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Vivre chaque jour comme si c'était le...

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Engardin

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 786 messages
Maitre des forums‚ 1ans‚
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Il y a 3 heures, G2LLOQ a dit :

C' est le jour ou ARMSTRONG  a marché sur la lune  !   

Lui ?

louisams5.jpg.42a84f06eeb44e26b08965f69bfada3f.jpg

Non, je blague ! 

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Membre, 78ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 27 008 messages
Maitre des forums‚ 78ans‚
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il y a 10 minutes, Engardin a dit :

Lui ?

louisams5.jpg.42a84f06eeb44e26b08965f69bfada3f.jpg

Non, je blague ! 

Ni lui , ni l'autre en vélo  !!

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Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 752 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)

A mon sens cette idée de vivre comme s'il s'agissait du dernier jour de notre vie est intéressante, elle contribue par exemple à identifier ce à quoi l'on peut vraiment tenir malgré la fragilité de la vie, malgré la peur de pouvoir "tout perdre" à titre individuel soudainement, ce à quoi on s'accroche quand-même.

Et l'idée de vivre comme si c'était le premier jour ouvre à la découverte du monde, sans préjugé excessif (Mais tout préjugé n'est pas erroné, préjuger peut aussi avoir un réel intérêt.)...

J'avais sur ce thème accordé à maintes reprises aussi de la valeur à l'idée de "vivre comme si on était éternel" (une idée inspirée par une artiste que j'apprécie, "Aaliyah"). Je trouve que ce principe peut également être intéressant, il permet de se projeter dans un avenir lointain, et d'imaginer ce que l'on pourrait vouloir faire de ce monde si on y vivait pour toujours. Au fond, la question soulève entre autres à mon avis une forme de responsabilisation existentielle. Si chacun vit éternellement, toute relation compte par exemple car toute relation dure ad vitam aeternam... Et la cessation des souffrances ne peut plus alors se projeter dans la mort, seulement éventuellement dans ce que l'on fait de notre vie. Alors comment peut-on imaginer ce que serait organiser une vie réellement et durablement sans souffrance, sans malheur, dans la réalité?  Car souffrir éternellement ou extrêmement longuement, lourdement blessé, malade, voire détruit, serait effrayant aussi. C'est un cheminement utile à mes yeux... (J'ajoute que nombreux sont ceux qui prennent des risques déraisonnables non pas parce qu'ils n'ont aucune conscience du danger, mais parce qu'ils considèrent que de toute manière ils mourront, ou mourront à petit feu, une perspective différente peut alors enrichir la manière de faire ses choix, de concevoir ce que pourrait être ou ne pas être un véritable bonheur durable, ou au moins tendre à s'en rapprocher au mieux.)

 

Modifié par sirielle
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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 786 messages
Maitre des forums‚ 1ans‚
Posté(e)
Le 25/10/2025 à 15:27, sirielle a dit :

A mon sens cette idée de vivre comme s'il s'agissait du dernier jour de notre vie est intéressante, elle contribue par exemple à identifier ce à quoi l'on peut vraiment tenir malgré la fragilité de la vie, malgré la peur de pouvoir "tout perdre" à titre individuel soudainement, ce à quoi on s'accroche quand-même.

Et l'idée de vivre comme si c'était le premier jour ouvre à la découverte du monde, sans préjugé excessif (Mais tout préjugé n'est pas erroné, préjuger peut aussi avoir un réel intérêt.)...

J'avais sur ce thème accordé à maintes reprises aussi de la valeur à l'idée de "vivre comme si on était éternel" (une idée inspirée par une artiste que j'apprécie, "Aaliyah"). Je trouve que ce principe peut également être intéressant, il permet de se projeter dans un avenir lointain, et d'imaginer ce que l'on pourrait vouloir faire de ce monde si on y vivait pour toujours. Au fond, la question soulève entre autres à mon avis une forme de responsabilisation existentielle. Si chacun vit éternellement, toute relation compte par exemple car toute relation dure ad vitam aeternam... Et la cessation des souffrances ne peut plus alors se projeter dans la mort, seulement éventuellement dans ce que l'on fait de notre vie. Alors comment peut-on imaginer ce que serait organiser une vie réellement et durablement sans souffrance, sans malheur, dans la réalité?  Car souffrir éternellement ou extrêmement longuement, lourdement blessé, malade, voire détruit, serait effrayant aussi. C'est un cheminement utile à mes yeux... (J'ajoute que nombreux sont ceux qui prennent des risques déraisonnables non pas parce qu'ils n'ont aucune conscience du danger, mais parce qu'ils considèrent que de toute manière ils mourront, ou mourront à petit feu, une perspective différente peut alors enrichir la manière de faire ses choix, de concevoir ce que pourrait être ou ne pas être un véritable bonheur durable, ou au moins tendre à s'en rapprocher au mieux.)

