Aller au contenu

Austérité, le festin des actionnaires

Noter ce sujet


Marcuse

Messages recommandés

Membre, 25ans Posté(e)
Marcuse Membre 620 messages
Forumeur expérimenté‚ 25ans‚
Posté(e)

Un président de la République marginalisé, un premier ministre sur le départ, une population excédée. Le pouvoir français va-t-il s’accrocher à son plan d’austérité consistant à rançonner salariés, retraités et malades pour financer l’armée et rétablir les comptes ? Et l’État continuera-t-il d’alimenter à fonds perdu les profits des grandes entreprises ?

Au cœur de l’été, le télescopage est passé presque inaperçu. Peut-être parce que le plan présenté le 15 juillet par le premier ministre français pour rééquilibrer les comptes publics a capté toute l’attention. De fait, l’offensive budgétaire du gouvernement ne s’embarrasse même pas de feindre l’équité. Taxation des malades, rabotage des droits des chômeurs, gel des prestations sociales, désossage des services publics, suppression de deux jours fériés, etc. : le coût du grand réarmement européen pèsera sur les plus fragiles… Car c’est de ces pelés, de ces galeux que vient tout le mal ! Sur la chaîne d’extrême droite CNews, le député macroniste Mathieu Lefèvre tente le 4 août d’amadouer l’électorat du Rassemblement national en dénonçant « un système dans lequel on a des gens qui resquillent, qui grugent, et d’autres qui travaillent deux fois plus pour le financer ». Rentrer de l’hôpital en taxi quand on a encore la force de marcher ? « Un coup de poignard au pacte social », suggère-t-il, l’air pénétré. La veille, dans Le Parisien, la ministre du travail Catherine Vautrin déplorait de son côté l’ampleur de cette « gruge » : 13 milliards d’euros — dont plus de la moitié, oublia-t-elle de préciser, commise par les employeurs sous forme de travail dissimulé.

Mais, quelques semaines plus tôt, un tout autre son de cloche avait subrepticement retenti dans le débat public. Le 1er juillet, les sénateurs Olivier Rietmann et Fabien Gay remettaient à M. Gérard Larcher leur rapport sur l’utilisation des aides publiques aux grandes entreprises (1). Le type même de document qui, sitôt reçu, a dû brûler les doigts du président de la Chambre haute. Car le constat des parlementaires, l’un communiste, l’autre républicain, renvoie la « fraude sociale » qui obsède Mme Vautrin à une espièglerie de Castors Juniors : chaque année, l’État-mamma offre — souvent sans contrepartie, ni contrôle, ni évaluation — plus de 200 milliards aux entreprises. Nul ne connaît le chiffre précis puisque le gouvernement ne juge pas utile de recenser les milliers de dispositifs empilés depuis des décennies. Mais subventions (48 milliards d’euros), allégements de cotisations (75 milliards) et niches fiscales (88 milliards) représentaient au bas mot 211 milliards en 2023, selon l’évaluation à laquelle la commission sénatoriale a elle-même procédé.Au-delà du budget, un régime économique en question

Ces prodigalités ont en principe vocation à maintenir l’emploi, accroître la compétitivité, développer des secteurs stratégiques. En pratique, outre leur attribution désinvolte que déplorent les parlementaires-enquêteurs, leur effet oscille entre le nul et le faible. Après les avoir passés au crible en 2022, le Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (Clersé) confirmait qu’en matière d’aides publiques au secteur privé, le proverbial chimpanzé aux yeux bandés ne « performerait » pas moins qu’un ministre hollandiste ou macronien (2). Les incitations fiscales à baisser le « coût du travail » ne dissuadent pas les employeurs d’automatiser plutôt que d’embaucher ; les exonérations de cotisations, concentrées sur les bas revenus, dégradent le niveau de qualification au sein des entreprises exportatrices et favorisent leurs rivales étrangères. Quant au « crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi » (CICE, un cadeau de 100 milliards d’euros cumulés offert à partir de 2013 par M. Jean-Marc Ayrault, alors premier ministre socialiste), il a prouvé que des branches peu exposées à la concurrence internationale, comme la grande distribution, préfèrent augmenter leurs marges qu’embaucher ou baisser leurs prix. « Le groupe Auchan a annoncé mardi 5 novembre 2024 son intention de [se séparer de] 2 384 de ses 54 000 salariés employés en France », constatent d’ailleurs les sénateurs, après que « le groupe a bénéficié entre 2013 et 2023 de 636 millions d’euros d’aides fiscales et de 1,3 milliard d’euros d’allégements de cotisations sociales ».

