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Fukushima : le CNRS tait la vérité et domestique les masses


eklipse

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Membre, Dazzling blue², 53ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
53ans‚ Dazzling blue²,
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Thierry Ribault | Economiste au CNRS

Le CNRS a rendu accessible le 7 janvier un dossier scientifique multimédia sur l’énergie nucléaire, destiné au « grand public ». Chercheur au CNRS en poste au Japon, où je travaille sur les modalités de la protection humaine dans le contexte du désastre de Fukushima, je tiens à me dissocier des propos tenus dans cette « animation », destinée à domestiquer les masses et taire la véritable situation à Fukushima.

Dans ce dossier « scientifique » aux desseins animés, les affirmations dénuées d’argumentation et prenant des allures d’évidences indiscutables sont légion. Ainsi, il y est certifié que :

« Le nucléaire est un investissement politique sur le très long terme, qui impose des décisions sur plusieurs décennies, difficiles à remettre en cause même après un accident nucléaire majeur comme celui de Fukushima. »

On apprend également que :

« Le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur la catastrophe de Tchernobyl, paru en 2005 sous l’égide des Nations unies, a évalué le nombre de décès de victimes immédiates de l’accident à moins de 50, et à 2 200 celui de l’excès de décès entraîné par l’exposition à la radioactivité des 200 000 “liquidateurs” les plus exposés. »

Des estimations remises en question

Rappelons que ces estimations ont été contestées par l’Union of Concerned Scientists (qui annonce 25 000 morts), ou par l’Académie des sciences de New York (qui en annonce entre 211 000 et 245 000, 15 ans après la catastrophe).

En Ukraine, un rapport gouvernemental de 2011 rend compte de 2 254 471 personnes affectées par le désastre de Tchernobyl, dont 498 409 enfants. Entre 1992 et 2009, chez les enfants ukrainiens, les maladies endocriniennes ont été multipliées par 11,6, les pathologies de l’appareil locomoteur par 5,3, les maladies du système gastro-intestinal par 5, les maladies cardiovasculaires par 3,7 et les troubles du système urogénital par 3,6.

La proportion d’enfants présentant des maladies chroniques est passée de 21% à 78%, et sur les 13 136 enfants nés des « liquidateurs » de Tchernobyl de 1986-1987, 10% présentaient des malformations congénitales à la naissance.

Parodie de « neutralité scientifique »

Les Nations unies constituant par ailleurs manifestement l’unique source accréditée par les contrôleurs scientifiques du CNRS, pourquoi ces derniers ne se réfèrent-ils pas au rapport radionégationniste de 2011 de l’United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation (UNSCEAR) ?

Ce dernier fait état de 62 morts – 15 morts du cancer de la thyroïde et 47 morts parmi les secours d’urgence – en tout et pour tout en lien avec l’irradiation due à la catastrophe de Tchernobyl.

Faire état de quelques nuisances radio-induites supplémentaires ne peut, il est vrai, que servir la déplorable parodie de « neutralité scientifique » à laquelle ils s’adonnent, en concubinage avec leurs « partenaires » (CEA [Commissariat à l’énergie atomique], ANDRA [Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs], IRSN [institut de radioprotection et de sûreté nucléaire], EDF, AREVA).

« Domestiquer les masses »

A Fukushima, selon le même dossier, « une zone rouge de 20 km a été délimitée, dans laquelle le gouvernement travaille à la dépollution : nul ne sait quand les quelque 110 000 habitants seront autorisés à rentrer », sans que soit fait mention des vastes zones inhabitables situées à 40 km de la centrale et bien au-delà, et sans que soit rappelé que le critère de définition de la zone de migration obligatoire a été fixé à une dose de 20 millisieverts par an, soit quatre fois plus qu’à Tchernobyl et vingt fois la norme internationale d’inacceptabilité.

