Viol ou non, je ne sais pas.

Bonjour, concernant le fait que tu es allée chez ton oncle, la première fois, tu avais des doutes, tu sentais qu’il avait un comportement bizarre à ton égard puisque tu lui as lui posé la question auquel d’ailleurs il ne t’a pas répondu, ce qui prouve de toute évidence qu’il voulait abuser de toi. Je pense qu’à cause de tes expériences dans le passé, tu n’étais pas armée pour savoir comment agir et comprendre ce qui est bien ou mal.

En plus c’était ton oncle, ce qui te mettait dans une situation plus délicate concernant tes doutes, tu devais penser que tu imaginais tout ça, c’est sûrement pour cela que tu as accepté de partir avec lui, quelque part tu devais penser que cela n’était pas possible, en fin de compte, ta fragilité t’a empêché d’agir et d’ailleurs tu l’exprimes bien en disant que tu étais tétanisée, quand on a une certaine faiblesse à cause de ce que l’on a pu déjà vivre et qu’une situation est d’autant plus choquante, beaucoup peuvent rester sans réaction, tu n’es pas la seule, c’est le lot de plusieurs personnes.

Donc tu n’as pas à culpabiliser de l’avoir laisser faire, tu n’en est aucunement responsable, c’est lui le fautif dans l’histoire. Dis-toi qu’une personne sans défense, sans arme se serait retrouvé dans la même situation que toi. Ce que je veux dire, c’est que ceux qui ne peuvent pas comprendre ta réaction, d’avoir accepter de partir avec lui, de l’avoir laissé faire, ces personnes là, ne sont pas à ta place pour te comprendre et pourtant qu’une personne se retrouve devant un agresseur sans arme ne va pouvoir rien faire, non plus. C’est exactement ce qui s’est passé pour toi, même si cela n’est pas toujours compréhensif pour tout le monde.

Pour le fait que tu as eu du plaisir, certains victimes de viols ont aussi du plaisir même si c’est un acte non consentant, il y a le côté physique, mécanique qui ne peut pas toujours être contrôler. Je suis aussi assez surprise que certains pensent que c’est un fake, si cela avait été le cas, tu ne l’aurais pas fait de façon anonyme et ton récit serait différent aussi merci à Dolph de t’avoir permis de t’exprimer sur un sujet douloureux afin que cela puisse t’aider au moins un peu, le fait d’en parler.

Pour moi, il est clair que dans les deux situations se sont des viols, une personne que l’on viole en utilisant de la drogue ou de l’alcool pour qu’elle se laisse faire, c’est un viol, donc dans la mesure ou tu n’étais pas consentante et fragile, il n’y a aucun doute là-dessus, cela se sent d’ailleurs à travers tes écrits. Et cet homme en sachant qu’il était ton oncle a abusé encore plus de son pouvoir sur toi.

C’est très bien que tu as pu en parler à deux amies, continue si tu en ressens le besoin, tu dois évacuer toute cette douleur pour t’en libérer. Pourquoi n’as-tu pas vu un psy ou suivi une thérapie de groupe avec des personnes qui ont vécu la même situation, cela pourrait t’aider à aller beaucoup mieux. Il faut du temps mais tu dois toujours te battre ne jamais baisser les bras.

Dis-toi aussi que tu as quand même de la chance d’avoir pu rencontrer quelqu’un avec qui tu vis bien, ce qui est déjà très positif, tu as des amis, un travail, de la famille, des gens qui tiennent à toi, n’oublie pas ces moments privilégiés que tu as avec certains, tiens aussi compte de tout ce présent, le passé est derrière toi. Après, il faut savoir que c’est toi qui a les cartes en main pour réussir ta vie, tu as été une victime dans ton passé mais tu dois apprendre à t’en libérer pour être seule responsable de ta vie et la diriger comme tu le souhaites. Bon courage à toi.

pour moi,il y'a viol et inceste, ton oncle est un dangereux pervers!

courage a toi pour te reconstruire et surtout ,pas de honte,car parfois le corps réagi différement de l'esprit,réaction chimique pas toujours controlable

Bonjour,

Parfois il m'arrivait / il m'arrive de rêver (de fantasmer ?) de me faire violer. J'ai honte et je me dégoûte. Est-ce le destin ?

