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Les cadres préfèrent gagner plus que travailler moins


titenath

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Membre+, Imperoratriz à temps partiel, Posté(e)
ManhattanStory Membre+ 14 228 messages
Imperoratriz à temps partiel,
Posté(e)

Oui Nephalion, mais tous les cadres ne travaillent pas 60 heures par semaine et personnellement j'adorerais passer cadre dans ma boite, sont pas malheureux les choupinous ! :D

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Membre, Posté(e)
Esope Membre 293 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il faut pas oublier aussi que certains cadres sont passionnés par ce qu'il font, et qu'ils n'ont pas envie de moins travailler :)

C'est une question de civisme... Rien ne m'a jamais empêcher de travailler beaucoup plus que ce que je dois, sans pour autant demander des heures sup... Je me trouve payé par l'avantage que j'ai d'avoir pu faire de longues études, d'avoir un champ des possibles professionnels assez ouvert, de pouvoir avoir des activités qui m'intéresse, voire me passionne parfois... Et je ne suis pas assez nombriliste pour croire que je ne le dois qu'à moi. Je sais qu'il y a une société qui me pré-existe, que mon histoire de vie, et donc des professeurs, des rencontres, des parents etc. ont permis cet espace des possibles : Toute une société...

Il faut une conscience ouverte et un peu de distance.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 992 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

C'est un choix de vie. Travailler plus, pour gagner plus, pourquoi pas tant que le cadre ne le paie pas de sa santé et que l'entourage proche n'en souffre pas. L'argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais en tout cas ça met de bonne humeur.

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Membre, Posté(e)
Esope Membre 293 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Dans un système qui valorise la compétition pour obtenir un cadre de vie agréable, on peut supposer que l'argent participe d'un état de mieux être, oui, mais jusqu'à quel point , et pour quels résultats ?

votre remarque est très importante car si situez, sans le vouloir, parfaitement le problème humain du politique : "tant que lui et ses proches n'en pâtissent pas...", peu importe le reste du monde et si des enfants doivent en crever quelque part !

Je suis désolé, mais cette vision, si largement partagée n'est pas humaine. Elle n'a même rien de naturel. Elle est le fruit d'une société qui éduque à l'aveuglement. Et que ce type de société soit très ancien ne le rend ni plus naturel, ni plus humain, ni plus légitime...

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Membre, X-Banni-X, 43ans Posté(e)
nonobonobo Membre 9 387 messages
43ans‚ X-Banni-X,
Posté(e)

Bonjour,

la question s'est posée chez nous il y a peu.

Le patron du bonobo veut cesser son activité d'ici 2 ans. Il a proposé la reprise au bonobo. On a réfléchit, parce qu'être petit patron aujourd'hui, c'est une grosse charge de travail comparée à celle du salarié.

Le patron s'est proposé de conserver un titre symbolique, et de nommer le bonobo "cadre", dans les 5 premières années suivant la reprise.

Tout bien compté, et tout bien réfléchit, c'est non.

On tient trop à nos week end en famille, nos soirées tranquilles et nos congés annuels. :sleep:

Alors entre travailler plus ou gagner moins, on a pris la seconde option, histoire de vivre bien.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 992 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
1337844966[/url]' post='7299799']

Dans un système qui valorise la compétition pour obtenir un cadre de vie agréable, on peut supposer que l'argent participe d'un état de mieux être, oui, mais jusqu'à quel point , et pour quels résultats ?

votre remarque est très importante car si situez, sans le vouloir, parfaitement le problème humain du politique : "tant que lui et ses proches n'en pâtissent pas...", peu importe le reste du monde et si des enfants doivent en crever quelque part !

Je suis désolé, mais cette vision, si largement partagée n'est pas humaine. Elle n'a même rien de naturel. Elle est le fruit d'une société qui éduque à l'aveuglement. Et que ce type de société soit très ancien ne le rend ni plus naturel, ni plus humain, ni plus légitime...

Félicitations, vous êtes un as de la démago sleep8ge.gif

J'ai du mal à me poser comme vous le faites en tant que grande moralisatrice de l'espèce humaine...

Travailler plus pour gagner plus, effectivement oui, je réitère, est un choix qui ne concerne que l'employé, sa famille et accessoirement l'employeur.

Il est tout à fait odieux d'essayer vilement de culpabiliser les gens qui veulent travailler et améliorer ainsi leur quotidien en leur balançant le cliché du petit africain, estropié, agonisant et mort de faim.

Je vous rappelle également que les pauvres n'ont pas le monopole du coeur, que ce n'est pas parce que l'on gagne de l'argent que l'on est forcément un rat smile.gif

Depuis quand travailler est-il une honte ? Depuis quand la réussite est-elle honteuse ? On aura tout vu... tiens ça me rappelle un autre topic ça whistling1.gif

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Membre, le gollum d' une femme précieuse, Posté(e)
Forumeurdu60 Membre 10 190 messages
le gollum d' une femme précieuse,
Posté(e)

dès l' instant qu' ils ou qu' elles passent cadres,

leurs besoins pour certains (nes) gonflent sans parler du cerveau,

faire des heures en plus pour la plupart c' est un avantage mais pas que financiers,

mais surtout avec cette mentalité la plupart ne sont plus heureux(se) en amour.................

alors ils et elles trainent les pieds pour rentrer .............:)

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 013 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Dans un système qui valorise la compétition pour obtenir un cadre de vie agréable, on peut supposer que l'argent participe d'un état de mieux être, oui, mais jusqu'à quel point , et pour quels résultats ?

votre remarque est très importante car si situez, sans le vouloir, parfaitement le problème humain du politique : "tant que lui et ses proches n'en pâtissent pas...", peu importe le reste du monde et si des enfants doivent en crever quelque part !

