Selon vous, a-t-on le droit moral d'être conservateur et réactionnaire ?

Le problème n'est pas d'être progressiste ou conservateur, le problème c'est que le progrès n'a qu'une seule forme que tu ne décide pas mais que tu es obligé de soutenir pour ne pas être traité de nazi.

En ce qui me concerne le progrès n'a pas nécessairement la forme promue par ceux qui s'auto-proclament "progressistes" et qui sont généralement des arriérés, parce que la croyance populaire dans les "forces de progrès" se limite aujourd'hui à des vieux cafés décrépis des années 50-60.

Le progressisme et le modernisme sont des croyances d'avant-guerre en fin de boucle.

Il y a bien longtemps que le progres et la modernité n'ont rien apporté au peuple. Le dernier avatar qui leur est rattaché c'est quoi ? La cocotte minute ?

Je te demanderais bien de développer mais je sens que c'est de la merde ce que tu vas dire donc je vais m'abstenir.

Je vais te le dire quand même. Le SMIC, le droit au logement ou le droit de grève sont en réalité des faux-droits (ou droit créances). Les bénéfices qu'ils procurent à certains se fait uniquement au détriment des autres ce qui est le contraire du droit.

Le droit au logement signifie que la société a le devoir de fournir un logement aux individus qui n'en ont pas. Ainsi on prend aux uns pour donner aux autres. Ça s'appelle du vol.

Le SMIC signifie qu'on impose un salaire minimum aux demandeurs d'emploi et aux employeurs qui se seraient éventuellement entendus sur un prix inférieur. Ca favorise clairement les personnes qui ont déjà du boulot (les insiders) au détriment des personnes qui n'en ont pas (outsiders), en particulier les personnes les moins qualifiées. Le SMIC est générateur officiel de chômage depuis 1970.

Le droit de grève n'est pas un droit non plus mais une interdiction. C'est l'interdiction pour un employeur de licencier un employé au motif qu'il a fait grève. Par conséquent, l'accroissement de liberté de gueuler des uns s'est faite au détriment de la liberté des autres (les employeurs) et je ne parle même pas des divers blocages d'usine qui sont complètement illégaux.

Oui c'est bien ce que je pensais, donc.

les " " " progressistes " " " ont pris en otage la morale et tous ceux qui ne vont pas dans leur sens sont taxés de réac ou conservateurs, avec naturellement tout le dénigrement qui va avec.

il y a une manie du bougisme qui consiste à penser que chaque génération doit changer la société pour ^^etre dans la marche de l'histoire

c'est ridicule, tout ce qui moderne n'est pas forcément bon et tout ce qui ancien non plus

mais l'idée " ça change donc c'est bon " peut nous mener dans des voies dangereuses

par exemple, l'addition de : démocratisme , capitalisme et technicisme nous fait une civilisation de la production de masse et de la consommation pour tous, c'est l'impasse écologique certaine

le slogan sot-cialiste : le changement c'est maintenant en est la preuve.

dans l'esprit des cerveaux de gauche dits progressistes, leur changement est un mieux, mais c'est leur vision et ils l'habillent d'un moralisme agaçant.

Tout le monde a le droit d'être con. À en croire nos dirigeants, c'est même un devoir.

Quand le monde arabe c'est révolté, qu'ont-ils choisi pour présider leur destinée ? Un programme conservateur et réactionnaire, la religion. Ils avaient peur du progrès et cherchaient donc dans le socle séculaire de la tradition des valeurs simples.

Ce qui est bien avec la connerie, c'est que ça peut changer.

Progressistes et conservateurs sont des étiquettes simplificatrices et caricaturales qui transcendent tous les individus et toutes les formes de pensée. Avec cette part d’exagération,de contradiction, d’inexactitude

Les progressistes sont des croyants que la science et les découvertes successives sont des processus inéluctables et continus, ayant pour conséquence de façonner durablement l’homme nouveau d’une société nouvelle.

Tant dans le domaine des mœurs et du sociale, que celui de l’ économie.

