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Frelser

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
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Frelser : Deux personnes qui lancent un dé sont indépendantes, mais leur chance à deux d'obtenir un 6 augmente à 1/3, s'ils sont à six, l'un des six aura très probablement un 6.

Genesiis : Dès l'instant où vous examinez la probabilité de deux lancés ils ne sont plus indépendants. Le calcul devient 5/6*5/6=25/36 d'échouer à avoir un 6 et donc 11/36 d'obtenir un 6 sur 2 lancés d6. Pour 6 lancés nous avons 5^6/6^6 d'échouer et donc 1-5^6/6^6 de réussir. Cette probabilité tend bien vers 100% en augmentant le nombre de lancés. Ceci est valable aussi pour toutes séries puisqu'aucune série n'est indépendante dès lors qu'on la compare à une autre.

Je considère hors sujet ces considérations vu que le Dieu que je connais n'est pas soumis à la logique.

Frelser : Alors essaye de faire lancer un dé dix fois à six personnes et teste ta théorie faite maison. Et passe mon bonjour à ton dieu. :p

Genesiis : J'ai fait bien mieu en cherchant une martingale. Votre relation à Dieu ne me concerne pas. Etes-vous bien Frelser ?

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Parfaitement bien. Et toi cher Genesiis ? Les relations vont bon train ? :p

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

De retour pour vous jouer un mauvais tour... Navré du temps de réponse mais moi aussi figurez vous que j'ai une vie.. :smile2:

Tu n'as pas lu les posts précédents. Si l'Univers existe depuis l'éternité, et que je suis possible puisque j'existe et que je sais lancer un dé, il faut que des répliques de moi existent depuis l'éternité. Des répliques à l'identique, qui réécrivent ce post à l'identique, mais aussi des répliques qui écrivent des posts variants d'une virgule, d'une lettre... Puisque après une éternité, tout ce qui est probable a du se répéter une infinité de fois. Y compris une infinité d'Univers absurdes.

Mais ces différentes copies de Frelser existeraient-elles dans le même univers, où il est effectivement probable qu'apparaisse un Frelser, ou dans les différents univers distincts et infinis obéissant à des règles dont nous ignorons tout? N'y a-t-il pas une contradiction à supposer que, si l'univers n'avait pas d'origine, il existerait vraiment une infinité d'univers? Car pour le coup, la comparaison avec une expérience aléatoire qui elle, admet une origine, ne tiendrait pas la route ; si l'univers n'admet pas d'origine, on ne peut le considérer comme le résultat d'une expérience aléatoire qui en admet une.

Les Frelser ne pourraient donc exister que dans le même univers où nous sommes certains qu'il soit probable. Ne penses-tu donc pas que dans notre univers, où tout semble donc à la fois possible et probable (selon toi), le temps devrait être cyclique donc infini? Comment alors tenir la comparaison avec les religions monothéistes qui parlent d'une fin des temps? Ne serait-il donc pas possible et probable que Frelser obtienne les suites qu'il a effectivement obtenues au cours de sa vie? Et qu'elles se répètent donc une infinité de fois pour obtenir les même résultats?

Or, dans un tel cas de figure, lorsque je lance un dé 6 fois. En réalité, je le lance une infinité de fois.

Certainement pas simultanément en tout cas, puisque chaque Frelser sonnerait le résultat d'une expérience aléatoire (celle donnant naissance à un Frelser) qui devrait se répéter d'autres fois, donc nécessairement ultérieurement, dans un temps qui s'étend à l'infini. Il n'y aurait donc qu'un nombre fini de lancers ayant eu lieu à chaque instant dans un même univers ayant une origine, où Frelser est donc possible et probable.

En me focalisant sur ce moment dans lequel je le lance 6 fois, il faut que j'ai lancé mon dé 6 fois, mais que ces 6 lancers aient été répétés une infinité de fois. En sorte que je ne sois que l'une des infinies réliques lançant mon dé 6 fois... Là surgit le paradoxe absolu. Parcequ'alors, il faudrait que je puisse me situer dans une d'entre les infinies situations possibles.

