Pas de prise de tête, clef du bonheur?

Selon des études psychologiques récentes (non je n'ai pas les sources ici ...), les personnes ressentant le plus de satisfaction dans leur vie sont majoritairement celles se concentrant dans le moment présent, dans l'ici et le maintenant, dans ce que l'on appelle "la pleine conscience".

Cette pleine conscience qui consiste à être concentré sur les gestes effectués, les sons entendus, l'action actuelle.

Les sociétés occidentales, où majoritairement la population est matériellement hors du besoin, présentent un pourcentage significatif de personnes insatisfaites de leur vie, considérant qu'elles ne sont pas heureuses.

Il semblerait que le fait de trop réfléchir, cogiter, ruminer amène à être "en dehors" du réel, à s'exiler du moment présent, et donc être davantage "malheureux".

Bref, on peut se demander si dans le passé où les paysans ou les ouvriers travaillaient toute la journée, la population n'était pas plus heureuse qu'aujourd'hui où les gens disposent de davantage de temps pour se "prendre la tête".

L'activité intellectuelle semble valorisée dans notre société, mais si elle ne nous amène pas au bonheur, mérite t elle notre attention et nos efforts?

En fait nous sommes entré dans une société du bonheur et paradoxalement c'est au moment où on a commencé à le chercher que nous l'avons perdu. Et puisque nous sommes dans un paradoxe en voici un second: j'éprouve énormément de bonheur à réfléchir, notamment quand à la recherche du bonheur.

Le bonheur est aussi quelque chose qui se "ressent" intellectuellement parlant, on doit donc parfois réfléchir et s'interroger sur les moments où nous avons réellement été heureux ou non...Car le bonheur sans recul n'est pas vécu pleinement (selon moi, je n'ai pas de sources fiables non plus, si ce ne sont les miennes!)

Je sais bien que corrélation n'est pas raison mais dans mon cas le bonheur est devenu plus grand avec l'amélioration de ce que certains appellent aujourd'hui un quotient émotionnel.

Mieux contrôler mes émotions m'a permis de réussir certaines choses, prendre du recul et me rendre compte que j'étais globalement un privilégié avec certaines capacités à développer. Apprécier l'effort et savourer le réconfort venant derrière contribuent aussi à ce bonheur en rapport avec une estime de soi qui n'était pas énorme plus jeune.

Je ne pense pas que trop intellectualiser les choses est rédhibitoire dans ce cas.

IL existe une chanson de JJ Goldman ( j'ai mes sources aussi !:smile2: ) qui dit :

« Il n'y a pas de suicide au SahelPas de psychiatre en plein désertPas d'overdose à Kinshassa Réponses ou questions ? Je sais pas. »

de Jean-Jacques Goldman

Paroles de la chanson Petite fille

L'intelligence est, disait un Grand, le seul moyen de l'homme pour mesurer l'étendue de son désespoir.

C'est sans doute vrai. Sans prise de tête, le bonheur, c'est sans doute vrai. Cela nous amène à nous poser deux questions: Le bonheur est-il vraiment intéressant à rechercher ? Le bonheur niais a-t-il autant de valeur que le bonheur réfléchi ?

À la première je pense que la réponse sera subjective. Pour ma part, j'ai arrêté de le rechercher. Pour la seconde, je pense que chaque seconde de bonheur réfléchi vaut une vie de bonheur niais.

Pour ma part, j'ai arrêté de le rechercher. Pour la seconde, je pense que chaque seconde de bonheur réfléchi vaut une vie de bonheur niais.

Pour ma part, je m'inspire de Jacques Brel :

"Etre une heure, une heure seulement, être une heure, une heure, quelquefois, être une heure, rien qu'une heure durant beau beau beau,......, beau et con à la fois"

J'ai réussi à stabliiser la seconde partie largement largement plus d'une heure mais la première me pose souci.

pour moi , la haine et la jalousie sont l’ennemi du bonheur ,

je pense que celui qui aime le bien pour les autres et pardonne aux autres doit être heureux ,

H25

les personnes ressentant le plus de satisfaction dans leur vie sont majoritairement celles se concentrant dans le moment présent, dans l'ici et le maintenant, dans ce que l'on appelle "la pleine conscience".

le cerveau utilise le rasoir d'Occam , pour se concentrer dans son travail , pour faire le minimum d'erreurs .

surement faire des erreurs rend triste .

L'intelligence est, disait un Grand, le seul moyen de l'homme pour mesurer l'étendue de son désespoir.

C'est sans doute vrai. Sans prise de tête, le bonheur, c'est sans doute vrai. Cela nous amène à nous poser deux questions: Le bonheur est-il vraiment intéressant à rechercher ? Le bonheur niais a-t-il autant de valeur que le bonheur réfléchi ?

À la première je pense que la réponse sera subjective. Pour ma part, j'ai arrêté de le rechercher. Pour la seconde, je pense que chaque seconde de bonheur réfléchi vaut une vie de bonheur niais.

De toute façon, rechercher le bonheur ça paraît quand même compliqué; il semble se trouver d'autant moins qu'on le traque.

Quant à la valeur différentielle du bonheur, je n'y crois pas trop... Veux tu dire qu'un bonheur intellectuellement réalisé (ou analysé?) a une dimension supplémentaire par rapport aux seuls bonheurs physiques/mécaniques (par exemple)?

Je pense quelque part que nous n'avons pas un libre arbitre absolu, certains quasiment sont nés avec le fait de se "prendre la tête", et peuvent difficilement arrêter de le faire du jour au lendemain.

