Fleur Pellerin va rencontrer "Les Pigeons"

Fleur Pellerin va rencontrer "Les Pigeons"

La ministre parviendra-t-elle à calmer le mouvement de révolte des entrepreneurs qui se répand sur les réseaux sociaux ?

La ministre de l'Économie numérique, Fleur Pellerin, doit recoller les morceaux avec les entrepreneurs ulcérés par la loi de finances 2013. © Philippe de Poulpiquet / PhotoPQR/Le Parisien

Est-ce pour éviter que le mouvement s'emballe ? D'après nos informations, la ministre de l'Économie numérique, Fleur Pellerin , s'apprête à recevoir plusieurs associations représentatives du numérique, à l'instar de France Digitale, pour évoquer le malaise des entrepreneurs français. Ce dernier ne cesse de grandir depuis la publication d'une tribune de Jean-David Chamboredon , dans laquelle le directeur du fonds d'investissement ISAI expliquait : "Taxer le capital investi dans une PME de croissance plus que l'immobilier, l'art ou des placements de père de famille, c'est totalement nier cette contribution à la croissance que nous recherchons." Certains, regroupés dans le collectif Les Pigeons (plus de 22 000 sympathisants sur Facebook ), appellent même à une manifestation "physique" à Paris ce dimanche devant l'Assemblée nationale

Lire la suite. (Le Point).

Pfeuh, tu parles.

http://www.visions-csfa.org/site/un-pigeon-peut-en-deplumer-un-autre/

Pfeuh, tu parles.

http://www.visions-c...lumer-un-autre/

L'auteur de cet article a une vision marxiste de l'économie. Son principal argument est de dire que la plupart des gens ne devraient pas s'indigner de la nouvelle tranche de l'impôt sur le revenu car elle ne concerne que les plus riches. C'est un argument du type "lutte des classes" qui oppose le riche et le pauvre et qui ne considère pas du tout les conséquences de cette mesure sur l'ensemble de l'économie. En réalité, cette mesure aura pour conséquence de dissuader les entrepreneurs d'investir, de créer de la richesse et des emplois. Je ne suis pas riche moi-même. Ça ne m'empêche pas de soutenir le mouvement des pigeons par principe moral (je suis contre le vol) et par souci d'efficacité (le capital est mieux investi par les entrepreneurs que par l'Etat ).

Pfeuh, tu parles.

« We’ve heard so much about strikes, and about the dependence of the uncommon man upon the common. We’ve heard it shouted that the industrialist is a parasite, that his workers support him, create his wealth, make his luxury possible – and what would happen to him if they walked out? Very well. I intend to show the world who depends on whom, who supports whom, who is the source of wealth, who makes whose livelihood possible and what happens to who when whom walks out.

There is only one kind of men who have never been on strike in the whole of human history. Every other kind and class has stopped, when they so wished, and have presented demands to the world, claiming to be indispensable – except the men who have carried the world on their shoulders, have kept it alive, have endured torture as sole payment, but have never walked out on the human race. Well, their turn has come. Let the world discover who they are, what they do and what happens when they refuse to function. This is the strike of the men of the mind. This is the mind on strike. »

« Nous avons tellement entendu parler des grèves, à propos de la dépendance du nanti sur le commun. Nous avons entendu crier que l’industriel est un parasite, que ce sont les travailleurs qui le supporte, qui créent sa richesse, font que son luxe est possible – et ce qui lui adviendrait s’ils faisaient grève? Très bien, j’ai l’intention de montrer au monde qui dépend de qui, qui supporte qui, qui est la source du bien-être, à qui la survie est possible et ce qu’il advient à l’un quand l’autre se retire.

