Peut-on se réjouir de la mort de quelqu’un ?

Parfaitement, l'on ne peut que se réjouir de la mort de quelqu'un qui aura fait parti de notre champ de vie, surtout si l'on aura la possibilité de lui infliger en esprit de juste équité ce que l'il nous aura fait subir ...

C'est permis socialement, voire encouragé que de souhaiter la mort de quelqu'un, même de quelqu'un de banal. L'investisseur qui achète en viager a tout intérêt à ce que le décès de l'occupant - une personne "banale" - arrive le plus rapidement possible. On se réjouit ensuite de la bonne affaire que l'on vient de réaliser - ce qu'on peut célébrer allègrement avec champagne et petits fours lors de la pendaison de crémaillère. Elle est pas belle la vie ?

On comprend que ce thème ait chatouillé les allemands, ils étaient en première ligne pour constater. Les français aussi d''ailleurs.

Au delà de ça, les remarques diverses pointent des variantes : en cas de souffrance par exemple. Les députés ont discuté cette année une loi pour traiter de ça, selon eux ils faut souhaiter la mort dans certains cas, mais pas se réjouir pour autant.

Un collègue me racontait justement, à propos de ces mémoires que rédigeaient des personnages historiques. Devenus sénateurs ou seigneurs, ils instauraient tel ou tel évènement de paix par une manoeuvre quelconque. Mais dans leur jeunesse, ces mêmes lascars étaient les pires soudards de leur légion, étripant à tout va.

Si on les avaient jugés à ce moment avec morale et rigueur, ils ne seraient jamais devenus plus tard sages et bienveillants, pour compenser leur honte une fois qu'ils ont réalisé leurs erreurs avec le recul.

il y a 49 minutes, ashaku a dit :

On comprend que ce thème ait chatouillé les allemands, ils étaient en première ligne pour constater. Les français aussi d''ailleurs.

Au delà de ça, les remarques diverses pointent des variantes : en cas de souffrance par exemple. Les députés ont discuté cette année une loi pour traiter de ça, selon eux ils faut souhaiter la mort dans certains cas, mais pas se réjouir pour autant.

Un collègue me racontait justement, à propos de ces mémoires que rédigeaient des personnages historiques. Devenus sénateurs ou seigneurs, ils instauraient tel ou tel évènement de paix par une manoeuvre quelconque. Mais dans leur jeunesse, ces mêmes lascars étaient les pires soudards de leur légion, étripant à tout va.

Si on les avaient jugés à ce moment avec morale et rigueur, ils ne seraient jamais devenus plus tard sages et bienveillants, pour compenser leur honte une fois qu'ils ont réalisé leurs erreurs avec le recul.

Si tu évoques le projet de loi sur la fin de vie ce n'est absolument pas souhaiter la mort de quelqu'un c'est surtout lui laisser le choix autant que faire se peut. L'instabilité politique repousse encore l'aboutissement de ce débat majeur et c'est à désespérer. 

Nous évoquons ici différents cas qui pourraient éventuellement ou pas provoquer de la jouissance ou même de la simple satisfaction. 

Les interventions que je lis sont toutes très personnelles et finalement ce sujet n'a pas de réponses universelles car beaucoup trop subjectif en fonction du vécu de chacun;

J'en tire la conclusion que oui, il est possible de se réjouir de la mort de quelqu'un. Je me dis aussi que ça ne peut pas être jugé car la joie est un sentiment et non pas un acte.

Personnellement, je refuse de me réjouir de la mort. Je me rappelle ma grand-mère qui, à la fin de sa vie me disait " J'en marre de la vie, je voudrais partir pour être de nouveau auprès de ton grand-père. " 

Quand, elle est partie, j'aurais dû être réjouie...pour elle...mais j'ai été suffisamment égoïste pour ne penser qu'à ma douleur.  

Donc, aucune réjouissance pour moi. Alors que quand ma grand-mère me disait son ressenti, j'étais empathique et je comprenais son désir.

Mais de là à ressentir de la joie ! nooonnnnn !

Après, sur le sujet de la mort d'un bourreau...ce que je ressens c'est de la peine. Pas pour le bourreau ( évidemment ) mais pour l'état de fait.

il y a 11 minutes, MadameRosa a dit :

Nous évoquons ici différents cas qui pourraient éventuellement ou pas provoquer de la jouissance ou même de la simple satisfaction. 

Les interventions que je lis sont toutes très personnelles et finalement ce sujet n'a pas de réponses universelles car beaucoup trop subjectif en fonction du vécu de chacun;

J'en tire la conclusion que oui, il est possible de se réjouir de la mort de quelqu'un. Je me dis aussi que ça ne peut pas être jugé car la joie est un sentiment et non pas un acte.

