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L'intelligence rend-elle triste?

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The-arockalypse

  

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 027 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Le blaireau a lui aussi sa manière de survivre, très différente de celle de simples insectes, du fait de sa taille. L'hibernation n'est pas une chose que nous sommes capables de faire. Eux, si.

J'aimerais tellement que les blaireaux hibernent...

Je partage cet avis là ;)

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Membre, 32ans Posté(e)
JusT.Me Membre 32 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

je pense que la tristesse a beaucoup de facteurs à part de l’intelligence .c'est vrai qu'il existe des personnes intelligentes et conscientes qui sont sensibles à ce qui l'entoure mais les événements qu'on a vécu contribue absolument à notre bonheur

Modifié par JusT.Me
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Membre, 31ans Posté(e)
Louysa Membre 49 messages
Baby Forumeur‚ 31ans‚
Posté(e)

Pour commencer il me semble que la connaissance apporte des maux que le savant aurait aimé ne pas savoir il est donc malheureux.

De plus la connaissance accroît à de nouveaux désir et qui dit désir dit souffrance car les désirs nous plonge dans l'attente d'un bonheur qui n'est pas certain d'arriver puisque grand nombre de nos désirs nous déçoivent une fois satisfait.

Kant disait que " Plus on accède à la connaissance moins on est heureux, beaucoup d'intellectuel ont la haine de la raison!"

L'intellectuel envi l'homme du peuple car, lui, est heureux (il vit en suivant son instinct.)

Kant disait aussi "Qu'il n'y a pas de philosophes heureux" Pourquoi? Tout simplement car les philosophes savent bien que l'homme ne sait pas véritablement ce qu'est le bonheur, il aurait fallut que l'homme soit omniscient ( impossible!)

Je pense donc que le savant est plus malheureux que l'homme du peuple mais cependant il m'arrive de penser que l'home ne pourra jamais véritablement être heureux, car "plus un être vivant est conscient plus il est malheureux." Schopenhauer."

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Membre, Forumeur patriote, Posté(e)
Napo Membre 2 346 messages
Forumeur patriote,
Posté(e)

Je ne saurais dire les choses plus parfaitement qu'elles ne le sont déjà par Flaubert :

« Etre bête, égoïste et avoir une bonne santé, voilà les trois conditions voulues pour être heureux. Mais si la première vous manque, tout est perdu. »

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 871 messages
40ans‚ nyctalope,
Posté(e)

L'intelligence rend-t-elle triste?

Si par "rend-t-elle" on entend un lien direct et de cause à effet, alors ça me paraît aventureux.

En revanche, si l'on entend un lien de corrélation en général, ça me paraît juste. Mais assez avec mes perceptions.

Étant donné qu'on ne définit pas très bien l'intelligence il devient malaisé de vouloir répondre avec une prétention "scientifique" à cette question. Étymologiquement inter+ligere, c'est-à-dire la faculté de lier des choses — des faits, des concepts, etc. en somme de faire des synthèses et de construire des modèles hypothétiques, et pas seulement d'accumuler des expériences et des savoirs, qui pourtant sont quand même nécessaires pour fonder lesdits modèles et lesdites synthèses... En d'autres termes, quelqu'un capable de penser au sens noble du terme. Autre problème, il n'y a pas de mesure claire de l'intelligence ; le Q.I., c'est mieux que rien (même si ce n'est pas l'intelligence), et ainsi la plupart des études à vocation scientifique se basent là-dessus. Tout simplement parce qu'il est plus important de pouvoir définir de façon claire (et ainsi de façon reproductible) les termes plutôt que de ne pas faire d'étude du tout à défaut d'avoir pu poser des fondations objectives, fusse au prix de quelques simplifications.