Les assistés d’en haut

Malgré leur incapacité à préserver l’emploi ou la balance extérieure, ces aides forment désormais le premier poste de dépense de l’État : les 211 milliards d’euros annuels représentent davantage que les dépenses combinées d’enseignement, de défense et du service de la dette. Une partie significative de ce financement public se retrouve non pas dans les courbes décroissantes du chômage mais dans celles, pointées vers le ciel, des fortunes privées. De 2013 à 2019, Carrefour a réalisé 3,6 milliards d’euros de bénéfices et en a reversé 2,8 à ses actionnaires. Lors de la même période, le groupe a profité de 2,3 milliards d’euros d’exonérations au titre du CICE. ArcelorMittal, lui, « a versé en moyenne 200 millions d’euros de dividendes chaque année depuis dix ans au niveau mondial, alors qu’il a bénéficié en 2023 en France de 298 millions d’euros d’aides », avant d’annoncer des suppressions d’emplois en 2025, relève le rapport Gay-Rietmann.

https://www.monde-diplomatique.fr/2025/09/RIMBERT/68687

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 163 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Marcuse a dit :

Un président de la République marginalisé, un premier ministre sur le départ, une population excédée. Le pouvoir français va-t-il s’accrocher à son plan d’austérité consistant à rançonner salariés, retraités et malades pour financer l’armée et rétablir les comptes ? Et l’État continuera-t-il d’alimenter à fonds perdu les profits des grandes entreprises ?

Au cœur de l’été, le télescopage est passé presque inaperçu. Peut-être parce que le plan présenté le 15 juillet par le premier ministre français pour rééquilibrer les comptes publics a capté toute l’attention. De fait, l’offensive budgétaire du gouvernement ne s’embarrasse même pas de feindre l’équité. Taxation des malades, rabotage des droits des chômeurs, gel des prestations sociales, désossage des services publics, suppression de deux jours fériés, etc. : le coût du grand réarmement européen pèsera sur les plus fragiles… Car c’est de ces pelés, de ces galeux que vient tout le mal ! Sur la chaîne d’extrême droite CNews, le député macroniste Mathieu Lefèvre tente le 4 août d’amadouer l’électorat du Rassemblement national en dénonçant « un système dans lequel on a des gens qui resquillent, qui grugent, et d’autres qui travaillent deux fois plus pour le financer ». Rentrer de l’hôpital en taxi quand on a encore la force de marcher ? « Un coup de poignard au pacte social », suggère-t-il, l’air pénétré. La veille, dans Le Parisien, la ministre du travail Catherine Vautrin déplorait de son côté l’ampleur de cette « gruge » : 13 milliards d’euros — dont plus de la moitié, oublia-t-elle de préciser, commise par les employeurs sous forme de travail dissimulé.

Mais, quelques semaines plus tôt, un tout autre son de cloche avait subrepticement retenti dans le débat public. Le 1er juillet, les sénateurs Olivier Rietmann et Fabien Gay remettaient à M. Gérard Larcher leur rapport sur l’utilisation des aides publiques aux grandes entreprises (1). Le type même de document qui, sitôt reçu, a dû brûler les doigts du président de la Chambre haute. Car le constat des parlementaires, l’un communiste, l’autre républicain, renvoie la « fraude sociale » qui obsède Mme Vautrin à une espièglerie de Castors Juniors : chaque année, l’État-mamma offre — souvent sans contrepartie, ni contrôle, ni évaluation — plus de 200 milliards aux entreprises. Nul ne connaît le chiffre précis puisque le gouvernement ne juge pas utile de recenser les milliers de dispositifs empilés depuis des décennies. Mais subventions (48 milliards d’euros), allégements de cotisations (75 milliards) et niches fiscales (88 milliards) représentaient au bas mot 211 milliards en 2023, selon l’évaluation à laquelle la commission sénatoriale a elle-même procédé.Au-delà du budget, un régime économique en question