Personnellement, je refuse de me réjouir de la mort. Je me rappelle ma grand-mère qui, à la fin de sa vie me disait " J'en marre de la vie, je voudrais partir pour être de nouveau auprès de ton grand-père. " 

Quand, elle est partie, j'aurais dû être réjouie...pour elle...mais j'ai été suffisamment égoïste pour ne penser qu'à ma douleur.  

Donc, aucune réjouissance pour moi. Alors que quand ma grand-mère me disait son ressenti, j'étais empathique et je comprenais son désir.

Mais de là à ressentir de la joie ! nooonnnnn !

Après, sur le sujet de la mort d'un bourreau...ce que je ressens c'est de la peine. Pas pour le bourreau ( évidemment ) mais pour l'état de fait.

 

 

 

 

Ah bon, je n’ai pas cette impression concernant mon intervention… 

@Elisa*

Je ne m'adresse pas à vous personnellement.

Je parle de façon globale...

Ceci dit ; en quoi vous ne vous reconnaissez pas dans mes propos ?

il y a 1 minute, MadameRosa a dit :

@Elisa*

Je ne m'adresse pas à vous personnellement.

Je parle de façon globale...

Ceci dit ; en quoi vous ne vous reconnaissez pas dans mes propos ?

 

Ah mais ce n’est pas ce que j’ai exprimé non plus.

Tu dis avoir lu des interventions étant toutes personnelles et donc pas de réponse universelle : je te fais part du fait que sur ce fil, mon intervention ne l’est pas, personnelle.

Il semblerait donc que tu n’aies pas lu tous les posts de ce fil. 

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

Ah mais ce n’est pas ce que j’ai exprimé non plus.

Tu dis avoir lu des interventions étant toutes personnelles et donc pas de réponse universelle : je te fais part du fait que sur ce fil, mon intervention ne l’est pas, personnelle.

Il semblerait donc que tu n’aies pas lu tous les posts de ce fil. 

Ben si, @Elisa*j'ai lu. 

Si vous pensez que j'ai mal compris. Expliquez vous... Les posts labyrinthes ne sont pas trop mon truc.

Donc, je résume...

il y a 51 minutes, MadameRosa a dit :

Nous évoquons ici différents cas qui pourraient éventuellement ou pas provoquer de la jouissance ou même de la simple satisfaction. 

Les interventions que je lis sont toutes très personnelles et finalement ce sujet n'a pas de réponses universelles car beaucoup trop subjectif en fonction du vécu de chacun;

J'en tire la conclusion que oui, il est possible de se réjouir de la mort de quelqu'un. Je me dis aussi que ça ne peut pas être jugé car la joie est un sentiment et non pas un acte.

Personnellement, je refuse de me réjouir de la mort. Je me rappelle ma grand-mère qui, à la fin de sa vie me disait " J'en marre de la vie, je voudrais partir pour être de nouveau auprès de ton grand-père. " 

Quand, elle est partie, j'aurais dû être réjouie...pour elle...mais j'ai été suffisamment égoïste pour ne penser qu'à ma douleur.  

Donc, aucune réjouissance pour moi. Alors que quand ma grand-mère me disait son ressenti, j'étais empathique et je comprenais son désir.

Mais de là à ressentir de la joie ! nooonnnnn !

Après, sur le sujet de la mort d'un bourreau...ce que je ressens c'est de la peine. Pas pour le bourreau ( évidemment ) mais pour l'état de fait.

 

 

 

 

J'ai dit ceci... et vous me répondez...

il y a 50 minutes, Elisa* a dit :

Ah bon, je n’ai pas cette impression concernant mon intervention… 

Expliquez-vous...

En quoi vous n'avez pas l'impression  que mon post ne vous concerne pas...

il y a 27 minutes, MadameRosa a dit :

Ben si, @Elisa*j'ai lu. 

Si vous pensez que j'ai mal compris. Expliquez vous... Les posts labyrinthes ne sont pas trop mon truc.

Donc, je résume...

 

J'ai dit ceci... et vous me répondez...

 

 

Expliquez-vous...

En quoi vous n'avez pas l'impression  que mon post ne vous concerne pas...

 

On va laisser tomber, il semblerait que l’on n’arrive pas à se comprendre.

J’ai pourtant l’impression d’être assez claire… bref, passons. 

Oui, vous êtes très claire. 

Mais je ne comprends pas. La clarté des propos devrait engendrer l'acceptation ?

HÉ...comme vous aimez bien dire..." Bref ! "

Lol ...