Il n'y a qu'un Frelser à la fois suivant votre raisonnement, pas deux ni une infinité ; chaque Frelser devrait succéder à un autre dans le même univers exactement comme chaque lancer de dé doit succéder à un autre pour un même lanceur. Il n'y a donc aucune raison de devoir "se situer" dans les "infinités" de Frelser possibles.

De plus, je le répète je sais, mais si toutes les suites peuvent être obtenues avec la même aisance, par contre le nombre de suites respectant les probabilités tout à fait ou très près seront toujours plus nombreuses. D'où la loi des grands nombres.

Modifié par Quasi-Modo
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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Tu n'as pas lu les posts précédents. Si l'Univers existe depuis l'éternité, et que je suis possible puisque j'existe et que je sais lancer un dé, il faut que des répliques de moi existent depuis l'éternité. Des répliques à l'identique, qui réécrivent ce post à l'identique, mais aussi des répliques qui écrivent des posts variants d'une virgule, d'une lettre... Puisque après une éternité, tout ce qui est probable a du se répéter une infinité de fois. Y compris une infinité d'Univers absurdes.

Mais ces différentes copies de Frelser existeraient-elles dans le même univers, où il est effectivement probable qu'apparaisse un Frelser, ou dans les différents univers distincts et infinis obéissant à des règles dont nous ignorons tout? N'y a-t-il pas une contradiction à supposer que, si l'univers n'avait pas d'origine, il existerait vraiment une infinité d'univers? Car pour le coup, la comparaison avec une expérience aléatoire qui elle, admet une origine, ne tiendrait pas la route ; si l'univers n'admet pas d'origine, on ne peut le considérer comme le résultat d'une expérience aléatoire qui en admet une.

Les Frelser ne pourraient donc exister que dans le même univers où nous sommes certains qu'il soit probable. Ne penses-tu donc pas que dans notre univers, où tout semble donc à la fois possible et probable (selon toi), le temps devrait être cyclique donc infini? Comment alors tenir la comparaison avec les religions monothéistes qui parlent d'une fin des temps? Ne serait-il donc pas possible et probable que Frelser obtienne les suites qu'il a effectivement obtenues au cours de sa vie? Et qu'elles se répètent donc une infinité de fois pour obtenir les même résultats?

Mon raisonnement est pourtant des plus simples. Si l'Univers est éternel, il faut admettre qu'il devait être probable. S'il n'était pas probable, il ne pourrait pas exister. Comme il existe, il était probable... Donc, si il existe un pré-univers ou un Multivers éternel, il devra s'être reproduit une infinité de fois. On peut spéculer sur la possibilité de l'existence d'autre types d'univers, mais le notre est certainement probable, et si il n'y a pas d'origine, alors il doit s'être produit une infinité d'univers jumeaux depuis l'éternité. Comme il n'existe pas de loi physique d'anisotropie favorisant une face d'un dé, la probabilité à chaque lancer est d'une chance sur six pour chaque face du dé.

Or, dans un tel cas de figure, lorsque je lance un dé 6 fois. En réalité, je le lance une infinité de fois.

Certainement pas simultanément en tout cas, puisque chaque Frelser sonnerait le résultat d'une expérience aléatoire (celle donnant naissance à un Frelser) qui devrait se répéter d'autres fois, donc nécessairement ultérieurement, dans un temps qui s'étend à l'infini. Il n'y aurait donc qu'un nombre fini de lancers ayant eu lieu à chaque instant dans un même univers ayant une origine, où Frelser est donc possible et probable.

Il n'est pas nécessaire que ces infinies répliques aient lieu en même temps, ni dans le même univers espace-temps. C'est la quantité des tentatives infinie qui fait s'affesser mathématiquement les lois des proportions équilibrées et de suites aléatoires. J'ai assez expliqué cela, je ne reviens pas dessus. En simple, avec une infinité de tentatives, chaque suite apparait une infinité de fois, chaque suite une infinité de fois. Ce qui fait que les probabilités portent désormais sur les suites entières et plus sur les lancers un à un. Or, les essais montrent un respect rigoureux du respect d'un équilibre des proportions.