 

Je reconnais que vivre chaque jour comme si c'était le premier peut être considéré comme une forme d'inconscience... On sait bien que ce n'est pas le cas. Tout comme le vivre comme si c'était le dernier : on sait  que ce n'est pas le cas ni l'un ni l'autre !

Alors il faudrait distinguer deux choses soit le fait de le dire pour s'inventer un mode ou une raison ou une justification de vivre. Presque superficielles.  Et même fausse ! ou le déduire d'après sa façon réelle de vivre, d'après son caractère. Et alors pour se caricaturer soi même sous un bon angle !!!

Je crois que c'est mon cas ! Vivre comme si c'était le premier jour, --et me le dire !-- me donne une bonne image de moi ! L'idée c'est de sentir que sa vie est (encore !) devant soi. Avec l'âge ça devient un peu absurde ! Mais bon, de projet en projet... on peut tenter d'avancer, même si on n'a plus 1000 ans devant soi !  Les a-t-on jamais eu ? 

Vivre chaque jour comme si c'était le dernier, je n'arrive pas à y voir autre chose que l'idée de "profiter" au maximum(1). Mais aussi peut-être  alors parce qu'on suppose de ne pas en avoir assez "profité" jusqu'à présent ? Pour combler un manque de satisfaction ?  Du genre "j'en ai pas profiter assez désormais il n'y a plus que ça qui compte !" :o°

 

(1) tout dépend aussi de ce que veut dire profiter pour chacun de nous. Pour moi profiter, ce serait plutôt faire, réaliser quelque

chose et le réussir. Mais je comprend bien que pour d'autres ce ne sera pas ça... 

Tiens : ce matin j'ai été doublé par des motards sur la route... 

VVVRRROUOUOUMMM !

Ca m'a fait sursauter au volant ! Puis je me suis dit :

Il faut imaginer Sisyphe le motard heureux ! :laugh:

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Membre, 43ans Posté(e)
ashaku Membre 506 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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Il y a 16 heures, Engardin a dit :

Vivre chaque jour comme si c'était le dernier, je n'arrive pas à y voir autre chose que l'idée de "profiter" au maximum

Pour moi "vivre chaque jour comme le dernier" invite à conclure, même lorsque c'est difficile mais nécessaire. Combien de fois avons-nous reporté à plus tard une tâche ? Combien de conflits émotionnels ne sont finalement résolus par une simple phrase que lorsqu'un des intervenants est sur le point de mourir ? Le fait d'imaginer qu'il n'y ait plus aucune conséquence à nos actes nous incite parfois à faire ce qui doit être fait, même si c'est tellement négatif qu'on s'en était empêché jusque là.

L'autre maxime traite de l'autre bout du spectre : observer d'un oeil neuf, sans préjuger de ce que l'on voit, l'accepter tel quel sans y injecter ses expériences. Cette approche permet de ne pas créer de problème en premier lieu.

Ces deux maximes sont très puissantes, elles aident à sortir de notre cadre habituel pour corriger ce qui dysfonctionne. Mais je n'en ferais pas des principes de vie à 100% du temps, plutôt des algorithmes de secours lorsque la méthode normale (observer, réfléchir, agir) a généré une situation problématique. Une seule problématique, au milieu de toutes les autres situations correctes, obtenues grâce à la vision lucide de ce qu'est aujourd'hui.

Par exemple, le jour de son mariage il vaut mieux penser que c'est le jour de son mariage, plutôt que le premier ou le dernier de sa vie. Le jour du mariage ne peut être considéré comme premier car il marque la conclusion d'un engagement de longue date, les fiançailles. Mais penser que c'est le dernier est inadéquat car ce jour est le départ de la vie conjugale.