Je suis désolé, mais cette vision, si largement partagée n'est pas humaine. Elle n'a même rien de naturel. Elle est le fruit d'une société qui éduque à l'aveuglement. Et que ce type de société soit très ancien ne le rend ni plus naturel, ni plus humain, ni plus légitime...

Félicitations, vous êtes un as de la démago sleep8ge.gif

J'ai du mal à me poser comme vous le faites en tant que grande moralisatrice de l'espèce humaine...

Travailler plus pour gagner plus, effectivement oui, je réitère, est un choix qui ne concerne que l'employé, sa famille et accessoirement l'employeur.

Il est tout à fait odieux d'essayer vilement de culpabiliser les gens qui veulent travailler et améliorer ainsi leur quotidien en leur balançant le cliché du petit africain, estropié, agonisant et mort de faim.

Je vous rappelle également que les pauvres n'ont pas le monopole du coeur, que ce n'est pas parce que l'on gagne de l'argent que l'on est forcément un rat smile.gif

Depuis quand travailler est-il une honte ? Depuis quand la réussite est-elle honteuse ? On aura tout vu... tiens ça me rappelle un autre topic ça whistling1.gif

:plus:

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Membre, 60ans Posté(e)
alcina Membre 5 752 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
Posté(e)

J'ai vu un reportage ou il avait été proposé aux cadres de travailler de chez eux ne leur était fait comme obligation que celle d'aller aux réunions hebdomadaires pour rendre les comptes rendus sur l'avancée de leur travail.

Ca arrangeait tout le monde, la société besoin de moins d'espace pour les bureaux donc moins de frais, les salariés qui ainsi sont plus présents dans leurs familles pas besoin le soir ou pendant les vacances scolaire de mettre les enfants en garderie ou en centre donc économie pour eux aussi, sans que pour autant leur travail en pâtisse et suivant ce qu'ils disaient ils travaillaient plus qu'au bureau par ce que moins de temps passé dans les transports et donc des résultats plus vite atteints avec hausse de salaire à la clé.

Quand cela est possible c'est pas une mauvaise solution, ça à l'air d'arranger tout le monde.

Merci.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Travailler plus pour gagner plus, effectivement oui, je réitère, est un choix qui ne concerne que l'employé, sa famille et accessoirement l'employeur.

Il est tout à fait odieux d'essayer vilement de culpabiliser les gens qui veulent travailler et améliorer ainsi leur quotidien en leur balançant le cliché du petit africain, estropié, agonisant et mort de faim.

C'est pourtant loin d'être déconnecté.

Ou, tout du moins, c'est la question même du partage du temps de travail, ne serait-ce qu'en France, qui est posée.

Voulons nous une société où ceux qui ont déjà un taf vont devoir de plus en plus travailler, les sociétés augmentant leur marges et leur "compétitivité" par ce biais, et conservant un chômage élevé intéressant pour elles en termes de "souplesse" de la masse salariale et comme outil de pression.

Ou bien voulons nous aller vers une société où le progrès technique sensé être au service de l'homme permet à tout un chacun de vivre mieux, à savoir de disposer de moins de temps de labeur pour retrouver une certaine liberté.

Ce qui me parait, personnellement, un choix de civilisation plus sage.

Je vous rappelle également que les pauvres n'ont pas le monopole du coeur, que ce n'est pas parce que l'on gagne de l'argent que l'on est forcément un rat smile.gif

La question ne se pose pas en terme d'individus (comment reprocher à quelqu'un de profiter d'un système établi qui le favorise de fait ? Humainement, c'est une réaction assez naturelle de penser d'abord à soi et aux siens), mais bien en terme de système.

On peut jouir d'un système, en profiter, mais ce n'est pas pour autant que ce système est juste. La question n'est donc pas de blâmer ceux qui en jouissent, mais plutôt s'interroger sur comment modifier ce système afin de le rééquilibrer.

Depuis quand travailler est-il une honte ? Depuis quand la réussite est-elle honteuse ? On aura tout vu... tiens ça me rappelle un autre topic ça whistling1.gif

Travailler n'est pas une honte. Ca n'est pas non plus un mérite, dans la plupart des cas c'est surtout une nécessité, une obligation. D'un point de vue plus optimiste, on pourrait voir cela comme une juste participation à la vie à plusieurs, mais bon, la majorité des emplois n'allant pas forcément dans le sens du bien commun, de la société ou de l'humanité, il est parfois difficile d'avoir une vision optimiste.

La réussite est-elle honteuse ? On pourrait dire que dans notre système, elle l'est d'une certaine manière. Enfin, plutôt, ce n'est pas qu'elle soit véritablement honteuse (car encore une fois, ce serait rapporté le problème à l'individu, ce qui est encore une fois une mauvaise démarche), mais je dirais plutôt qu'elle ne relève aucunement du mérite.

Croire à l'existence du mérite dans le monde du travail, de nos jours, c'est soit une douce utopie, soit un merveilleux aveuglement, soit l'expression d'une grande mauvaise foi.

Ce que l'on nomme réussite, c'est l'instauration de privilèges suivant des critères au final assez arbitraires qui ne dépendent aucunement de l'investissement personnel, ou tout du moins qui ne reconnaissent pas réellement ce critère de l'investissement personnel.

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Membre, Posté(e)
Esope Membre 293 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Dans un système qui valorise la compétition pour obtenir un cadre de vie agréable, on peut supposer que l'argent participe d'un état de mieux être, oui, mais jusqu'à quel point , et pour quels résultats ?

votre remarque est très importante car si situez, sans le vouloir, parfaitement le problème humain du politique : "tant que lui et ses proches n'en pâtissent pas...", peu importe le reste du monde et si des enfants doivent en crever quelque part !