Je souhaiterais te rassurer au moins sur ce point. Ce fantasme du viol ne vient pas du viol, il concerne la grande majorité des femmes, ne signifie pas qu'on souhaite réellement être violée. Je ne suis pas psychanalyste, donc il me sera difficile d'expliquer pourquoi, mais c'est un fantasme normal de l'inconscient qui ne doit pas t'effrayer et t'avilir.

Pour le reste, je pense qu'il faudrait te faire aider et pas juste parler à des proches. Mais ce n'est pas une démarche évidente, il est vrai.

Bon courage.

Message reçu hier :

Presque deux ans se sont écoulés depuis ma dernière "confession". Les jours -et nuits- où je pensais à tout ça s'écartaient au fur et à mesure. Je ne peux pas dire que j'avais presque oublié, car je n'oublierai jamais. Mais j'avais réussi à ne plus me focaliser là-dessus, et à m'épanouir. Je suis toujours épanouie, là n'est pas la question.

Récemment, un décès dans ma famille maternelle nous a fait nous retrouver, et notamment j'ai pu retrouver davantage ma soeur qui est la plus proche de moi, EB. Bien évidemment nous parlons très régulièrement de tout et de rien, du beau temps des voyages etc... Mais rarement nous parlons des choses profondes qui nous touchent. Et ce soir là, elle a lancé le sujet. Elle m'a dit que ML avait subi des attouchements lorsqu'elle était petite. La fameuse ML dont le c.....d me disait ne jamais avoir touché. Lorsque EB m'a dit ça, j'ai eu des doutes sur la véracité. Puis je me dis : qui suis-je pour douter de ces propos ? Alors qu'ici je me délivre complètement, et que je constate que même virtuellement, même des gens qui ne me connaissent absolument pas, viennent douter de mes dires... Et que je sais que tout ce que je dis est réel, malheureusement ? Comment ai-je pu penser ne serait-ce qu'une seconde, que ML disait des conneries ?!

Ma soeur EB m'a dit que parfois, elle fantasme sur des attouchements. Elle se demande, et du coup je me demande aussi maintenant, si elle n'a pas été, étant petite, soit victime, soit témoin d'une de ces scènes dont elle fantasme. Plus rien ne m'étonne. Mais tout me dégoûte. Elle me dit que mon père est sûrement au courant de tout ça, j'ai encore du mal à y croire. Je préférerais que ça ne soit pas le cas. La famille est si fragile, il manquerait plus que ça...

Voilà, depuis plus de deux semaines maintenant, je ne fais que penser à ça, dès que j'ai un instant de "vide" dans ma tête, ça me turlupine et je pars dans des idées noires.

Lorsque EB s'est confiée à moi, sur ses pressentiments, je lui ai dit une partie de mes malheurs : le cousin, le début de kidnapping. Je lui ai dit aussi qu'un jour, je voudrais qu'elle lise un truc. Mais au moment où j'allais continuer, pour lui parler de ce sujet, le téléphone s'est mis à sonner et je n'ai pas réussi à continuer ma phrase... peut-être est-ce un signe du destin, peut-être que PERSONNE de mon entourage ne doit lire cela ?

Si un jour tu viens à lire ceci, sache que l'intégralité de mes propos est vraie. La seule exagération est l'histoire du verre d'eau / seau d'eau. Mais ce sont les forumeurs criant au fake, qui m'ont poussé à aller dans le romanesque... Bref. Je ne sais que faire, y a-t-il quelque chose à faire réellement, à part rayer cet homme de notre vie ? Quand PB est décédé, je me suis demandé pourquoi ce n'est pas l'autre c.....d qui n'était pas dans ce cercueil...

