Les métiers que les français ne veulent pas faire

Même si on rouvrait les mines de charbon, je suis pas sur qu'on se bousculerait au portillon pour aller y travailler..!:smile2:

je suis un peu dubitatif quant à cette étude... donc quand on dépose une annonce et qu'on ne reçoit "QUE" 54 CV en retour, c'est considéré comme un job peu attractif??

Mais ils vivent dans quel monde les types de l'étude? Pour moi ça veut dire que pour un mec qui a trouvé un job, il en reste 53 sur le carreau. c'est pas rien.

Je bosse dans une branche assez spécialisée, et recevoir 5 ou 6 CV pour un poste c'est déja pas mal. C'est l'ADRHD (Association des DRH Dépressifs) qui a demandé cette étude?

Quand on sait que Jean-Baptiste Maudrey a commencé , dans les années quatre vingt , en vidant les poubelles à Paris .

Il n'y a qu'à voir son parcours exemplaire pour comprendre que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ...

Des tourneurs fraiseurs ajusteurs qualifiés, on en cherche un peu partout, même en temps de crise... Hé, oui..!

Ce sont pourtant des boulots payés correctement, mais qui jadis étaient délaissé par les orienteurs des collèges qui considéraient que ces métiers étaient appelé à disparaitre avec l'arrivé de la robotique, censé tout faire...Dans les années 70 on devait beaucoup s'inspirer des films d'anticipation Américain...( je plaisante). On envoyaient seulement Les élèves les moins notés dans les collèges technique pour apprendre ces métiers, un peu pour s'en débarrasser... Mais qu'elle erreur..! Aujourd'hui les petits patrons d'usine mécanique se désespère de ne plus trouver de mains d'oeuvres qualifié, et la pyramide des âges reste très élevé dans ce secteur..

Les patrons de ces petites usine ne trouve même pas de successeur, et ce sont des postes de travail qui disparaisse...

Il faut redonner à ces métiers les valeurs qu'ils méritent, surtout auprès des jeunes..

Ce n'est malheureusement pas réservé aux tourneurs. quand j'étais mome dans les années 80,ne pas aller au bac etait un constat d'echec scolaire. Faire un métier manuel était "indigne". Aller en CAP/BEP c'etait beurk beurk. Pire encore, passer par le CPPN avant d'aller au CAP. Ca c'etait quasiment des mongoliens. En 1981, tonton avait dit qu'il voulait 80% d'une classe d'age avec un bac. Ben on les a. Mais forcement tous les manuels ont été déconsidéré.

Ça veut rien dire cette liste, faut voir l'offre et la demande. Il y a peu de formation de fraiseurs, et beaucoup d'offre dans le secteur. Un bon fraiseur ne connait pas le chômage, a peine viré, tout de suite embauché. Donc pas etonnant qu'il y ait peu de candidature.

ATTENTION !

Pour permettre à 80 % d'obtenir le bac , il a fallu ramener le degré d'études à un niveau qui n'a jamais été aussi bas depuis l'histoire "historique" !

Mettre n'importe que bachelier devant un bacalauréat des années quarante ou cinquante permettrait de remettre en perspective ces 80 % !

S'il vous plaît !

Restons entre gens sérieux , instruits ...

ATTENTION !

Pour permettre à 80 % d'obtenir le bac , il a fallu ramener le degré d'études à un niveau qui n'a jamais été aussi bas depuis l'histoire "historique" !

Mettre n'importe que bachelier devant un bacalauréat des années quarante ou cinquante permettrait de remettre en perspective ces 80 % !

S'il vous plaît !

Restons entre gens sérieux , instruits ...

Suis tout a fait d'accord. Pour satisfaire à une idéologie, on a quasiment détruit les filières courtes des métiers manuels, pour mettre tout le monde au niveau petit bac. Et ça nous a donné quelques générations de bacheliers qui savent à peine lire et écrire qu'on envoyait presque de force dans des filières déja engorgées. (je pense aux fameux analyste programmeur des 90') et pendant ce temps la, on a laissé le savoir disparaitre, convaincu que le futur de la France n'était pas dans l'industrie...

Ça veut rien dire cette liste, faut voir l'offre et la demande. Il y a peu de formation de fraiseurs, et beaucoup d'offre dans le secteur. Un bon fraiseur ne connait pas le chômage, a peine viré, tout de suite embauché. Donc pas etonnant qu'il y ait peu de candidature.