L’adage serait ; Aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain, mais quoiqu’il en soit, toujours plus…plus…plus

Paradoxalement,la pensée de gauche est celle qui émet de nos jours le plus d’objection et de réserve aux changement de la société dans le domaine de l’économie et de la production, qui prêche pour une vie moins productiviste, moins harassante, tout en conservant les mêmes avantages sociaux qu’hier.

En toute logique, cette gauche-là, devrait être désignée comme conservatrice,puisque c'est elle qui redoute le plus l'avenir et chez qui l'on perçoit le plus grand nombre de « déclinologue » patenté de la chute annoncée et prochaine de la civilisation occidentale, mais qui reste persuadé que dans le domaine de l’évolution des mœurs, toute transformation reste la marque d’un progrès.

Les conservateurs sont ceux qui reconnaissent que les sociétés d’hier et celles d’aujourd’hui ont beaucoup de similitude et de ressemblance, et d’observer que les comportements humains sont pratiquement toujours les mêmes en fonction des crises traversées, sans pour autant nier les transformations brutales et continue de l’environnement économique et social.

L’adage serait : L’habit ne fait pas le moine, mais il ouvre les portes du monastère.

Paradoxalement,la pensée de droite est celle qui est la plus ouverte au progrès et à la nouveauté dans le domaine de l’économie et de la science, donc plus progressiste sur ce plan là, mais plus conservatrice dans le domaine des mœurs.

Qu'est ce que t'en a à faire du droit moral, si tu as envie d'être conservateur et réactionnaire soit-le. Après on s'en fout que tes idées plaisent ou non aux autres. (Et merci enfin quelqu'un qui dit gauche=progressistes et pas gauche=socialistes)

Je vais te le dire quand même. Le SMIC, le droit au logement ou le droit de grève sont en réalité des faux-droits (ou droit créances). Les bénéfices qu'ils procurent à certains se fait uniquement au détriment des autres ce qui est le contraire du droit.

Le droit au logement signifie que la société a le devoir de fournir un logement aux individus qui n'en ont pas. Ainsi on prend aux uns pour donner aux autres. Ça s'appelle du vol.

Le SMIC signifie qu'on impose un salaire minimum aux demandeurs d'emploi et aux employeurs qui se seraient éventuellement entendus sur un prix inférieur. Ca favorise clairement les personnes qui ont déjà du boulot (les insiders) au détriment des personnes qui n'en ont pas (outsiders), en particulier les personnes les moins qualifiées. Le SMIC est générateur officiel de chômage depuis 1970.

Le droit de grève n'est pas un droit non plus mais une interdiction. C'est l'interdiction pour un employeur de licencier un employé au motif qu'il a fait grève. Par conséquent, l'accroissement de liberté de gueuler des uns s'est faite au détriment de la liberté des autres (les employeurs) et je ne parle même pas des divers blocages d'usine qui sont complètement illégaux.

Le progrès c'est de retirer le droit au logement, le SMIC , le droit de grève et l'assurance-maladie obligatoire

Ce sont des choses pour lesquelles le peuple s'est battu, a manifesté et qui ont permis l'émancipation des salariés.

Progressistes et conservateurs sont des étiquettes simplificatrices et caricaturales qui transcendent tous les individus et toutes les formes de pensée. Avec cette part d’exagération,de contradiction, d’inexactitude

Les progressistes sont des croyants que la science et les découvertes successives sont des processus inéluctables et continus, ayant pour conséquence de façonner durablement l’homme nouveau d’une société nouvelle.

Tant dans le domaine des mœurs et du sociale, que celui de l’ économie.

L’adage serait ; Aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain, mais quoiqu’il en soit, toujours plus…plus…plus

Paradoxalement,la pensée de gauche est celle qui émet de nos jours le plus d’objection et de réserve aux changement de la société dans le domaine de l’économie et de la production, qui prêche pour une vie moins productiviste, moins harassante, tout en conservant les mêmes avantages sociaux qu’hier.

