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un jour... un poème

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chirona

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Membre, 60ans Posté(e)
Elbaid1 Membre 9 215 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
Les Immortelles :
 
A l'immortelle des sables , à l'immortelle des dunes ,
à la fleur sauvage , son parfum d'amertume ,
plaise en son sein , la soubrette , à sa rose printanière ,
son immortalité , sa lumière , sa vertu première .
le bel arbrisseau grandit sur les beaux rivages
courbées sans peine , par les grands vents du large ,
dans la solitude des sables , ici et là , le décor d'un bois mort ,
sur le grisant des mielles pousse le somptueux décor ,
du bel ambre des sables , le bel habit des dunes , les immortelles en or .
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  • 1 mois après...
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Invité
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Destin

Rosario Castellanos

Nous tuons ce que nous aimons. Le reste
n'a jamais vécu.
Personne n'est si proche. Un oubli, une absence,
parfois moins, ne blesse personne d'autre.
Nous tuons ce que nous aimons. Que cesse maintenant
cette asphyxie de respirer du poumon d'autrui!
Il n'y a pas assez d'air
pour deux. Et la terre ne suffit pas
pour les corps réunis
et la ration d'espérance est petite
et la douleur ne se partage pas.

L'homme est animal de solitudes,
cerf blessé d'une flèche au flanc
qui fuit et se vide de son sang.

Ah, mais la haine, sa fixité insomniaque
de pupilles de verre; son attitude
à la fois repos et menace.

Le cerf va s'abreuver et dans l'eau apparait
le reflet d'un tigre.
Le cerf boit et l'eau et l'image. Il devient
—avant qu'on ne le dévore— (complice, fasciné)
l'égal de son ennemi.

Ne donnons la vie qu'à ce que nous haïssons

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Invité Éphron
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Invité Éphron
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Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n’ont pas fui !

Un cygne d’autrefois se souvient que c’est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n’avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l’ennui.

Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l’espace infligée à l’oiseau qui le nie,
Mais non l’horreur du sol où le plumage est pris.

Fantôme qu’à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s’immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l’exil inutile le Cygne.

 

Stéphane Mallarmé

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Invité
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Invité
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Posté(e)

Alejandra Pizarnik – Depuis cette rive (Desde esta orilla, 1958)

 

Même si l’aimé
brille dans mon sang
comme une étoile colérique,
je me lève de mon cadavre
et en évitant de fouler mon sourire mort
je vais à la rencontre du soleil

Depuis cette rive de nostalgie
tout est ange.
La musique est amie du vent
amie des fleurs
amie de la pluie
amie de la mort.

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Invité Éphron
Invités, Posté(e)
Invité Éphron
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Posté(e)

LES AMOURS JAUNES

À L’ÉTERNEL MADAME


Mannequin idéal, tête-de-turc du leurre,
Éternel Féminin !… repasse tes fichus ;
Et viens sur mes genoux, quand je marquerai l’heure,
Me montrer comme on fait chez vous, anges déchus.

Sois pire, et fais pour nous la joie à la malheure,
Piaffe d’un pied léger dans les sentiers ardus.
Damne-toi, pure idole ! et ris ! et chante ! et pleure,
Amante ! Et meurs d’amour !… à nos moments perdus.

Fille de marbre ! en rut ! sois folâtre !… et pensive.
Maîtresse, chair de moi ! fais-toi vierge et lascive…
Féroce, sainte, et bête, en me cherchant un cœur…

Sois femelle de l’homme, et sers de Muse, ô femme,
Quand le poète brame en Âme, en Lame, en Flamme !
Puis – quand il ronflera — viens baiser ton Vainqueur !

 

Tristan Corbière

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Nouveau, 25ans Posté(e)
Bacxil Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 25ans‚
Posté(e)

Idées volatiles

 

Sincèrement, ce n’est pas la vie dont je rêve

Écoutant pour seul écho les dieux du néant

M’éternisant à te trouver ces mécréants

Tu m’emportes dans ta vision si brève

 

Pénétrant mon âme futile, libre d’esprit

Tes idéaux créationnistes m’encombrent

Mes odieux souvenirs d’enfance d’outre-tombe

Je t’ai comprise, je t’ai chéri , je te méprise

 

 

À toi qui résulte de cette folie humaine

Tu restes la cause de toute cette haine

Et la raison de ces multiples tueries

 

 

Ne fais pas de la science ton cruel ennemi

Son existence réveille les esprits endormis

Je ne te hais pas mais je ne t’aime pas

 

                                   Auteur anonyme 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Ce matin, il bruinait... Et j'ai pensé :

"Mars qui rit parmi les averses

prépare en secret le printemps..."

