Warcq (08) : 3 millions d’euros d’argent public pour construire un pont… qui ne mène nulle part. « C’est un désastre, un gaspillage terrible »

https://www.fdesouche.com/2024/10/19/warcq-08-3-millions-deuros-dargent-public-pour-construite-un-pont-qui-ne-mene-nulle-part-cest-un-desastre-du-gaspillage/
 

L’ARGENT PAR LES FENÊTRES – Dans une petite commune du nord-est de la France, une construction totalement inutile suscite moqueries et colère des habitants. Car elle a en plus coûté très cher à la collectivité.

Un curieux vestige, devenu localement un symbole de gâchis d’argent public. Qui sait, dans quelques décennies, ce «monument» aura peut-être les honneurs d’une émission du prochain Stéphane Bern. Connaîtra-t-il le même destin qu’un autre pont inutile, celui d’Avignon, devenu mondialement célèbre ? En attendant, à Warcq, le «pont qui ne mène nulle part», comme on l’appelle dans cette petite commune des Ardennes, suscite des commentaires ironiques. «Ça reste toujours mieux d’être connus pour ça que pour Michel Fourniret, mais bon…», lance Émelyne, qui vit dans le coin. Car cette «blague» a coûté cher : près de 3 millions d’euros d’argent public ont été investis dans ce pont «qui ne sert à rien». «C’est un désastre financier, un gaspillage terrible», tonne Frank, venu acheter son pain dans l’unique boulangerie du minuscule centre de Warcq. (…)

C’est loin d’être l’unique pont de ce genre en France.

La raison de leur existence est bien connue.

Il fut une époque où les ingénieurs des Ponts,  maîtres d’œuvre tout puissants des réalisations des Ponts et Chaussées, touchaient un pourcentage du montant des travaux qu’ils initiaient.

À une époque, la mode était aux ponts.  Et les Ingénieurs du secteur envisageaient, imaginaient plutôt , ce que serait le développement du circuit routier dans le secteur dont ils avaient la charge. Ils imaginaient que telles localités, ou quels secteurs, seraient reliés par une route.

Et dans cette perspective, ils pensaient que selon le schéma issu de leur imagination, il serait nécessaire de construire un pont à tel ou tel endroit.  

Et pour percevoir leur pourcentage sur les travaux générés par ce pont, mieux valait le construire tout de suite. Parce que durant les quelques années qui séparaient leur projet imaginé de sa réalisation, ils avaient beaucoup de chances d’être mutés ailleurs.

Et l’on construisait le pont. Et ils percevaient leur part, d’autant plus généreuse que ce sont eux qui négociaient les prix avec les entreprises intervenantes. L’on n’était pas encore arrivé aux marchés publics à négocier selon des normes précises.

Mais quelques années plus tard, les plans et les schémas routiers nouveaux étaient différents. Les nouvelle routes réalisées ne passaient pas aux mêmes endroits, et le pont restait tout seul dans son coin de campagne. Et s’il voyait passer des vaches, il ne voyait jamais une route arriver.  

À l’époque suivante, la mode était aux ronds-points.

C’est pourquoi l’on a implanté dans toute la France une multitude de ronds-points. Certains surement très utiles D’autres, peut-être moins. Certains pas du tout. Au contraire.

Mais tous ont présenté l’inestimable avantage pour nos ingénieurs des Ponts et Chaussées que conformément à la coutume, ils ont continué à toucher leur pourcentage sur les travaux.  

Certes ils ont des salaires conséquents qui leur sont versés chaque mois pour, théoriquement, réaliser ces travaux. Les pourcentages en rab, c’est cadeau. Sont-ils même simplement imposables ? J’en doute. Et certains ont le culot de dire que l’État est près de ses sous ?  

Notre schéma routier n’est pas près de manquer de ronds-points.

Les ingénieurs des Ponts se soucient de notre sécurité routière.

C’est réconfortant.

Une simple coquille qui se sera inopinément glissée et qui mérite pour rectification ''L'ARGENT PAR LES PARAPETS'' ...

S'il fallait additionner toutes les constatations issues du rapport annuel de la Cour des Comptes, il faudrait des dizaines de mètres de linéaires à à bibliothèque nationale.

Et personne n'est ni responsable, ni coupable dans le merveilleux mille-feuille administratif français. 

Dans certaines communes, il y a pléthore de ronds point, dos d'âne. 

Je ne souhaite pas par un clic aider un site suprémaciste obtenir de la visibilité. J'ai donc cherché ailleurs.

Apparemment on lance des grands travaux dans la précipitation avant même que la justice n'aie tranché.

Que cela inspire les élus locaux soucieux de la bonne gestion de l'argent public, par exemple lorsqu' il s'agit de construire une mega bassine ?

positivons et trouvons quelques utilitees a ce pont

on peut le baptiser 'pont des amoureux' les ksos du coin viendront y deposer leur cadenas (agueu agueu tu voi come je t 'éme...)

Ou alors 'pont des suicidés'  le train juste en dessous, c'est pratique!

Ou alors on installe un toit et on le transforme en salle de bal 

Sur le pont de Warcq

Un bal y est donné

etc...