En me focalisant sur ce moment dans lequel je le lance 6 fois, il faut que j'ai lancé mon dé 6 fois, mais que ces 6 lancers aient été répétés une infinité de fois. En sorte que je ne sois que l'une des infinies réliques lançant mon dé 6 fois... Là surgit le paradoxe absolu. Parcequ'alors, il faudrait que je puisse me situer dans une d'entre les infinies situations possibles.

Il n'y a qu'un Frelser à la fois suivant votre raisonnement, pas deux ni une infinité ; chaque Frelser devrait succéder à un autre dans le même univers exactement comme chaque lancer de dé doit succéder à un autre pour un même lanceur. Il n'y a donc aucune raison de devoir "se situer" dans les "infinités" de Frelser possibles.

De plus, je le répète je sais, mais si toutes les suites peuvent être obtenues avec la même aisance, par contre le nombre de suites respectant les probabilités tout à fait ou très près seront toujours plus nombreuses. D'où la loi des grands nombres.

Toutes les suites revenant une infinité de fois, chaque suite sera équipotentielle à n'importe quelle autre suite. Or, la probabilité des lancers tend à un équilibre dans les proportion des lots suivant la formule P=n! (n étant la longueur de la série) tandis que les suites possibles suivent la formule p=6^n, en sorte que les suites obtenues dans notre Univers suivent la formule P=n! conformément à une suite finie de tentatives. Si il existait une infinité de Frelser lançant leur dé, il faudrait que la loi des proportions soient violées conformément au paradoxe absolu.

1135206066.JPG

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Membre, Le gremlins à lunette, 36ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
36ans‚ Le gremlins à lunette,
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Le fait que les suite soient équiprobable n'est pas lié à l'infini mais à l'équiprobabilité des 6 faces du dé.

mathématiquement il est autant probable d'obtenir 1,2,3,3,6 que 6,6,6,6,6.

En effet, puisque P(1)=P(2)=P(3)=P(4)=P(5)=P(6), P(1,2,3,3,6)=P(6,6,6,6,6)=1/(6*6*6*6*6)

Si il était plus probable d'obtenir la première suite que la seconde, c'est que les 6 faces du dé n'aurait pas la même proba.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Non. Les possibilités de combinaisons ne tiennent pas compte de la loi des proportions équilibrées. Dans les essais réels, les suites tendent à équilibrer les proportions des faces à mesure des lancers. Sur six lancers, tu devras répéter tes lancers 6^6 fois, avant d'avoir une chance d'obtenir une suite 6, 6, 6, 6, 6, 6 et tu seras proche de (pex) 5, 4, 6, 4, 1, 3 les six premiers lancers. Pour obtenir, exactement la suite 5, 4, 6, 4, 1, 3, tu devras également lancer 6^6 fois ton dé. Sans condition sur la suite en particulier, tu auras un équilibrage proportionnel tendant à la perfection à mesure de la longueur des lancers. La contrainte évolue exponentiellment à mesure que les suites sont plus longues. Le paradoxe absolu devient de plus en plus concluant, à mesure de la longueur des lancers. Conformément à la loi des grands nombres. Après 60 lancers, on est déjà largement éloigné d'une série strictement aveugle (dans le sens du paradoxe voulant que toute série possible soit strictement équipotentielle à n'importe quelle autre série).

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Mon raisonnement est pourtant des plus simples. Si l'Univers est éternel, il faut admettre qu'il devait être probable. S'il n'était pas probable, il ne pourrait pas exister. Comme il existe, il était probable... Donc, si il existe un pré-univers ou un Multivers éternel, il devra s'être reproduit une infinité de fois. On peut spéculer sur la possibilité de l'existence d'autre types d'univers, mais le notre est certainement probable, et si il n'y a pas d'origine, alors il doit s'être produit une infinité d'univers jumeaux depuis l'éternité. Comme il n'existe pas de loi physique d'anisotropie favorisant une face d'un dé, la probabilité à chaque lancer est d'une chance sur six pour chaque face du dé.