 C'est la météo poétique !

Je ne me souvenais que de ce que j'ai mis en gras. mais je m'en souvenais exactement ...

 

Premier sourire de printemps

Théophile Gautier

Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
II repasse des collerettes
Et cisèle des boutons-d’or.

Dans le verger et dans la vigne,
II s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.

La nature au lit se repose ;
Lui, descend au jardin désert
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.

Tout en composant des solfèges
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
II sème aux prés les perce-neige
Et les violettes au bois.

Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.

Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
II met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.

Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
II dit : « Printemps, tu peux venir ! »

Théophile Gautier (1811-1872)

Modifié par Blaquière
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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 886 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Cesse de chercher sur la terre
Des cœurs sensibles aux bienfaits ;
L'homme ne pardonne jamais
Le bien que l'on ose lui faire.
N'importe, ne te lasse pas ;
Ne suis la vertu que pour elle ;
L'humanité serait moins belle,
Si l'on ne trouvait point d'ingrats.

Évariste de Parny

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Membre, 76ans Posté(e)
Minerve Membre 34 messages
Forumeur en herbe ‚ 76ans‚
Posté(e)

Un village écoute désolé
Le chant d’un oiseau blessé
C’est le seul oiseau du village
Et c’est le seul chat du village
Qui l’a à moitié dévoré
Et l’oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l’oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l’oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n’arrête pas de pleurer
Si j’avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l’aurais mangé tout entier
Et puis je t’aurais raconté
Que je l’avais vu s’envoler
S’envoler jusqu’au bout du monde
Là-bas où c’est tellement loin
Que jamais on en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets
Il ne faut jamais faire les choses à moitié.

Textes poétiques
Jacques Prévert

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 886 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

[...]   La mort n’existe pas ! la mort n’existe pas !
Le père disparu dans l’enfant vit encore;
Le cœur broyé conserve une fibre sonore,
Et ce que nous nommons, en tremblant, le trépas,
Au lieu d’être un couchant, est un lever d’aurore.

Ceux que nous chérissions ont clos leurs yeux lassés,
Et dorment en un coin du sombre cimetière.
Ils sont ensevelis à jamais sous la pierre,
Mais ils vivent toujours, car les doux trépassés
Au soleil éternel ont rouvert leur paupière.

Non, ils ne sont pas morts. Ils vivent désormais
Dans un lieu plus serein, une sphère plus ample.
En laissant derrière eux un immortel exemple,
Ils ont, un jour, atteint le sommet des sommets
D’où leur œil, enivré d’infini, nous contemple.

Ainsi que des oiseaux ils se sont envolés
Vers un ciel plus clément, vers un bord plus fertile.
Ils ont enfin trouvé l’impérissable asile.
Pour aller revêtir les manteaux étoilés,
Ils ont laissé tomber leurs vêtements d’argile.

Ils nous aiment toujours, ils nous suivent partout.
Ils sont restés pour nous les compagnons fidèles,
Attachés à nos toits comme les hirondelles.

Et parfois nous croyons entendre tout à coup
Le timbre de leur voix et le bruit de leurs ailes.

Et lorsque nous tombons ployés par les regrets,
Lorsque nous gémissons sous le poids de la chaîne
Qu’au bagne de la vie incessamment l’on traîne,
Ils viennent se pencher, la nuit, à nos chevets,
Et nous croyons sentir sur nos fronts leur haleine. [...] 

 

William Chapman

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 18/03/2022 à 11:16, Minerve a dit :

Un village écoute désolé
Le chant d’un oiseau blessé
C’est le seul oiseau du village
Et c’est le seul chat du village
Qui l’a à moitié dévoré
Et l’oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l’oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l’oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n’arrête pas de pleurer
Si j’avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l’aurais mangé tout entier
Et puis je t’aurais raconté
Que je l’avais vu s’envoler
S’envoler jusqu’au bout du monde
Là-bas où c’est tellement loin
Que jamais on en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets
Il ne faut jamais faire les choses à moitié.

Textes poétiques
Jacques Prévert

Ah ben merde alors :

VIVE POUTINE ?