Ces prodigalités ont en principe vocation à maintenir l’emploi, accroître la compétitivité, développer des secteurs stratégiques. En pratique, outre leur attribution désinvolte que déplorent les parlementaires-enquêteurs, leur effet oscille entre le nul et le faible. Après les avoir passés au crible en 2022, le Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (Clersé) confirmait qu’en matière d’aides publiques au secteur privé, le proverbial chimpanzé aux yeux bandés ne « performerait » pas moins qu’un ministre hollandiste ou macronien (2). Les incitations fiscales à baisser le « coût du travail » ne dissuadent pas les employeurs d’automatiser plutôt que d’embaucher ; les exonérations de cotisations, concentrées sur les bas revenus, dégradent le niveau de qualification au sein des entreprises exportatrices et favorisent leurs rivales étrangères. Quant au « crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi » (CICE, un cadeau de 100 milliards d’euros cumulés offert à partir de 2013 par M. Jean-Marc Ayrault, alors premier ministre socialiste), il a prouvé que des branches peu exposées à la concurrence internationale, comme la grande distribution, préfèrent augmenter leurs marges qu’embaucher ou baisser leurs prix. « Le groupe Auchan a annoncé mardi 5 novembre 2024 son intention de [se séparer de] 2 384 de ses 54 000 salariés employés en France », constatent d’ailleurs les sénateurs, après que « le groupe a bénéficié entre 2013 et 2023 de 636 millions d’euros d’aides fiscales et de 1,3 milliard d’euros d’allégements de cotisations sociales ».

Les assistés d’en haut

Malgré leur incapacité à préserver l’emploi ou la balance extérieure, ces aides forment désormais le premier poste de dépense de l’État : les 211 milliards d’euros annuels représentent davantage que les dépenses combinées d’enseignement, de défense et du service de la dette. Une partie significative de ce financement public se retrouve non pas dans les courbes décroissantes du chômage mais dans celles, pointées vers le ciel, des fortunes privées. De 2013 à 2019, Carrefour a réalisé 3,6 milliards d’euros de bénéfices et en a reversé 2,8 à ses actionnaires. Lors de la même période, le groupe a profité de 2,3 milliards d’euros d’exonérations au titre du CICE. ArcelorMittal, lui, « a versé en moyenne 200 millions d’euros de dividendes chaque année depuis dix ans au niveau mondial, alors qu’il a bénéficié en 2023 en France de 298 millions d’euros d’aides », avant d’annoncer des suppressions d’emplois en 2025, relève le rapport Gay-Rietmann.

https://www.monde-diplomatique.fr/2025/09/RIMBERT/68687

T'oublie les assistés d'en bas ! Et ça coûte une blinde, plus de 850 milliards d'euros.

A priori, tu ne dois pas être un grand travailleur.

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 038 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Il paraît que baisser les recettes et maintenir les dépenses augmente mécaniquement l'endettement. C'est fou, je tombe des nues.

Qui irait penser que remonter les recettes réglerait le problème ? Personne n'est à 50 milliards près par an depuis dix ans.

Mais le précédent message a raison : nos principaux assistés les retraités pourraient aussi faire sans cet argent. Je suis sûr qu'il sera enchanté de le faire, lui qui est un grand travailleur. Il y a 330 milliards à chercher en leur sucrant tout.

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 77ans Posté(e)
Scrongneugneu Membre 6 163 messages
Forumeur vétéran‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Jedino a dit :

Il paraît que baisser les recettes et maintenir les dépenses augmente mécaniquement l'endettement. C'est fou, je tombe des nues.

Qui irait penser que remonter les recettes réglerait le problème ? Personne n'est à 50 milliards près par an depuis dix ans.

