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Keynes

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Membre, 31ans Posté(e)
Keynes Membre 96 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

Bonjour tout le monde,

Je viens vers vous aujourd'hui car étant élevé en première ES , mon professeur de français nous a demandé de réaliser une anthologie poétique (de 10 poèmes ou plus..) . M'intéressant à la politique et l'actualité je pris pour choix "La politique" --> Poèmes engagés.

J'ai déjà une bonne idée de ma présentation: Créer une urne en carton dans laquelle je mettais les poèmes dans les enveloppes d'elections... ^^

Il y a des centaines de poèmes engagés mais, il me faut des poèmes pertinents (et court) de poètes si possible connu et surtout en rapport avec la politique, la résistance et tout... xD

Je tiens énormément à votre aide ! :)

Merci d'avance !

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Membre, Posté(e)
Dionyz Membre 334 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

la révolution c'est comme une bicyclette quand elle n'avance pas elle tombe

Ché Guevara

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Membre, 46ans Posté(e)
Chasing Membre 2 229 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

Démocratie

« Le drapeau va au paysage immonde, et notre patois étouffe le tambour.

« Aux centres nous alimenterons la plus cynique prostitution. Nous massacrerons les révoltes logiques.

« Aux pays poivrés et détrempés ! au service des plus monstrueuses exploitations industrielles ou militaires.

« Au revoir ici, n'importe où. Conscrits du bon vouloir, nous aurons la philosophie féroce ; ignorants pour la science, roués pour le confort ; la crevaison pour le monde qui va. C'est la vraie marche. En avant, route ! »

Arthur Rimbaud (Illuminations, 1873-1875)

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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
Posté(e)

« Preguntitas sobre Dios », Atahualpa Yupanqui

« Petites questions sur Dieu »

Un dia yo pregunté / Un jour moi j’ai demandé :

Abuelo, donde está Dios ? / Grand-père, où se trouve Dieu ?

Mi abuelo se puso triste / Grand-père triste est devenu

y nada me respondió. / et ne m’a rien répondu.

Mi abuelo murio en los campos / Il est mort dans les champs, un jour,

sin rezo ni confesión. / sans prières ni confessions.

Y lo enterraron los indios / Et les indiens l’ont enterré,

flauta de caña y tambor. / flûte de roseau et tambour.

Al tiempo yo pregunté / Un peu plus tard j’ai demandé :

Padre, que sabes de Dios ? / Père, que sais-tu de Dieu ?

Mi padre se puso serio / Mon père grave est devenu

y nada me respondió. / et ne m’a rien répondu.

Mi padre murio en la mina / Mon père est mort dans la mine

sin doctor ni protección. / sans docteur ni protection.

Color de sangre minera / Couleur du sang des mineurs

tiene el oro del patrón. / que celle de l’or du patron.

Mi hermano vive en los montes / Mon frère qui vit dans la forêt

y no conoce una flor. / ne connaît pas la moindre fleur.

Sudor, malaria, serpientes, / Malaria, serpents et sueur,

es la vida del leniador. / telle est la vie du bûcheron.

Y que nadie le pregunte / Et n’allez pas lui demander

si sabe donde está Dios. / s’il sait où se trouve Dieu.

Por su casa no ha pasado / Chez lui n’est jamais passé

tan importante señor. / un aussi important Monsieur.

Yo canto por los caminos, / Moi je chante par les chemins

y cuando estoy en prisión / et quand je suis en prison

oigo las voces del pueblo / du peuple j’entends les voix :

que canta mejor que yo. / il chante beaucoup mieux que moi.

Hay un asunto en la tierra / Il est une affaire sur terre

mas importante que Dios. / plus importante que Dieu.

Y es que nadie escupa sangre / Que personne ne crache le sang

para que otro viva mejor. / pour que d’autres vivent mieux.

Que Dios vela por los pobres ? / Dieu veille-t-il sur les pauvres ?