Bonsoir, si aucun des enfants n’en a parlé aux parents, cela m’étonnerait fort qu’ils soient au courant alors que c’est déjà difficile pour plusieurs parents d’admettre qu’un de leur enfant a été violé par un des proches quand ceux-ci leur en parlent.

Je pense par contre, que tu ne devrais pas hésiter en parler avec ta sœur, si elle est venue vers toi pour aborder certaines choses, c’est qu’elle a besoin soit de s’exprimer sur un vécu douloureux, soit qu’elle se pose des questions sur elle, toi et votre famille. Vous êtes proches et vous devriez vous soutenir toutes les deux.

Les histoires de famille empirent au son des non-dits.

Je ne suis pas convaincue que taire cette histoire et "protéger" cet homme soit une bonne chose...

Toutefois je comprends très bien la difficulté et la peur que représente l'idée même d'en parler ne serait ce qu'avec ta soeur, mais c'est important que tu te sentes soutenue et comprise (et pourquoi pas l'empêcher de recommencer avec d'autres).

Tu n'es pas obligée de lui parler de tout, notamment de ce qui te fait culpabiliser. Juste l'essentiel : cet homme est un porc qui t'a violée.

Bonjour,

Je me crée finalement un compte, l'autre peut être supprimé (merci pour tes démarches, Dolph. Je peux t'envoyer un MP via l'ancien compte si tu le souhaites, sinon tu pourras vérifier via les adresses ip).

Je reviens ici parce que j'en suis venue aujourd'hui à en parler une troisième fois oralement, à une collègue, copine, amie. Je me sens guérie, je n'y pense quasiment plus (je ne peux pas dire que je n'y pense plus, sinon j'aurais oublié ce sujet). Ma vie évolue, je deviendrai une maman d'ici peu. Mon enfant ne connaîtra jamais cette enflure, et je veillerai à ce qu'il ne devienne ni victime, ni coupable de tels actes. Je ferai mon maximum. Plus de 9 ans après cette histoire, j'ai envie de tirer le trait. Même si énormément de questions resteront en suspens.

Merci à tous d'avoir pris le temps de me lire, de me répondre.

Merci à Dolph d'avoir transmis mon message, dans une période où mon pseudo était trop connu à mon goût.

Peut-être que je reviendrais sur le forum, (j'aurais encore changé de pseudo d'ici-là), sur d'autres rubriques, car je trouve les échanges essentiels et j'aime prêter mon oreille (ou mes yeux...) comme vous avez pu le faire ici.

En attendant, bonne continuation !!

Contente de te lire et de voir que tu as bien avancé.

Regarde devant toi et sois heureuse

Et peut-être à bientôt alors

Bravo pour ton courage Enidnama.

Bonne route désormais :)

Bonsoir le forum, bonsoir Dolph.

11 ans et quelques mois ont passé. La dernière fois je me disais guérie, j ai encore du chemin à parcourir.

Pour autant, je le parcoure. Finalement ce n est pas ma soeur EB qui a lu ce topic. Mais la principale concernée. Parce que l an dernier, j organisais le baptême de mon fils, et ma soeur a du comprendre qu il se tramait quelque chose, pour que je n invite pas ce connard ni à mon mariage, ni à mon baptême. Elle m a demandé sur messenger si j avais quelque chose à lui dire. Alors j ai senti que c était le bon moment pour lui dire. Sauf que je ne trouvais pas mes mots, que je ne savais pas par où commencer. Alors, je lui ai donné le lien de ce topic et elle a tout lu. Elle a pleuré, et sans rentrer dans trop de détails, elle m a confirmé qu elle aussi, elle a subit. Et m a révélé le nom de la personne qui faisait dire à l enfoiré qu elle faisait des partouzes. Elle était dans le même état d esprit que moi, à savoir, ne rien pouvoir dire et seulement subir. Alors forcément, elle me comprend. Et je la comprends. A deux nous sommes désormais plus fortes.