La fameuse « non-imposition des valeurs », à laquelle faisait référence Max Weber dans sa conférence de 1917, « La science, profession et vocation » (si chère à certains chercheurs du CNRS qui, récemment réunis en colloque, l’y revendiquaient encore), ne s’est, de fait, pas imposée dans l’élaboration de ce dossier sur le nucléaire, destiné plutôt, comme dirait Weber lui-même, à « domestiquer les masses ».

Ce que le dossier du CNRS se devait d’établir concernant le désastre de Fukushima, et que ses exécutants académiques ont choisi de ne pas dire, je souhaite le dire aujourd’hui après bientôt deux ans de travail sur place.

Fukushima : les silences du CNRS

Le désastre de Fukushima, c’est une diffusion de césium 137 dans l’atmosphère 500 fois plus importante qu’à Hiroshima, d’après le physicien artisan du nucléaire japonais Anzai Ikuro. C’est aussi, selon le Norwegian Institute of Air Research, la plus grande émission de gaz rare xénon 133 connue en dehors des essais nucléaires : plus de deux fois les émissions de ce gaz à Tchernobyl.

C’est un tiers du département de Fukushima contaminé à un taux supérieur à 37 000 becquerels par mètre carré (pour le seul césium 137), et au moins treize départements contaminés, le tout représentant 8 à 10% du territoire japonais.

C’est 1 532 barres de combustible de 3 tonnes et de 4 mètres de long chacune, stockées dans la piscine du réacteur n°4, au cinquième étage d’un bâtiment qui menace, à la première secousse, de s’effondrer, suscitant ce commentaire laconique du Pr. Hiroaki Koide, spécialiste des réacteurs à l’université de Kyoto : « Ce serait la fin ».

Le 4 janvier 2013, le Pr. Koide reconnaît dans un entretien qu’il nous a accordé qu’« il existe une marge de manœuvre, car selon TEPCO, si la piscine du 4ème réacteur s’effondrait, ou même si toute l’eau de refroidissement s’échappait, tant que la disposition des barres n’est pas modifiée, la température peut monter jusqu’à 170°C ».

100 000 habitants de Fukushima qui ne peuvent pas partir

Le désastre de Fukushima, c’est 24 000 employés ayant travaillé sur les lieux depuis mars 2011, dont seulement 3,7% peuvent bénéficier d’un examen de détection de cancer proposé par les autorités et TEPCO. C’est, sur les deux millions d’habitants du département, seulement 100 000 réfugiés du nucléaire ayant migré à l’intérieur du département et 63 000 autres l’ayant quitté.

C’est seulement 10% des enfants du département déplacés en dehors de celui-ci. C’est un tiers des 300 000 habitants de la ville de Fukushima affirmant vouloir partir sans pouvoir le faire. Ce sont les aides au retour mises en place par le gouvernement, pour inciter les réfugiés à revenir dans des zones pourtant identifiées comme contaminées, et c’est depuis décembre 2012 la suppression de la gratuité des logements publics pour les nouveaux réfugiés hors du département.

Le désastre de Fukushima, c’est la mise en place de la plus grande enquête sanitaire sur les effets des radiations jamais conçue, qui permettra de collecter, d’ici 2014 et sur trente ans, les données relatives aux habitants du département, dont 360 000 enfants, les objectifs de l’équipe en charge étant de « calmer l’inquiétude de la population » et d’« établir un record scientifique ».

Sur les 80 000 enfants examinés pour la thyroïde, 39% présentent des nodules de moins de 20 mm et des kystes de moins de 5 mm d’épaisseur. Un premier cas de cancer de la thyroïde a été officiellement déclaré chez un enfant de moins de 18 ans le mardi 11 septembre 2012.