Dire que la gauche propose moins de changements de société est assez faux quantitativement parlant, il n'y a qu'à regarder la constellation de petits partis, associations, club politiques clairement marqués à gauche qui proposent des projets de société aussi divers que variés; écosocialisme, planif. écologique, décroissance, progressivité réelle de la fiscalité...

A côté de cela, à droite, à part de la réforme à la marge, très peu de projets de société différent du libéralisme, qui n'est pas vraiment une innovation (Frédo Bastiat et autres, ça fait un bon siècle et demi déjà...). Sur le plan purement politique politicien, il n'y a strictement rien à droite aujourd'hui.

En toute logique, cette gauche-là, devrait être désignée comme conservatrice,puisque c'est elle qui redoute le plus l'avenir et chez qui l'on perçoit le plus grand nombre de « déclinologue » patenté de la chute annoncée et prochaine de la civilisation occidentale, mais qui reste persuadé que dans le domaine de l’évolution des mœurs, toute transformation reste la marque d’un progrès.

Le déclinisme, je l'ai plus entendu dans la bouche d'un Nicolas Sarkozy (il va falloir "travailler plus" pour gagner plus, quand bien même la productivité et les richesses produites sont en constante augmentation), ou encore la clique à M. Copé.

Le discours de gauche intelligent (pas celui de la gauche caricaturale), il démontre que puisque les richesses, le niveau de vie augmente, une plus grande redistribution est possible sans léser personne, ça c'est du progrès à mon humble avis.

Paradoxalement,la pensée de droite est celle qui est la plus ouverte au progrès et à la nouveauté dans le domaine de l’économie et de la science, donc plus progressiste sur ce plan là, mais plus conservatrice dans le domaine des mœurs.

La science économique s'acharne depuis une bonne grosse poignée de décennies à démontrer pourquoi les marchés ne s'auto-régulent pas et ne sont pas toujours efficients pour tout produire (infrastructures, externalités dont environnement), et pourtant le socle de la droite (et d'une grosse partie de la gauche dite sociale-libérale), c'est de s'en remettre au marché.

La droite ouverte à la science, il n'y a qu'à regarder les débats bioéthiques, le clivage conservateur/progressiste n'y est pas plus net...

Personnellement, définir ce qu'est une attitude progressiste ou conservatrice est extrêmement normatif donc de fait relatif, donc je ne m'y hasarderai pas moi-même...

La société évolue beaucoup plus rapidement que peuvent le faire les mentalités .Tu ne peux pas par exemple exiger d'une personne âgée de comprendre et surtout d'accepter une société qui peut la dépasser !

Le progrès c'est de retirer le droit au logement, le SMIC , le droit de grève et l'assurance-maladie obligatoire

Ce sont des choses pour lesquelles le peuple s'est battu, a manifesté et qui ont permis l'émancipation des salariés.

La seule chose qui a permis l'émancipation des salariés, c'est le progrès technique.

:D partant du principe qu'émanciper signifie :"libérer", il est évident que le progrès technique a libéré les ouvriers.

Ce qu'une machine fait à la place de vingt ouvriers, ça soulage les vingt ouvriers de leur travail....

Voilà, ben je pense qu'il n'est même pas utile de parler médecine du travail, condition de sécurité, harcelement sur le lieu de travail, code du travail et toutes ces choses trop progressistes...

On a le droit. On a aussi le droit d'être con. Moralement parlant, ça ne pose pas de problème.

On a le droit... d'être soi-même. Les conservateurs d'aujourd'hui seront les révolutionnaires de demain et inversement. De toute façon personne n'est à 100% "de gauche" ou "de droite", dans la mesure où ces termes veulent encore dire quelque chose. Moi je sais que j'ai des positions assez à droite sur les problèmes de société et en politique étrangère, et des positions voisines de celles de Mélenchon sur la situation économique. C'est comme ça, voilà, et ça ne m'empêche pas de dormir.

Si gauche et droite = progressisme et conservatisme , c'est une distinction futile.