Nous sommes pour l instant d accord sur le fait que nous ne voulons pas briser davantage notre famille. Et donc, que nous ne voulons pour le moment rien faire. Mais elle m a dit que, lorsque je me sentirai prête, elle le sera également pour faire ce qu il faut. Il faudra juste attendre "le bon moment". Quel est-il ? Qui le sait ? Pas même nous. Des fois je me dis que ça sera à la mort de mon père. Car au final, c est lui que nous ne voulons pas détruire. Mais dans ces cas là, je souhaite que ce bon moment arrive le plus tard possible.

Je repense à tout ça car elle a fêté son anniversaire fin octobre, et bien qu elle m ait rassuré sur le fait qu elle ne l ait pas invité, il était là il y a 10 ans, pour les 30 ans de son mari... Et donc beaucoup de souvenirs ont commencé à refaire surface quand j ai croisé des personnes que je n avais vu qu à l anniversaire précédent... 

Et depuis, des événements que je vis me rappellent ces scènes. Alors, ça ressasse, ça prend aux tripes. 

Voilà, fallait encore une fois que je le dise. Merci d avoir laissé ce topic ouvert... C est un peu mon journal, pour ce sujet.....

Et petit détail, et pas des moindres. C est toujours la même chose qui me tracasse. La première partie. J ai beau avoir réussi à parler à 3 personnes oralement, j ai jamais donné aucun détail. En fait c est facile de dire "mon oncle a abusé de moi". Mais ce n est pas là le réel problème. Je me sens toujours coupable. Je m en veux toujours d avoir accepté de partir le voir, croire à ses conneries, et une fois sur place, ne jamais lui dire d aller se faire foutre, ne pas partir en courant (pour aller où, en fait ?...), ne pas dire non tout simplement. 

La seule grosse leçon que j ai appris, c est que depuis, je sais dire non. Je ne sais pas forcément ce que je veux dans ma vie, mais je sais exactement ce que je ne veux pas.

Il y a 10 heures, Enidnama a dit :

Bonsoir le forum, bonsoir Dolph.

11 ans et quelques mois ont passé. La dernière fois je me disais guérie, j ai encore du chemin à parcourir.

Pour autant, je le parcoure. Finalement ce n est pas ma soeur EB qui a lu ce topic. Mais la principale concernée. Parce que l an dernier, j organisais le baptême de mon fils, et ma soeur a du comprendre qu il se tramait quelque chose, pour que je n invite pas ce connard ni à mon mariage, ni à mon baptême. Elle m a demandé sur messenger si j avais quelque chose à lui dire. Alors j ai senti que c était le bon moment pour lui dire. Sauf que je ne trouvais pas mes mots, que je ne savais pas par où commencer. Alors, je lui ai donné le lien de ce topic et elle a tout lu. Elle a pleuré, et sans rentrer dans trop de détails, elle m a confirmé qu elle aussi, elle a subit. Et m a révélé le nom de la personne qui faisait dire à l enfoiré qu elle faisait des partouzes. Elle était dans le même état d esprit que moi, à savoir, ne rien pouvoir dire et seulement subir. Alors forcément, elle me comprend. Et je la comprends. A deux nous sommes désormais plus fortes.

Nous sommes pour l instant d accord sur le fait que nous ne voulons pas briser davantage notre famille. Et donc, que nous ne voulons pour le moment rien faire. Mais elle m a dit que, lorsque je me sentirai prête, elle le sera également pour faire ce qu il faut. Il faudra juste attendre "le bon moment". Quel est-il ? Qui le sait ? Pas même nous. Des fois je me dis que ça sera à la mort de mon père. Car au final, c est lui que nous ne voulons pas détruire. Mais dans ces cas là, je souhaite que ce bon moment arrive le plus tard possible.

Je repense à tout ça car elle a fêté son anniversaire fin octobre, et bien qu elle m ait rassuré sur le fait qu elle ne l ait pas invité, il était là il y a 10 ans, pour les 30 ans de son mari... Et donc beaucoup de souvenirs ont commencé à refaire surface quand j ai croisé des personnes que je n avais vu qu à l anniversaire précédent... 