Tal vez si, y tal vez no. / Peut-être que oui, peut-être que non.

Pero es seguro que almuerza / Mais il est sûr qu’il déjeune

en la mesa del patron. / à la table du patron.

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Membre, 31ans Posté(e)
Keynes Membre 96 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

Jolie ! :)

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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
Posté(e)

« Etat de siège », Mahmoud Darwich. Ramallah, janvier 2002

Ici, aux pentes des collines, face au crépuscule et au canon du temps

Près des jardins aux ombres brisées,

Nous faisons ce que font les prisonniers,

Ce que font les chômeurs :

Nous cultivons l’espoir.

* * *

Un pays qui s’apprête à l’aube. Nous devenons moins intelligents

Car nous épions l’heure de la victoire :

Pas de nuit dans notre nuit illuminée par le pilonnage.

Nos ennemis veillent et nos ennemis allument pour nous la lumière

Dans l’obscurité des caves.

* * *

Ici, nul « moi ».

Ici, Adam se souvient de la poussière de son argile.

* * *

Au bord de la mort, il dit :

Il ne me reste plus de trace à perdre :

Libre je suis tout près de ma liberté. Mon futur est dans ma main.

Bientôt je pénètrerai ma vie,

Je naîtrai libre, sans parents,

Et je choisirai pour mon nom des lettres d’azur...

* * *

Ici, aux montées de la fumée, sur les marches de la maison,

Pas de temps pour le temps.

Nous faisons comme ceux qui s’élèvent vers Dieu :

Nous oublions la douleur.

* * *

Rien ici n’a d’écho homérique.

Les mythes frappent à nos portes, au besoin.

Rien n’a d’écho homérique. Ici, un général

Fouille à la recherche d’un Etat endormi

Sous les ruines d’une Troie à venir.

* * *

Vous qui vous dressez sur les seuils, entrez,

Buvez avec nous le café arabe

Vous ressentiriez que vous êtes hommes comme nous

Vous qui vous dressez sur les seuils des maisons

Sortez de nos matins,

Nous serons rassurés d’être

Des hommes comme vous !

* * *

Quand disparaissent les avions, s’envolent les colombes

Blanches blanches, elles lavent la joue du ciel

Avec des ailes libres, elles reprennent l’éclat et la possession

De l’éther et du jeu. Plus haut, plus haut s’envolent

Les colombes, blanches blanches. Ah si le ciel

Etait réel [m’a dit un homme passant entre deux bombes]

* * *

Les cyprès, derrière les soldats, des minarets protégeant

Le ciel de l’affaissement. Derrière la haie de fer

Des soldats pissent - sous la garde d’un char -

Et le jour automnal achève sa promenade d’or dans

Une rue vaste telle une église après la messe dominicale...

* * *

[A un tueur] Si tu avais contemplé le visage de la victime

Et réfléchi, tu te serais souvenu de ta mère dans la chambre

A gaz, tu te serais libéré de la raison du fusil

Et tu aurais changé d’avis : ce n’est pas ainsi qu’on retrouve une identité.

* * *

Le brouillard est ténèbres, ténèbres denses blanches

Epluchées par l’orange et la femme pleine de promesses.

* * *

Le siège est attente

Attente sur une échelle inclinée au milieu de la tempête.

* * *

Seuls, nous sommes seuls jusqu’à la lie

S’il n’y avait les visites des arcs en ciel.

* * *

Nous avons des frères derrière cette étendue.

Des frères bons. Ils nous aiment. Ils nous regardent et pleurent.

Puis ils se disent en secret :

« Ah ! si ce siège était déclaré... » Ils ne terminent pas leur phrase :

« Ne nous laissez pas seuls, ne nous laissez pas. »

* * *

Nos pertes : entre deux et huit martyrs chaque jour.

Et dix blessés.

Et vingt maisons.

Et cinquante oliviers...

