant tout de communication externe : il faut à la fois faire peur à l’adversaire et attirer de futurs militants, fascinés par cette violence. Cet intérêt pour les sports de combat n’est pas uniquement offensif ou une forme de communication : il est aussi défensif. En effet, il faut prendre en compte le fait que les militants d’extrême droite ne sont pas toujours les auteurs des violences, ils en sont parfois les victimes. Les instances du BI organisent de plus en plus de stages d’auto-défense pour les membres de Génération identitaire (GI), garçons et filles. Ainsi, elles ont proposé en 2014 un stage national de gestion du conflit « allant de la gestion verbale d’un conflit à la défense face à une attaque à l’arme blanche en passant par la défense au sol ou encore face à plusieurs agresseurs. L’enseignement était délivré par un professionnel des sports de combat ». L’objectif était d’inciter les membres de GI à « ne pas baisser les yeux, relever la tête et serrer les poings s’il le faut ». Suite aux événements de Cologne, surfant à la fois sur la peur des migrants et sur la supposée obsession sexuelle de l’immigré arabo-musulman, l’offre du BI s’est affinée : depuis 2016, le BI propose des stages d’auto-défense à destination jeunes filles/femmes, affirmant (et reprenant incidemment un vieux thème de l’extrême droite la plus dure) qu’à Paris la majorité des viols sont commis par des étrangers, en particulier par des Maghrébins. Cette auto-défense est mise en avant dans les camps d’été du BI, en parallèle de l’activité sportive et de cours théoriques, notamment sur le choc des civilisations. Le militant identitaire se doit également de « sécuriser » le métro des agresseurs arabo-musulmans (à Lille, Paris, Rennes, Lyon) et les « tournées anti-racailles » ressemblent, en fait, à des opérations de communication. Au-delà de cet éloge de l’autodéfense, le BI reprend la tradition au sein d’une certaine extrême droite du dépassement physique, qui se veut la concrétisation de l’adage « Un esprit sain dans un corps sain ».

 
 

 

Le militant d’extrême droite doit être héroïque, rejetant la lâcheté. Il doit aller au combat (enfin, à la rixe), comme l’écrit avec lyrisme Philippe Vardon, dans Éléments pour une contre-culture identitaire (ID, 2011) : « Nous apprenons chaque jour à nous battre, et chaque jour un peu plus à aimer le faire ; la tête haute nous tomberons peut-être dix fois, mais nous nous relèverons à chacune d’entre elles, pour faire face à nouveau ».

en entier sur

https://jean-jaures.org/nos-productions/le-militant-d-extreme-droite-militant-de-la-violence

les identitaires ont choisi de nouvelles stratégies mais la violence reste là, tapie !!

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
Le 19/07/2018 à 18:18, grandfred a dit :

tu as zappé l'historique des identitaires ?,

extrait

De quoi parle-t-on exactement quand on parle des « mouvements identitaires » ? Quelles thématiques portent-ils ?

On parle principalement du Bloc Identitaire, devenu depuis cet été Les Identitaires, et de son organisation de jeunesse, Génération Identitaire. Cependant, il existe d’autres formations comme Terre & peuple. Aujourd’hui, leurs thématiques sont les suivantes : rejet de l’islam, l’immigration perçue comme une forme de colonisation, avec le risque de substitution ethnique (le « grand remplacement ») ; la remigration (le retour forcé de ces populations vers leurs pays d’origine) ; l’idée que la criminalité est principalement le fait d’immigrés ; la nécessité d’une entraide ethnique (« aider les nôtres avant les autres ») ; préparation à la guerre ethnique qui arrive, etc.

 

– Quand ont-ils pris forme, et que représentent-ils aujourd’hui (un ordre de grandeur en nombre de militants) ? 

Le BI est né de la dissolution d’Unité radicale, en 2002. Il s’est constitué dans la foulée, avec un discours moins nationaliste-révolutionnaire propre à Unité radicale et plus axé sur l’identité. Ceci dit, Terre & Peuple le précède d’une dizaine d’année : il est né en 1994, en tant que courant du FN, avant que ses animateurs ne suivent Bruno Mégret dans sa scission. Aujourd’hui, la mouvance identitaire est estimée à environ, et au grand maximum, 1500 à 2000 personnes, toutes tendances confondues.

Quel est le degré de violence, dans leur action, des identitaires?

Cela dépend de l’origine politique du militant : ceux qui viennent du GUD ou de la mouvance skinhead (surtout la première génération de militants du BI, provenant d’Unité radicale) étaient des militants violents, qui n’hésitaient pas à provoquer leurs adversaires (comprendre les « antifas »). Ils se voyaient comme des « rebelles blancs ». Comme cette stratégie est stérile, ils l’ont abandonné petit à petit. A cette violence s’est substituée la pratique des coups médiatiques (occupation de la mosquée de Poitiers, marche des cochons, sit-in sur les ponts de Calais, etc.), plus spectaculaire et surtout moins risqué sur le plan pénal.