Je suis désolé, mais cette vision, si largement partagée n'est pas humaine. Elle n'a même rien de naturel. Elle est le fruit d'une société qui éduque à l'aveuglement. Et que ce type de société soit très ancien ne le rend ni plus naturel, ni plus humain, ni plus légitime...

Félicitations, vous êtes un as de la démago sleep8ge.gif

J'ai du mal à me poser comme vous le faites en tant que grande moralisatrice de l'espèce humaine...

Travailler plus pour gagner plus, effectivement oui, je réitère, est un choix qui ne concerne que l'employé, sa famille et accessoirement l'employeur.

Il est tout à fait odieux d'essayer vilement de culpabiliser les gens qui veulent travailler et améliorer ainsi leur quotidien en leur balançant le cliché du petit africain, estropié, agonisant et mort de faim.

Je vous rappelle également que les pauvres n'ont pas le monopole du coeur, que ce n'est pas parce que l'on gagne de l'argent que l'on est forcément un rat smile.gif

Depuis quand travailler est-il une honte ? Depuis quand la réussite est-elle honteuse ? On aura tout vu... tiens ça me rappelle un autre topic ça whistling1.gif

Non, ce n'est pas de la démago... Sinon on pourrait tout considérer comme de la démagogie, à commencer par la révolution française...

Travailler n'est pas une honte, il ne s'agit pas de honte d'ailleurs mais de progrès humain. Le petit africain estropié, agonisant et mort de faim, je n'en ai pas parlé. Mais je pourrais effectivement sans que ce soit un cliché car il existe et en grand nombre sur les bords du lac Victoria par exemple.

Les enfants mis au travail en Chine, en Turquie etc. ne sont pas toujours une nouveauté lié au libéralisme mais c'est pourtant le cas bien plus souvent qu'on l'imagine et surtout dans des cadences et avec une exploitation qui n'existait pas avant.

S'aveugler sur ce que produit un système dont on veut participer pour vivre mieux n'est pas honteux, c'est seulement moins humain que de se poser les questions plus fondamentalement que dans le seul contexte ou on se justifiera par le fait que d'autres le font...

Mais au fond vous comprenez très bien cela n'est-ce pas ?

Maintenant les "depuis quand..." confère à une forme d'état de nature de cette façon de vivre, du contexte social actuel. Chirac disait très souvent "naturellement", de façon à naturaliser ses propos, à les rendre en quelque sorte obligatoire... Tout cela n'est que rhétorique.

La torture a été couramment accepté durant des milliers d'année, pour autant doit-elle être considéré comme naturelle ? Doit-on se demander depuis quand elle n'est plus légitime ?

De fait on peut également commencer à se demander si certaine forme de réussite sont acceptables de part ce qu'elle mettent en jeu.

L'état devrait commencer à plafonner les salaires, dans la fonction publique. Cela viendra aussi un jour pour le privé. Lorsque les hommes n'ont pas la possibilité de s'auto-contrôler dans leurs pulsions, leurs désirs, leurs besoins etc. Il faut des règles, comme pour les enfants. La différence entre enfance et âge adulte est d'ailleurs sur beaucoup de sujet moins simple et clair que ne se plaisent à le penser les 'adultes' qui se veulent tel pour enfin faire ce qui leur plait en limitant le plus possible leurs devoirs.

Je comprends que cela ne soit pas agréable à entendre, sauf dans un livre que l'on a choisit peut être. Mais ça ne veut pas dire que cela ne doit pas être dit.

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Membre, Posté(e)
Esope Membre 293 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai vu un reportage ou il avait été proposé aux cadres de travailler de chez eux ne leur était fait comme obligation que celle d'aller aux réunions hebdomadaires pour rendre les comptes rendus sur l'avancée de leur travail.

Ca arrangeait tout le monde, la société besoin de moins d'espace pour les bureaux donc moins de frais, les salariés qui ainsi sont plus présents dans leurs familles pas besoin le soir ou pendant les vacances scolaire de mettre les enfants en garderie ou en centre donc économie pour eux aussi, sans que pour autant leur travail en pâtisse et suivant ce qu'ils disaient ils travaillaient plus qu'au bureau par ce que moins de temps passé dans les transports et donc des résultats plus vite atteints avec hausse de salaire à la clé.

Quand cela est possible c'est pas une mauvaise solution, ça à l'air d'arranger tout le monde.

Merci.

Le travail à distance est une voie à explorer, que pratique déjà un certain nombre de petite entreprise. Mais les employeurs ont souvent du mal dans des entreprises pour importantes à faire confiance, à lâcher un peu de leur pouvoir de contrôle (parfois le seul pouvoir car le contrôle n'est pas si souvent effectif). C'est pire encore dans la fonction publique, alors qu'elle devrait être en mesure de donner l'exemple. Les coûts en transports diminueraient, ainsi que la perte de temps, la pollution... Les gains humains et financiers seraient considérables. Mais le vieil esprit hiérarchique a la vie dure, le formalisme etc. Comme quelqu'un l'explique sur un autre fil, très obligeamment, sa peur du changement est surtout méfiance. Une difficulté donc à prendre des risques, à voir les choses changer aussi, à accepter que le temps passe peut-être... ?

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 992 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
1337936775[/url]' post='7302316']
1337894059[/url]' post='7301763']

Travailler plus pour gagner plus, effectivement oui, je réitère, est un choix qui ne concerne que l'employé, sa famille et accessoirement l'employeur.

Il est tout à fait odieux d'essayer vilement de culpabiliser les gens qui veulent travailler et améliorer ainsi leur quotidien en leur balançant le cliché du petit africain, estropié, agonisant et mort de faim.