S’y ajoute la faille structurelle qui

Atteindra le poème, la pièce de théâtre et la toile inachevée.

* * *

Une femme a dit au nuage : comme mon bien-aimé

Car mes vêtements sont trempés de son sang.

* * *

Si tu n’es pluie, mon amour

Sois arbre

Rassasié de fertilité, sois arbre

Si tu n’es arbre mon amour

Sois pierre

Saturée d’humidité, sois pierre

Si tu n’es pierre mon amour

Sois lune

Dans le songe de l’aimée, sois lune

[Ainsi parla une femme

à son fils lors de son enterrement]

* * *

Ô veilleurs ! N’êtes-vous pas lassés

De guetter la lumière dans notre sel

Et de l’incandescence de la rose dans notre blessure

N’êtes-vous pas lassés Ô veilleurs ?

* * *

Un peu de cet infini absolu bleu

Suffirait

A alléger le fardeau de ce temps-ci

Et à nettoyer la fange de ce lieu

* * *

A l’âme de descendre de sa monture

Et de marcher sur ses pieds de soie

A mes côtés, mais dans la main, tels deux amis

De longue date, qui se partagent le pain ancien

Et le verre de vin antique

Que nous traversions ensemble cette route

Ensuite nos jours emprunteront des directions différentes :

Moi, au-delà de la nature, quant à elle,

Elle choisira de s’accroupir sur un rocher élevé.

* * *

Nous nous sommes assis loin de nos destinées comme des oiseaux

Qui meublent leurs nids dans les creux des statues,

Ou dans les cheminées, ou dans les tentes qui

Furent dressées sur le chemin du prince vers la chasse.

* * *

Sur mes décombres pousse verte l’ombre,

Et le loup somnole sur la peau de ma chèvre

Il rêve comme moi, comme l’ange

Que la vie est ici... non là-bas.

* * *

Dans l’état de siège, le temps devient espace

Pétrifié dans son éternité

Dans l’état de siège, l’espace devient temps

Qui a manqué son hier et son lendemain.

* * *

Ce martyr m’encercle chaque fois que je vis un nouveau jour

Et m’interroge : Où étais-tu ? Ramène aux dictionnaires

Toutes les paroles que tu m’as offertes

Et soulage les dormeurs du bourdonnement de l’écho.

* * *

Le martyr m’éclaire : je n’ai pas cherché au-delà de l’étendue

Les vierges de l’immortalité car j’aime la vie

Sur terre, parmi les pins et les figuiers,

Mais je ne peux y accéder, aussi y ai-je visé

Avec l’ultime chose qui m’appartienne : le sang dans le corps de l’azur.

* * *

Le martyr m’avertit : Ne crois pas leurs youyous

Crois-moi père quand il observe ma photo en pleurant

Comment as-tu échangé nos rôles, mon fils et m’as-tu précédé.

Moi d’abord, moi le premier !

* * *

Le martyr m’encercle : je n’ai changé que ma place et mes meubles frustes.

J’ai posé une gazelle sur mon lit,

Et un croissant lunaire sur mon doigt,

Pour apaiser ma peine.

* * *

Le siège durera afin de nous convaincre de choisir un asservissement qui ne nuit

pas, en toute liberté !!

* * *

Résister signifie : s’assurer de la santé

Du coeur et des testicules, et de ton mal tenace :

Le mal de l’espoir.

* * *

Et dans ce qui reste de l’aube, je marche vers mon extérieur

Et dans ce qui reste de la nuit, j’entends le bruit des pas en mon intention.

* * *

Salut à qui partage avec moi l’attention à

L’ivresse de la lumière, la lumière du papillon, dans

La noirceur de ce tunnel.

* * *

Salut à qui partage avec moi mon verre

Dans l’épaisseur d’une nuit débordant les deux places :

Salut à mon spectre.

* * *

Pour moi mes amis apprêtent toujours une fête

D’adieu, une sépulture apaisante à l’ombre de chênes

Une épitaphe en marbre du temps

Et toujours je les devance lors des funérailles :

Qui est mort...qui ?

