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À propos de ashaku
- Date de naissance 22/11/1981
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Bien le bonjour, Tout d'abord, je voudrais louer ta patience avec moi, je n'ai pas accès à énormément d'interlocuteurs avec la volonté de pinailler sur les détails sémantiques, de passer au crible des systèmes logiques ou d'analyser les mécanismes cognitifs. Ensuite, sur une note moins positive, je suis toujours aussi déçu de constater qu'après lecture d'autant de mots, aucune idée claire ne se dégage. Je prend un exemple, tu dis que je n'ai que 3 pièces de Lego alors que tu en as plus. Et tu t'arrêtes là. En l'état c'est une remarque stérile puisqu'elle n'apporte rien. Si tu me disais "tu as la logique, la cohérence et la complétude mais de mon coté je tiens compte aussi de l'exhaustivité, de la conformité, etc ..." Là je pourrais éventuellement faire quelque chose de ta réflexion. En l'état on se demande à quoi elle sert, son seul but semble être de te placer sur un piédestal mais ce dernier ne reposant sur aucun contenu concret, je le suppose peu stable. A ce sujet, tu entames parfois tes paragraphes d'un "désolé si cela te vexe" ou synonyme. Juste pour information, ces mentions sont inutiles. Je suis parfois susceptible mais j'essaye de ne pas être obtus. Je suis certes limité mais je fais preuve d'ouverture. Plutôt que de devoir faire état de prévenance, je te propose de te concentrer sur des faits et assertions relatives aux idées discutées entre nous et pas sur ce que tu penses deviner de moi (à tort). Quand tu dis "tu ne prend que ce qui t'arranges et c'est pour ça que tu parviens à la conclusion que tu voulais" (déjà c'est faux, je suis un processus et j'analyse le résultat) qu'est ce qui manque à ce que je prend au départ ? Ce serait plus intéressant que simplement dire "c'est insuffisant". Quand tu dis "mon choix est moins restreint et simpliste" qu'est ce que tu utilises qui ne se trouve pas chez moi ? Quand tu dis "mes conclusions sont différentes" quelles sont tes conclusions ? Un peu plus de concret et moins de vantardise serait à coup sûr plus productif. Dans cette litanie, il n'y a quasiment aucun élément compatible avec ma personnalité tournée vers l'authenticité. Tu aurais pu gagner du temps simplement en essayant de me connaitre avant de me juger. J'ai pourtant répété à plusieurs reprises que ta piste de décider unilatéralement de mon niveau était une impasse évidente. De manière générale, tu ne devrais pas faire ça avec les gens, la seule personne que tu devrais juger, c'est toi-même (sauf si tu es juge civil ou pénal mais je pense que cette option est dans la zone distale de ton cœur de compétence). Tu avais déjà utilisé l'analogie culinaire et j'y avait répondu. La vérité n'est pas un fatras compliqué, c'est une chose très simple. En synonyme de "vérité" on retrouve des mots comme "clair", "limpide" ou "évident". Les mots comme "bizarre, compliqué, incompréhensible" ne sont pas vraiment liés au concept de vérité. L'exemple du billard est très bien trouvé. Qu'il y ait 2 ou 20 ou 200 boules sur le tapis, il ne se passe qu'une seule chose : deux boules s'entrechoquent, la première pousse la deuxième et le mouvement peut être déduit (force, amorti, direction, recul, etc). C'est cette seule et unique opération qui se produit, un certain nombre de fois. Tu te focalises sur "il y a plein de boules dans tous les sens" (le chat n'a pas 3 mais 4 pattes) alors que je décris un unique mécanisme qui explique simplement tout ce qui se passe (la grammaire permet toutes les phrases). Souvent, ta description du savoir est une soupe remplie de tout et n'importe quoi sans clé de lecture. La mienne serait de prendre tous ces éléments et de les hiérarchiser, d'étudier leur simplicité un par un et ensuite de les combiner pour étudier leurs relations. J'obtiens non pas une soupe indécidable mais une hiérarchie claire d'éléments simples imbriqués entre eux. Je vais