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un jour... un poème

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chirona

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Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Chacun détient sa montagne à gravir.

Trouer l’espace, trouver sa quête.

Pour l’un c’est la traque de la Bête,

Pour l’autre des étoiles à cueillir.

Sont-ils parvenus? Y sont-elles déjà?

Vont-ils faillir? Qui depuis le berceau,

Qui à l’heure de s’étendre au tombeau

Peut dire: j'ai connu mon Himalaya!

Tous cependant sommes les mêmes;

Grimpeurs d’idéals, chercheuses toujours.

Atteindre, ne serait-ce qu’un seul jour,

La hauteur, le sommêt de soi-même.

Con Testeur, Les vertiges.

Modifié par Con testeur
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Membre, Posté(e)
Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Avec elle au bout du monde

J’en aurais fait ma blonde.

Ici même dans l’gros avion,

Si tous les deux nous avions

De l’intimité.

Faut la voir dans son blouson.

Dans l’allée, offrir des bonbons.

Je nous vois déjà à l’escale,

Courir ensemble vers ce local

D’intimité.

Sur son visage y’avait l’soleil.

C’est incroyable des yeux pareils!

Rendu chacun à destination,

Lui ai posé un tas d’questions.

Sur l’intimité.

Est apparu sur l’entre fait.

Un Commandant, un mec parfait!

Serais-ce possible à mon âge,

De suivre un cours de pilotage

Ou d’intimité?

Parvenir du haut des cieux

Entre les balises de ses yeux.

Et stationner tout en douceur

Sur le tarmac de son cœur.

En toute intimité.

Con testeur, L’hôtesse de l’air.

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Membre, Posté(e)
Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C’est un lac sans nom où les voix des buissons,

Frémissent au matin d’une brise de passage.

Sur ses eaux étalées se mire une saison.

C’est une goutte d’azur où baignent des nuages.

Sur tes rives ceintent d’ondulantes collines

Une année est passée. Et je sais de mémoire

Qu’en ce jour naissant on entend et devine,

S’ébattrent les coeurs d’une faune à ta gloire.

Que douce fut la nuit! Que l’aurore flamboie!

Dans l’écho résonant de ma quête incertaine,

Fôlatre mes pensées. D’hommages en émois,

Sans cesse sur tes flots mon regard se promène.

Beau lac dont juillet cherche à céder la place.

C’est de joie agacée qu’en cette heure matine

Je réclame pardon pour toute cette audace

D’un élève plagiant, Monsieur de Lamartine.

Con testeur, Le lac (hommage à Lamartine).

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Membre, Posté(e)
Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Vous étiez au Machu. Au soleil occident de l’Inca.

Au Luzon des terrasses à faire les cents pas.

Au Cancun des pêcheurs sous un abri d’infortune.

Tant pieuses que muettes aux regards d’une Lune.

Vous avez connu la bohème des soirées italiennes.

Découvert l’Amérique et ses pistes indiennes.

Serpenter le Napo afin que mes rêves voguent.

Sur le pont d’un radeau, au fond des pirogues.

Vous vous êtes réchauffé au soleil du Bromo.

Avez-eues grand froid au bolivien Altiplano.

Chercher les sorties d’un dédale angkorien.

Et dormis à la pluie sous des ponts brésiliens.

Je vous ai malmenées. Aurai-je votre pardon?

Pour la route dernière je me veux ce compagnon.

Au départ sans retour vers l’Andromède nuage.

Serez-vous, chères amies, avec moi du voyage?

Con testeur, Les vieilles sandales.