* * *

L’écriture, un chiot qui mord le néant

L’écriture blesse sans trace de sang.

* * *

Nos tasses de café. Les oiseaux les arbres verts

A l’ombre bleue, le soleil gambade d’un mur

A l’autre telle une gazelle

L’eau dans les nuages à la forme illimitée dans ce qu’il nous reste

* * *

Du ciel. Et d’autres choses aux souvenirs suspendus

Révèlent que ce matin est puissant splendide,

Et que nous sommes les invités de l’éternité.

(Traduit de l’arabe par Saloua Ben Abda et Hassan Chami

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Membre, 31ans Posté(e)
Keynes Membre 96 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

Beaucoup trop long ^^

Mais merci beaucoup de ta réponse ! ;)

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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
Posté(e)

Honte à Qui Peut Chanter, Georges Brassens

{Refrain:}

Honte à cet effronté qui peut chanter pendant

Que Rome brûle, elle brûle tout l' temps...

Honte à qui malgré tout fredonne des chansons

A Gavroche, à Mimi Pinson.

En mil neuf cent trente-sept que faisiez-vous mon cher ?

J'avais la fleur de l'âge et la tête légère,

Et l'Espagne flambait dans un grand feu grégeois.

Je chantais, et j'étais pas le seul : "Y a d' la joie".

Et dans l'année quarante mon cher que faisiez-vous ?

Les Teutons forçaient la frontière, et comme un fou,

Et comme tout un chacun, vers le sud, je fonçais,

En chantant : "Tout ça, ça fait d'excellents Français".

{Refrain}

A l'heure de Pétain, à l'heure de Laval,

Que faisiez-vous mon cher en plein dans la rafale ?

Je chantais, et les autres ne s'en privaient pas :

"Bel ami", "Seul ce soir", "J'ai pleuré sur tes pas ".

Mon cher, un peu plus tard, que faisait votre glotte

Quand en Asie ça tombait comme à Gravelotte ?

Je chantais, il me semble, ainsi que tout un tas

De gens : "Le déserteur", "Les croix", "Quand un soldat".

{Refrain}

Que faisiez-vous mon cher au temps de l'Algérie,

Quand Brel était vivant qu'il habitait Paris ?

Je chantais, quoique désolé par ces combats :

"La valse à mille temps" et "Ne me quitte pas".

Le feu de la ville éternelle est éternel.

Si Dieu veut l'incendie, il veut les ritournelles.

A qui fera-t-on croire que le bon populo,

Quand il chante quand même, est un parfait salaud ?

{Refrain}

______________________________________

Passants parmi des paroles passagères - Mahmoud Darwich

Vous qui passez parmi les paroles passagères

Il est temps que vous partiez et que vous vous fixiez où bon vous semble

mais ne vous fixez pas parmi nous

il est temps que vous partiez

que vous mouriez ou bon vous semble

mais ne mourez pas parmi nous

Nous avons à faire dans notre terre

ici, nous avons le passé

la voix inaugurale de la vie

et nous y avons le présent, le présent et l'avenir

nous y avons l'ici-bas et l'au-delà

Alors, sortez de notre terre

de notre terre ferme, de notre mer

de notre blé, de notre sel, de notre blessure

de toute chose, sortez

des souvenirs de la mémoire

Ô vous qui passez parmi les paroles passagères.

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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
Posté(e)

Riant du ciel et des planètes, Paul Eluard (in Figure Humaine)

Riant du ciel et des planètes

La bouche imbibée de confiance

Les sages

Veulent des fils

Et des fils de leurs fils

Jusqu'à périr d'usure

Le temps ne pèse que les fous

L'abîme est seul à verdoyer

Et les sages sont ridicules.