En revanche, les dictons s'appliquent pleinement sur des aspect particuliers. Ce jour est le dernier de la vie de célibat, c'est le moment de se faire violence et conclure certains sujets (anciennes relations pas vraiment rompues, mauvaises habitudes de vie, etc) et c'est aussi le premier jour d'une relation nouvelle dans laquelle il faut savoir se garder de juger son conjoint.

Les dictons sont à la fois pertinents et inapplicables, il faut distinguer sur quels thèmes et à quel moment, je pense.

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 254 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, ashaku a dit :

Par exemple, le jour de son mariage il vaut mieux penser que c'est le jour de son mariage, plutôt que le premier ou le dernier de sa vie. 

Je prétends que c'est lorsqu'on vit chaque jour comme le dernier, ou en tout cas, en conscience qu'on ne peut se promettre la minute qui vient, que le jour du mariage prend toute sa profondeur, toute son épaisseur, toute sa plénitude.

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Membre, 43ans Posté(e)
ashaku Membre 506 messages
Forumeur alchimiste ‚ 43ans‚
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il y a 50 minutes, Don Juan a dit :

Je prétends que c'est lorsqu'on vit chaque jour comme le dernier, ou en tout cas, en conscience qu'on ne peut se promettre la minute qui vient, que le jour du mariage prend toute sa profondeur, toute son épaisseur, toute sa plénitude.

C'est vrai, ce sont deux visions différentes de la vie.

L'une basée sur l'instant, le ressenti et la valeur qualifiée. L'autre basée sur la durée et la rationalisation.

Merci pour ce contrepoint :drinks:

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 786 messages
Maitre des forums‚ 1ans‚
Posté(e)

@ashaku @Don Juan

On peut prendre le problème par l'autre bout et se dire chaque matin

"Je vais vivre un jour de plus !" :)  

Et/ou se dire chaque soir :

"J'ai un jour de moins à vivre !" :mur:

Le premier correspond plutôt au "premier jour", le second plutôt au "dernier"... Non ?

 

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 254 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 54 minutes, Engardin a dit :

@ashaku @Don Juan

On peut prendre le problème par l'autre bout et se dire chaque matin

"Je vais vivre un jour de plus !" :)  

Et/ou se dire chaque soir :

"J'ai un jour de moins à vivre !" :mur:

Le premier correspond plutôt au "premier jour", le second plutôt au "dernier"... Non ?

 

La mémoire ( à moins que l'on soit frappé d'amnésie quotidienne) est le premier empêchement à cette opération de vivre chaque jour comme le premier. De la même façon qu'elle est la première faculté  à permettre de vivre selon ma devise.

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 786 messages
Maitre des forums‚ 1ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Don Juan a dit :

La mémoire ( à moins que l'on soit frappé d'amnésie quotidienne) est le premier empêchement à cette opération de vivre chaque jour comme le premier. De la même façon qu'elle est la première faculté  à permettre de vivre selon ma devise.

Certes ! :laugh:

Mais vivre chaque jours "comme si" (et non pas en croyant que ou en feignant que) c'est le premier --ce qui serait une erreur-- veut dire tout simplement que l'on va vers l'avant... qu'on tient à ou que l'on espère vivre du nouveau dans ce jour... Pas plus. 

Modifié par Engardin
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Membre, 55ans Posté(e)
MadameRosa Membre 163 messages
Forumeur forcené ‚ 55ans‚
Posté(e)

Bonjour

" Vivre chaque jour comme si..."

Perso, c'est le " comme si " qui me gêne un peu.

Vivre chaque jour pour ce qu'il est et surtout avec ce que nous en faisons me parait plus en accord avec la réalité.^^

🙂

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 844 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Le 24/10/2025 à 14:01, Engardin a dit :

"Vivre chaque jour comme si c'était le dernier !"

C'est un mot qu'on entend souvent et qui se veut une marque de sagesse.

Moi, a priori, il me déplait.

 Alors je le remplace par :

 "Vivre chaque jour comme si c'était le premier !"

Alors ça m'a fait réfléchir.... Vivre chaque  jour comme si c'était le dernier, déjà c'est un peu désespéré. 

Mon dernier jour ? Dieu m'en préserve ! :laugh:

Il y a de fortes chances pour que je ne sois pas exhaussé ! 

Mais c'est quoi vivre comme si c'était la fin ? C'est PROFITER du moment ! Carpe diem.

L'hédonisme pur et dur.