C'est pourtant loin d'être déconnecté.

Ou, tout du moins, c'est la question même du partage du temps de travail, ne serait-ce qu'en France, qui est posée.

Voulons nous une société où ceux qui ont déjà un taf vont devoir de plus en plus travailler, les sociétés augmentant leur marges et leur "compétitivité" par ce biais, et conservant un chômage élevé intéressant pour elles en termes de "souplesse" de la masse salariale et comme outil de pression.

Ou bien voulons nous aller vers une société où le progrès technique sensé être au service de l'homme permet à tout un chacun de vivre mieux, à savoir de disposer de moins de temps de labeur pour retrouver une certaine liberté.

Ce qui me parait, personnellement, un choix de civilisation plus sage.

1337894059[/url]' post='7301763']

Je vous rappelle également que les pauvres n'ont pas le monopole du coeur, que ce n'est pas parce que l'on gagne de l'argent que l'on est forcément un rat smile.gif

La question ne se pose pas en terme d'individus (comment reprocher à quelqu'un de profiter d'un système établi qui le favorise de fait ? Humainement, c'est une réaction assez naturelle de penser d'abord à soi et aux siens), mais bien en terme de système.

On peut jouir d'un système, en profiter, mais ce n'est pas pour autant que ce système est juste. La question n'est donc pas de blâmer ceux qui en jouissent, mais plutôt s'interroger sur comment modifier ce système afin de le rééquilibrer.

Depuis quand travailler est-il une honte ? Depuis quand la réussite est-elle honteuse ? On aura tout vu... tiens ça me rappelle un autre topic ça whistling1.gif

Travailler n'est pas une honte. Ca n'est pas non plus un mérite, dans la plupart des cas c'est surtout une nécessité, une obligation. D'un point de vue plus optimiste, on pourrait voir cela comme une juste participation à la vie à plusieurs, mais bon, la majorité des emplois n'allant pas forcément dans le sens du bien commun, de la société ou de l'humanité, il est parfois difficile d'avoir une vision optimiste.

La réussite est-elle honteuse ? On pourrait dire que dans notre système, elle l'est d'une certaine manière. Enfin, plutôt, ce n'est pas qu'elle soit véritablement honteuse (car encore une fois, ce serait rapporté le problème à l'individu, ce qui est encore une fois une mauvaise démarche), mais je dirais plutôt qu'elle ne relève aucunement du mérite.

Croire à l'existence du mérite dans le monde du travail, de nos jours, c'est soit une douce utopie, soit un merveilleux aveuglement, soit l'expression d'une grande mauvaise foi.

Ce que l'on nomme réussite, c'est l'instauration de privilèges suivant des critères au final assez arbitraires qui ne dépendent aucunement de l'investissement personnel, ou tout du moins qui ne reconnaissent pas réellement ce critère de l'investissement personnel.

La réussite ne relève aucunement du mérite ?????!!!!!!

C'est vrai, que des coups de bol biggrin.gifOu pas... Ou vraiment pas.

Savez que certaines personnes passent par de longs sacrifices pour en arriver là où ils en sont ? Étudier et travailler en même temps, longtemps, vous savez ce que c'est ? Soutenir une thèse avec tous les obstacles que cela incombent, vous savez ce que c'est ? Travailler de jour comme de nuit, ne pas compter ses heures, en payer de sa santé et de sa vie amoureuse et familiale, vous savez ce que c'est ?

Bien sûr que non, sinon vous ne tiendrez pas un tel discours visant à promouvoir le nivellement par le bas thumbdown.gif

Pareillement le travail n'est pas qu'une obligation, dans bien des cas, il permet l'épanouissement de l'individu au sein de la société. On peut s'éclater dans le travail, si si smile.gif

En ce qui concerne votre premier paragraphe, je vous demanderais de vous réferer à la chronique de Nicolas Doze, du jour, qui explique très bien où va nous mener l'augmentation du SMIC smile.gif

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 992 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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1337938421[/url]' post='7302387']
1337894059[/url]' post='7301763']
1337844966[/url]' post='7299799']

Dans un système qui valorise la compétition pour obtenir un cadre de vie agréable, on peut supposer que l'argent participe d'un état de mieux être, oui, mais jusqu'à quel point , et pour quels résultats ?

votre remarque est très importante car si situez, sans le vouloir, parfaitement le problème humain du politique : "tant que lui et ses proches n'en pâtissent pas...", peu importe le reste du monde et si des enfants doivent en crever quelque part !

Je suis désolé, mais cette vision, si largement partagée n'est pas humaine. Elle n'a même rien de naturel. Elle est le fruit d'une société qui éduque à l'aveuglement. Et que ce type de société soit très ancien ne le rend ni plus naturel, ni plus humain, ni plus légitime...

Félicitations, vous êtes un as de la démago sleep8ge.gif

J'ai du mal à me poser comme vous le faites en tant que grande moralisatrice de l'espèce humaine...

Travailler plus pour gagner plus, effectivement oui, je réitère, est un choix qui ne concerne que l'employé, sa famille et accessoirement l'employeur.

Il est tout à fait odieux d'essayer vilement de culpabiliser les gens qui veulent travailler et améliorer ainsi leur quotidien en leur balançant le cliché du petit africain, estropié, agonisant et mort de faim.

Je vous rappelle également que les pauvres n'ont pas le monopole du coeur, que ce n'est pas parce que l'on gagne de l'argent que l'on est forcément un rat smile.gif

Depuis quand travailler est-il une honte ? Depuis quand la réussite est-elle honteuse ? On aura tout vu... tiens ça me rappelle un autre topic ça whistling1.gif

Non, ce n'est pas de la démago... Sinon on pourrait tout considérer comme de la démagogie, à commencer par la révolution française...