Il y a 2 heures, BadKarma a dit :

surtout si l'on aura la possibilité de lui infliger en esprit de juste équité ce que l'il nous aura fait subir ...

Un frelon bof, un nid houlà...    

Il y a 10 heures, MadameRosa a dit :

Après, sur le sujet de la mort d'un bourreau...ce que je ressens c'est de la peine. Pas pour le bourreau ( évidemment ) mais pour l'état de fait.

 

De la peine... pour un état de fait, concernant un bourreau.

Je ne saisis pas le sens de ce ressenti. Pouvez-vous expliciter un peu plus votre pensée? 

Il y a 23 heures, January a dit :

Alors, de quoi se réjouit-on, au juste ?

bonjour, 

je sais que ce n'est pas bien de se réjouir de la mort de quelqu'un mais ... certains "méritent" bien cette mort !

il y a de par le monde des êtres dont la mort serait "bénéfique" ( vous voyez à qui ( il y en a quelque uns ) je pense ) et si cela devait arriver ... il est plus que certain que je ne pleurerai pas ( bien au contraire ) !

attention, je ne pense pas à la mort comme châtiment infligé à un condamné car cette peine de mort a quelque chose de si absolu qu'elle en est vidée de son sens et surtout qu'elle peut prêter le flanc à l'erreur .

alors oui, il y a des personnes dont je me réjouirai de la mort ....

bonne journée.

@MadeleinedeProut

Comme je le dis, je ne me réjouis d'aucune mort. 

Dans le cas de la mort d'un terroriste, ce n'est pas la mort qui génère en moi une émotion mais l'horreur de l'acte et la souffrance des victimes.

La mort du terroriste ou pas, cela ne modifie pas mon ressenti. 

A mon avis, on ne devrait jamais se réjouir de la mort d'un être humain.

Ressentir du soulagement de ne plus être menacé par une personne ou par un groupe de personne ça peut se comprendre.

Si on devait se réjouir de la mort de quelqu'un on pourrait  arriver à ce que tout le monde veille voir disparaître quelqu'un et peut être passer à l'acte,

Ce n'est pas ce que nous voulons.

Pour moi une vie est une vie.

Vous parlez ici comme s'il était normal de souhaiter la mort et de se réjouir de la mort de quelqu'un qui fait du mal.

Alors il faudrait aussi réfléchir à qu'est ce que le mal.

Une femme qui quitte son mari et qui se fait tuer car en le quittant , il a trop mal...A t-elle mérité de perdre la vie ? Bien sûr que non. Et pourtant elle a bien fait du mal à son mari. Plus de mal qu'il pouvait en supporter. Voilà donc pourquoi, jamais je ne me réjouirai d'une mort.

Il y a d'autres moyens de contrer le mal et d'éliminer le mal . Moins radicaux mais ils ont le mérite d'exister.

il y a 28 minutes, MadameRosa a dit :

Une femme qui quitte son mari et qui se fait tuer car en le quittant , il a trop mal...A t-elle mérité de perdre la vie ? Bien sûr que non. Et pourtant elle a bien fait du mal à son mari. Plus de mal qu'il pouvait en supporter. Voilà donc pourquoi, jamais je ne me réjouirai d'une mort.

Pardonnez-moi mais se saisir de ce genre d'exemple est du pur angélisme.

On pourrait évoquer bien d'autres cas bien plus ignobles que celui d'une femme quittant son mari. Mais peut-être que votre regard ne souhaite pas se tourner vers ceux-là.

@MadeleinedeProut

" Pardonnez-moi mais se saisir de ce genre d'exemple est du pur angélisme." 

Peut-être...

Vous me demandez et je vous réponds en toute sincérité avec ce que je suis. 

Je ne vois pas en quoi mon exemple n'aurait pas de valeur dans la discussion. En tout cas, pourquoi pas une valeur égale aux autres exemples ?

Le fait que je ne pense pas comme la majorité des intervenants de ce topic est-il réellement un problème ?

Pourquoi voulez-vous me faire dire autre chose que ce que je dis là et que j'ai réfléchi ?

Alors...peut-être...mais pas sûr quand même.^^

il y a une heure, MadameRosa a dit :

 

Une femme qui quitte son mari et qui se fait tuer car en le quittant , il a trop mal...A t-elle mérité de perdre la vie ? Bien sûr que non. Et pourtant elle a bien fait du mal à son mari. Plus de mal qu'il pouvait en supporter.

Si une femme se fait tuer en quittant son mari (oups), y'a quand même une très grosse probabilité pour que sa vie avec lui avant de partir relève de l'enfer.

Donc tu m'excuseras de ne pas m'attarder sur tout le mal que la séparation peut faire à cette petite chose qui ne supporte pas la frustration