Même problème pour le bonheur et la tristesse : ce sont des termes qui ne veulent plus rien dire — ils n'ont plus de rapport avec leur origine étymologique (le bon heurt, la chose imprévue et plaisante qui arrive subrepticement; la tristesse, tristis, à peu près le "fait d'être trituré" — dans le mauvais sens du terme), et si l'on interroge mille personnes, l'on obtient un ensemble varié de réponses, qui généralement est très lié à leur milieu socio-culturel et donc relatif et d'autant plus difficile à définir. C'est pour cela également, qu'à défaut de meilleure définition et de meilleur indicateur, la plupart des études à vocation scientifique choisissent de se baser sur une échelle artificielle contenant un certain nombre de ces choses qui reviennent souvent parmi les réponses à de tels sondages, du genre "le bonheur c'est être en bonne santé", "le bonheur c'est être bien entouré", "le bonheur c'est se sentir comme appartenant à une société, et à un milieu stable", etc.

Du fait même de la façon dont il faudrait traiter le problème pour avoir un début de réponse, le processus et les raisons derrière ledit processus échapperont forcément à certains, qui trouveront donc toujours ces études fumeuses. (Quand bien même l'on a admit dès le départ que ça l'était mais que c'était la façon la moins imprécise et la moins aléatoire de procéder).

Du coup, ça m'ôte l'intérêt d'aller exhumer de telles études — allons du côté de la spéculation pure.

Je crois qu'il y a une corrélation entre l'intelligence de quelqu'un et sa faculté de découpler sa pensée du lieu où il est et du temps où il est, en d'autres termes de pouvoir réfléchir à une autre échelle que celle de sa petite vie, ainsi que de pouvoir se projeter dans le passé et dans le futur. Certaines personnes n'ont pas vraiment les moyens intellectuels pour dépasser une vie faite de stimulus simples/réponses simples, ceux-là devant concerner leur sphère immédiate — leur petite vie, leur environnement direct. À ceux-là, si les conditions idéales se produisent, le bien-être (et peu importe ce qu'il est et ce que ce terme peut bien définir) s'ensuit. Ça paraît aisé.

En revanche, plus l'on est capable de relativiser et de penser à une autre échelle — ce qui est quelque chose qui, je crois, est intimement lié à l'intelligence, de part sa capacité de découplage et de projection —, par exemple à l'échelle non plus égoïstement de soi-même, mais aussi de ses proches, ou plus loin : celle d'une communauté ; ou plus loin : celle d'une société ; ou plus loin : celle de l'humanité... plus l'on est susceptible d'être contrarié par un grand nombre de choses. Lesquelles peuvent stimuler dans un temps énergique, mais également déprimer dans un temps nostalgique. — Mais on peut aller encore plus loin : relativiser au-delà de l'échelle de l'humain. Là, une barrière est franchie, car l'on se rend compte que l'homme n'est finalement pas grand-chose — et a fortiori les individualités. Les vies de chacun se retrouvent diluées, anonymes. Cela peut entraîner des vertiges et un immense sentiment de solitude. Bien que certains en rient (et encore, d'un rire triste : cf. Démocrite), d'autres en pleurent (cf. Héraclite).

La même chose se produit lorsque l'on relativise en termes de temps. Je crois que tout le monde sera d'accord avec le fait que plus quelqu'un sait tirer parti des choses du passé (par exemple des erreurs commises par lui-même ou par d'autres), et tirer de cela ainsi de ce qu'il sait des pré-dictions sur le futur, est quelqu'un d'intelligent. Mais l'on peut relativiser à une plus grande échelle que celle du court-terme — et ainsi, de fil en aiguille, on peut se retrouver à relativiser à l'échelle de l'histoire de l'humanité ou des civilisations. Là encore, il y a place pour le tragique, pour les éternels retours et tâtonnements de l'homme, pour certains progrès qui n'en paraissent plus être d'aussi évidents, et la dilution des destinées individuelles... tout s'anonymise. Il reste quelques noms, quelques dates, quelques repères, sur un ensemble qui apparaît de plus en plus ressembler à de grandes vagues.

