Pourquoi détestons nous la mort ?

@ Crabe_fantome ; papy75 :

Vous ne comprenez pas ce que je dis car vous continuez d'errer dans l'ancien paradigme. Je reformule :

Une fois que je suis mort, moi je suis mort, ma vie à moi s'arrête. Mais ce qui est certain, c'est qu'une fois que je suis mort ce n'est pas la fin de l'Univers tout entier, ce n'est pas la fin du macrocosme si vous préférez. Et en ce sens, mais c'est un sens capital, il est absolument certain que la vie, la Vie avec un grand V, continue après ma mort.

Savez-vous que beaucoup de personnes qui sont en soins palliatifs comprennent que ce qui importe c'est l'avenir de leurs proches, et que même ça les aide à accepter leur propre fin... le souci des générations futures... contre l'égocentrisme.

Allô! Allô, quoi! Vous oubliez que sans la mort, non seulement il n'y a pas de vie, mais il n'y a pas de "sens" à la vie.

Pire, le suicide n'est pas "contre" la vie, mais nécessaire à la vie. Nos cellules vous le diront bien mieux que moi.

La mort, elle, est une étape, une barrière, une fin, qu'importe ce qu'on imagine après. Le problème n'est pas tant d'ailleurs le virage mais le fait de ne pas voir ce qu'il y a de l'autre côté du virage. Le néant? Un ailleurs? Une nouvelle route? Son prolongement? Mais, si la chose ne prenait pas fin, à quoi bon amasser, faire au mieux, "vivre", tant qu'il est encore temps? Le sens de la vie n'existe que "par rapport à" la mort.

Alors oui, l'inconnu est inquiétant. Réaction normale puisque le danger est justement quelque chose qu'on ignore. Je parle de danger, mais la mort n'a rien de négatif. Bien sûr, c'est triste, et tout ce que vous voulez, mais la manière dont nous la "sentimentalisons" n'enlève rien à son rôle essentiel : réguler la vie.

Après, il est une réaction normale qui veut qu'un animal fuit instinctivement ce qui le menace. Le seul prédateur de l'homme, mis à part lui-même, c'est ce prédateur qui n'est plus tout à fait une forme, mais une "idée", et c'est la mort. Bref. Amusez-vous bien.

Le seul prédateur de l'homme, mis à part lui-même, c'est ce prédateur qui n'est plus tout à fait une forme, mais une "idée", et c'est la mort.

Je crois que tu te trompes et que l'humain à d'autres prédateurs, à commencer par les virus ou bactéries contre lesquelles il ne sait pas se défendre.

Bref. Amusez-vous bien.

Toi aussi.

@ Crabe_fantome ; papy75 :

Vous ne comprenez pas ce que je dis car vous continuez d'errer dans l'ancien paradigme. Je reformule :

Une fois que je suis mort, moi je suis mort, ma vie à moi s'arrête. Mais ce qui est certain, c'est qu'une fois que je suis mort ce n'est pas la fin de l'Univers tout entier, ce n'est pas la fin du macrocosme si vous préférez. Et en ce sens, mais c'est un sens capital, il est absolument certain que la vie, la Vie avec un grand V, continue après ma mort.

Savez-vous que beaucoup de personnes qui sont en soins palliatifs comprennent que ce qui importe c'est l'avenir de leurs proches, et que même ça les aide à accepter leur propre fin... le souci des générations futures... contre l'égocentrisme.

Ah ok... C'est pas une question de paradigme c'est qu'en fait c'est moyennement formulé le "ce qui est certain c'est que la vie continue après la mort..." la vie des autres oui

Comme dirait mon beau-frere :

La mort ça doit être bien , car personne n'en est jamais revenu .......

Je crois que tu te trompes et que l'humain à d'autres prédateurs, à commencer par les virus ou bactéries contre lesquelles il ne sait pas se défendre.

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Toi aussi.

C'est vrai. T'as raison, et je me suis mal exprimé, n'y ayant pas pensé.

Maintenant, ça ne multiplie que les possibilités, et ne change rien au reste! Sinon que nous sommes plus vulnérables que je n'ai pu le laisser penser plus haut.

Un de mes poèmes (qu'il faudra que je remanie un peu un jour)

Amie de vie

Ce soir, je dors à tes côtés, amie de cœur,

repose les armes, et pour un soir, te soutiens

te souris, et te donne la main.