« Les gens regardent ailleurs »

Le désastre de Fukushima, c’est cet habitant de la ville de Fukushima qui nous déclare lors d’un entretien, en novembre 2012, que le ghetto de Varsovie et les zones contaminées de Fukushima, c’est une seule et même chose :

« Les gens de l’extérieur savent que s’y trouve l’antichambre des camps de la mort, regardent ailleurs et continuent de certifier que le nucléaire, c’est incontournable. »

Voilà la « protection » mise en œuvre à Fukushima, qui ne suscite que silence dans le dossier nucléaire du CNRS. « L’ignorance c’est la force », disait Orwell. Dans cette situation d’effondrement de la conscience humaine, de grande inversion où le désastre est nié dans ses conséquences négatives, pour être transmué en opportunité d’affaires dans un milieu morbide auquel chacun est sommé de se soumettre, la prise de position en faveur de la vie est devenue un programme révolutionnaire.

Raccourcir la période de nocivité des managers de l’organisation des apparences, mettre en cause l’ensemble des intérêts qui gouvernent la dégradation du tout, tromper les trompeurs, renverser les inverseurs, évacuer les évacuateurs : voilà ce que, à mes yeux, doit « chercher » à faire un chercheur au CNRS.

Non pas se contenter d’un engagement, piètre variante de la mise au service du nucléaire attestée ici par la mobilisation des scientifiques de caserne, mais, face aux actes déraisonnés des producteurs d’ignorance et à la déshumanisation qu’ils promeuvent, faire preuve d’un véritable engagement.

http://www.rue89.com...s-masses-238627

http://www.rue89.com...-ethique-200441

Il est l’heure de prendre ses responsabilités

Au lieu d’une attitude globale de soumission et de délégation, qui serait le prix à payer pour jouir du confort, tant que tout va bien, nous pouvons à tout instant, d’abord quelques-uns, puis plus nombreux, passer à une attitude de responsabilité individuelle. Nous pouvons accomplir des micro-actions qui envoient des messages, nous pouvons générer un bruit de fond, une décroissance imposée par le bas, par des citoyens consommateurs qui décident d’assumer localement leur responsabilité globale.

Les scénarios alternatifs (celui de Negawatt par exemple) ne seront jamais imposés par le haut, ils doivent être suscités par le bas, par la mise en réseau d’acteurs individuels résolus et cohérents – pas des militants mais juste des praticiens de l’éthique au sens où ethos désigne le comportement réel effectif et réfléchi d’un individu.

Pour cela, prenons soin de ne pas confondre les questions éthiques avec des questions techniques, car les questions techniques sont dans ce cas destinées à interdire les questions éthiques. Les usages de l’énergie posent des questions éthiques, presque toujours, alors que les moyens de disposer de toujours plus d’énergie posent des questions surtout techniques.

Une deuxième voiture ? Un nouveau téléphone ? Non merci !

Voilà pourquoi les industriels, à les écouter, ne font que répondre à une « demande sociale » : toujours plus d’énergie. En un sens, ils n’ont pas tort, même si tout est fait pour faciliter cette « demande sociale ». Mais en un sens aussi il est possible de les démentir, selon cette logique ironique et non-violente des autocollants antinucléaires : « Non merci ! »

Une deuxième voiture, une résidence secondaire, un chauffage électrique, un voyage en avion pas cher juste pour le fun, changer mon ordinateur ou mon téléphone parce que j’ai envie du nouveau modèle... Non merci !

Tout au bout des câbles qui sortent des centrales nucléaires, ce sont ces microcomportements qui constituent la « demande » à laquelle l’industrie ne fait « que » répondre. Il est possible de faire comme si nous ne le comprenions pas, ou comme si nous ne pouvions rien changer. Mais ne rien apprendre de cette erreur, Fukushima, ce serait cela l’erreur.

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Membre, Posté(e)
JeanJo Membre 265 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je ne connais qu'une seule désinformation c'est celle propagée par les écologistes.

Quand on parle d'accident nucléaire à propos de Fukushima inutile d'aller plus loin on connait déja l'origine du message.

Je ne connais dans le monde aucun accident d'origine nucléaire, tous sont des accidents d'origine autre : tsunami pour Fuku, origine humaine pour Tchernobyl. La radioactivité est une conséquence pas une cause.