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Membre, Posté(e)
nana89 Membre 902 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"Je ne veux pas gagner ma vie, je l'ai"

(Boris Vian)

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Membre, 31ans Posté(e)
Keynes Membre 96 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

Vous auriez pas plus de poèmes qui se rapporte à la présidentielle de 2012 ?

Du genre, il faut" voter si vous voulez pas être dans la merde "^^ En gros, des poèmes qui disent qu'il faut s'investir dans la nation..

Vous voyez se que je veux dire ?? ^^

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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
Posté(e)

Désolée de sourire...

Donc tu veux des poèmes :

- courts

- de poètes connus

- engagés

- ultra-contemporains

Rien d'autre ? :D

Le problème c'est que les poètes vivants sont rarement des mecs reconnus. Tu pourrais orienter tes recherches sur les mots-clef "poésie ultra-contemporaine" pour savoir qui écrit. Les revues de poésie peuvent t'aider. Après, le ou les poètes ne te diront sûrement rien.

Je te conseille Mahmoud Darwish ; ce poète palestinien est mort il y a peu par contre il a été reconnu comme un poète majeur et sa cause est très claire. A partir de lui, tu pourras sans doute trouver d'autre poètes engagés pour la cause palestinienne ou même des poètes israéliens, pacifistes ou non. La guerre dure depuis assez longtemps pour que tu puisses trouver de la matière et qu'elle soit validée par des autorités.

Si tu veux rester sur des thématiques françaises, le domaine de la poésie engagée est saturé de poèmes résistants, les surréalistes ayant beaucoup produit durant cette période. Sinon, il y a aussi la guerre d'Algérie et le colonialisme.

IIème Guerre Mondiale : Paul Eluard, René Char, etc.

Guerre d'Algérie : Boris Vian.

Colonialisme : Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Édouard Glissant.

Sinon, tu peux fouiller . Ou bien trouver ce livre (même si Gallimard, c'est pas le comble de la subversion et qu'il ne faut pas s'attendre à de la poésie anarcho-sanguinolente avec eux).

Enfin, si tu veux changer de sujet, Les Amis d'ta femme on fait un album intéressant pour toi ; des reprises de diverses époques.

Pour une anthologie, le plus intéressant serait de prendre une figure et de l'étudier à travers les âges et les mouvements esthétiques. Ce serait facile et riche. par exemple : la figure du pauvre, du soldat, du chef. Sinon, tu peux délimiter une époque et un aire géographique.

Good luck !

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Invité Kaba Tsigat
Invités, Posté(e)
Invité Kaba Tsigat
Invité Kaba Tsigat Invités 0 message
Posté(e)

http://repertoiredep...s-officiels.htm

A part poezibao, je ne vois pas. Or, j'ai épluché poezibao et son anthologie permanente ; rien. Des trucs sur les cailleras ; de quoi faire dans ce domaine. Je pense à lui. Mais on s'éloigne.

Les poètes français ne font pas de politique, je crois.Vaut mieux chercher du côté des rappeurs et du slam.

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Membre+, Jeteur de pavés dans les mares, Posté(e)
latin-boy30 Membre+ 9 575 messages
Jeteur de pavés dans les mares,
Posté(e)

Ne vas pas mettre Fils de France de Saez quand même :sleep:

Et si t'as le goût du risque et si ton prof est éventuellement gauchiste, fais un peu de résistance :dev:

Des poèmes réacs ça doit exister non ? :D

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Membre, 46ans Posté(e)
Chasing Membre 2 229 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

L’affiche rouge

Vous n’avez réclamé ni gloire ni les larmes

Ni l’orgue ni la prière aux agonisants

Onze ans déjà que cela passe vite onze ans

Vous vous étiez servis simplement de vos armes

La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes

Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants

L’affiche qui semblait une tache de sang

Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles

Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir Français de préférence

Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant

Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants

Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE

Et les mornes matins en étaient différents

Tout avait la couleur uniforme du givre

A la fin février pour vos derniers moments

Et c’est alors que l’un de vous dit calmement

Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre

Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses

Adieu la vie adieu la lumière et le vent

Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent

Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses

Quand tout sera fini plus tard en Erivan

Un grand soleil d’hiver éclaire la colline

Que la nature est belle et que le coeur me fend

La justice viendra sur nos pas triomphants

Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline

Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent

Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps

Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant

Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir

Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant

Louis Aragon

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Membre, 31ans Posté(e)
Keynes Membre 96 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