Ce soir, une fois n'est pas coutume, je chanterai en ton sein.

Toi, qui m'a donné plus que la vie même,

à chaque instant, son goût et son odeur.

À qui je dois la force de la vie que je mène. Je chante ce soir ta gloire, en ton honneur.

Toi, plus qu'une mère qui donne vie, à l'origine des temps, Quand je fais l'effort de penser à toi et de venir te voir,

chaque seconde, tu me rappelles ce qui est vraiment important, et que pour vivre, tant qu'on vit, il n'est jamais trop tard.

Plus qu'amante passionnée, égoïstes ou éphémères. Sans fard, chaque seconde qui passe, à mes côtés, toujours et sans retard, Tu me tiens la main, me soutiens et m'enlace plus tendrement, Soumise à ma vie, que tu me laisse mener librement.

Mon amie, ma présence et mon soutiens. Celle qui de toutes m'a fait me battre,

Et forger mon destin.

Sentiments si fragiles, et si rares.

Que par la puissance de tes vœux, je pourrais ne jamais avoir.

Pierre philosophale inaccessible,

Celle qui de toutes plus que précieuse, Celle qui de toutes rend choses précieuses. Je te rend grâce de l'indicible.

Ne m'en veux pas, je ne viendrai pas encore à toi ce soir...

Je voulais seulement, pour une foi, te rendre reconnaissance Pour tous les bienfaits que tu m'apportes presque sans fin, Pour le bonheur que je te dois, ma vie, et ta patience.

Je vivrais encore demain.

—————————

Amie de vie.

Poème à la mort.

Titsta



Je poste cette citation, car je me sens bien .... avec ceux qui ont aussi peur que moi .....

Je n'ai pas peur de la mort, mais quand elle se présentera, j'aimerais autant être absent.

Woody Allen

Je vois la mort de la même façon que je vois la période précédant ma naissance.

Selon une formule que j'ai lu quelque part, la vie n'est qu'un court laps de temps entre deux éternités.

Quand on est mort, on ne voit plus, on n'entend plus, l'idée est insupportable. Le monde des vivants, quand tout va bien, est un paradis, les sensations, respirer, aimer ou pas, les choses banales. Après on est sûr que rien ne sera comment avant, libre à vous d'imaginer quelque chose.

ça va je ne déteste pas la mort, bien au contraire. Je l'attend avec impatience.

C'est la délivrance !!!

La vie de tous les jours est un enfer, la mort sera un Paradis.

C'est triste de voir les choses comme ça Bon courage.

C'est vrai. T'as raison, et je me suis mal exprimé, n'y ayant pas pensé.

Maintenant, ça ne multiplie que les possibilités, et ne change rien au reste! Sinon que nous sommes plus vulnérables que je n'ai pu le laisser penser plus haut.

Oui je n'avais pas d'objections pour le reste, et je suis plutôt d'accord avec le reste !

Edit : je sais pas comment corriger cette redondance, tant pis c'est moche.

Ah ok... C'est pas une question de paradigme c'est qu'en fait c'est moyennement formulé le "ce qui est certain c'est que la vie continue après la mort..." la vie des autres oui

Moi je trouve ça très précisément formulé. A la fameuse question : "Y a-t-il une vie après la mort ?"

Si tu m'as bien compris, tu ne peux que répondre : évidemment qu'il y a une vie après la mort ! Pas la mienne certes, mais le plus important c'est que la vie continue après la mort de tout un chacun. Si je ne le vois pas, je suis égocentrique à tendance égoïste. Tous les altruistes le savent... à moins que tous ceux qui le savent soient altruistes !

Mais j'y pense, êtes vous sûr d'avoir bien compris cela ?

aimer ou détester la vie ok ...

Moi je trouve ça très précisément formulé. A la fameuse question : "Y a-t-il une vie après la mort ?"

Si tu m'as bien compris, tu ne peux que répondre : évidemment qu'il y a une vie après la mort ! Pas la mienne certes, mais le plus important c'est que la vie continue après la mort de tout un chacun. Si je ne le vois pas, je suis égocentrique à tendance égoïste. Tous les altruistes le savent... à moins que tous ceux qui le savent soient altruistes !