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Nameho Membre 4 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

MA MORTE VIVANTE

Dans mon chagrin rien n'est en mouvement

J'attends personne ne viendra

Ni de jour ni de nuit

Ni jamais plus de ce qui fut moi-même

Mes yeux se sont séparés de tes yeux

Ils perdent leur confiance ils perdent leur lumière

Ma bouche s'est séparée de ta bouche

Ma bouche s'est séparée de ton plaisir

Et du sens de l'amour et du sens de la vie

Mes mains se sont séparées de tes mains

Mes mains laissent tout échapper

Mes pieds se sont séparés de tes pieds

Ils n'avanceront plus il n'y a plus de routes

Ils ne connaîtront plus mon poids ni le repos

Il m'est donné de voir ma vie finir

Avec la tienne

Ma vie en ton pouvoir

Que j'ai crue infinie

Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau

Pareil au tien cerné d'un monde indifférent

J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres

(Paul Eluard)

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Fernando Pessoa – Rien ne reste de rien (Nada fica de nada, 1932)

Rien ne reste de rien. Et nous ne sommes rien.

Au soleil et au vent quelque peu nous nous arriérons

De l’irrespirable ténèbre qui nous grèvera

De l’humide terre imposée,

Cadavres ajournés qui procréent.

Lois promulguées, statues contemplées, odes achevées -

Tout connaît son tombeau. Si nous, amas de chairs

Qu’un intime soleil nourrit de sang, avons

Notre couchant, pourquoi pas elles ?

Nous sommes contes contant contes, rien.

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Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Au fil du sentier

Des rossignols rossignent.

Tout vibre aux abois.

Là dans l’atelier

Des chignoles s’échignent

Aux fibres des bois.

Plus loin au détour

Un ruisseau se bohème.

Feuilles sur l’onde.

Un couple en amour

Roucoule ses je t’aime

D’heures en secondes.

Au loin dans l’étang,

Canardent quatre cannards.

Je n’ai plus de pain

Ni même un instant.

C’est qu’il se fait déjà tard!

Je reviens demain.

Et là au foyer,

Ma chatte fait sa belle

Puis s’est endormie.

Un jour de gagner;

Bienheureuses chez elles,

Sourient les souris.

Con testeur, La piste cyclable.

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Membre, Posté(e)
Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il y a des mots faits pour taire les hommes

Et leurs idées: ‘’phoque les animalistes.’’

Des mots si lourds que si on en fait la somme,

Sont truands tous zélotes séminaristes.

Des mots menant à la haine, au lynchage.

‘’Guerre, révolution, pogrom.’’ Mots terribles!

Annonçant ‘’l’homme nouveau’’ à coup d’affichages.

Fiel d’avanies mêlant à l’horreur l’horrible.

Ya des mots comme il en est de la musique:

‘’Suave, doudou.’’ ‘’ Liquoreux’’ à l’oreille.

Ruisseaux de bonheurs tranquilles et magiques.

Des trésors en mémoire à nuls autres pareils.

Ya des mots porteurs d’espoirs: ‘’Poupon, amour,

Voyage, amitié.’’ Mots qui toujours résonnent.

Pour refaire le monde encore chaque jour,

Accordez-moi six voyelles et vingt consonnes.

Con testeur, Les mots.

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Invité Savanna
Invités, Posté(e)
Invité Savanna
Invité Savanna Invités 0 message
Posté(e)

Lassitude

Je dormirai ce soir d'un large et doux sommeil...

Fermez les lourds rideaux, tenez les portes closes.

Surtout, ne laissez pas pénétrer le soleil,

Laissez autour de moi le soir trempé de roses.

Posez, sur la blancheur d'un oreiller profond,

De ces fleurs sans éclat et dont l'odeur obsède...

Posez-les dans mes mains, sur mon coeur, sur mon front,

Les fleurs frêles au souffle adorablement tide.

Et je dirai très bas : Rien de moi n'est resté...

Mon âme enfin repose... Ayez donc pitié d'elle...

Qu'elle puisse dormir toute une éternité...

Je dormirai, ce soir, de la mort la plus belle.

– Que s'effeuillent les fleurs, tubéreuses et lys,

Et que sombre et s'éteigne, au seuil des portes closes,

L'écho pâle et lointain des sanglots de jadis...

Ah ! le soir infini ! le soir trempé de roses!...

Renée Vivien

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Modifié par Savanna
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Invité galaxien
Invités, Posté(e)
Invité galaxien
Invité galaxien Invités 0 message
Posté(e)

Je l'ai trouvée si belle....