Le vrai clivage en politique c'est étatisme vs libéralisme

Jusqu'en 2008 j'étais libéral, pensant que plus une entreprise est grande plus elle est inefficace; et donc en tant que plus grande entreprise, l'État est forcément la plus inefficace. Depuis 2008 je me suis rendu compte qu'il y a des groupes privés qui battent les États sur le terrain de l'inefficacité, de l'incompétence, de la corruption et de la malfaisance. Et donc je suis devenu étatiste. On voit surgir de nos jours des entreprises qui sont plus puissantes que beaucoup d'États, sans le moindre frein à cette puissance et sans la moindre éthique pour les guider quant à son utilisation. Exemple type : Apple. Ces groupes ont tous les vices des États, sans les avantages qui compensaient au moins partiellement ces vices pour les populations, comme la création et l'entretien d'infrastructures et de services publics. Voilà les nouveaux oppresseurs!

Peut-on être conservateur sans être réactionnaire ?

Jusqu'en 2008 j'étais libéral, pensant que plus une entreprise est grande plus elle est inefficace; et donc en tant que plus grande entreprise, l'État est forcément la plus inefficace. Depuis 2008 je me suis rendu compte qu'il y a des groupes privés qui battent les États sur le terrain de l'inefficacité, de l'incompétence, de la corruption et de la malfaisance. Et donc je suis devenu étatiste. On voit surgir de nos jours des entreprises qui sont plus puissantes que beaucoup d'États, sans le moindre frein à cette puissance et sans la moindre éthique pour les guider quant à son utilisation. Exemple type : Apple. Ces groupes ont tous les vices des États, sans les avantages qui compensaient au moins partiellement ces vices pour les populations, comme la création et l'entretien d'infrastructures et de services publics. Voilà les nouveaux oppresseurs!

Vous auriez mieux fait de rester libéral. Votre première idée était la bonne : les Etats sont bien plus inefficaces et dangereux que les entreprises privées. La raison est simple : les Etats ont le monopole de la violence. Ils se financent par l'impôt coercitif obligatoire. Ils ne sont pas soumis à la sanction du marché ni à la concurrence comme les entreprises privées. Si une entreprise ne parvient pas à fournir un produit qui plait aux consommateurs, elle sera éliminée par ses concurrents. Les Etats eux peuvent produire toutes sortes de choses inutiles en se finançant par la force. Si certaines entreprises sont vraiment aussi inefficaces que vous le dites et qu'aucun concurrent ne les supplante, c'est peut-être parce que l'Etat les protège. Ça n'est pas du libéralisme, c'est du capitalisme de connivence. Ce capitalisme de connivence et cette corruption sont d'autant plus grand que l'Etat est grand.

Je ne vois pas ce que vous reprochez à Apple. Apple a créé des produits appréciés par des millions d'utilisateurs. Steve Jobs a rendu un bien meilleur service à l'humanité que la plupart des politiciens.

Vous dites que les multinationales ont tous les vices des Etats ? Ah bon ? Est-ce que les multinationales font les lois ? Est-ce qu'elles contrôlent la police, la justice et l'armée ? Les Etats ont le monopole de la violence. Leur pouvoir est immense. Ils vous prélèvent en moyenne 50% de vos revenus chaque année par la force. Ils vous soumettent à leurs lois. Les entreprises n'ont pas un tel pouvoir. Lord Acton disait "le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument". L'Etat obèse que vous appelez de vos voeux ne peut rien produire de bénéfique. Je crois que l'échec du communisme et du keynésianisme l'a suffisamment démontré.

La seule chose qui a permis l'émancipation des salariés, c'est le progrès technique.

Continuez de rêver ...

Le progrès technique libère l'Homme du travail, du moins il le devrait, mais aujourd'hui le patronat utilise la masse de chômeurs ( générée par ce progrès) pour faire pression sur les salaires et rendre les salariés dociles .

Pour que le progrès technique libère l"Homme, il faudrait instaurer le revenu de base .

A Getalife : Apple vend très cher aux gogos du monde entier des gadgets fabriqués pour une bouchée de pain par des quasi-esclaves en Chine. Si c'est ça le modèle du capitalisme du XXIe siècle, merci bien!