Salut à vous,

Merci d'abord de vos réponses! :))

J'ai désormais mes 10 poèmes. Il me reste la mise en forme; la présentation je voulais d'abord r"réaliser une urne mais finalement j'aimerais autre chose, mais j'ai pas trop d'inspiration..

Toutes idées est la bienvenue ! :)

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Membre, Posté(e)
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Salut, Gars!

...Mais, déjà, je râle pour tout autre chose, lié aux conditions d'inscription sur ce forum! ...Je cite :

Il est formellement interdit de :

  • poster un message pour critiquer ou juger l'intérêt d'un topic. Si un sujet de discussion ne vous intéresse pas, n'y répondez pas.

L'intérêt d'un "topic", je ne me permettrais pas d'en dire des choses, même si je n'en pense(rais) pas moins. En échange, critiquer me semble un droit - si ce n'est un devoir !

Bon bref :

  1. Anthologie de poèmes en utilisant rien que 10 sur les millions qui sont à notre disposition, cela me semble assez imbécile ;
  2. Ne rien dire du contenu ou de l'orientation politique/sociale/philosophique/onirique qu'on désirerait voir être choisi par l'élève, cela me semble non moins imbécile ;
  3. L'ignorance du fait que la poésie n'est plus rien d'autre, que des textes (éventuellement boiteux) mis en musique par des tarés pleins d'espoir de s'enrichir ici et maintenant - style 50 Cent - me semble imbécilissime.

...T'es sûr que ta prof ne vit pas dans un autre monde, "parallèle" ?... Faire ("richement" ou pas) rimer des mots en fin de chaque ligne, est-ce que cela signifie quelque chose pour notre vie, dis ???

Moi, je serais plus concerné par ton fr

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Membre, Posté(e)
Baby Forumeur‚
Posté(e)

...ançais, qui est plus que souffreteux. C'est en cela que le système de l'instruction publique a (lamentablement) échoué !

...Tu n'es coupable de rien. De rien du tout !

...Néanmoins, les mots sont les véhicules de la pensée ; or, "ils" ne t'ont pas donné les instruments idoines! ...Comment, dès lors, véhiculer correctement sa ou ses pensée(s)à ?

Je vous plains mes amis jeunes, je vous plains VRAIMENT ! (Une présentation défaillante signifie, de l'"autre côté", une compréhension défaillante - ou, tout au moins, approximative ou, pourquoi pas, viciée.)

Alors, "ton" anthologie - pour être positif - je pense que tu devrais la commencer par un poème d'Essenine (1921) :

Ne jurez pas, ne jurez pas : TOUT est sans espoir !

Marchand de mots, je ne le suis pas.

Ma tête "aurifère" pèse de plus en plus sur mon épaule,

Cette tête de plus en plus penchée vers la Terre.

Je n'aime pas la ville, ni la campagne.

Comment ai-je pu y vivre jusqu'ici, je ne le pige pas !

Je quitte tout, laisse pousser ma barbe et pars zoner dans les steppes.

Je ne veux plus de succès, ni de gloire,

Je veux seulement écouter le vent,

Parce que sans ces pensées étranges ma vie n'a pas de sens,

Sans ces pensées "bizarres" de sens ma vie n'a pas !...

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Membre, 71ans Posté(e)
simenon Membre 8 582 messages
Baby Forumeur‚ 71ans‚
Posté(e)

bjr va voir les poemes de leo ferré ca peut t aider surtout le chien

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