Mais j'y pense, êtes vous sûr d'avoir bien compris cela ?

Bien entendu tu n'ignores pas non plus ce fameux koan qui demande quel bruit fait un arbre qui tombe lorsqu'il n'y a personne pour l'entendre... La vie c'est aussi une question de perception: comment je perçois la vie? Et bien à travers mon corps... et à ma mort je ne perçois plus la vie. Je pourrais en déduire que la vie s'arrête... Mais mon expérience et ma logique me pousse à croire que la vie continue même après la mort des autres... En toute logique je devrais alors me résoudre a accepter le fait que je ne suis pas plus différent des autres et que par conséquent: la vie continue sur Terre, même après ma mort.

Je ne verrais pas ça comme un combat des gentils altruistes contre les darth égocentriques mais plus comme une question de logique. Quand bien même je serais le dernier des connards imbus de ma personne, complétement obsédé par moi et mon amour de moi même que je ne saurais penser, l'espace d'un instant, que l'univers tout entier disparaitrait après ma mort...

ça va j'ai bon? j'ai compris?

C'est une fumisterie que de faire croire qu'il faut vivre pour préparer sa mort.

peut on croire qu'il faille vivre sans se préoccuper de sa mort?

la vie éternel ou spirituel ne se soucie pas de la mort physique mais de l'évolution de l'âme vers le mieux ou le moins biens.

peut on croire qu'il faille vivre sans se préoccuper de sa mort?

la vie éternel ou spirituel ne se soucie pas de la mort physique mais de l'évolution de l'âme vers le mieux ou le moins biens.

Et bien j'ai envie de dire "a quoi bon s'en préoccuper?" Si je vis en harmonie avec mes proches, avec la nature, avec moi même, pourquoi je voudrais me préoccuper de la mort? Pourquoi je devrais mener une vie spirituelle uniquement dans la possibilité d'un autre chose après la mort? Ne puis je pas travailler sur moi et les mystère de l'Univers uniquement pour le plaisir?

Si je vise l'évolution de mon âme alors mon évolution spirituelle est sur une mauvaise base parce qu'il y a un "intéressement".

réflexion intéressante de la part de personne qui ne vivent quelque souffrance. car la vie est un enfer duquel on peut entrevoir quelque rayons de lumière.

tout homme peut profiter du bonheur éphémère jusqu'au moment ou il se pose la question, que va t'il se passer après.

on peut vivre sans se poser la question mais tôt ou tard elle se pose. vivant, j'aime me souvenir du passé mais une fois mort?

si il n'y à rien après la mort, qu'est ce qui nous contraint à faire le bien ou le mal, l'avenir d'une progéniture qui change nos règle, le bonheur de croire que nous laissons une trace, l'idée que l'humain se perpétue à l'infinie, qu'il sera un jour le maître de l'univers? pff foutaise.

Rien ne nous contraint à faire ce que nous pensons être bien... et nous évitons de faire ce que nous pensons être mal pour ne pas blesser les gens qui vivent avec nous, accessoirement ça s'appelle la morale et la morale n'aurait aucune raison d'être si nous sommes bon par intérêt. Quand bien même il y aurait un dieu juge, que voudrait l'âme de celui qui fait le bien uniquement dans l'espoir d'une récompense? Une âme noire mais soumise a t'elle sa place au paradis? Non c'est bien sur notre morale qui fait de nous des gens parfois droit, parfois bancale, mais toujours libre et responsable.

Mon égo est un poids du vivant et c'est de mon vivant que je dois m'en défaire; Pas pour lécher des culs au paradis mais parce que c'est inconfortable de vivre avec ce poids. La vie est mon paradis, mon terrain de jeu, ma capacité de penser et d'être libre... En aucun cas un enfer. Les épreuves qui me sont envoyés sont parfois très inconfortable mais nécessaire pour m'aider à savoir qui je suis. Les ténèbres sont là pour m'aider à comprendre que je peux briller à mon tour: Quand j'étais gamin je récupérait des jouets phosphorescents et je m'enfermais dans un placard pour révéler leur lumière. Ainsi va la vie.

Quand au bonheur, il est accessoire.

"Heureux sont les simples d'esprit car le royaume des cieux leur appartient !"