Et depuis, des événements que je vis me rappellent ces scènes. Alors, ça ressasse, ça prend aux tripes. 

Voilà, fallait encore une fois que je le dise. Merci d avoir laissé ce topic ouvert... C est un peu mon journal, pour ce sujet.....

Et petit détail, et pas des moindres. C est toujours la même chose qui me tracasse. La première partie. J ai beau avoir réussi à parler à 3 personnes oralement, j ai jamais donné aucun détail. En fait c est facile de dire "mon oncle a abusé de moi". Mais ce n est pas là le réel problème. Je me sens toujours coupable. Je m en veux toujours d avoir accepté de partir le voir, croire à ses conneries, et une fois sur place, ne jamais lui dire d aller se faire foutre, ne pas partir en courant (pour aller où, en fait ?...), ne pas dire non tout simplement. 

La seule grosse leçon que j ai appris, c est que depuis, je sais dire non. Je ne sais pas forcément ce que je veux dans ma vie, mais je sais exactement ce que je ne veux pas.

Le problème c'est qu'à un moment il faut cesser de ressasser tout ça, parce que sinon c'est vous même que vous punissez inlassablement. Il faut relativiser l'évènement.

Je me permets de dire ça parce que j'ai vécu une situation similaire à la votre lors de mon adolescence, sauf que ça n'a pas eu d'impact sur ma vie. C'est le poids que vous donnez à l'évènement qui vous poursuis et plus vous vous interrogez, plus ça vous poursuis. 

Je travaille avec des personnes qui ont subis des traumatismes très intenses. Ceux qui s'en sortent le mieux ne sont pas ceux qui ont subis le moins d'épreuves, mais sont ceux qui regardent droit devant. On ne peut pas revenir sur le passé mais on peut orienter son futur. Et là, vous êtes la seule personne à pouvoir agir sur votre psychisme.

Bon courage à vous.

Le 11/11/2018 à 11:17, eclipsepartielle a dit :

Le problème c'est qu'à un moment il faut cesser de ressasser tout ça, parce que sinon c'est vous même que vous punissez inlassablement. Il faut relativiser l'évènement.

Je me permets de dire ça parce que j'ai vécu une situation similaire à la votre lors de mon adolescence, sauf que ça n'a pas eu d'impact sur ma vie. C'est le poids que vous donnez à l'évènement qui vous poursuis et plus vous vous interrogez, plus ça vous poursuis. 

Je travaille avec des personnes qui ont subis des traumatismes très intenses. Ceux qui s'en sortent le mieux ne sont pas ceux qui ont subis le moins d'épreuves, mais sont ceux qui regardent droit devant. On ne peut pas revenir sur le passé mais on peut orienter son futur. Et là, vous êtes la seule personne à pouvoir agir sur votre psychisme.

Bon courage à vous.

 

Bonsoir

Difficile d'arrêter d'y penser quand des événements te renvoient forcément à cette histoire. 

Je relativise, oui, bien sûr, et je ne m'empêche pas de vivre, loin de là. Je suis maintenant maman de 2 bambins et éperdument amoureuse de mon mari. 

Ce qui me fait mal au coeur ? C'est quand mon père me parle de ce type, sachant qu'il ne sait rien de tout cela... Je serre les dents et change vite de sujet quand cela arrive. Ma mère aussi qui, parfois, fait référence à lui. 

Plus récemment, un ami de longue date me demandait (ou se demandait surtout) les raisons de mes silences par périodes. J'ai fait allusion à cela. Ce ... quoi ? Cet incident ? Si peu ! Ce traumatisme. Subi le week end de mes 20 ans. Et où cet ami était tout sauf présent à cette période,  et en qui je n avais jamais pu me confier. Et puis ensuite je n'ai plus jamais trouvé l occasion de lui en parler, et, à quoi bon ??

