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Les salariés étrangers à bas salaires déferlent en France


Invité David Web

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Les salariés étrangers à bas salaires déferlent en France

Le nombre de salariés à bas salaires venus de l'Union européenne pour travailler en France aurait été multiplié par près de dix à 300.000, selon une note du ministère du Travail, citée par Le Parisien-Aujourd'hui-en-France.

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Le bâtiment fait partie des principaux secteurs qui emploient ces salariés «low cost» Crédits photo : PHILIPPE HUGUEN/AFP

En pleine crise du marché du travail, la polémique sur le recrutement des salariés étrangers «low-cost» refait surface. Selon une note confidentielle du ministère du Travail révélée par Le Parisien-Aujourd'hui-en-France, le nombre de ces employés aurait été multiplié par dix en quatre ans. De près de 30.000 en 2006, il est compris entre 220.000 et 330.000 en 2010. Et aurait même augmenté de 15% en 2011. «C'est un phénomène qui est connu, qui est extrêmement présent, notamment dans le bâtiment et dans les départements frontaliers, comme le Nord, et c'est un phénomène qui est illégal», a réagi ce mardi matin sur France 2 le ministre du Travail, Michel Sapin .

De son côté, la Fédération française du bâtiment (FFB) ne confirme n'infirme ces chiffres qui selon elle, «ne sont pas absurdes». «En Alsace, par exemple, les employés à bas salaires représentent 25% de l'ensemble des salariés du bâtiment», affirme Didier Ridoret, président de la FFB.

Depuis un décret de 2007, le recours à des entreprises étrangères prestataires de services installées dans d'autres pays de l'Union européenne est légal en France. Mais celles-ci doivent respecter le droit du travail français, en matière notamment de rémunérations, ce qui est loin d'être le cas selon les syndicats. «Le problème, c'est que nous constatons de nombreuses fraudes», explique Alexandra Rettien de la CFDT Construction, citée par Le Parisien. «Être payé au smic polonais (336 euros en Pologne contre 1398 euros pour la France, ndlr) sur le territoire français, c'est illégal. Ça existe parce qu'il y a aussi des voleurs de pommes qui existent, qui sont poursuivis et qui sont ensuite jugés et condamnés», ajoute Michel Sapin.

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Membre, 46ans Posté(e)
_plop_ Membre 2 325 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

Elle est où, l'étude sérieuse qui compare ces chiffres à ceux de la main d'oeuvre low-cost qui arrivait de l'exterieur de l'UE ? Et de celle qui n'était pas déclarée, ou mal ? Et de plein d'autres paramètre, surement aussi pertinent ?

On a changé de gouvernement, mais les études à moitié pas finies, à moitié pas sérieuses continuent ...

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Membre, 42ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Les salariés étrangers à bas salaires déferlent en France

Ah bin, non, c'est les français qui ne veulent pas travailler dans les "sous-métier" ! :sleep: :sleep: :sleep:

Chut faut le dire !!! ça va en faire criser plus d'un !!!

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

Les salariés étrangers à bas salaires déferlent en France

Ce serait bien d’arrêter de présenter les étrangers comme des barbares. Il y a déjà TF1 et le Figaro Magazine pour ça.

En pleine crise du marché du travail, la polémique sur le recrutement des salariés étrangers «low-cost» refait surface.

Ou comment tout mélanger et faire le jeu des partis xénophobes.

Le problème n’est pas les « salariés étrangers «low-cost» » mais les capitalistes qui emploient des gens, étrangers ou non, d’ailleurs, sans leur payer le salaire minimum.

Selon une note confidentielle du ministère du Travail révélée par Le Parisien-Aujourd'hui-en-France, le nombre de ces employés aurait été multiplié par dix en quatre ans. De près de 30.000 en 2006, il est compris entre 220.000 et 330.000 en 2010. Et aurait même augmenté de 15% en 2011. «C'est un phénomène qui est connu, qui est extrêmement présent, notamment dans le bâtiment et dans les départements frontaliers, comme le Nord, et c'est un phénomène qui est illégal», a réagi ce mardi matin sur France 2 le ministre du Travail, Michel Sapin .

C’est bien joli de dénoncer.

Ce serait mieux d’agir, quand on est ministre du travail.

Le code du travail existe.

Il doit être appliqué.

Les capitalistes qui ne payent pas le salaire minimum doivent être sanctionnés.

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