Le nucléaire est notre avenir malgré les semeurs de peur patentés

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Invité yakiba
Invités, Posté(e)
Invité yakiba
Invité yakiba Invités 0 message
Posté(e)

Je ne connais qu'une seule désinformation c'est celle propagée par les écologistes.

Quand on parle d'accident nucléaire à propos de Fukushima inutile d'aller plus loin on connait déja l'origine du message.

Je ne connais dans le monde aucun accident d'origine nucléaire, tous sont des accidents d'origine autre : tsunami pour Fuku, origine humaine pour Tchernobyl. La radioactivité est une conséquence pas une cause.

Le nucléaire est notre avenir malgré les semeurs de peur patentés

il n'y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir!

le nucléaire notre avenir?laugh.gif

on as adopté le nucléaire malgré un énorme probléme:les déchets hautements radioactifs pendant des millions d'années en se disant"bon c'est pas grave,dans le futur on arrivera à régler ce probléme" pour des scientifiques prendre un pari comme ça c'est irresponsable déja!

20ans aprés on as toujours pas trouver la solution et au lieu d'abandonner et se tourner vers une autre solution on nous ment en nous montrant qu'on craint rien parce que on as des sites pour les enterrer sous terre dans des sarcophages de béton....seulement aucun béton n'est assez solide pour durer des millions d'années!

et aprés on feras quoi des déchets quand on en auras partout sous nos pieds?quand on auras des fuites de radiation et que les nappes phréatiques seront contaminées?

l'état français ment à l'opinion public car il est le premier exportateur de centrale nucléaire au monde via aréva et il faut surtout pas faire peur à l'opinion sur le nucléaire pour pas passer à coté d'un tel marché!

peut étre que la technologie nucléaire est au point,c'est pas ça le probléme(encore on sait pas tout vu le secret que garde la france la dessus et quand des scientifiques veulent révéler des choses on leurs envoient la DST)le probléme c'est les déchets.

on pourrait aussi parler de la bonne blague des pastilles d'iode en cas d'accident prés d'une centrale nucléaire.

enfin bref,informez vous!

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Membre, Posté(e)
JeanJo Membre 265 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Refuser de voir que le nucléaire est l'avenir de l'humanité révèle une obstination coupable dans une erreur fondamentale. Heureusement que la radio activité existe en médecine, pour soigner, ausculter...

La radio activité est une constante sur terre et les centrales actuelles ne sont que les premiers pas du nucléaire. Toutes les sources d'énergie dite durable ne sont qu'une supercherie pas plus durable : le vent est une conséquence de la rotation de la terre qui d'ailleurs ralentit, le soleil c'est du nucléaire, les marées ne sont pas garantis à l'heure où on en a besoin....

Les écologistes détruisent la société avec leurs balivernes, on critique l'automobile et on se plaint de vendre moins de voitures, on est contre le canal Rhin-Rhône et on veut moins de camions sur les routes, on veut privilégier le train et on est contre le TGV, on est contre le nucléaire, non polluant et fiable, et on est incapable de produire une énergie en quantité suffisante pour le remplacer. C'est l'énergie de l'Univers

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Membre, Zero Point Energy, 47ans Posté(e)
Yethineo Membre 3 634 messages
47ans‚ Zero Point Energy,
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Fukushima : Du poisson 2500 fois plus radioactif que la norme fixée

19 janvier 2013

La compagnie Tokyo Electric Power ( Tepco ) a déclaré avoir mesuré dans un poisson appelé « murasoi »

une quantité de césium radioactif égale à 254 000 becquerels par kilogramme ,

soit 2 540 fois la limite de 100 becquerels/kg définie pour les produits de la mer par le gouvernement .

fukushima_poisson.jpg?w=754&h=502

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  • 1 an après...
Membre, Désintégrateur de trolls, Posté(e)
poussiere666 Membre 2 941 messages
Désintégrateur de trolls,
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Le pauvre micro onde a du rester trop longtemps la tete dans le four

Ce n'est pas pour rien que la terre est équipée d'une ceinture électromagnétique, justement pour nous protéger des radiations solaires sans quoi aucune vie ne serait possible

Les lobbies du nucléaires sont partout , méfiance !cool.gif

L'énergie c'est vrai est un véritable problème, aggravé par la surpopulation d'humains qui demandent toujours plus d'énergie

On a le choix, soit on continue comme ça et on crève tous au prochain accident nucléaire (car il y en aura d'autres, on ne maitrise pas tout= fukushima...)