Une formation de fraiseurs, encore ça doit pouvoir se trouver. Ce n'est pas ce qu'il manque le plus.

Mais par contre, tu as plein d'autres formations, par exemple même pour être ingénieur, pour faire un travail passionnant, bien payé aussi. Ces formations là, il n'en existe pas beaucoup. Et souvent elles sont à 700 km de chez soi.

Des offres d'emplois et des formations pour des métiers du bâtiment, ce n'est pas ce qu'il manque. Ca ne doit pas être si compliqué que ça de se faire recruter là dedans, la plupart de ces boulots là ne demandent qu'un petit CAP et même certains patrons parfois embauchent des personnes qui ne connaissent strictement rien au bâtiment et qui ne se sont jamais servis d'outils ou de machines.

Et tu vois le résultat chez les clients ...

Je ne suis pas sur que ce soit le nombre de candidatures. En effet, il y a un indice d'indiqués (100) ce qui me fait penser qu'il y a une moyenne de candidature par offre (qu'on a considéré comme étant 100) et que ces métiers ont entre 18 et 54% du nombre de candidature de cette moyenne.

Du moins, c'est ainsi que j’interprète le "indice 100" disponible sur le graphique.

Vous parlez d'ingénieur comme si c'était facile de le devenir, non, il faut être intelligent.

Ça veut rien dire cette liste, faut voir l'offre et la demande.

Je pense qu'il y a de ça. Je prends l'exemple du métier d'infirmier que je connais mieux. Il y a beaucoup plus d'offres d'emploi que de chercheurs d'emploi, c'est clair, mais c'est surtout que les candidatures sont des candidatures spontanées faites avant même l'obtention du diplôme et le recrutement suit : le lendemain de l'obtention tu prends un premier poste. Sur le marché du travail à proprement parler, à Pôle Emploi, il y a donc peu de candidatures sur une offre d'emploi.

Certes le métier a une pénibilité, mais c'est surtout qu'on ne forme pas assez. Il faut un diplôme d'Etat après trois ans d'études, pas d'autre moyen d'exercer. J'ai passé le concours d'entrée en école de l'APHP pour février 2010 : 4000 candidats environ pour 440 reçus. Donc ce n'est pas que les gens ne veulent pas le faire, c'est qu'on n'en forme pas assez. Je ne dis pas qu'il faut absolument prendre tout le monde pour avoir des infirmiers coûte que coûte, mais quand même, on pourrait élargir un peu.

Mais la main d'oeuvre coûte cher : certes on manque d'infirmiers, mais c'est aussi bien cool de faire faire des heures sup que de recruter du monde en plus...

Des offres d'emplois et des formations pour des métiers du bâtiment, ce n'est pas ce qu'il manque. Ca ne doit pas être si compliqué que ça de se faire recruter là dedans

pas faux, d'après ce que j'ai vu, on recruterait par interim, chantier et hop kleenex.

J'ai fait travaillé un platrier (travaux de tapisserie), une merveille mais il était au chômage.

Mon voisin en face était dans le bois, dans quoi je l'ignore, il vient d'être licencié, il ne s'en fait pas du tout, il dit qu'il retrouvera du travail.... voire.

Le bâtiment serait-il devenu mouvent ?

ATTENTION !

Pour permettre à 80 % d'obtenir le bac , il a fallu ramener le degré d'études à un niveau qui n'a jamais été aussi bas depuis l'histoire "historique" !

Mettre n'importe que bachelier devant un bacalauréat des années quarante ou cinquante permettrait de remettre en perspective ces 80 % !

S'il vous plaît !

Restons entre gens sérieux , instruits ...

Suis tout a fait d'accord. Pour satisfaire à une idéologie, on a quasiment détruit les filières courtes des métiers manuels, pour mettre tout le monde au niveau petit bac. Et ça nous a donné quelques générations de bacheliers qui savent à peine lire et écrire qu'on envoyait presque de force dans des filières déja engorgées. (je pense aux fameux analyste programmeur des 90') et pendant ce temps la, on a laissé le savoir disparaitre, convaincu que le futur de la France n'était pas dans l'industrie...

Et vu qu'il y a de moins en moins d'ouvriers avec juste un bep/cap car notre gouvernement favorise les hauts diplômes, on prend des étrangers/sanspapiers !!!

c'est vraiment vrai ce truc ?