Sauf que si l'univers est éternel il n'y a pas de pré-univers. L'univers serait, tout simplement, sans qu'on puisse lui adjoindre le moindre adjectif et donc sans être ni possible, ni probable. Et si il est bien possible et probable que Frelser obtienne les suites qu'il a effectivement obtenues au cours de sa vie, il n'y a aucune raison que les résultats obtenus puissent être un jour différents ni même semblables pour un autre Frelser. Idem donc pour une infinité de Frelser.

Et si vous aviez raison et qu'effectivement les résultats aux dés devaient former un jour tous les résultats possibles pour une infinité de Frelser, alors on pourra également soupçonner que Frelser, en tant que résultat d'une expérience aléatoire n'a aucune garantie non plus de réapparaître à l'identique, mais se différenciera par des mutations dans son ADN (avec une base différente jusqu'à toutes les combinaisons possibles), et ne sera donc plus véritablement Frelser. Comme vous le laissiez entendre, il se formerait tous les humains différents possibles voire même d'autres espèces.

Non seulement il n'y a aucune garantie qu'un même individu de l'espèce humaine réapparaisse, mais c'est même certain et confirmé par la biologie, puisque les espèces et les individus d'une espèce, pour leur apparition, dépendent des conditions environnementales qui les permettent, via la sélection naturelle et leur ascendance unique, de façon irréversible. De plus, l'humanité aussi a un début, ce qui limite le nombre de Frelser possibles jusqu'à la fin de l'humanité, ou en tout cas le nombre de Frelser étant nécessairement fini à chaque instant.

Nous nous retrouverions donc tout simplement à considérer la réalité telle que nous la connaissons, avec les dés qui n'ont pas toujours existé, qui n'ont pas toujours été lancés par tout le monde (parce qu'il s'agit d'une plante ou d'un animal par exemple), qui donnent donc simplement les résultats que nous constatons et que nous pourrions vérifier lors d'un calcul de probabilité à posteriori via une expérience, sans aucune contradiction d'aucune sorte.

Il n'est pas nécessaire que ces infinies répliques aient lieu en même temps, ni dans le même univers espace-temps. C'est la quantité des tentatives infinie qui fait s'affesser mathématiquement les lois des proportions équilibrées et de suites aléatoires. J'ai assez expliqué cela, je ne reviens pas dessus. En simple, avec une infinité de tentatives, chaque suite apparait une infinité de fois, chaque suite une infinité de fois. Ce qui fait que les probabilités portent désormais sur les suites entières et plus sur les lancers un à un. Or, les essais montrent un respect rigoureux du respect d'un équilibre des proportions.

Certes, mais l'univers en tant que résultat d'une expérience aléatoire (donc admettant nécessairement un début) ne devrait pas avoir déjà produit tous les Frelser (ou plutôt tous les êtres humains) possibles. Il n'y aurait donc pas d'infinité d'essais mais seulement un nombre fini à chaque instant, comme dans la réalité que nous connaissons, dont l'humanité admet une origine, et une fin, mais en tout cas de façon totalement indépendante d'une origine ou d'une fin éventuelles de l'univers.

Je rajouterai qu'une probabilité ne se calcule que dans le cadre d'une expérience aléatoire et donc en fonction de conditions initiales expérimentales qui pourraient très bien être uniques dans le cas de l'univers. Le fait qu'au cours d'une expérience aléatoire plusieurs possibles peuvent se produire, ne garantit pas qu'il sera possible de reproduire la même expérience aléatoire une autre fois. Si je lance un verre par terre, j'ai une certaine probabilité qu'il se brise en un nombre M de morceaux, mais je ne peux pas reproduire l'expérience à l'identique une fois que je l'ai faite puisqu'il n'y aura jamais plus le même verre, et que la force et l'angle du lancer peuvent de toute façon varier infiniment.