Mais ça n'empêche pas de pouvoir trouver un profond bonheur à simplement entendre résonner un tonnerre d'été au loin, en ressentir les sensations en soi...

De toute façon, rechercher le bonheur ça paraît quand même compliqué; il semble se trouver d'autant moins qu'on le traque.

Vous ne pouvez pas le trouver.

Comme chacun d'entre nous sur cette Terre, c'est impossible.

Un peu de patience et du Bien. .

Vous ne pouvez pas le trouver.

«Celui qui a trouvé le bonheur peut seul en indiquer le chemin, mais peu l'écoutent, et personne ne le croit.»

«Celui qui a trouvé le bonheur peut seul en indiquer le chemin, mais peu l'écoutent, et personne ne le croit.»

Alors, il faut vous adresser à des ésprits "purs". Eux, connaissent le bonheur suprême.

Alors, il faut vous adresser à des esprits «purs». Eux connaissent le bonheur suprême.

Absolument pas: les esprits «purs» n'ont pas de corps, et ils ne parlent pas.

Hello,

Selon des études psychologiques récentes (non je n'ai pas les sources ici ...), les personnes ressentant le plus de satisfaction dans leur vie sont majoritairement celles se concentrant dans le moment présent, dans l'ici et le maintenant, dans ce que l'on appelle "la pleine conscience".

Cette pleine conscience qui consiste à être concentré sur les gestes effectués, les sons entendus, l'action actuelle.

L'idée est séduisante. Il faut bien voir comme elle flirt avec l'espoir qu'il puisse y avoir plus que ce réel, plus que cette présence, plus que la simple conscience: "la pleine conscience".

Les sociétés occidentales, où majoritairement la population est matériellement hors du besoin, présentent un pourcentage significatif de personnes insatisfaites de leur vie, considérant qu'elles ne sont pas heureuses.

Les sociétés occidentales font de la réalité le tissu d'un rêve, et ce dernier idéalement doit se contenter de ''ça''. Les individus sont donc particulièrement sujets à l'insatisfaction, matérielle notamment :)

Je trouve ton idée quand même intéressante. D'ailleurs, en ce moment, je réfléchis un peu à la période de l'adolescence, et je m'aperçois que les adolescents ont parfois un rapport au temps un peu spécial. J'ai noté quelque part que, ''dans'' ce temps : sa présence lui apparaît comme une infinité d'expériences possibles, toutes côtes à côtes, et le temps est la mesure de ce qui sépare ces possibles. Lors, son rapport au temps est ''spatial''.

Bien sur, ce temps reste; nous le connaissons tous et il peut être retrouvé à n'importe quel âge. Simplement je trouve que mes adolescents, peut-être d'autant plus qu'ils prennent par moments conscience que la guerre économique (sinon totale) de tous contre tous fait rage à l'extérieur - se préparent à y passer-, sont particulièrement adeptes de ce mode d'être. ( D'ailleurs je trouve que le temps des retraités et des adolescents se rejoignent - mais ils ne savent plus s'entendre ! - Oui, en conséquence de leurs similarités de caractère..! )

Ne retrouves-tu pas, dans ce ''temps de l'adolescence'', quelque chose de ''la pleine conscience'' ?

" Il semblerait que le fait de trop réfléchir, cogiter, ruminer amène à être "en dehors" du réel, à s'exiler du moment présent, et donc être davantage "malheureux". "

Ce sujet renvoie à celui là:

http://www.forumfr.c...html?hl,bonheur :)

Quant à la valeur différentielle du bonheur, je n'y crois pas trop... Veux tu dire qu'un bonheur intellectuellement réalisé (ou analysé?) a une dimension supplémentaire par rapport aux seuls bonheurs physiques/mécaniques (par exemple)?

Oui, je pense que le bonheur réfléchi est bien supérieur au bonheur irréfléchi.

Le bonheur n'est pas un but, c'est le chemin.

Est-ce que ça veut dire que vous trouvez un plaisir à la réflexion pour elle même, ou que vos réflexions servent votre aspiration au bonheur ?

Absolument pas: les esprits «purs» n'ont pas de corps, et ils ne parlent pas.

Je plaisantais.

En effet, ils n'ont plus besoin de se réincarner ayant atteints le niveau spirituel maximum et n'ont donc plus à "supporter" un corps matériel semblable au notre.

Quand à leur manière de communiquer entre eux par exemple, elle doit être bien plus subtile et complexe que la nôtre je pense.

[Les esprits «purs»] n'ont plus besoin de se réincarner ayant atteint le niveau spirituel maximum et n'ont donc plus à «supporter» un corps matériel semblable au nôtre.

C'est possible, mais n'oubliez pas qu'un esprit sans corps souffre de ne plus être incarné, que ce soit dans un corps semblable au nôtre ou dans celui, bien plus matériel encore, de la résurrection, appelé aussi «corps glorieux».

C'est possible, mais n'oubliez pas qu'un esprit sans corps souffre de ne plus être incarné..

Je ne sais pas. Ou plutôt, je n'ai pas la possibilité de me rappeler quelles sensations on éprouve dans cet "état" d'ésprit, en attente d'une nouvelle incarnation.

J'imagine que l'on doit être relativement "pressé" de se réincarner pour progresser spirituellement de vie en vie et se détacher des choses matérielles pour atteindre l'élite, à savoir le niveau des ésprits "purs".