Alors cet ami vient de me balancer que le fait de ne pas m'être confiée à lui à l époque crée un fossé. Qu'il n'en revient pas. Il ne comprend pas que je n'ai sûrement pas envie de rentrer dans les détails. Que je l'ai fait sur ce post par le biais de Dolph et que je ne veux plus à nouveau rentrer dans les détails. 

Non, bien sûr, ça ne m'empêchera pas de vivre une belle vie. Mais que c'est compliqué de faire un trait complet. D'oublier cela. De passer outre.

Quelle est la solution, finalement ? Supprimer ce post  ?

Il y a 4 heures, Enidnama a dit :

Quelle est la solution, finalement ? Supprimer ce post  ?

Non..pourquoi supprimer ?   La solution c'est le temps. Tout ça sera de moins en moins douloureux. Quant à dire que tu "oublieras", personne ne peut le prédire, on est tous différents en face de traumatismes.

Pour tes parents je serais d'avis de leur dire clairement que tu ne veux plus entendre parler de cette personne. Tu n'as pas besoin d'expliquer pourquoi, juste être ferme. Comme avec cet ami d'ailleurs, .. un "ami" qui ne comprend pas ? Qui laisse place à sa frustration plutôt que d'être tourné entièrement vers toi ? 

Il y a 4 heures, Enidnama a dit :

Bonsoir

Difficile d'arrêter d'y penser quand des événements te renvoient forcément à cette histoire. 

Je relativise, oui, bien sûr, et je ne m'empêche pas de vivre, loin de là. Je suis maintenant maman de 2 bambins et éperdument amoureuse de mon mari. 

Ce qui me fait mal au coeur ? C'est quand mon père me parle de ce type, sachant qu'il ne sait rien de tout cela... Je serre les dents et change vite de sujet quand cela arrive. Ma mère aussi qui, parfois, fait référence à lui. 

Plus récemment, un ami de longue date me demandait (ou se demandait surtout) les raisons de mes silences par périodes. J'ai fait allusion à cela. Ce ... quoi ? Cet incident ? Si peu ! Ce traumatisme. Subi le week end de mes 20 ans. Et où cet ami était tout sauf présent à cette période,  et en qui je n avais jamais pu me confier. Et puis ensuite je n'ai plus jamais trouvé l occasion de lui en parler, et, à quoi bon ??

Alors cet ami vient de me balancer que le fait de ne pas m'être confiée à lui à l époque crée un fossé. Qu'il n'en revient pas. Il ne comprend pas que je n'ai sûrement pas envie de rentrer dans les détails. Que je l'ai fait sur ce post par le biais de Dolph et que je ne veux plus à nouveau rentrer dans les détails. 

Non, bien sûr, ça ne m'empêchera pas de vivre une belle vie. Mais que c'est compliqué de faire un trait complet. D'oublier cela. De passer outre.

Quelle est la solution, finalement ? Supprimer ce post  ?

On n'oublie jamais une agression ou un viol, on ne peut que vivre avec, avec la colère, avec la peur, avec le sentiment d'injustice, avec parfois le sentiment de solitude.

On lit ou entend des propos qui nous font horreur, on aimerait dire "vous n'avez pas le droit de dire ça", mais il faudrait expliquer et on ne veut pas, on ne peut pas, on ne peut plus dire parce qu'au font personne n'écoute vraiment, personne ne sait ce qu'on a ressenti, ce qu'on ressent encore, les sentiments, les souvenirs qu'on ne veut plus mais qui sont là, qui s'invitent sans crier gare et qui submergent comme à chaque fois , comme c'était hier.

On doit juste attendre que ça passe, faire comme on peut, en parler, se taire, laisser parler sa colère ou sa tristesse, se confier ou pas, laisser le "souvenir" s'estomper et faire comme si c'était réglé. 

Bonjour

Très émouvant, une torture morale, comme une blessure béante qui n'en peut plus de cicatriser, La méditation donne de bons résultats, si elle est pratiquée chaque jour, de préférence à heure fixe. Un quart d'heure suffit.

Bonne journée.