En un sens je suis d'accord. Je me dis parfois, je m'efforce à dire et à penser : "regarde comme il fait beau ! Comme le soleil brille, on est bien !" l'autre jour, j'ai pris la route très tôt...

Et comme je roulais vers l'est, devant moi, à l'horizon, le soleil n'était pas encore levé, mais c'était un festival de couleurs !

Des nuages roses, violets, oranges, au ras de l'horizon, sur un fond de ciel bleu... Je me suis dit :

Putain on vit quand même sur une super belle planète !

Donc prenons le temps d'apprécier ces moments... De se le dire.

Mais réduire la vie à ça ?

Non ! Ce n'est qu'une optique de JOUISSEUR ! De PROFITEUR !

Un peu, notre part, oui, mais pas que !

J'ai cherché la différence avec mon autre phrase : "Vivre chaque jour comme si c'était le premier."

Et j'ai cherché à me donner raison !

Et j'ai compris ou cru comprendre la différence :

Ca, c'est une devise d'actif... De CREATEUR !

On n'est pas là QUE pour se trainer ! Faut inventer, trouver autre chose... s'enrichir... (pouah quel vilain mot ! Mais vous m'avez compris ! ) :)

Pour s'agrandir... Pour se dépasser, pas uniquement pour se gaver...

L'interprétation du "carpe diem" en dit plus sur la société qui l'interprète selon ses critères que sur ce qui a été dit au départ dans un poème de Horace. 

L'idée qu'il s'agirait d'une injonction à jouir et à se gaver ça ressemble surtout à notre société de consommation. Or ce carpe diem initial ressemble beaucoup à ton vivre chaque jour comme si c'était le premier car il s'agit de se dépêcher de vivre tant on ne sait pas le temps qu'il reste ou si on a un destin et qu'il serait de toutes façons nocif de vouloir le savoir. 

Je considère aussi qu'inviter chaque jour chez soi notre condition de mortel permet de relativiser ce que l'on subit, ce qui nous échappe et qu'on n'aurait en aucun cas choisi. Alors vivre chaque jour comme si c'était le dernier mais en étant prévoyant comme si on était immortel avec comme point commun le fait que l'on ne connaisse pas le jour de sa mort : "est-il encore debout le chêne ou le sapin de mon cercueil ?" comme chantait Brassens. 

Bref "carpe diem" : dimanche on va à la pêche (sans moi, je hais la pêche). 

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 786 messages
Maitre des forums‚ 1ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, CAL26 a dit :

L'interprétation du "carpe diem" en dit plus sur la société qui l'interprète selon ses critères que sur ce qui a été dit au départ dans un poème de Horace. 

L'idée qu'il s'agirait d'une injonction à jouir et à se gaver ça ressemble surtout à notre société de consommation. Or ce carpe diem initial ressemble beaucoup à ton vivre chaque jour comme si c'était le premier car il s'agit de se dépêcher de vivre tant on ne sait pas le temps qu'il reste ou si on a un destin et qu'il serait de toutes façons nocif de vouloir le savoir. 

Je considère aussi qu'inviter chaque jour chez soi notre condition de mortel permet de relativiser ce que l'on subit, ce qui nous échappe et qu'on n'aurait en aucun cas choisi. Alors vivre chaque jour comme si c'était le dernier mais en étant prévoyant comme si on était immortel avec comme point commun le fait que l'on ne connaisse pas le jour de sa mort : "est-il encore debout le chêne ou le sapin de mon cercueil ?" comme chantait Brassens. 

Bref "carpe diem" : dimanche on va à la pêche (sans moi, je hais la pêche). 

100% d'accord : Carpe diem ce n'est pas jouir ni se gaver mais vivre intensément chaque seconde comme si c'était... la première-dernière !  Autrement dit... LA SEULE ! les deux se rejoignent ! :)

Mais là tout dépend d'une ... "complexion naturelle" : Où trouve-t-on son bonheur ? A chacun de le choisir. (Bonheur au sens minimum de se sentir bien.) Et même si c'est un cliché de le dire, "on nous pousse" à identifier le bonheur à l'argent et la consommation. (disons que c'est la mode du moment que l'on pourrait qualifier de... Bourgeoise ! :laugh:) Alors qu'il ne s'agit que d'une des possibilités.

Autre chanson de Brassens sur un poème de Jean Richepin je crois : "Ô vie heureuse des bourgeois..." :) C'est une simplification, une "bêtification" pour autant qu'il ne s'agit que de bienfaits aisément quantifiables (et non qualitatif).