Mais le précédent message a raison : nos principaux assistés les retraités pourraient aussi faire sans cet argent. Je suis sûr qu'il sera enchanté de le faire, lui qui est un grand travailleur. Il y a 330 milliards à chercher en leur sucrant tout.

Et alors ! Ce n'est pas non plus de parler de taxe que cela va arranger les choses. Il faut que tu saches quand même qu'en moyenne un salarié pour avoir 1 000 € net dans sa poche, son patron ou sa boite ce salarié coûte 2 000 € avec la moitié en charge sociale ( salarié 150 €, patron 350 € ) et qui doit fournir le travail, avant que son patron puisse dégager des bénéfices ? Réponse le salarié !

Bien sûr dans ces charges sociales, il y a la cotisation retraite, où ce sont les actifs qui paient les retraités d'aujourd'hui. La sécurité sociale est différente, car c'est une assurance.

La réalité est aussi là en ce qui concerne les retraités "boomers", ils sont loin d'être malheureux, car quoi que l'on dise, il y a moins de pauvre parmi eux car c'est en France 14% de la population, contre 10% des retraités. De plus avant 2 000 tous ces gens là étaient à plus de 40h par semaine et 4 semaines de congés annuel. Pas de RTT, ni de congés parental...ni de pratique abusive d'arrêts maladie...

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 154ans Posté(e)
Black Dog Membre 5 114 messages
Maitre des forums‚ 154ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Jedino a dit :

Il paraît que baisser les recettes et maintenir les dépenses augmente mécaniquement l'endettement. C'est fou, je tombe des nues.

Qui irait penser que remonter les recettes réglerait le problème ? Personne n'est à 50 milliards près par an depuis dix ans.

Mais le précédent message a raison : nos principaux assistés les retraités pourraient aussi faire sans cet argent. Je suis sûr qu'il sera enchanté de le faire, lui qui est un grand travailleur. Il y a 330 milliards à chercher en leur sucrant tout.

Plus que ça si on leur sucre en plus les aides sociales à la santé. 80% de ces aides sont directement imputables aux plus anciens. 

  • Waouh 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 038 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)
Il y a 4 heures, Scrongneugneu a dit :

Et alors ! Ce n'est pas non plus de parler de taxe que cela va arranger les choses. Il faut que tu saches quand même qu'en moyenne un salarié pour avoir 1 000 € net dans sa poche, son patron ou sa boite ce salarié coûte 2 000 € avec la moitié en charge sociale ( salarié 150 €, patron 350 € ) et qui doit fournir le travail, avant que son patron puisse dégager des bénéfices ? Réponse le salarié !

Bien sûr dans ces charges sociales, il y a la cotisation retraite, où ce sont les actifs qui paient les retraités d'aujourd'hui. La sécurité sociale est différente, car c'est une assurance.

La réalité est aussi là en ce qui concerne les retraités "boomers", ils sont loin d'être malheureux, car quoi que l'on dise, il y a moins de pauvre parmi eux car c'est en France 14% de la population, contre 10% des retraités. De plus avant 2 000 tous ces gens là étaient à plus de 40h par semaine et 4 semaines de congés annuel. Pas de RTT, ni de congés parental...ni de pratique abusive d'arrêts maladie...

Pourquoi parler de "charges" dans un cas et de "cotisation" dans un autre ? Seriez-vous biaisé ? Alors que ce sont pour les deux des cotisations ? En tous les cas, ce ne sont pas des taxes.

Si je reçois 2000 et que je dois financer pour 1000 pour N services ou que l'entreprise le fasse pour moi pour obtenir les mêmes services, je ne vois là aucune différence. A priori, nous avons tous besoin de ces services à la fin. Dans les deux cas, le patron sortira 2000.

Oui, en effet, personne avant les années 2000 n'abusait du système. Il paraît même que les politiques étaient honnêtes. Et, en plus, le patron était sympa.