Parmi les hommes il n’y a qu’une catégorie qui n’a jamais fait la grève dans toute l’histoire de l’humanité. Chacune des autres classes d’individus se sont arrêtées, quand ils l’ont souhaité, et ont présenté des demandes au monde, revendiquant être indispensables – sauf les hommes qui ont transporté le monde sur leurs épaules, l’ont soutenu, ont enduré la torture pour seul paiement, mais qui n’ont jamais fait grève pour la race humaine. Bien, leur tour est venu. Que le monde découvre qui ils sont, ce qu’ils font et ce qu’il advient quand ils refusent de fonctionner. C’est la grève des hommes d’idées. C’est l’idée en grève. »

Ayn Rand, Atlas Shrugged (La Grève). John Galt, un des protagonistes principaux du roman, s’adressant à ceux qui diabolisent les riches.

Con testeur, traduction libre.

Ce que tu n'as pas remarqué, c'est que cet article signale principalement que le mouvement des pigeons n'existe pas. Il a été créé par une société de communication spécialisé sur le système de facebook.

L'auteur de cet article a une vision marxiste de l'économie. Son principal argument est de dire que la plupart des gens ne devraient pas s'indigner de la nouvelle tranche de l'impôt sur le revenu car elle ne concerne que les plus riches. C'est un argument du type "lutte des classes" qui oppose le riche et le pauvre et qui ne considère pas du tout les conséquences de cette mesure sur l'ensemble de l'économie. En réalité, cette mesure aura pour conséquence de dissuader les entrepreneurs d'investir, de créer de la richesse et des emplois. Je ne suis pas riche moi-même. Ça ne m'empêche pas de soutenir le mouvement des pigeons par principe moral (je suis contre le vol) et par souci d'efficacité (le capital est mieux investi par les entrepreneurs que par l'Etat ).

D'accord avec vous. Sarko avait déjà taxé les entrepreneurs du "net" ainsi que les prélèvements libératoires des intérêts en les passant de 19 à 24%. Là c'est carrément le coup de massue. Décidément c'est vraiment la haine de l'entrepreneur et du créateur de richesse.

Le gouvernement recule sur la fiscalité des créateurs d'entreprises

Le projet avait déclenché l'ire des entrepreneurs, qui redoutaient de devoir verser 60 % de leur plus-value à l'État à la revente.

Le ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, a assuré être prêt à revenir sur la réforme de l'imposition des plus-values de cessions d'entreprises, décriée par les créateurs d'entreprises. © ERIC PIERMONT / AFP

Le gouvernement français va faire marche arrière sur la fiscalité des créateurs d'entreprises, après trois jours de fronde de jeunes entrepreneurs qui se sont baptisés les "Pigeons" et ont été rejoints par le patronat, contre les mesures fiscales du gouvernement. "S'il y a des mesures qui choquent ou sont de nature à dissuader l'investissement de ces jeunes entreprises innovantes, il faudra y revenir", a déclaré jeudi le ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, alors que des représentants des jeunes entrepreneurs doivent être reçus par les ministres de Bercy à 16 heures. Il estime possible d'apporter des "amendements" au projet de budget 2013, d'une rigueur historique, qui prévoit d'aligner l'imposition des revenus du capital sur le barème de l'impôt sur le revenu.

Go go les Pigeons (dédicace à G.)

Je pense que les millions de chômeurs de notre pays ont plus de raisons de se plaindre que ces entrepreneurs.

Sauf que sans les entrepreneurs, il y aurait encore plus de chômeurs.... Et a ce niveau, ont voit a quel point les gens se sentent encouragés a fonder leur entreprise en France....

À propos de ne pas vouloir être pris pour des pigeons (référence au nom que s'est donné le groupe d'entrepreneurs opposés aux nouvelles dispositions fiscales annoncées par le gouvernement), selon une étude de l’Observatoire Cegos menée auprès des 20-30 ans en Europe, les jeunes actifs français sont ceux qui ont le moins envie d'être entrepreneurs : ils sont seulement 20% à vouloir tenter l'expérience contre 27% des Allemands, 30% des Espagnols, 35% des Anglais et 47% des Italiens.

http://www.atlantico...off-501359.html

Faudrait un peu que les gens se rendent compte que sans entrepreneurs pour ouvrir des boites, et employer du monde, le chômage a peu de chance de baisser.