Tout ça pour dire que le hasard est justement une notion "hasardeuse". Si l'on ne peut garantir les résultats d'une expérience admettant une variable aléatoire, on ne peut non plus garantir les résultats d'une expérience aléatoire qui dépend d'un résultat particulier de la première. Si je ne peux pas garantir qu'en sortant dans la rue je vais croiser Mr.X, je ne peux pas non plus garantir que si je le croise j'irai boire un café avec lui (peut-être aura-t-il autre chose de prévu ou sera-t-il incapable de le faire si il est une plante? :cool:).

Donc si je ne peux pas garantir qu'il existera d'autres Frelser à l'identique, je ne peux pas non plus garantir que dans un tel cas, chacun des Frelser jettera son dé ne serait-ce qu'une fois (sûrement aura-t-il mieux à faire, ou peut-être n'existait-il pas encore de dés lors de ses premières apparitions, ou peut-être n'en a-t-il jamais utilisé, ou qu'il est dans l'incapacité physique de le faire, etc...).

Toutes les suites revenant une infinité de fois, chaque suite sera équipotentielle à n'importe quelle autre suite. Or, la probabilité des lancers tend à un équilibre dans les proportion des lots suivant la formule P=n! (n étant la longueur de la série) tandis que les suites possibles suivent la formule p=6^n, en sorte que les suites obtenues dans notre Univers suivent la formule P=n! conformément à une suite finie de tentatives. Si il existait une infinité de Frelser lançant leur dé, il faudrait que la loi des proportions soient violées conformément au paradoxe absolu.

1135206066.JPG

:plus: Elhyareno.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Ton raisonnement est absolument impossible. Si l'Univers, ou le Multivers existe depuis l'éternité, comme j'existe, à moin d'une intervention extérieure, j'étais probable d'une façon ou d'une autre depuis l'éternité. Et cela vaut pour absolument tout ce qui est probable, d'un changement d'un seul état de spin d'une seule particule de notre Univers à un chanbardement absolu... Donc, il faut que tout ce qui est probable, se soit réalisé une infinité de fois depuis l'éternité. Dire que je serais unique signifie que je n'étais pas probable spontanément, et qu'il a fallu une intervention extérieure.

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Membre, Le gremlins à lunette, 36ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
36ans‚ Le gremlins à lunette,
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Non. Les possibilités de combinaisons ne tiennent pas compte de la loi des proportions équilibrées. Dans les essais réels, les suites tendent à équilibrer les proportions des faces à mesure des lancers. Sur six lancers, tu devras répéter tes lancers 6^6 fois, avant d'avoir une chance d'obtenir une suite 6, 6, 6, 6, 6, 6 et tu seras proche de (pex) 5, 4, 6, 4, 1, 3 les six premiers lancers. Pour obtenir, exactement la suite 5, 4, 6, 4, 1, 3, tu devras également lancer 6^6 fois ton dé. Sans condition sur la suite en particulier, tu auras un équilibrage proportionnel tendant à la perfection à mesure de la longueur des lancers. La contrainte évolue exponentiellment à mesure que les suites sont plus longues. Le paradoxe absolu devient de plus en plus concluant, à mesure de la longueur des lancers. Conformément à la loi des grands nombres. Après 60 lancers, on est déjà largement éloigné d'une série strictement aveugle (dans le sens du paradoxe voulant que toute série possible soit strictement équipotentielle à n'importe quelle autre série).

Si il faut lancer 6^6 fois un dé pour obtenir 6,6,6,6,6 c'est qu'il y a 6^6-5 dés qui sont tombés autrement, que l'on peut assembler en (6^6-5)/5 suites de 5 dés se suivant et toutes équiprobables.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

La contrainte vient de l'attente d'une suite en particulier. Or, à chaque lancer, la probabilité d'avoir le lot suivant est de 1/6. Tu as insisté durant des posts et des posts sur la loi des grands nombres pour affirmer que chaque suite n'est pas équipotentielle, maintenant c'est l'inverse qui RE-vient, comme au début. :p

Plus une série est longue, plus les combinaisons violant la loi des grands nombres et les proportions équilibrées disparaissent. Donc, chaque suite n'est pas équipotentielle avec une quantité de lancers finie.