Vous confondez beaucoup de choses. En premier lieu, le volume horaire n'est pas un gage de productivité. Pire, un volume trop grand est un risque et un coût potentiel pour l'entreprise, voire la société, puisque la fatigue accentue largement les risques d'accident ou psychosociaux en général. Sans parler de la baisse de productivité qui va avec.

Ensuite, la sécurité sociale n'est pas une assurance mais un service public. Certes, l'assurance maladie en fait partie, mais son action ne s'y limite pas.

Enfin, je ne trouve pas normal, en effet, qu'une personne physique ou morale dont le patrimoine ou bénéfice est très élevé paie moins, en proportion, que ceux qui sont en-dessous. Mais il paraît qu'il vaut mieux prendre à ceux en-dessous. Apparemment, ils en ont davantage les moyens. Et puis, ce serait contrevenir à une politique de l'offre.

 

 

 

 

Modifié par Jedino
  • Like 1
  • Confus 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 55ans Posté(e)
pentecote6703 Membre 390 messages
Forumeur alchimiste ‚ 55ans‚
Posté(e)

Que l'on me donne du travail ! Par pitié ! Que l'on me donne du travail !

Et je jure de ne pas me plaindre à l'heure de payer, ce que je dois à la société....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 41ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 043 messages
Maitre des forums‚ 41ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Scrongneugneu a dit :

T'oublie les assistés d'en bas ! Et ça coûte une blinde, plus de 850 milliards d'euros.

Comme toi

 

Il y a 8 heures, Scrongneugneu a dit :

A priori, tu ne dois pas être un grand travailleur.

Seul argument du suceur de riches , verser dans l'attaque personnelle 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 15 234 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, pentecote6703 a dit :

Que l'on me donne du travail ! Par pitié ! Que l'on me donne du travail !

Et je jure de ne pas me plaindre à l'heure de payer, ce que je dois à la société....

On ne donne pas du travail : il faut aller le chercher.

Il existe des corps de métier dans lesquels il y a toujours du taff comme dans les métiers de bouche, la restauration, l’hôtellerie, le bâtiment, etc…

Alors c’est hyper-dur mais vu que tu sembles motivé, ça ne devrait pas poser souci… :pardon:

Modifié par Elisa*
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 55ans Posté(e)
pentecote6703 Membre 390 messages
Forumeur alchimiste ‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Elisa* a dit :

On ne donne pas du travail : il faut aller le chercher.

Il existe des corps de métier dans lesquels il y a toujours du taff comme dans les métiers de bouche, la restauration, l’hôtellerie, le bâtiment.

Alors c’est hyper-dur mais vu que tu sembles motivé, ça ne devrait pas poser souci… :pardon:

Ah ! Parce que vous croyez que je me tourne les pouces en attendant que ça tombe ?!?

Moi, je vise le métier d'accompagnateur social, tantôt pour les SDFs, tantôt pour les personnes âgées, car je rêve d'un métier qui a du sens et une réelle utilité sociale.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 15 234 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, pentecote6703 a dit :

Ah ! Parce que vous croyez que je me tourne les pouces en attendant que ça tombe ?!?

Moi, je vise le métier d'accompagnateur social, tantôt pour les SDFs, tantôt pour les personnes âgées, car je rêve d'un métier qui a du sens et une réelle utilité sociale.

Ah je ne crois rien… je ne fais que constater par le biais de certains de tes posts que tu te plains de ne pas avoir de taff.

Si tu as réellement 55 ans et donc logiquement une certaine maturité et expérience de la vie tu devrais peut-être moins viser et donc plus aller vers les possibilités, opportunités même si elles ne correspondent pas forcément à tes attentes. 

Modifié par Elisa*
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 55ans Posté(e)
pentecote6703 Membre 390 messages
Forumeur alchimiste ‚ 55ans‚
Posté(e)
à l’instant, Elisa* a dit :

Ah je ne crois rien… je ne fais que constater par le biais de certains de tes posts que tu te plains de ne pas avoir de taff.

Si tu as réellement 55 ans et donc logiquement une certaine maturité et expérience de la vie tu devrais peut-être moins viser et donc plus aller vers les possibilités, opportunités même si elles ne correspondent pas à tes attentes. 