Paroles Histoire d'un amour

Mon histoire c'est l'histoire d'un amour

Ma complainte c'est la plainte de deux coeurs

Un roman comme tant d'autres

Qui pourrait être le vôtre

Gens d'ici ou bien d'ailleurs

C'est la flamme qui enflamme sans brûler

C'est le rêve que l'on rêve sans dormir

Comme un arbre qui se dresse

Plein de force et de tendresse

Vers le jour qui va venir

{Refrain:}

C'est l'histoire d'un amour, éternel et banal

Qui apporte chaque jour tout le bien tout le mal

Avec l'heure où l'on s'enlace, celle où l'on se dit adieu

Avec les soirées d'angoisse et les matins merveilleux

Mon histoire c'est l'histoire qu'on connaît

Ceux qui s'aiment jouent la même, je le sais

Et tragique ou bien profonde

C'est la seule chanson du monde

Qui ne finira jamais.

C'est l'histoire d'un amour

Qui apporte chaque jour tout le bien tout le mal

Avec l'heure où l'on s'enlace, celle où l'on se dit adieu

Avec des soirées d'angoisse et les matins merveilleux

Mon histoire c'est l'histoire qu'on connaît

Ceux qui s'aiment jouent la même, je le sais

Mais naïve ou bien profonde

C'est la seule chanson du monde

Qui ne finira jamais

C'est l'histoire d'un amour

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Membre, Artisan écriveur , 57ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
57ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

LES PARIS STUPIDES

Un certain Blaise Pascal,

Etc... Etc...etc...

Jacques Prévert in "Paroles"

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Extrait de "Les clochards célestes" de Jack Kerouac

J’étais tous seul devant le feu et l’aube faisait grisailler le ciel à l’Est. « Mon gars, tu es ivre », pensai-je, puis je me mis à hurler : « Debout, debout, la chèvre du jour encorne l’aube. A corne et à cri. Bang. Debout, les filles, les fous, les braves, la canaille et les bourreaux ! En avant ! » Et tout à coup, je fus pris de la plus profonde pitié pour les humains, où qu’ils fussent, avec leur pauvres visages, leurs bouches meurtries, leur sentiment de solitude, leurs tristes traits d’esprit, si vides et si vite oubliés, leur souci de personnalité, leurs tentatives de gaieté et leur misérable pétulance. Et tout cela pourquoi ? Je savais que le silence est partout. Et que tout, toujours, est silence. Supposons que chacun s’éveille et voit ce qu’il a cru être ceci ou cela- ceci ou cela existe-t-il ? Je titubai jusqu’au sommet de la colline, accueilli par le chant des oiseaux et contemplai tous ces corps endormis, enroulés dans leurs couvertures, sur le sol. Qui étaient tous ces fantômes plongés avec moi dans cette stupide et mesquine aventure terrestre ? Qui étais-je ?

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Invité Velvetshead
Invités, Posté(e)
Invité Velvetshead
Invité Velvetshead Invités 0 message
Posté(e)

Si les poètes étaient moins bêtes

De Boris Vian

Si les poètes étaient moins bêtes

Et s'ils étaient moins paresseux

Ils rendraient tout le monde heureux

Pour pouvoir s'occuper en paix

De leurs souffrances littéraires

Ils construiraient des maisons jaunes

Avec des grands jardins devant

Et des arbres pleins de zoizeaux

De mirliflûtes et de lizeaux

Des mésongres et des feuvertes

Des plumuches, des picassiettes

Et des petits corbeaux tout rouges

Qui diraient la bonne aventure

Il y aurait de grands jets d'eau

Avec des lumières dedans

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Invité galaxien
Invités, Posté(e)
Invité galaxien
Invité galaxien Invités 0 message
Posté(e)

MA DOUCE....