 

Les condamnations sont-elles fréquentes?

Les militants identitaires les plus anciens ont un casier judiciaire assez rempli. Aujourd’hui, il y a encore des condamnations, mais elles sont moins fortes : on ne risque pas la même peine pour un sit-in que pour des violences physiques. Ceci dit, les agressions physiques restent encore présentes, mais relèvent plutôt de militants ingérables que d’une réelle stratégie concertée.

 

-Y’a-t-il, au delà de quelques transfuges, une réelle porosité entre le FN et ces groupuscules ?

http://lahorde.samizdat.net/2017/05/05/stephane-francois-front-national-extreme-droite-francaise/

extrait

Philippe Vardon et Fabrice Robert sont tous deux d’anciens membres du Front national, qui ont fait le choix du Mouvement National Républicain de Bruno Mégret lors de la scission de 1999. Fabrice Robert a été conseiller municipal de La Courneuve entre 1995 et 2001. Ils sont, historiquement, liés à la mouvance nationaliste-révolutionnaire, fort bien analysée et décrite par Nicolas Lebourg.

Dans une autre vie, ils ont fait de la musique, comme beaucoup de jeunes. Fabrice joue alors de la basse et Philippe chante. Comme beaucoup de jeunes… sauf que les textes sont un peu particuliers et leur vaudront quelques déboires avec la justice. Ils font en effet partie de la scène relativement confidentielle mais tapageuse du «Rock Identitaire Français» et forment le groupe «Fraction Hexagone». Cette «scène musicale» mêle des groupes comme «Brixia», «Elendil», «Vae Victis» et à laquelle on peut raccrocher Docteur Merlin, interprète des «Poèmes de Fresnes» de Robert Brasillach.

Les Identitaires sont une configuration nouvelle d’une frange de l’extrême droite, qui fait de l’identité, locale, régionale, nationale et européenne, le centre de son idéologie. A formation politique jeune, encadrement jeune. Pour preuve, Damien Rieu, le plus jeune des responsables des Identitaires, animateur de la branche lyonnaise et porte-parole de Génération Identitaire, anime la Traboule à Lyon, le «local associatif» des Identitaires locaux comprenant notamment une salle de sport, n’a pas 25 ans.

en entier sur

http://www.slate.fr/story/86987/les-identitaires-extreme-droite-droite-extreme

’analyse des publications des différents sites du Bloc identitaire est intéressante car le chercheur y voit l’évolution de ces militants face à la violence politique. Elle était, jusqu’à l’acte de Maxime Brunerie, prônée par UR, qui faisait l’éloge des kamikazes palestiniens. Elle sera remplacée par des actions relevant du happening, inspirées des méthodes de Greenpeace. Cette évolution quant à a violence politique constitue un point central dans l’expression d’une volonté de respectabilité de la part des leaders du Bloc identitaire. Elle s’accompagne d’une nette euphémisation du discours violent et de l’utilisation d’une rhétorique contre-offensive/défensive. Cette mutation était rendue nécessaire par la mesure de dissolution de 2002, mais elle résulte aussi d’une réflexion de fond sur l’utilité de la violence politique.

 
 

 

La prise de conscience de l’impasse que constitue l’activisme débridé a été reléguée au second plan par rapport à l’investissement dans la promotion des idées identitaires dans le domaine proprement politique mais aussi métapolitique. Rejetant l’usage de la violence pour différents motifs, tant objectifs – stérilité de cette voie, manque d’effectifs, contexte de société apaisée en termes de violence politique – que subjectifs – il s’agit de donner une légitimité au combat identitaire présenté auprès de l’opinion publique, des médias et des politistes comme celui de la sauvegarde d’une civilisation en péril « en utilisant les mêmes armes que l’ennemi » – les dirigeants identitaires optent donc pour une stratégie gramsciste consistant à concentrer la bataille sur le plan culturel en redéfinissant à la fois la posture, la vision du monde et les moyens utilisés pour diffuser leur pensée et augmenter leur influence au sein des droites radicales et au-delà. Il s’agit à travers les différentes actions que les Identitaires lancent d’imposer des problématiques, des thématiques dans divers domaines. À mesure que les campagnes sont menées, il se dégage une vision cohérente faisant de chaque combat une partie d’un grand tout : la défense de ce qu’ils se représentent comme « notre » civilisation.