Travailler n'est pas une honte, il ne s'agit pas de honte d'ailleurs mais de progrès humain. Le petit africain estropié, agonisant et mort de faim, je n'en ai pas parlé. Mais je pourrais effectivement sans que ce soit un cliché car il existe et en grand nombre sur les bords du lac Victoria par exemple.

Les enfants mis au travail en Chine, en Turquie etc. ne sont pas toujours une nouveauté lié au libéralisme mais c'est pourtant le cas bien plus souvent qu'on l'imagine et surtout dans des cadences et avec une exploitation qui n'existait pas avant.

S'aveugler sur ce que produit un système dont on veut participer pour vivre mieux n'est pas honteux, c'est seulement moins humain que de se poser les questions plus fondamentalement que dans le seul contexte ou on se justifiera par le fait que d'autres le font...

Mais au fond vous comprenez très bien cela n'est-ce pas ?

Maintenant les "depuis quand..." confère à une forme d'état de nature de cette façon de vivre, du contexte social actuel. Chirac disait très souvent "naturellement", de façon à naturaliser ses propos, à les rendre en quelque sorte obligatoire... Tout cela n'est que rhétorique.

La torture a été couramment accepté durant des milliers d'année, pour autant doit-elle être considéré comme naturelle ? Doit-on se demander depuis quand elle n'est plus légitime ?

De fait on peut également commencer à se demander si certaine forme de réussite sont acceptables de part ce qu'elle mettent en jeu.

L'état devrait commencer à plafonner les salaires, dans la fonction publique. Cela viendra aussi un jour pour le privé. Lorsque les hommes n'ont pas la possibilité de s'auto-contrôler dans leurs pulsions, leurs désirs, leurs besoins etc. Il faut des règles, comme pour les enfants. La différence entre enfance et âge adulte est d'ailleurs sur beaucoup de sujet moins simple et clair que ne se plaisent à le penser les 'adultes' qui se veulent tel pour enfin faire ce qui leur plait en limitant le plus possible leurs devoirs.

Je comprends que cela ne soit pas agréable à entendre, sauf dans un livre que l'on a choisit peut être. Mais ça ne veut pas dire que cela ne doit pas être dit.

Si ce n'est pas de la démago alors c'est du hors sujet, comme il vous plaira, je ne suis pas contrariante smile.gif

Nous n'avons pas du tout la même vision du travail, et n'aurons jamais la même ; c'est bien ce que je comprends. Le travail ce n'est pas mal, l'argent ce n'est pas le mal absolu. Tout travail mérite salaire, tout salarié s'attend à être payé en conséquence, une femme de ménage ne peut être payée à la hauteur d'un cadre. Un cadre n'est pas moins bon ou moins humain qu'une femme de ménage parce qu'il gagne plus d'argent.

Il faut des règles et plafonner les salaires dans le public et dans le privé, afin de contrôler les hommes qui se laissent dévorer par leurs pulsions, donc par la soif de l'or ?En quel honneur ? L'argent c'est mal ?Ah oui l'argent c'est mal, faudra que je l'intègre...ou pas.

Qu'est-ce qui fait marcher l'Economie ? Un cadre qui gagne bien sa vie,consommera. Plus il gagnera d'argent et plus il consommera. Comment voulez-vous amener une personne au dépassement de soi, à l'excellence, si vous nivellez son salaire, si vous ne l'encouragez pas ? À votre avis à quoi servent les primes ? Les primes déplafonnées ?

Vous savez des adeptes du nivellement par le bas, on en croise tout les jours, et de plus en plus...ils ne sont pas pour autant détenteurs de la vérité absolue wink1.gif

À chacun ses vues, à chacun ses intérêts...

On ne jalouse souvent que ce que l'on convoite.

Celui qui veut bosser, bosse, qu'on le laisse bosser. Il ne tient qu'aux autres de faire de même, de s'en donner les moyens, ou bien de privilégier au contraire sa famille, ses loisirs...dans ce cas-là on ne vient pas sans cesse regarder ce que fait son petit voisin : respect et tolérance.

Ah oui et pour info, le travail à distance ou "home office" est surtout répandu dans les grandes entreprises et multinationales. L'avantage est justement de tomber sur un salarié qui a les dents longues ou un workaholic, il ne comptera jamais ses heures...de toute façon le statut cadre n'implique pas non plus les 35h...

L'inconvénient c'est que l'on est toujours au boulot, qu'en plus du démarchage téléphonique ou phoning, il faut honorer des rendez-vous, en physique. Ce n'est pas de tout repos pour celui qui aime travailler wink1.gif

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

La réussite ne relève aucunement du mérite ?????!!!!!!

Le mérite, dans notre société ?

Bien naïf de le penser, en effet.

Savez que certaines personnes passent par de longs sacrifices pour en arriver là où ils en sont ? Étudier et travailler en même temps, longtemps, vous savez ce que c'est ? Soutenir une thèse avec tous les obstacles que cela incombent, vous savez ce que c'est ? Travailler de jour comme de nuit, ne pas compter ses heures, en payer de sa santé et de sa vie amoureuse et familiale, vous savez ce que c'est ?

Sauf que tout ce parcours n'est malheureusement pas en adéquation avec la notion de réussite.

J'en ai connu beaucoup qui en effet devaient travailler pour payer leurs études, le permis, etc ... au final, est-ce ceux qui ont le plus facilement "réussi" ? Ben pas vraiment, car j'en connaissais aussi davantage qui n'ont pas eu à bosser pour y arriver, dont les parents ont payés les études - des études généralement plus chères que les frais d'inscription à la fac et ouvrant davantage de voies, de possibilités professionnelles ... - et dont les parents étaient également là pour payer le permis, subvenir aux besoins, etc ...