Désolé, mais mes valeurs ont plus d'importance que l'argent.... C'est pourquoi, je suis une formation allant dans ce sens.

Sans emploi certes, mais pas inactif.

Nous ne sommes pas des machines, mais des êtres humains. Par exemple, j'ai déposé une demande de bénévolat pour un EHPAD, dans l'espoir que ce bénévolat m'ouvrira la porte pour un stage et pourquoi un emploi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 15 234 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, pentecote6703 a dit :

Désolé, mais mes valeurs ont plus d'importance que l'argent.... C'est pourquoi, je suis une formation allant dans ce sens.

Sans emploi certes, mais pas inactif.

Nous ne sommes pas des machines, mais des êtres humains. Par exemple, j'ai déposé une demande de bénévolat pour un EHPAD, dans l'espoir que ce bénévolat m'ouvrira la porte pour un stage et pourquoi un emploi.

Je ne te demande pas de te justifier, cela ne me regarde pas.

Alors je ne vois pas pourquoi tu te plains que l’on ne te donne pas de taff:pleasantry:

  • Like 2
  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 15 234 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, pentecote6703 a dit :

:rofl:

Le fait de rire de mes propos ne donne pas plus de pertinence à tes complaintes ou « vœux » si tu préfères. :pardon:

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 55ans Posté(e)
pentecote6703 Membre 390 messages
Forumeur alchimiste ‚ 55ans‚
Posté(e)
à l’instant, Elisa* a dit :

Le fait de rire de mes propos ne donne pas plus de pertinence à tes complaintes ou « vœux » si tu préfères. :pardon:

Mes "complaintes" ont pour but d'apporter du relief à ceux qui se plaignent d'avoir du travail..., où qui se plaignent que leur "droit à la paresse" n'est pas respecté !

:hehe:

  • Haha 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 125ans Posté(e)
Forumeur alchimiste ‚ 125ans‚
Posté(e)
il y a une heure, pentecote6703 a dit :

Que l'on me donne du travail ! Par pitié ! Que l'on me donne du travail !

Et je jure de ne pas me plaindre à l'heure de payer, ce que je dois à la société....

Tu acceptes le bénévolat ?

J'ai besoin de mains pour tailler mes haies, mes arbustes, tondre ma pelouse.

En récompense, tu auras le droit au plus beau des sourires et une madeleine.

  • Haha 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 55ans Posté(e)
pentecote6703 Membre 390 messages
Forumeur alchimiste ‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Je vis au cimetière a dit :

Tu acceptes le bénévolat ?

J'ai besoin de mains pour tailler mes haies, mes arbustes, tondre ma pelouse.

En récompense, tu auras le droit au plus beau des sourires et une madeleine.

Vous confondez bénévole et larbin, aussi, je vous conseille l'achat d'un dictionnaire.

Bénévole, dans un EHPAD, oui !

Mais bénévole pour faire votre boulot, là, non merci.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 125ans Posté(e)
Forumeur alchimiste ‚ 125ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, pentecote6703 a dit :

Vous confondez bénévole et larbin, aussi, je vous conseille l'achat d'un dictionnaire.

Bénévole, dans un EHPAD, oui !

Mais bénévole pour faire votre boulot, là, non merci.

Faut accorder tes violons mon petit bonhomme. 

Tu demandes bien du travail il me semble.

Le bénévolat , même le moindre petit coup de main s'apparente à du travail.

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 575 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Puisque les français n'ont jamais autant épargné et que ce sont les intérêts de la dette qui posent problème, il faudrait que chaque épargnant prête à l'état 1500 euros à taux zéro  avec garantie de retour de la somme  pour sauver les finances de l'état, non?

il y a 29 minutes, Je vis au cimetière a dit :

Tu acceptes le bénévolat ?

J'ai besoin de mains pour tailler mes haies, mes arbustes, tondre ma pelouse.

En récompense, tu auras le droit au plus beau des sourires et une madeleine.

Tu as des oursins dans les poches, toi!

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement
×