 
 

 

Cependant, au BI, le goût des actions militantes de choc n’a pas disparu : celles-ci sont simplement devenues non-violentes et conçues pour générer une visibilité médiatique maximale. L’éloge de l’affrontement physique reste présent, mais la violence physique est canalisée, notamment par la création de clubs sportifs formant aux arts martiaux adaptés au combat de rue (kick-boxing ; street fight ; boxe). Comme souvent, avec le BI, il s’agit avant tout de communication externe : il faut à la fois faire peur à l’adversaire et attirer de futurs militants, fascinés par cette violence. Cet intérêt pour les sports de combat n’est pas uniquement offensif ou une forme de communication : il est aussi défensif. En effet, il faut prendre en compte le fait que les militants d’extrême droite ne sont pas toujours les auteurs des violences, ils en sont parfois les victimes. Les instances du BI organisent de plus en plus de stages d’auto-défense pour les membres de Génération identitaire (GI), garçons et filles. Ainsi, elles ont proposé en 2014 un stage national de gestion du conflit « allant de la gestion verbale d’un conflit à la défense face à une attaque à l’arme blanche en passant par la défense au sol ou encore face à plusieurs agresseurs. L’enseignement était délivré par un professionnel des sports de combat ». L’objectif était d’inciter les membres de GI à « ne pas baisser les yeux, relever la tête et serrer les poings s’il le faut ». Suite aux événements de Cologne, surfant à la fois sur la peur des migrants et sur la supposée obsession sexuelle de l’immigré arabo-musulman, l’offre du BI s’est affinée : depuis 2016, le BI propose des stages d’auto-défense à destination jeunes filles/femmes, affirmant (et reprenant incidemment un vieux thème de l’extrême droite la plus dure) qu’à Paris la majorité des viols sont commis par des étrangers, en particulier par des Maghrébins. Cette auto-défense est mise en avant dans les camps d’été du BI, en parallèle de l’activité sportive et de cours théoriques, notamment sur le choc des civilisations. Le militant identitaire se doit également de « sécuriser » le métro des agresseurs arabo-musulmans (à Lille, Paris, Rennes, Lyon) et les « tournées anti-racailles » ressemblent, en fait, à des opérations de communication. Au-delà de cet éloge de l’autodéfense, le BI reprend la tradition au sein d’une certaine extrême droite du dépassement physique, qui se veut la concrétisation de l’adage « Un esprit sain dans un corps sain ».

 
 

 

Le militant d’extrême droite doit être héroïque, rejetant la lâcheté. Il doit aller au combat (enfin, à la rixe), comme l’écrit avec lyrisme Philippe Vardon, dans Éléments pour une contre-culture identitaire (ID, 2011) : « Nous apprenons chaque jour à nous battre, et chaque jour un peu plus à aimer le faire ; la tête haute nous tomberons peut-être dix fois, mais nous nous relèverons à chacune d’entre elles, pour faire face à nouveau ».

en entier sur

https://jean-jaures.org/nos-productions/le-militant-d-extreme-droite-militant-de-la-violence

les identitaires ont choisi de nouvelles stratégies mais la violence reste là, tapie !!

Quelle sorte de pouvoir de nuisance ont les identitaires aujourd'hui ? (par rapports à tes amis professionnels de la casse dont les opérations de vandalisme restent impunies, par exemple)
Comme d'hab, grandfred : Don-Quixote-Windmill-570x484.jpg

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

Autriche : les identitaires en procès

À l’occasion du procès qui vise plusieurs membres des identitaires autrichiens, nos camarades de la Rosa Antifa Wien nous rappellent ce que ce mouvement représente en Autriche, et dans quel contexte, pourtant favorable à l’extrême droite, se déroule ce procès.

À Graz (Autriche) a lieu ce mois-ci un procès contre le « Mouvement identitaire autrichien ». Connu en Europe pour leur campagne médiatique dans les Alpes et en Méditerranée, les Identitaires ont été également responsables de plusieurs incidents racistes en Autriche. Les charges retenues contre eux sont les suivantes : incitation à la haine raciale, constitution d’organisation criminelle et appartenance à une organisation criminelle, destruction de biens privés et coercition. Pour plus de détails au sujet de ces charges, allez voir prozess.report qui propose un dossier complet à ce sujet.

...................(....................................)..............................

Leurs campagnes faisaient presque toujours l’objet d’une couverture médiatique, sans discriminations, et elles étaient largement diffusées par les réseaux sociaux. Pour l’extérieur, les Identitaires se présentent comme de « jeunes conservateurs engagés » qui n’ont rien en commun avec les skinheads néonazis des années 1990.

identitare-oesterreich.jpg

 

Bien qu’ils se défendent d’être néonazis, les Identitaires n’hésitent pas à tendre le bras dans leurs manifs… (photo : Heute)

http://lahorde.samizdat.net/2018/07/15/autriche-les-identitaires-en-proces/

 

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