Donc, certes, la réussite scolaire et professionnelle peut en effet dans quelques cas être le fruit d'un courage, d'une persévérance, d'un mérite. Mais croire idylliquement que c'est un schéma fréquent et représentatif, c'est se voiler la face.

Ensuite, se faire envahir par le boulot, se taper des journées à rallonge, puis des temps de transports à rallonge, pour pas grand chose, le payer de sa vie familiale, de sa santé, de sa vie "amoureuse", de son avenir, etc ... c'est le lot d'énormément de smicard, d'ouvriers, d'employés. La précarité était un facteur bien plus aggravant. Mais s'échiner à l'usine ou se bousiller la santé en trimant comme un malade ne relève peut-être pas du "mérite" ?

Un mérite, qui, si l'on revient dans le monde rose bonbon du tertiaire, des métiers "à études", est à géométrie totalement variable.

Suivant le secteur d'activité, le poste, l'entreprise, etc ... les salaires ou la considération du poste n'auront aucun rapport avec l'investissement ou les sacrifices consentit.

Bon bref, non, l'investissement, les sacrifices, etc ... ça peut permettre à une minorité d' "y arriver".

Mais la grande majorité de "ceux qui ont réussi" n'a pas eu à passer par là. Certains ont simplement été au bon endroit, au bon moment.

Après, il y a les autres, ceux qui ont compris comment le système marchait, et qui ont su être au bon endroit, au bon moment.

Les opportunistes, ceux qui ont compris que tout cela n'était qu'un jeu hypocrite et qui ont su tiré leur épingle du jeu, profitant des faiblesses des uns, évitant bien évidemment les scrupules, et sachant comment manoeuvrer leur monde. Là, effectivement, le mérite des fumistes professionnels mène souvent à la réussite.

Car ils correspondent aux véritables valeurs du système.

Mais le travail, dans tout ce qu'il a de sain et d'enrichissant, n'est pas du tout reconnu par notre société, et n'est certainement pas synonyme de réussite.

Bien sûr que non, sinon vous ne tiendrez pas un tel discours visant à promouvoir le nivellement par le bas thumbdown.gif

En quoi ai-je promu d'une quelconque manière un nivellement par le bas ?

C'est notre société qui prône un nivellement par le bas en ne reconnaissant pas réellement la valeur du travail et le mérite.

Pareillement le travail n'est pas qu'une obligation, dans bien des cas, il permet l'épanouissement de l'individu au sein de la société. On peut s'éclater dans le travail, si si smile.gif

Ai-je dit le contraire ?

Bien sûr que l'on peut s'éclater dans son travail, mais c'est un privilège, ce n'est pas le cas de la plupart des travailleurs pour qui le travail a pour but premier de gagner sa vie.

Et surtout ce n'est pas lié au mérite : on peut avoir un poste que notre société qualifierait de méritant, qui rapporte plein d'oseille, et dont l'intérêt ne se limite qu'à cela.

A l'inverse, une actrice porno pourra s'éclater dans son métier, je doute que l'on la qualifierait de "méritante". Je prends un exemple extrême, mais par exemple un artisan, un artiste, etc ... pourra s'investir bien plus dans son travail, s'y éclater, et ne pas réussir à boucler les fin de mois pour se nourrir.

Bref, mérite, réussite et joie au travail, ce sont là encore des notions finalement assez déconnectées.

Et enfin, oui, on peut s'éclater au travail, certes. Mais je suis même certain que l'on pourrait s'y éclater davantage si l'activité qui nous plait ne tombait pas sous le coup du travail : la véritable liberté d'entreprendre, d'imaginer, de créer, d'être productif est malheureusement la plupart du temps en totale opposition avec les contraintes dans lesquelles on place le travail.

En ce qui concerne votre premier paragraphe, je vous demanderais de vous réferer à la chronique de Nicolas Doze, du jour, qui explique très bien où va nous mener l'augmentation du SMIC smile.gif

Je vous demanderais de m'excuser de ne pas forcément aller lire la prose de ce je ne sais-qui wink1.gif (mais j'irais peut-être, par curiosité).

J'espère qu'il considère au moins dans le même temps, et a des fins de partialité sur le sujet, les terribles conséquences de sa non-augmentation ?

Surtout, je suppose qu'il se place dans le système actuel, dans son idéologie et ses valeurs : dans un tel système, effectivement, l'augmentation du SMIC devrait avoir des conséquences néfastes. Tout comme, par exemple, la baisse du chômage, la considération des individus, etc ... qui sont autant de freins, de contraintes à une idéologie dont le but final n'est certes pas de privilégier l'humain.

Mais l'idée d'une augmentation du SMIC, d'une redistribution des cartes, suggère dans le même temps une nouvelle façon de penser les priorités et plus largement le système, le faire évoluer vers d'autres valeurs.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 239 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Tout travail mérite salaire, tout salarié s'attend à être payé en conséquence, une femme de ménage ne peut être payée à la hauteur d'un cadre.

Innocemment, je demanderais bien pourquoi. On le conçoit tous, car tel est fait le système, mais en quoi une femme de ménage devrait-elle gagner moins qu'un cadre qui, par exemple, participe à la communication d'une société de PQ ?

Est-ce lié au costume ? Au nombre d'étude que l'un a pu faire sans frais et dont il n'était même pas question pour l'autre ? Au nombre d'heures travaillées ?

Quels sont les critères et leurs justifications (je ne nie pas qu'il y en ait, mais il serait intéressant de les développer) ?

Et surtout, jusqu'à quel point ces critères peuvent permettre de noter le mérite ? Le cadre est-il 1.5 fois plus méritant ? 2 fois plus méritant selon ces critères ?