C'est bien beau de se battre pour empêcher des licenciements, mais se serait encore mieux, encore plus efficace, que des entreprise voient le jour...

Je préfère que soient épargnés les entrepreneurs (avec contreparties sur l'emploi) plutôt que les sportifs et artistes.

Près de 400 à 500 habitations, évaluées à plus d'un million d'euros, ont été mises en vente sur le marché parisien. Les propriétaires, pour beaucoup de jeunes dirigeants d'entreprise, se préparent à quitter la France face à la nouvelle fiscalité.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202306840260-craignant-la-fiscalite-des-patrons-de-start-up-mettent-en-vente-leur-logement-369126.php

Le problème des pigeons, c'est qu'a force de se prendre des coups de pieds au cul, bah... ils s'envolent.

Faire passer l'impôt sur la plus-value d'environ 20 % à plus de 60 % est d'une stupidité sans nom. A un tel niveau, ce n'est plus de la taxation mais tout simplement du vol !!!

Dans ces entreprises et particulièrement dans celles de l'économie numérique ou start up, l'échelle des salaires est de 1 à 3, elles payent leurs impôts en France, et leurs créateurs ne se versent aucun salaire, en moyenne les 2 premières années. C'est aussi envoyer un signal fort pour dégouter définitivement l'entreprenariat des petites entreprises qui est déjà suffisamment méprisé et déconsidéré comme cela ..

Fleur Pellerin va rencontrer "Les Pigeons"

Les « pigeons » ?

Personne en réalité.

On aimerait que tous les mouvements sociaux de cette ampleur, même lorsqu’il ne s’agit pas de malheureux capitalistes, soient aussi bien mis en lumières par les media.

Sur le fond, toutes les plus-values doivent être réintégrées au barême de l’impôt sur le revenu. Petite plus-value : pas d’impôt. Plus value de milliardaire : 90%, 95%, 99% etc.

Parmi les hommes il n’y a qu’une catégorie qui n’a jamais fait la grève dans toute l’histoire de l’humanité. Chacune des autres classes d’individus se sont arrêtées, quand ils l’ont souhaité, et ont présenté des demandes au monde, revendiquant être indispensables – sauf les hommes qui ont transporté le monde sur leurs épaules, l’ont soutenu, ont enduré la torture pour seul paiement, mais qui n’ont jamais fait grève pour la race humaine. Bien, leur tour est venu. Que le monde découvre qui ils sont, ce qu’ils font et ce qu’il advient quand ils refusent de fonctionner. C’est la grève des hommes d’idées. C’est l’idée en grève. »

Ayn Rand, Atlas Shrugged (La Grève). John Galt, un des protagonistes principaux du roman, s’adressant à ceux qui diabolisent les riches.

Quel propos arrogant et roublard. Les industriels s'arrogent la qualité d'oeuvrer pour le bien commun parce qu'ils sont maintenant à la tête de monstres qui concernent directement la vie de beaucoup de gens, voire de la société entière. Ce n'est pas parce qu'on fourni des emplois, des produits à moindre coût et distribué partout, qu'on paye ses impôts (pour ceux qui le font) qu'on est forcément un bienfaiteur de l'humanité.

Les nouvelles stratégies sont des bulldozers sociaux et économiques, des ennemis nationaux. La logique de l'actionnariat dominant contribue à s'enfoncer dans une économie débile, qui va en plus se concentrer dans les mains d'une caste au lieu d'être réinjectée dans la société standard (celle où évoluent les citoyens moyens). Déséquilibre total, nuisance visible. Surtout que c'est la masse qui paye au jour le jour, et qui paye cash quand ça merde trop.

Sans compter la pollution, l'empoisonnement et la destruction, l'esclavagisme délocalisé et le verrouillage politique en faveur de ce système. Mais c'est "pour le bien de l'humanité !"

Quand on est honnête, on pèse tous les éléments et force est de constater que le grand patronat fait du mal au monde entier et que les vrais pigeons, ce sont pour l'instant les états et les citoyens, malgré les profiteurs et les défauts.