Soit on change notre façon de consommer en attendant de trouver une autre source d'énergie moins dangereuse

ON JOUE AVEC LA SURVIE DE L'HUMANITE CA DEVRAIT PREVALOIR SUR LES INTERETS FINANCIERS DE GROUPES TERRORISTES QU'ON APPELLE LOBBIES !

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 450 messages
scientifique,
Posté(e)

le nucléaire notre avenir?

-> Si on veut remplacer les transports automobiles à carburant pour les remplacer par de l'électrique, il faut créer entre 12 et 15 nouveaux gros réacteurs !

laugh.gif

on as adopté le nucléaire malgré un énorme probléme:les déchets hautements radioactifs pendant des millions d'années en se disant"bon c'est pas grave,dans le futur on arrivera à régler ce probléme" pour des scientifiques prendre un pari comme ça c'est irresponsable déja!

20ans aprés on as toujours pas trouver la solution et au lieu d'abandonner et se tourner vers une autre solution on nous ment en nous montrant qu'on craint rien parce que on as des sites pour les enterrer sous terre dans des sarcophages de béton....seulement aucun béton n'est assez solide pour durer des millions d'années!

-> Dans le stockage souterrain on ne met pas du béton, c'est la paroi géologique en argile qui jouera ce rôle. Quant à la mtère radioactive, elle diluée dans un verre lui-m^me mis dans des "bouteilles " en inox. voilà 40 ans qu eces conteneurs sont testés.

on pourrait aussi parler de la bonne blague des pastilles d'iode en cas d'accident prés d'une centrale nucléaire.

_> en cas de dégagement gazeux d'origine nucléaire les pastilles d'iode protègent contre l'absorption d'iode radioactif I 131 mais pas contre les autres isotopes radioactifs dangereux. commele césium, le strontium.. qui vont se fixer dans les os.

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Invité Atrebate
Invités, Posté(e)
Invité Atrebate
Invité Atrebate Invités 0 message
Posté(e)

Le nucléaire ce n'est pas l'avenir de l'Europe (au delà de nos querelles sur l'UE et bien d'autres prises de tête).

Le nucléaire c'est l'avenir de la Chine (nucléaire au thorium); le schiste c'est l'avenir des USA, les biocarburants de deuxième/troisième génération (qui devraient je l'espère voir émerger de nouvelles énergies) c'est l'avenir de l'Europe.

C'est là-dessus qu'on semble parier.

Si j'étais chinois, je serais pro-nucléaire, si j'étais américain, je serais pro-schiste...je suis européen, donc pro-biocarburants.

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  • 5 mois après...
Membre, Posté(e)
simple-touriste Membre 1 215 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'environnement est radioactif et l'a toujours été.

La vie s'est développée dans cet environnement.

Donc, la vie ne craint pas cette radioactivité et il n'y a aucun risque de voir des mutants et des "instabilité chromosomiques" se transmettre entre générations.

Si l'ADN était si vulnérable, on ne serait pas là pour en parler, les formes de vie complexes n'auraient pas pu apparaître, encore moins des animaux à reproduction lente qui font peu de bébés avec un coût de l'anomalie génétique transmissible énorme.

et aprés on feras quoi des déchets quand on en auras partout sous nos pieds?quand on auras des fuites de radiation et que les nappes phréatiques seront contaminées?

Discours typique de l'ignorance paniquée.