Comme un petit bateau, l'on y navigue. (Je crois que Saint-Basile utilisait déjà cette image). L'on y a la direction du gouvernail, mais les grandes vagues restent et c'est ainsi seulement parmi un panel de directions que l'on peut s'aventurer au loin, plus loin, loin de toute terre. (Certains aiment à appeler ces vagues la Destinée, ou les Moïres, ou Dieu, ou d'autres choses ; mais cela n'est pas le cœur du sujet). — Il est facile d'y obtenir la fameuse mélancolie des marins.

En somme, plus l'on est intelligent, plus l'on est en mesure de voir notre tragique et le Néant, et ces deux choses empêchent de se contenter d'un illusoire bonheur de simple. (Et de toute manière, à mon avis il n'y a pas de bonheur comme étant un état stable, mais plutôt des moments particulièrement vivants soit que l'on apprécie, soit dont l'on apprécie le souvenir, peu importe la raison).

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Question intéressante.

Vis à vis des animaux, j'aimerai rappeler un comportement qui était assez connue dans nos campagnes il n'y a pas si longtemps que ça.

Entre les oies et les jar (ces animaux n'ayant pas un cerveau particulièrement développé ;-) )

Lorsqu'un couple se crée, il se crée pour la vie. Si l'oie meure. Le jar se laisse dépérir. Peut d'humain agissent ainsi.

La tristesse ne me semble pas avoir besoin de l'intelligence.

En ce qui concerne les humains entre eux, je me suis souvent posé la question.

Non-modestement parlant, je me suis même souvent demandé si m'enlever un morceau de cerveau ne me rendrait pas la vie plus agréable. :-/

Mais je pense que les raisons profonde de notre tristesse se trouvent la plupart du temps dans des recoins sombre de notre âme, ceux qu'on ne souhaitent pas vraiment accepter : elles sont à mon avis à trouver bien plus dans notre plaisir masochiste à nous faire du mal et l'ingéniosité de notre imagination qu'on pousse à trouver toutes les possibilité pour nous torturer nous même, que dans notre "intelligence".

Je pense aussi que c'est notre solitude qui nous rend triste, bien plus que notre intelligence.

Mais par contre, quand on se sent intelligent, on se sert de notre intelligence pour nous distinguer des autres. Pour se sentir "supérieur", mieux, plus fort... plus intelligent en fait, que les autres. Question vital d'affection à donner envers nous même. De se sentir important. Les êtres humains sont ainsi fait.

Sauf que c'est précisément en se distinguant des autres qu'on devient seul.

C'est précisément parce qu'on souhaite se démarquer par notre intelligence du "commun des mortel" qu'elle nous isole du "commun des mortel".

Alors que notre intelligence, si on ne cherchait pas à s'en servir pour nous "distinguer" du commun des mortel, mais pour mieux le fréquenter, quitte à se sentir plus con, pourrait nous servir à être moins seul. et donc plus heureux ;)

On a toujours ce qu'on veux, dans la vie, pour notre plus grand malheur.

On souhaite rarement ce qui nous rendrai heureux ^^

D'accord avec tout ce que tu dis. Être intelligent rend différent, on ne cherche pas les mêmes plaisirs, et alors on a moins de chance de trouver des gens sur la même longueur d'onde. La difficulté d'être intelligent, c'est d'apprendre à être normal pour les autres sans pour autant perdre notre intelligence. Après, de toutes façons, les amitiés véritables sont rares pour tout le monde. D'un point de vue social, donc, c'est gérable d'être intelligent, même si cela peut être un peu compliqué.

Au sujet de ce qui peut se passer dans le monde, il suffit de se dévouer à ce qui nous semble juste pour ne pas être triste. On est triste quand on ne peut rien faire, mais si on est intelligent, on peut trouver des moyens d’œuvrer à notre échelle.

Avec de bonnes relations sociales et une action juste, il n'y a pas de raison objective d'être malheureux. Il me semble que le reste est constitué des conditionnements, des schémas erronés dans notre esprit. Quand on est intelligent, on se rend à quel point on est inondé par cela. Une partie de notre temps sera donc utilisée à gérer notre esprit.

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