On se fait acheter par le confort et les discours très affirmés des lobbyistes néolibéraux. Surtout qu'il n'existe pas encore de réponse forte, directe et irréprochable au système en place, lui même installé à l'usure.

On aimerait que tous les mouvements sociaux de cette ampleur, même lorsqu’il ne s’agit pas de malheureux capitalistes, soient aussi bien mis en lumières par les media.

Les médias ils aiment la nouveautés. Entre une énième gréve annuel des enseignants ou de la SNCF, et une fronde plus que justifié de la part des entrepreneurs, le choix est vite fait pour les rédactions.

C'est vrai qu'il n'y a pas du tout eu des manifestations la semaine dernière contre l'austérité et le traité budgétaire par exemple.

Manifestations très peu médiatisées d'ailleurs.

Mais c'est vrai, ils n'ont pas payé une agence de comm' pour avoir de l'attention.

C'est peu être justement parce que c’était une manif que personne n'en a rien a foutre. A l’ère d'internet, et vue le nombre de manif qu'on se tape par an, elles n'ont quasiment plus aucun impact.

Les pigeons, ils leurs aura fallu moins d'une semaine, par le biais de facebook( 56000 j'aime, a cet heure) et d'un site internet, pour faire reculer le gouvernement.

La CGT et la CFDT, c'est moins de 1000 j'aime sur FB. Les syndicalistes ne vivent que par la manif et la gréve, c'est des dinosaures, ils ont oublié de prendre le train de l’évolution.

Ce sont les médias qui décident aujourd'hui ce qui va intéresser les gens.

On peut comprendre que les actionnaires des médias privés préfèrent soutenir des entrepreneurs plutôt que des salariés et des gens qui s'opposent à l'austérité , ceux-ci n'étant pas de leur camp.

Quel propos arrogant et roublard. Les industriels s'arrogent la qualité d'oeuvrer pour le bien commun parce qu'ils sont maintenant à la tête de monstres qui concernent directement la vie de beaucoup de gens, voire de la société entière. Ce n'est pas parce qu'on fourni des emplois, des produits à moindre coût et distribué partout, qu'on paye ses impôts (pour ceux qui le font) qu'on est forcément un bienfaiteur de l'humanité.

Les nouvelles stratégies sont des bulldozers sociaux et économiques, des ennemis nationaux. La logique de l'actionnariat dominant contribue à s'enfoncer dans une économie débile, qui va en plus se concentrer dans les mains d'une caste au lieu d'être réinjectée dans la société standard (celle où évoluent les citoyens moyens). Déséquilibre total, nuisance visible. Surtout que c'est la masse qui paye au jour le jour, et qui paye cash quand ça merde trop.

Sans compter la pollution, l'empoisonnement et la destruction, l'esclavagisme délocalisé et le verrouillage politique en faveur de ce système. Mais c'est "pour le bien de l'humanité !"

Quand on est honnête, on pèse tous les éléments et force est de constater que le grand patronat fait du mal au monde entier et que les vrais pigeons, ce sont pour l'instant les états et les citoyens, malgré les profiteurs et les défauts.

On se fait acheter par le confort et les discours très affirmés des lobbyistes néolibéraux. Surtout qu'il n'existe pas encore de réponse forte, directe et irréprochable au système en place, lui même installé à l'usure.

Sauf que là, il ne s'agit pas des patrons du CAC40 qui sont nommés par le cénacle!!! ... mais de petits qui croit en un projet et mettent sur la table souvent le peu d'économie qu'ils possédaient. Ils acceptent les risques et les contraintes de l'entreprise comme ne pas se payer lorsque les choses vont mal, échouer et ne pas avoir droit au chômage. En contrepartie, ils n'ont pas envie d'être ponctionnés jusqu'à la lie en cas de revente de leur boîte pour justifier je ne sais quelle incurie étatique.

Ces petites boîtes sont encore les seules à payer leurs charges, taxes et impôts en France. Lorsqu'elles auront toutes disparues vous vous trouverez bien dépourvus à éructer vos discours à la sauce haineuse!