20 fois, 30 fois, 50 fois, 200 fois ?

Ne trouvez vous pas normal de poser une limite ? Car sinon, la société ne peut-être basée sur le mérite : gagner 300 fois plus qu'un autre, ce serait être 300 fois plus méritant. Avoir fait 300 fois plus d'années d'études ? Travailler 300 fois plus d'heures par jour ?

... ou alors rapporter 300 fois plus. Je pense que c'est plutôt ça la valeur, ce que l'on "rapporte" (même si ce n'est que le cumul de ceux que les autres rapportent, et donc une addition de leurs "mérites"). Mais une société où le mérite se mesure à l'apport financier ignore bien des aspects de la vie.

Qu'est-ce qui fait marcher l'Economie ? Un cadre qui gagne bien sa vie,consommera. Plus il gagnera d'argent et plus il consommera.

Et un employé ou un chômeur, non ?

Au contraire, à proportion égale, un employé consommera bien davantage qu'un cadre (pas de placements financiers, pas d'épargne, essentiellement de la consommation directe). Et les employés représentent une masse bien plus importante.

(bon, même si la distinction cadre/employé ne veut rien dire, le statut cadre n'est bien souvent qu'un statut).

Comment voulez-vous amener une personne au dépassement de soi, à l'excellence, si vous nivellez son salaire, si vous ne l'encouragez pas ?

Ben voilà, le SMIC. Comment améliorer la "productivité" si pour seul encouragement on file à un employé un salaire qui ne lui permet même pas de s'en sortir décemment ?

N'est-ce pas cela, le nivellement par le bas, rendre pauvres des gens qui pourtant travaillent à plein temps ?

qu'en plus du démarchage téléphonique ou phoning, il faut honorer des rendez-vous, en physique. Ce n'est pas de tout repos pour celui qui aime travailler wink1.gif

Ce n'est pas non plus autre chose qu'un travail comme un autre.

Le démarchage téléphonique et les rendez-vous demandent moins de connaissances théoriques et pratiques, de temps, d'investissement moral et mental, et de responsabilité qu'être infirmière dans le public, par exemple. Et c'est souvent bien mieux payé.

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Membre, Posté(e)
Esope Membre 293 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La réussite ne relève aucunement du mérite ?????!!!!!!

C'est vrai, que des coups de bol biggrin.gifOu pas... Ou vraiment pas.

Savez que certaines personnes passent par de longs sacrifices pour en arriver là où ils en sont ? Étudier et travailler en même temps, longtemps, vous savez ce que c'est ? Soutenir une thèse avec tous les obstacles que cela incombent, vous savez ce que c'est ? Travailler de jour comme de nuit, ne pas compter ses heures, en payer de sa santé et de sa vie amoureuse et familiale, vous savez ce que c'est ?

Bien sûr que non, sinon vous ne tiendrez pas un tel discours visant à promouvoir le nivellement par le bas thumbdown.gif

Pareillement le travail n'est pas qu'une obligation, dans bien des cas, il permet l'épanouissement de l'individu au sein de la société. On peut s'éclater dans le travail, si si smile.gif

En ce qui concerne votre premier paragraphe, je vous demanderais de vous réferer à la chronique de Nicolas Doze, du jour, qui explique très bien où va nous mener l'augmentation du SMIC smile.gif

Vous êtes dans la caricature, ou du moins dans la radicalité.

"La femme sera vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente" de Françoise Girou.

Cette citation qui peut prêter à rire traduit aussi une réalité vécue par beaucoup, celle de beaucoup d'incompétence à des postes divers, y compris, voire plus souvent encore, à des postes de responsabilité, dans lesquels le discours peut masquer, en partie, la médiocre méritocratie.

Je connais presque tout ce que vous décrivez mais je ne fonctionne pas pour autant avec une carotte financière, mais avec une carotte... disons humaniste. De fait, oui, on peut prendre plaisir dans son travail, qui devient alors plutôt une activité à mon sens (au sens ou le travail est plus une obligation). et c'est ce plaisir qui est aussi l'objectif des 'sacrifices' consentis préalablement, et la récompense.

Le mérite, s'il n'est pas à nier, n'est pas non plus à survaloriser. ce mérite tient le plus souvent malgré tout à un contexte. A toute une société qui a produit les conditions de possibilité d'expression de cet effort personnel, et cela non plus n'est pas à mépriser ou à nier sous prétexte de l'effort individuel fournit. La possibilité de faire une thèse n'existe pas dans les plaines du néolithique. Il faut des parents parfois, ou des rencontres. Il faut des enseignants, qui acceptent des salaires raisonnables, il faut des bâtiments, des livres etc, etc. toute une société, des gens qui font d'autres tâches pour rendre possible des activités aussi spécialisées et parfois si faiblement productives à court terme...

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Membre, Posté(e)
Esope Membre 293 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si ce n'est pas de la démago alors c'est du hors sujet, comme il vous plaira, je ne suis pas contrariante smile.gif

Nous n'avons pas du tout la même vision du travail, et n'aurons jamais la même ; c'est bien ce que je comprends. Le travail ce n'est pas mal, l'argent ce n'est pas le mal absolu. Tout travail mérite salaire, tout salarié s'attend à être payé en conséquence, une femme de ménage ne peut être payée à la hauteur d'un cadre. Un cadre n'est pas moins bon ou moins humain qu'une femme de ménage parce qu'il gagne plus d'argent.

Il faut des règles et plafonner les salaires dans le public et dans le privé, afin de contrôler les hommes qui se laissent dévorer par leurs pulsions, donc par la soif de l'or ?En quel honneur ? L'argent c'est mal ?Ah oui l'argent c'est mal, faudra que je l'intègre...ou pas.