La diplômite a contaminé la société française:

ministre de l'Education nationale, Jean-Pierre Chevènement popularise en 1985 le projet d'amener 80% d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat

En vérité ,ce n’est pas le niveau qui s’est élevé mais plutôt la barre qui a été descendue .

Quelle chance j’ai eu de commencer à travailler bien avant cette période pendant laquelle il n’y avait pas besoin de diplôme pour exercer un métier. À 15 ans des anciens m’ont appris à me servir d’un tour, d’une fraiseuse ,d’une rectifieuse et à lire un dessin industriel..trois ans plus tard j’étais ouvrier sans C.A.P même pas le certificat d’étude que j’avais refusé de passer..Les politicards qui depuis plus de trente ans ont tout fait pour casser le savoir faire industriel de notre pays se lamentent en contemplant leur œuvre…..S’ils avaient eu la bonne idée de faire élire quelques députés issus de ce milieu ,ils auraient pu ,certainement ,prendre conseil auprès de ces derniers qui leur auraient dit que le savoir faire se transmet d’un plus ancien à un plus jeune.. À condition que le premier cité soit patient et qu’on lui donne du temps et que le second soit respectueux et écoutant. Vertus qui semble fondre dans notre société au rythme de la banquise polaire.

c'est tres interressant comme sujet mais aussi tres deprimant:

en gros cette societe nous offre la liberte de devenir (et de rester) chomeur.

ou sinon on peut se battre toute sa vie pour un metier qu'on trouvera merdique.

bien sur que tout le monde reverait de conditions tellement ideales de travail qu'on n'aurait meme pas l'impression de travailler.

car apres tout je pense qu'aujourd'hui 99% des gens font leur metier surtout pour l'argent et eventuellement seulement par plaisir.

c'est donc tres triste.

la solution pour un monde meilleur?

je sais pas trop.

tel que je vois les choses, l'interet de l'employe est strictement oppose a l'interet de l'employeur.

tout comme l'interet du patron est oppose a l'interet du client.

ce sont des rapports de force ou la cooperation serait l'issue ideale, mais l'on prefere enculer l'autre afin de tirer un benefice plus important.

helas.

donc bref il y a toujours des gens exploites, sous payes, et au chomage car ca arrangera toujours d'autres personnes que les choses restent ainsi.

C'est assez révélateur de la société française. En gros il faudrait un boulot intéressant mais pas stressant, pas pénible, avec des horaires peinards et bien payé. Seulement, tout ceci est totalement incompatible car en général la rémunération est la contrepartie des autres contraintes, un ingénieur est correctement payé mais il a souvent une grande amplitude horaire et des objectifs à atteindre donc un certain stress. Un fraiseur lui, n'a pas un salaire élevé, mais n'a souvent pas beaucoup de responsabilités et des horaires fixes à raison de 35h hebdomadaires. Bref, les français voudraient le beurre et l'argent du beurre et au final sont mal barrés.

C'eut été pas mal s'il n'y avait pas ton analyse...Tout métier est noble. Même "les gagnent petits et puent la sueurs" ont droit au respect, d'autant que bon nombre de ces "gens" rendent service à la collectivité en se chargeant des basses besognes. A mon sens, il eut été préférable de faire une analyse sur le pourquoi d'une telle désafection de certains métiers...Est-ce la pénibilité, la dévalorisation...? Pour avoir "bourlingué" et changé 3 fois de métiers, le Français n'est pas un "faignace" de nature. Mais si l'opportunité de travailler moins pour gagner plus se présente ( ou s'il sait que c'est à sa portée ), afin d'avoir une hygiène de vie sereine pour consacrer davantage de temps à ses loisirs et sa famille, il se jètera dessus.

C'est tout de même humainement concevable de vouloir son propre bien-être. En simple conclusion, je dirais " que faut-il faire pour donner de l'attractivité envers ces métiers là" ?

Vous parlez d'ingénieur comme si c'était facile de le devenir, non, il faut être intelligent.

Il faut surtout bosser, notamment en prépa pour arriver à décrocher une bonne école.

je crois qu'il faut bosser partout à l'échelon supérieur.

J'ai l'exemple d'un avocat qui a buché comme un dingue mais alors tout le temps même en vacances ! Je n'ai jamais vu quelqu'un étudier autant. Il y a des réussites qui se méritent.

Un peu étonnée de voir qu'on manque d'ingénieurs en informatique, les start-up n'en sont pas gourmandes ?