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Membre, 1ans Posté(e)
Engardin Membre 1 786 messages
Maitre des forums‚ 1ans‚
Posté(e)
il y a 30 minutes, Enchantant a dit :

Vieux motard que jamais ! :D

Je l'attendais pas celle là mais elle est excellente ! Dès que j'en ai l'occasion je la ressors !

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Membre, 38ans Posté(e)
sirielle Membre 9 752 messages
Maitre des forums‚ 38ans‚
Posté(e)
Le 27/10/2025 à 19:18, Engardin a dit :

Je reconnais que vivre chaque jour comme si c'était le premier peut être considéré comme une forme d'inconscience... On sait bien que ce n'est pas le cas. Tout comme le vivre comme si c'était le dernier : on sait  que ce n'est pas le cas ni l'un ni l'autre !

Alors il faudrait distinguer deux choses soit le fait de le dire pour s'inventer un mode ou une raison ou une justification de vivre. Presque superficielles.  Et même fausse ! ou le déduire d'après sa façon réelle de vivre, d'après son caractère. Et alors pour se caricaturer soi même sous un bon angle !!!

Je crois que c'est mon cas ! Vivre comme si c'était le premier jour, --et me le dire !-- me donne une bonne image de moi ! L'idée c'est de sentir que sa vie est (encore !) devant soi. Avec l'âge ça devient un peu absurde ! Mais bon, de projet en projet... on peut tenter d'avancer, même si on n'a plus 1000 ans devant soi !  Les a-t-on jamais eu ? 

Vivre chaque jour comme si c'était le dernier, je n'arrive pas à y voir autre chose que l'idée de "profiter" au maximum(1). Mais aussi peut-être  alors parce qu'on suppose de ne pas en avoir assez "profité" jusqu'à présent ? Pour combler un manque de satisfaction ?  Du genre "j'en ai pas profiter assez désormais il n'y a plus que ça qui compte !" :o°

 

(1) tout dépend aussi de ce que veut dire profiter pour chacun de nous. Pour moi profiter, ce serait plutôt faire, réaliser quelque

chose et le réussir. Mais je comprend bien que pour d'autres ce ne sera pas ça... 

Tiens : ce matin j'ai été doublé par des motards sur la route... 

VVVRRROUOUOUMMM !

Ca m'a fait sursauter au volant ! Puis je me suis dit :

Il faut imaginer Sisyphe le motard heureux ! :laugh:

Pour moi "vivre comme si c'était le dernier jour", représente davantage un avertissement, un rappel qu'on peut tout perdre (à l'échelle individuelle ou plus) du jour au lendemain, qu'une invitation à être heureux. Ce principe suggère souvent de montrer à ceux qu'on aime qu'on les aime, car on n'en aura peut-être plus l'occasion plus tard. A ne pas trop s'inquiéter de futilités, à aller à l'essentiel, ce qui ne signifie pas forcément jouir de la vie, car dans la peur ce n'est pas tellement logique, on est fait pour vouloir survivre en temps normal, quand on n'est pas amené à vouloir fuir la vie, et la souffrance extrême qu'elle peut impliquer, par exemple. Le bonheur n'est pas vraiment d'exulter face à la mort, mais plutôt d'être épanoui dans sa vie, ce qui dépend également d'un sentiment de sécurité. C'est donc aussi à mon sens une invitation à ne pas négliger ce qu'on veut vraiment laisser comme empreinte dans l'histoire du monde, ou comme souvenir pour ce qui nous entoure.

Vivre comme si c'était le premier jour permet de se délester d'un passé trop envahissant le cas échéant, mais ça ne garantit pas pour autant une longue vie, le premier jour peut aussi être le dernier...

Pour avoir encore foi en l'avenir malgré ce qui semble le menacer, à mes yeux, il y a la quête de justice. La justice est un leitmotiv puissant pour moi, qui surpasse toute vanité, comme une douce rengaine "qui toujours recommence" (formule empruntée à Gérard de Nerval dans "Delfica"), qui n'oublie personne au-delà des apparences.

Extrait de "Delfica" évoqué:

Révélation

Delfica

Gérard de Nerval

La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance,
Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,
Sous l’olivier, le myrthe ou les saules tremblants,
Cette chanson d’amour… qui toujours recommence ! [...]

 

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