D'où crois-tu que vient la chaleur sous de la Terre?

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)
*

Donc, la vie ne craint pas cette radioactivité et il n'y a aucun risque de voir des mutants et des "instabilité chromosomiques" se transmettre entre générations.

C'est vrai, on n'a jamais eu besoin de construire des hôpitaux spécialement dédiées aux enfants de la zone de Tchernobyle (déformation, spina-bifida, cancer plus présent dans cette zone, le hasard encore une fois).

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simple-touriste Membre 1 215 messages
Baby Forumeur‚
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Quels cancers?

Quelles doses?

Quels radionucléïdes?

Des questions élémentaires que je ne devrais même pas avoir besoin de poser, si tu avais une approche scientifique.

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  • 3 semaines après...
Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

Quels cancers?

Quelles doses?

Quels radionucléïdes?

Des questions élémentaires que je ne devrais même pas avoir besoin de poser, si tu avais une approche scientifique.

Thyroïde. 5000 cas chez des enfants (un cancer thyroïdien chez un enfant n'est pas courant, vous l'admettrez) ukrainiens et russes. Classique dans le cas de retombées radioactives, puisque la cause première de ce cancer est dû aux rayonnements ionisants des radioisotopes.

Concernant les radioisotopes, y en a plus d'une dizaine d'impliqués dans la catastrophes : césium 137, plutonium 238 et 239, Curium 242, etc. Bref, j'vais pas faire la liste intégrale.

Enfin, comparé la radioactivité naturelle à celle créée par l'Homme et libérée par accident est absurde, ridicule. Oui, la radioactivité naturelle n'est pas dangereuse sur Terre (dans l'espace, on sait que les radiations cosmiques ont des effets délétères sur les astronautes selon la NASA). Mais les accidents de Fukushima et Tchernobyl ont induit d'évidentes conséquences sanitaires.

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simple-touriste Membre 1 215 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Enfin, comparé la radioactivité naturelle à celle créée par l'Homme et libérée par accident est absurde, ridicule.

En quoi?

Oui, la radioactivité naturelle n'est pas dangereuse sur Terre (dans l'espace, on sait que les radiations cosmiques ont des effets délétères sur les astronautes selon la NASA). Mais les accidents de Fukushima et Tchernobyl ont induit d'évidentes conséquences sanitaires.

Par quelle magie la radioactivité naturelle serait différente?

Quelles sont les conséquences de l'accident de Fukushima?

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
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Posté(e)

En quoi?

Ben en terme de dosage ! Entre la faible exposition à la radioactivité naturelle et celle bien plus forte relâchée lors d'accidents, c'est quand même le facteur principal.

Par quelle magie la radioactivité naturelle serait différente?

Quelles sont les conséquences de l'accident de Fukushima?

Elle n'est foncièrement pas différente, mais sa quantité l'est. C'est la différence majeure. D'où le fait que si on n'a pas à s'inquiéter de la radioactivité naturelle, il en va autrement des lieux des accidents nucléaires durant quelques temps (selon la durée de vie de chaque radioisotope).

Donc comparer la radioactivité naturelle à celle créée par l'Homme n'a pas lieu d'être ici, puisqu'on parle d'accidents nucléaires, Fukushima en particulier.

Quant à Fukushima, grâce à une bonne réaction des autorités suite à la menace, les risques immédiats furent minimes. Des cas d'ingestions d'aliments contaminés qui n'induisent a priori que peu de risques et quelques milliers de personnes exposées à des doses relativement faibles, mais détectables (et au-dessus des normes). Et pour cause, le gouvernement japonais reste très attentif aux populations exposées, malgré les mesures de sécurité et d'urgence prise, afin de s'assurer que la contamination ne fut pas trop grave. Et des sols contaminés à proximité sont désormais impropres à toute utilisation agricole.