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Où vas-tu beau geôlier
Avec cette clé tachée de sang
Je vais délivrer celle que j’aime
S’il en est encore temps
Et que j’ai enfermée
Tendrement cruellement
Au plus secret de mon désir
Au plus profond de mon tourment
Dans les mensonges de l’avenir
Dans les bêtises des serments
Je veux la délivrer
Je veux qu’elle soit libre
Et même de m’oublier
Et même de s’en aller
Et même de revenir
Et encore de m’aimer
Ou d’en aimer un autre
Si un autre lui plaît
Et si je reste seul
Et elle en allée
Je garderai seulement
Je garderai toujours
Dans mes deux mains en creux
Jusqu’à la fin des jours
La douceur de ses seins modelés par l’amour.

Jacques Prévert

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Membre, 77ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 26 264 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Une orange sur la table.............

Ta robe sur le tapis ..........

Toi & moi dans le lit  .                  (de moi)

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Invité Éphron
Invités, Posté(e)
Invité Éphron
Invité Éphron Invités 0 message
Posté(e)

L’ALBATROS


Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.


Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poëte est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

 

Charles Baudelaire

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 886 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
Le 27/03/2022 à 14:22, G2LLOQ a dit :

Une orange sur la table.............

Ta robe sur le tapis ..........

Toi & moi dans le lit  .                  (de moi)

Doux présent du présent

Fraîcheur de la nuit

Chaleur de ma vie.

 

Jacques Prévert (Alicante)

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Membre, 77ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 26 264 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, January a dit :

Doux présent du présent

Fraîcheur de la nuit

Chaleur de ma vie.

 

Jacques Prévert (Alicante)

Merci a vous , je suis ravi , et n'imaginai que Prévert m'ai plagié  ;  :friends:

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  • 2 semaines après...
Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Si le Bon Dieu l'avait voulu
- lanturette, lanturlu -
 j'aurais connu la Cléopâtre,
et je ne t'aurais pas connue.
J'aurais connu la Cléopâtre,
et je ne t'aurais pas connue.
Sans ton amour que j'idolâtre,
las ! que fussé-je devenu ?
 
Si le Bon Dieu l'avait voulu,
j'aurais connu la Messaline,
Agnès, Odette et Mélusine,
et je ne t'aurais pas connue.
J'aurais connu la Pompadour,
Noémi, Sarah, Rebecca,
la Fille du Royal Tambour,
et la Mogador et Clara.
 
Mais le Bon Dieu n'a pas voulu
que je connaisse leurs amours,
je t'ai connue, tu m'as connu
 gloire à Dieu au plus haut des nues !
 Las ! que fussé-je devenu
sans toi la nuit, sans toi le jour ?
Je t'ai connue, tu m'as connu 
- gloire à Dieu au plus haut des nues !
 
Paul Fort
 
Et bien sûr on a la musique !

 

 

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 416 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Ma petite contribution au sujet de :

Un jour…un poème. :D

Je n’ai pas la tournure d’esprit pour composer des poèmes, comme peut si bien le faire notre ami @Blaquière.

Mais j’aime bien faire des petits montages, en associant un poème, une musique, des images, qui ne sont pas de moi certes, mais dont la cohérence est perceptible entre chacun de ces éléments.

Cliquez sur le lien, si cela vous dit :

https://drive.google.com/drive/folders/1Lf8Z8SXXVQymuVpIo4sw2yBZyUN2NiOL?usp=sharing

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Enchantant a dit :

Ma petite contribution au sujet de :

Un jour…un poème. :D

Je n’ai pas la tournure d’esprit pour composer des poèmes, comme peut si bien le faire notre ami @Blaquière.

Mais j’aime bien faire des petits montages, en associant un poème, une musique, des images, qui ne sont pas de moi certes, mais dont la cohérence est perceptible entre chacun de ces éléments.

Cliquez sur le lien, si cela vous dit :

https://drive.google.com/drive/folders/1Lf8Z8SXXVQymuVpIo4sw2yBZyUN2NiOL?usp=sharing

Oui ! Tu me l'as déjà montré ! C'est un très beau montage ! la voix est magnifique !

Elle est comme une vibration sublime qui accompagne les vagues, le vent et les navires. 

On entre dans un monde à la fois de douceur et de violence. Je crois que c'est une fenêtre sur  ton monde !

C'est Beau !

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 29/03/2022 à 09:58, G2LLOQ a dit :

Merci a vous , je suis ravi , et n'imaginai que Prévert m'ai plagié  ;  :friends:

Jean Gabin révolutionnaire : « tous des cons » – Anti-K

Quand t'auras autant d' carats que mézigue t'auras pigé que bien des réputations sont surfaites !

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