Les écologistes devraient rembourser le cout du pont

Ils y en a énormément 

https://www.ladepeche.fr/2022/02/24/100-gaspillages-hallucinants-payes-par-nos-impots-une-association-publie-son-livre-noir-des-depenses-publiques-outrancieres-10131227.php

C'est pour elaa que ceux qui prônent de taxer plus sont totalement hors sol 

Autre exemple :

Les communes ont plein de sous, donc c'est pour ça qu'elles font des ponts , des aéroports, des arrêts de bus, des ronds points qui mènent nul part, ça s'appelle l'économie circulaire en sens inversé, au lieu d'avancer tu recule, ça fait chier le monde, ça fait parler, et ça rapporte plein de tourisme. Grâce à ce pont qui mène nul part la commune va augmenter son taux de tourisme de 10% l'en prochain, les gens vont aller voir ce pont, comme il mène nul part, ils vont se perdre et devront ainsi dormir dans la commune,  ce sera vite rentabilisée cette affaire.

Ca me fait penser à ce maire, qui manque de médecin dans le village, au gars, il lui a offert une maison à 500 000€ pour qu'il puisse s'installer, et comme la maison à 500 000€n'est plus au goût du jour, il lui redonne 500 000€ pour qu'il l'a retape. Je pense que dans 6 mois il va lui redonner à nouveau 1 millions pour le retenir. Au final, ça aurait coûté moins cher de payer un bus et un employé qui amène les habitant se faire soigner dans les villes à côté. 

Il y a 1 heure, doug1991 a dit :

Ils y en a énormément 

https://www.ladepeche.fr/2022/02/24/100-gaspillages-hallucinants-payes-par-nos-impots-une-association-publie-son-livre-noir-des-depenses-publiques-outrancieres-10131227.php

 

C'est pour elaa que ceux qui prônent de taxer plus sont totalement hors sol 

 

Autre exemple :

"Y'a pas d'argent à l'Education Nationale ! On doit faire des économies !"

Regardez les prix catalogues des sociétés par lesquelles je suis OBLIGÉ de passer

80€ la lampe de chevet QUATRE-VINGT EUROS

48,6€ l'ampoule
QUARANTE-HUIT PUTAINS D'EUROS POUR UNE AMPOULE pic.twitter.com/2rMrekD0Uq

— Leland Gaunt (@dalebarbie2) October 17, 2024

 

Parce que la lampe de chevet à 80€ est livrée sans l'ampoule en plus ! 

Il y a 6 heures, Témoudjine a dit :

C’est loin d’être l’unique pont de ce genre en France.

 

La raison de leur existence est bien connue.

 

Il fut une époque où les ingénieurs des Ponts,  maîtres d’œuvre tout puissants des réalisations des Ponts et Chaussées, touchaient un pourcentage du montant des travaux qu’ils initiaient.

 

À une époque, la mode était aux ponts.  Et les Ingénieurs du secteur envisageaient, imaginaient plutôt , ce que serait le développement du circuit routier dans le secteur dont ils avaient la charge. Ils imaginaient que telles localités, ou quels secteurs, seraient reliés par une route.

 

Et dans cette perspective, ils pensaient que selon le schéma issu de leur imagination, il serait nécessaire de construire un pont à tel ou tel endroit.  

 

Et pour percevoir leur pourcentage sur les travaux générés par ce pont, mieux valait le construire tout de suite. Parce que durant les quelques années qui séparaient leur projet imaginé de sa réalisation, ils avaient beaucoup de chances d’être mutés ailleurs.

 

Et l’on construisait le pont. Et ils percevaient leur part, d’autant plus généreuse que ce sont eux qui négociaient les prix avec les entreprises intervenantes. L’on n’était pas encore arrivé aux marchés publics à négocier selon des normes précises.

 

Mais quelques années plus tard, les plans et les schémas routiers nouveaux étaient différents. Les nouvelle routes réalisées ne passaient pas aux mêmes endroits, et le pont restait tout seul dans son coin de campagne. Et s’il voyait passer des vaches, il ne voyait jamais une route arriver.  

 

À l’époque suivante, la mode était aux ronds-points.

 

C’est pourquoi l’on a implanté dans toute la France une multitude de ronds-points. Certains surement très utiles D’autres, peut-être moins. Certains pas du tout. Au contraire.

 

Mais tous ont présenté l’inestimable avantage pour nos ingénieurs des Ponts et Chaussées que conformément à la coutume, ils ont continué à toucher leur pourcentage sur les travaux.  

 

Certes ils ont des salaires conséquents qui leur sont versés chaque mois pour, théoriquement, réaliser ces travaux. Les pourcentages en rab, c’est cadeau. Sont-ils même simplement imposables ? J’en doute. Et certains ont le culot de dire que l’État est près de ses sous ?  

 

Notre schéma routier n’est pas près de manquer de ronds-points.

 

Les ingénieurs des Ponts se soucient de notre sécurité routière.

 

C’est réconfortant.

 

Ca me fait penser à la Ségolène Royale qui avait fabriquer des  rails avec des mauvaises côtes, une erreur de calcul à plusieurs millions. Et elle voulait être présidente... 

Il y a 2 heures, Fuck Them All a dit :

Au final, ça aurait coûté moins cher de payer un bus et un employé qui amène les habitant se faire soigner dans les villes à côté. 

 

Sauf qu'il est probable que les médecins des villes d'à côté n'acceptent plus de nouveaux clients.

Cela dit, tu as parfaitement raison sur le fond.

Le fameux pont de Crésus .

-on aurait pu faire un pont 

-et pourquoi faire un pont ?

-pour rien , là ou il n'y a rien il y aurait eut un pont , voila .