Sur l'environnement par contre, les dégâts pourraient être plus graves, puisque on a atteint des contamination allant jusqu'à presque 5000 fois le taux maximum légal et plusieurs millions de fois près de la centrale. Comme cette radioactivité va être absorbée par la vie sous-marine, et comme le Japon vit en partie de la pêche (pas que, heureusement), il y a toute les raisons de craindre une contamination alimentaire. Et la contamination de l'océan ne s'est toujours pas arrêté à ma connaissance (il y a toujours des fuites). On a retrouvé du césium jusqu'en Californie à des taux anormaux, donc de quoi susciter quelques inquiétudes légitimes.

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simple-touriste Membre 1 215 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sur l'environnement par contre, les dégâts pourraient être plus graves, puisque on a atteint des contamination allant jusqu'à presque 5000 fois le taux maximum légal et plusieurs millions de fois près de la centrale.

Quel taux légal? Celui pour le public? Pour les travailleurs du nucléaires?

Pourquoi se référer à une norme légale arbitraire?

Où est-ce qu'il y a des millions de fois le taux légal?

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

Quel taux légal? Celui pour le public? Pour les travailleurs du nucléaires?

Pourquoi se référer à une norme légale arbitraire?

Où est-ce qu'il y a des millions de fois le taux légal?

Celui du public. Pas pour le personnel travaillant dans le nucléaire (en cas de situation d'urgence).

Cette référence s'appuie sur les recommandations d'ordre médical. Comme dans la plupart des pays ayant des centrales nucléaires.

Et je l'ai dit : dans l'océan à proximité de la centrale. A quelques dizaines de mètres tout au plus. Le taux baisse évidemment à mesure qu'on s'éloigne, sans pour autant tomber sous les seuils légaux. Le plus problématique est le césium, vu que sa demi-vie est peut aller jusqu'à une trentaine d'années.

Et sinon, ça vous arrive d'étudier un sujet au lieu de bombarder de questions ?

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simple-touriste Membre 1 215 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Celui du public.

Donc pour les SEULES radiations causées par l'industrie pour le public.

C'est à dire 1 mSv/an.

Pourquoi ne pas l'exprimer en mSv/an alors?

Cette référence s'appuie sur les recommandations d'ordre médical.

Non, elle ne se base sur RIEN.

Et je l'ai dit : dans l'océan à proximité de la centrale.

Non, ce n'était pas clair.

Et sinon, ça vous arrive d'étudier un sujet au lieu de bombarder de questions ?

Moi ça va je connais le sujet, je sais qu'il n'y a aucun danger.

Quant à Fukushima, grâce à une bonne réaction des autorités suite à la menace, les risques immédiats furent minimes.

La réaction de déplacer des gens d'un lieu non contaminé vers un lieu un peu contaminé?

La réaction d'évacuer en urgence en provoquant des morts des personnes les plus fragiles?

Des cas d'ingestions d'aliments contaminés qui n'induisent a priori que peu de risques et quelques milliers de personnes exposées à des doses relativement faibles, mais détectables (et au-dessus des normes).

On ne sait pas du tout quelles sont les doses réelles, sauf qu'elles sont infimes, ou au pire faibles.

Et pour cause, le gouvernement japonais reste très attentif aux populations exposées, malgré les mesures de sécurité et d'urgence prise, afin de s'assurer que la contamination ne fut pas trop grave.

Le gouvernement fait n'importe quoi et accentue la panique.

Et des sols contaminés à proximité sont désormais impropres à toute utilisation agricole.

Non.

Sur l'environnement par contre, les dégâts pourraient être plus graves, puisque on a atteint des contamination allant jusqu'à presque 5000 fois le taux maximum légal et plusieurs millions de fois près de la centrale.

Où atteint-on 5 Sv/an?

Dans l'eau?

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

..................................

Moi ça va je connais le sujet, je sais qu'il n'y a aucun danger.

..........................

aucun danger ? :gurp:

et aussi aucune conséquences peut être .....

13780314.jpg

19.000 victimes de la catastrophe.