J'ai dans mon chapeau de magicien

De la poudre de perlimpinpin

Quelques chamallows deux trois lapins

De quoi me sentir bien

J'ai pu lire dans le creux de ta main

Car je suis un petit peu devin

Que nous partagerions nos chagrins

Et nos sourires coquins

Mais que veux-tu ma douce

Un coup de pouce, un baiser sur la bouche

Pour un joli dessin

Et ne soit pas farouche, et si ma langue fourche

C'est que je m'enfrimousse de tes deux petits seins

Je ne sais si tu crois au destin

Peut-être as-tu peur des baladins

Mais si tu le souhaites un beau matin

Nous prendrons ce chemin

Sais-tu qu'au bout se trouve un jardin

Parfumé de l'odeur du jasmin

Allongé à l'ombre des sapins

J'y demanderai ta main

Je ne suis qu'un homme ordinaire

Un pantin de rimes et de chaire

Au gré de nos astres lunaires

J'écris des poèmes pour te plaire

Anonyme

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Membre, 31ans Posté(e)
AsteR. Membre 106 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

Barbara, Prévert

Rappelle-toi Barbara

Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là

Et tu marchais souriante

Epanouie ravie ruisselante

Sous la pluie

Rappelle-toi Barbara

Il pleuvait sans cesse sur Brest

Et je t'ai croisée rue de Siam

Tu souriais

Et moi je souriais de même

Rappelle-toi Barbara

Toi que je ne connaissais pas

Toi qui ne me connaissais pas

Rappelle-toi

Rappelle toi quand même ce jour-là

N'oublie pas

Un homme sous un porche s'abritait

Et il a crié ton nom

Barbara

Et tu as couru vers lui sous la pluie

Ruisselante ravie épanouie

Et tu t'es jetée dans ses bras

Rappelle-toi cela Barbara

Et ne m'en veux pas si je te tutoie

Je dis tu à tous ceux que j'aime

Même si je ne les ai vus qu'une seule fois

Je dis tu à tous ceux qui s'aiment

Même si je ne les connais pas

Rappelle-toi Barbara

N'oublie pas

Cette pluie sage et heureuse

Sur ton visage heureux

Sur cette ville heureuse

Cette pluie sur la mer

Sur l'arsenal

Sur le bateau d'Ouessant

Oh Barbara

Quelle connerie la guerre

Qu'es-tu devenue maintenant

Sous cette pluie de fer

De feu d'acier de sang

Et celui qui te serrait dans ses bras

Amoureusement

Est-il mort disparu ou bien encore vivant

Oh Barbara

Il pleut sans cesse sur Brest

Comme il pleuvait avant

Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé

C'est une pluie de deuil terrible et désolée

Ce n'est même plus l'orage

De fer d'acier de sang

Tout simplement des nuages

Qui crèvent comme des chiens

Des chiens qui disparaissent

Au fil de l'eau sur Brest

Et vont pourrir au loin

Au loin très loin de Brest

Dont il ne reste rien.

Allez au passage même si ça rompt avec le principe un putain de poêle de mccrae :)

. In Flanders fields

In Flanders fields the poppies blow

Between the crosses, row on row,

That mark our place; and in the sky

The larks, still bravely singing, fly

Scarce heard amid the guns below.

We are the Dead. Short days ago

We lived, felt dawn, saw sunset glow,

Loved and were loved, and now we lie

In Flanders fields.

Take up our quarrel with the foe:

To you from failing hands we throw

The torch; be yours to hold it high.

If ye break faith with us who die

We shall not sleep, though poppies grow

In Flanders fields.

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Invité Dolce1
Invités, Posté(e)
Invité Dolce1
Invité Dolce1 Invités 0 message
Posté(e)

Je t'aime d'un amour fou

Je t'aime à genoux

Tu es l'unique amour de ma vie

Tu es mes jours et mes nuits

Ce poème est fait de mes je t'aime

Car de ma vie tu es le seul thème

Vivre sans est un calvaire

Dans lequel je me perds

Amour sii tu me quittes, je veux mourir

Sans ton amour, je ne sais que souffrir

T'aimer est mon seul destin

T'embrasser mon seul festin

Toi et moi ne faisons qu'un

Par toi j'espère en demain

Poème pour te dire que je t'aime

D'un amour de folie qui sème

En mon petit coeur une grande douceur

Je t'aime, tu es ma douce âme soeur

Anonyme

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  • 2 semaines après...
Membre, Interstellar Punk Dandy, 50ans Posté(e)
Zander Membre 5 813 messages
50ans‚ Interstellar Punk Dandy,
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Le Fou et la Vénus

Quelle admirable journée ! Le vaste parc se pâme sous l’œil brûlant du soleil, comme la jeunesse sous la domination de l’Amour.