Modifié par Frelser
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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Ton raisonnement est absolument impossible. Si l'Univers, ou le Multivers existe depuis l'éternité, comme j'existe, à moin d'une intervention extérieure, j'étais probable d'une façon ou d'une autre depuis l'éternité. Et cela vaut pour absolument tout ce qui est probable, d'un changement d'un seul état de spin d'une seule particule de notre Univers à un chanbardement absolu... Donc, il faut que tout ce qui est probable, se soit réalisé une infinité de fois depuis l'éternité. Dire que je serais unique signifie que je n'étais pas probable spontanément, et qu'il a fallu une intervention extérieure.

Erreur, il n'y a de probabilité ou d'emploi du mot probable que pour le résultat d'une expérience aléatoire qui doit admettre un début. Si l'Univers était le résultat d'une expérience aléatoire, alors il aurait donc également un début. Il ne serait donc de toute façon pas possible que Frelser soit apparu un nombre infini de fois si il était probable, mais seulement un nombre fini en tant que résultat d'une même expérience aléatoire, admettant donc un début (insistons bien), une durée déterminée avant l'apparition de chaque possible (le temps qu'il faut pour concrétiser l'expérience), et une fin reconnue comme le temps présent actuel.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
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Ton raisonnement (infondé en soi) vient à dire que l'Univers a forcément un début absolu, puisque je suis probable. C'est précisément ce que démontre le paradoxe absolu qui souligne justement que si l'Univers (pré-univers ou multivers) était éternel, tout ce qui existe maintenant devrait avoir existé une infinité de fois depuis l'éternité. Si je ne suis pas probable, ni l'Univers, alors il y a une intervention extérieure qui a suscité l'improbable. Autrement formulé, si l'Univers est éternel et que je n'ai pas toujours été probable, alors il y a eu une intervention extérieure. Ou bien l'Univers est le fruit de processus aléatoires, ou bien il a une finalité déterministe. ;)

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Membre, Le gremlins à lunette, 36ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
36ans‚ Le gremlins à lunette,
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La contrainte vient de l'attente d'une suite en particulier. Or, à chaque lancer, la probabilité d'avoir le lot suivant est de 1/6. Tu as insisté durant des posts et des posts sur la loi des grands nombres pour affirmer que chaque suite n'est pas équipotentielle, maintenant c'est l'inverse qui RE-vient, comme au début. :p

Plus une série est longue, plus les combinaisons violant la loi des grands nombres et les proportions équilibrées disparaissent. Donc, chaque suite n'est pas équipotentielle avec une quantité de lancers finie.

Tu te trompes, j'ai affirmé que la proba de chaque suite ne tendait pas vers 1 à l'infini, je n'ai pas remis en cause leur équiprobabilité.

Ensuite démontre moi, de manière rigoureuse que : Plus une série est longue, plus les combinaisons violant la loi des grands nombres et les proportions équilibrées disparaissent.

A l'aide des formules et les lois de probabilité.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

Il y a la loi des grands nombres. Et j'ai précisé plus haut que les séries réelles tendent naturellement vers P=n! avec des essais finis selon la loi des grands nombres. Mais que N X infini=infini, N= 1/6^n, avec N le nombre de fois que j'ai une chance d'obtenir une suite finie donnée, et n la londueur de cette suite. Et que toutes les séries possibles (N séries) suivent la formule P=6^n avec n comme longueur de la série.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Ton raisonnement (infondé en soi) vient à dire que l'Univers a forcément un début absolu, puisque je suis probable. C'est précisément ce que démontre le paradoxe absolu qui souligne justement que si l'Univers (pré-univers ou multivers) était éternel, tout ce qui existe maintenant devrait avoir existé une infinité de fois depuis l'éternité. Si je ne suis pas probable, ni l'Univers, alors il y a une intervention extérieure qui a suscité l'improbable. Autrement formulé, si l'Univers est éternel et que je n'ai pas toujours été probable, alors il y a eu une intervention extérieure. Ou bien l'Univers est le fruit de processus aléatoires, ou bien il a une finalité déterministe. ;)