128.558 bâtiments détruits

Accident nucléaire de niveau 7

110.000 riverains évacués

50 réacteurs à l'arrêt

70% plus de risques de cancer de la typhoïde

315.000 déplacés

17 millions de tonnes de déchets

2.300 survivants sont morts

150 milliards d'euros pour la reconstruction

et ça uniquement en conséquences directes ...maintenant personne ( à part toi) ne s'avance à donner des prévisions sur l'irradiation résiduelle ...

si c'est ça notre avenir ,il est bien sombre

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Invité The Black Cat
Invités, Posté(e)
Invité The Black Cat
Invité The Black Cat Invités 0 message
Posté(e)

Donc pour les SEULES radiations causées par l'industrie pour le public.

C'est à dire 1 mSv/an.

Pourquoi ne pas l'exprimer en mSv/an alors?

Qu'est-ce que ça change ? C'est pas le problème.

Non, elle ne se base sur RIEN.

Bien évidemment que si. C'est une recommandation de la Commission internationale de protection radiologique.

Non, ce n'était pas clair.

Sauf que je viens de me répéter la même phrase, et subitement, ça semble être clair.

Moi ça va je connais le sujet, je sais qu'il n'y a aucun danger.

Pour toi, certainement. Pour la population près de Fukushima et une partie de la population japonaise, les risques existent.

La réaction de déplacer des gens d'un lieu non contaminé vers un lieu un peu contaminé?

La réaction d'évacuer en urgence en provoquant des morts des personnes les plus fragiles?

Je préfère que des personnes âgées meurt en essayant de sauver le plus grand nombre d'une contamination. Le risque était réel, et il était de loin préférable de prendre le moins de risques possibles.

On ne sait pas du tout quelles sont les doses réelles, sauf qu'elles sont infimes, ou au pire faibles.

Faux : on sait que 21 employés ont reçu des doses dépassant les 100 mSv par exemple. Plusieurs centaines de personnes ont été faiblement irradiés, mais suffisamment pour faire l'objet d'un suivi médical particulier. A juste titre, notamment sur les effets ionisants de la radioactivité propice à un risque accru de développement de cancer de la thyroïde.

Le gouvernement fait n'importe quoi et accentue la panique.

Le gouvernement n'a pas été parfait, mais a préféré évacuer, à juste titre. L'accident aurait pu être bien plus grave et provoqué bien plus de victimes. Par mesure de sécurité, il vaut mieux évacuer dans l'éventualité du pire.

Non.

Si : dans un rayon de 30 km, des dépôts radioactifs ont été retrouvé. Même à 40 km, des dépôts du plusieurs dizaines de milliers de Becquerel par kilogramme de césium 137 ont été retrouvé. Compte tenu de la durée de demi-vie du césium, cela rend impropre la culture et la consommation en conséquence d'aliments produits dans les zones touchées par un tel niveau de contamination.

Où atteint-on 5 Sv/an?

Dans l'eau?

Dans la mesure où j'explique que cette radioactivité sera absorbée par la vie sous-marine environnante en qu'on en a retrouvé au large de la Californie, je pense que vous pouvez en déduire effectivement que c'est dans l'eau oui.

Si votre objectif est de dire que le nucléaire ne représente aucun risque, désolé, mais ça risque de ne pas passer. Le fait est que cet accident plus les autres révèle que le nucléaire ne doit pas être pris à la légère. Oui, on dépend pour l'instant de cette source d'énergie. Non, je suis contre l'arrêt total des recherches dans ce domaine, et je défends même des projets et usages du nucléaire intéressants (recherche sur le thorium, applications médicales, le CERN, etc.).

Mais n'essayez pas de dire que c'est sans risque, surtout quand il s'agit de production d'électricité d'origine nucléaire.

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
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Il n'y a rien à attendre du Nucléaire que le désastre complet un jour ou l'autre. Qu'attendriez-vous de la Peste Noire de 1348 qui a tué 1 européen sur 3 ?

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