L’extase universelle des choses ne s’exprime par aucun bruit ; les eaux elles-mêmes sont comme endormies. Bien différente des fêtes humaines, c’est ici une orgie silencieuse.

On dirait qu’une lumière toujours croissante fait de plus en plus étinceler les objets ; que les fleurs excitées brûlent du désir de rivaliser avec l’azur du ciel par l’énergie de leurs couleurs, et que la chaleur, rendant visibles les parfums, les fait monter vers l’astre comme des fumées.

Cependant, dans cette jouissance universelle, j’ai aperçu un être affligé.

Aux pieds d’une colossale Vénus, un de ces fous artificiels, un de ces bouffons volontaires chargés de faire rire les rois quand le Remords ou l’Ennui les obsède, affublé d’un costume éclatant et ridicule, coiffé de cornes et de sonnettes, tout ramassé contre le piédestal, lève des yeux pleins de larmes vers l’immortelle Déesse.

Et ses yeux disent : — « Je suis le dernier et le plus solitaire des humains, privé d’amour et d’amitié, et bien inférieur en cela au plus imparfait des animaux. Cependant je suis fait, moi aussi, pour comprendre et sentir l’immortelle Beauté ! Ah ! Déesse ! ayez pitié de ma tristesse et de mon délire ! »

Mais l’implacable Vénus regarde au loin je ne sais quoi avec ses yeux de marbre.

Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose, 1869

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Membre, 55ans Posté(e)
Sha'Do Membre 2 240 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Passion irraisonnée mais pas calculée,

Tel le couchant qui embrase le ciel,

Les corps mortels s'offrent

Dans une danse universelle,

Une étreinte sensuellement

Eternelle.

Audacieux sera l'arbre dont les branches

Venant taquiner l'herbe fraîche qui sous

La rosé frémit d'un doux sentiment

De bien-être.

Le soleil brulant les peaux,

S'immisce impétueux entre

Les courbes des corps exposés,

Les caressants chaudement

Sans modération.

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Membre, Interstellar Punk Dandy, 50ans Posté(e)
Zander Membre 5 813 messages
50ans‚ Interstellar Punk Dandy,
Posté(e)

Vous allez voir ce que vous allez voir

Une fille nue nage dans la mer

Un homme barbu marche sur l'eau

Où est la merveille des merveilles

Le miracle annoncé plus haut ?

Jacques Prévert

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Invité Giulietta
Invités, Posté(e)
Invité Giulietta
Invité Giulietta Invités 0 message
Posté(e)

MA DOUCE....

J'ai dans mon chapeau de magicien

De la poudre de perlimpinpin

Quelques chamallows deux trois lapins

De quoi me sentir bien

J'ai pu lire dans le creux de ta main

Car je suis un petit peu devin

Que nous partagerions nos chagrins

Et nos sourires coquins

Mais que veux-tu ma douce

Un coup de pouce, un baiser sur la bouche

Pour un joli dessin

Et ne soit pas farouche, et si ma langue fourche

C'est que je m'enfrimousse de tes deux petits seins

Je ne sais si tu crois au destin

Peut-être as-tu peur des baladins

Mais si tu le souhaites un beau matin

Nous prendrons ce chemin

Sais-tu qu'au bout se trouve un jardin

Parfumé de l'odeur du jasmin

Allongé à l'ombre des sapins

J'y demanderai ta main

Je ne suis qu'un homme ordinaire

Un pantin de rimes et de chaire

Au gré de nos astres lunaires

J'écris des poèmes pour te plaire

Anonyme

Ce n'est pas d'un anonyme mais de Barcella :) rendez au poète sa poésie!

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