Je ne dis pas que l'Univers a forcément un début mais qu'à le supposer comme résultat d'une expérience aléatoire il nous en faut nécessairement lui en supposer un. Idem pour la probabilité d'apparition d'un Frelser. La paléontologie montre que l'humanité n'est apparue sur Terre qu'il y a environ 4.5 millions d'années. Si l'univers était sans origine, tu n'aurais donc pas pu exister en nombre infini, même si tu es probable, et comme je l'ai déjà écris, cela est tout à fait indifférent d'une supposée origine à l'Univers. Tout comme il n'y a jamais eu une infinité d'humains sur la surface de la planète, bien qu'ils soient probables et possibles.

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Membre, Posté(e)
lc119 Membre 100 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour clarifier cette discussion compliquée, vous pourriez peut-être synthétiser dans la simplicité* vos positions/points de vue, cela permettrait aux visiteurs de comprendre et à ceux qui prennent la discussion en cours de s'introduire dans le fil... On est tous là pour débattre.

* on dit que les hommes intelligents sont ceux qui sont capables d'expliquer simplement des choses compliquées (cela a été prouvé scientifiquement aux Etats-Unis)

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Membre, Le gremlins à lunette, 36ans Posté(e)
Elhyareno Membre 4 313 messages
36ans‚ Le gremlins à lunette,
Posté(e)

Et bien en sommes :

La position de Fresler est que si l'univers est infini, alors toute ce qui est possible s'est déjà passer et donc ça n'a aucun sens, donc l'univers doit être fini. (si j'ai bien compris, il me corrigera si j'ai mal compris)

La mienne, c'est que l'univers pourrait être infini ou fini, les théories actuelles ne permettant pas de le démontrer. Par ailleurs je ne considére pas que la possibilité que chaque chose possible apparaisse au moins une fois rende l'univers absurde.

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Membre, 49ans Posté(e)
Frelser Membre 5 507 messages
Forumeur inspiré‚ 49ans‚
Posté(e)

J'ai expliqué et simplifié cela de maintes façons plus haut. Honnêtement, je suis lassé de revenir sans cesse dessus. Elhyareno n'a manifetement pas compris le sujet, ou une ébauche seulement.

Puisque j'existe, je devais être probable avant d'exister. Si l'Univers n'est pas unique et n'a pas d'origine dans le temps et/ou dans l'espace, puisque je suis probable, j'ai dû me former une infinité de fois, de même que tous ce qui est probable par le même chemin que par celui qui m'a permis d'exister. Si je n'étais pas toujours probable, alors il aurait fallu une intervention extérieure à l'Univers pour me créer. Si il ne faut pas d'intervention, alors je devais être probable depuis l'éternité.

Si j'ai existé une infinité de fois depuis l'éternité, alors j'ai vécu tout ce qu'il est possible de vivre une infinité de fois sous la forme d'une infinité de répliques dans des univers jumeaux. J'ai donc dû obtenir par exemple toute suite au lancer de dé possible une infinité de fois. Lorsque je lance un dé 120 fois, j'ai une infinité de répliques qui font d'autres choses, mais également une infinité de répliques qui lancent également un dé 120 fois... Donc, je suis l'une des infinies répliques de moi-même qui obtient à chaque suite de lancers de dé d'une quelconque longueur, strictement n'importe quelle suite possible de façon équipotentielle (puisque je suis une réplique de moi-même existant en nombre infini dans le temps et dans l'espace). C'est le nombre des répliques lançant leur dé dans des conditions jumelles qui importe, ni le temps, ni l'espace dans lesquels ils lancent leurs dés.

Or, lorsque je lance mon dé un nombre de fois de plus en plus croissant, les séries tendent à équilibrer les lors à 1/6e de lots par face. Ce qui ne devrait pas être le cas, si je n'étais qu'une réplique unique parmis une infinité de répliques lançant un dé dans des conditions jumelles depuis l'éternité ou dans un espace sans fin.

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