Vous allez vite en besogne car vous interprétez mes propos plus que vous ne les lisez, pour répondre en fait aux critiques auxquelles vous voulez répondre pour vous imposer. Ça ne rend pas le débat facile.

Jamais je n'ai dit que le travail était mal, où avez lu ça ? Où ais-je dit que l'argent était le mal absolu ? Serais-je à votre avis contre la monnaie ? Pour le troc et des huttes en bois ? Pourquoi cette caricature ?

Vous dites que tout travail mérite salaire, nous sommes d'accord, mais lorsque, dans la même phrase vous indiquez qu'une femme de ménage et un cadre ne peuvent pas être payé à la même hauteur vous n'expliquez pas le fondement humain de cette différence... comment justifier qu'un cadre, sous prétexte de quelques années de plus d'étude (Et ce n'est parfois même plus le cas) perçoive 5 / 10 / 20 fois plus ? Je veux bien, pour une fois, lire une explication précise, sans emporte pièce, détaillée.

Votre phrase sur, ou contre les règles est étrange... Vous contestez qu'il faudrait des règles ? La modération vous parait-elle un mal absolu ? (j'imite votre style..) quant à moi, l'argent ne me paraît pas un mal, mais l'amour de l'argent, le relâchement des pulsions sans souci des conséquences pour autrui du moement qu'on ne le voit que de loin ou pas du tout, oui... C'est un mal, une perversité grave et meurtrière, les exemples, de la vache folle aux licenciements de LBO, sont légions !

Qu'est-ce qui fait marcher l'Economie ? Un cadre qui gagne bien sa vie,consommera. Plus il gagnera d'argent et plus il consommera. Comment voulez-vous amener une personne au dépassement de soi, à l'excellence, si vous nivellez son salaire, si vous ne l'encouragez pas ? À votre avis à quoi servent les primes ? Les primes déplafonnées ?

L'économie n'a pas attendue l'invention du cadre pour fonctionner, ni la croissance constante de la consommation... Un boulanger a-t-il besoin d'une croissance constante toute sa vie durant pour bien vivre ?

Je trouve dommage qu'il faille à un être humain une carotte pour avancer comme un âne. De fait il semble assez logique de plafonner ce type d'encouragement qui valorise plus l'animal que l'humain dans l'homme.

Un être humain se dépasse, s'il en est besoin et quand il en est besoin, par sa propre conscience de son humanité. Et non, ce n'est pas une utopie, c'est bien le propre de l'Homme, à la condition qu'il soit éduqué pour le devenir et non pour fournir de la main d'oeuvre même qualifiée.

Vous savez des adeptes du nivellement par le bas, on en croise tout les jours, et de plus en plus...ils ne sont pas pour autant détenteurs de la vérité absolue wink1.gif

À chacun ses vues, à chacun ses intérêts...

On ne jalouse souvent que ce que l'on convoite.

Celui qui veut bosser, bosse, qu'on le laisse bosser. Il ne tient qu'aux autres de faire de même, de s'en donner les moyens, ou bien de privilégier au contraire sa famille, ses loisirs...dans ce cas-là on ne vient pas sans cesse regarder ce que fait son petit voisin : respect et tolérance.

Ah oui et pour info, le travail à distance ou "home office" est surtout répandu dans les grandes entreprises et multinationales. L'avantage est justement de tomber sur un salarié qui a les dents longues ou un workaholic, il ne comptera jamais ses heures...de toute façon le statut cadre n'implique pas non plus les 35h...

L'inconvénient c'est que l'on est toujours au boulot, qu'en plus du démarchage téléphonique ou phoning, il faut honorer des rendez-vous, en physique. Ce n'est pas de tout repos pour celui qui aime travailler wink1.gif

Intérêt, jalousie, convoitise... Des passions humaines à la seule condition de les dépasser, ou, à tout le moins de les maîtriser...

Je ne suis pas contre le fait de laisser bosser qui le veut mais contre le fait que sa part du gâteau soit extensible à l'infini sous ce prétexte fallacieux. J'ai suffisament d'expérience pour savoir que beaucoup parmi ceux qui se vantent de bosser, d'être toujours par monts et par vaux etc. parlent plus qu'ils ne travaillent réellement en comparaison de gens plus modestes, plus discrets mais bien plus efficaces et utiles à leurs semblables.

Et non, il ne tient pas qu'à la volonté de se donner les moyens d'engranger des milliards... La chance, un meilleur environnement, des rencontres etc. les gens qui croient s'être fait seul devrait faire l'expérience d'une île déserte durant quelques années pour voir ce qu'ils y feraient...

Le respect et la tolérance commence avec la conscience des autres, de l'Autre, de ses concitoyens, de son espèce, pas seulement de sa tribu... Ou alors je ne vois plus l'évolution ni le progrès dont les libéraux se vantent tant...

Sur le travail à distance/ à domicile il se fait depuis toujours dans nombre d'activité professionnelle, artisan, commerçant souvent, toutes les relations directes aux clients/bénéficiaires. Mais les NTIC ont justement pour intérêt de permettre l'extension de cette forme d'activité au salariat, en tout cas à un certain nombre de situation de salariat. Et si cela permet de compter un peu moins ses heures, mais de trouver un meilleur cadre de travail, des relations moins obligatoires mais plus valorisantes etc. alors tant mieux. Et un cadre n'est pas un commercial comme vous semblez le dessiner (phoning, rdv, démarchage...). Il y a une grande variété de profession, du juriste d'entreprise à l'ingénieur réseaux en passant par le chargé de recrutement ou le conducteur de travaux. Tous, et toutes les tâches, ne sont pas décentralisables mais il y a tout de même de bonnes possibilités d'amélioration.

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