maintenant me dresser haut et hurler bien fort "ne me confond pas avec un témoin de Jéhovah ou autre prosélyte religieux". Si tu avais observé ma démarche et analysé le fond, il t'aurais apparu évident que je viens ici humblement non pas imposer une vision mais demander à corriger ma vision actuelle. La posture n'est pas la même. Je n'applique pas un dogme, je construis une vision dynamique de l'existence. Je me suis remis en question à d'innombrables reprises tout seul et ensuite encore quelque fois supplémentaires en fonction de mes échanges avec d'autres. Je n'ai rien à gagner à imposer la trionique, je pense sincèrement qu'elle recèle une utilité et je souhaite la partager. Je demande sans cesse des contre exemples et je n'ai jamais affirmé que j’étais seul détenteur de vérité (bien au contraire), as-tu vu les prosélytes agir ainsi ? Ils ont plutôt tendance à affirmer être seul à détenir le savoir, récitent doctement leur par coeur et sont incapables de se justifier dans le détail. Ca te rappelle quelqu'un ? Je crois qu'à nouveau, ton esprit essaye de te passer un message. Je n'ai pas spécialement senti d'hostilité de ta part, tu communiques ce que tu penses être vrai et je sais l'apprécier. Par contre tu devrais voir la vérité en face : tu juges constamment. Moi, tes collègues, alors que tu ne possèdes pas toutes les informations pour formuler un jugement correct. La conclusion hâtive, l'absence de faits pour étayer, les incohérences sont autant d'indices pointant vers le même trait de personnalité. Je pense que tu en sais plus que moi sur le mécanisme de projection, je pense que tu ne le subis pas mais que tu le contrôle. Une sorte de méta-projection ou de rationalisation projective. Tu enkystes en moi une part de toi que tu ne peux supporter, et tu attaques cette part à travers moi. Mais comme ces attaques ne trouvent aucune aspérité où s'accrocher sur le vrai moi, je n'en ai pas conçu une image hostile. Je nous vois comme deux chercheurs en réalité et nous échangeons cahin-caha ce que nous pouvons. Après le plat passons au fromage, il y a une distinction importante entre "ce n'est pas bon" et "je n'aime pas". Dans un cas, on pense être la seule référence de l'univers, dans l'autre on comprend qu'on est un face au multiple. Ce passage de la conscience globale vers l'individualisation est le premier traumatisme vécu à la petite enfance. Cette distinction est importante, l'équivalent épistémique serait la différence entre croire et savoir, la différence entre "je connais" et "c'est prouvé universellement", encore une fois la différence entre "seulement dans ma tête" et "pour tout le monde" (un/multiple). Cette distinction est essentielle pour commencer à se constituer un savoir qui tient debout. Ne reste que le dessert. Nous nous "chamaillons" ici de façon subtile, courtoise et cultivée, je trouve cela très plaisant, je n'avais pas encore eu le plaisir d'échanger si longuement avec toi. Tu es un interlocuteur de qualité et je souhaite toujours profiter de tes lumières sur ma théorie mais aussi d'autres sujets. Si nous en finissons un jour avec la pensée positive, j'espère avoir d'autres occasions de confronter ma vision à la tienne à l'avenir. PS : J'aime beaucoup le dicton sur les marteaux, depuis que j'en ai pris connaissance. Ce n'est pas comme s'il servait tous les jours, mais placé au bon moment il fait toujours son petit effet. Loin d'être une mise en garde il est pour moi une route vers la vérité. Imagine concrètement -même si c'est absurde- un individu qui va passer sa vie entière à ne posséder qu'un marteau soudé à la main et jamais rien d'autre. Quel idiot serait-il s'il ne se servait pas de cet outil pour accomplir ses actions quotidiennes ! Son fonction cognitive aura alors pour tâche de transformer tout élément de son environnement en "clou" afin que le marteau -seul outil disponible- puisse être utile et que des choses soient enfin faites. C'est bien mieux que de mourir de faim devant l'absurdité. Notre cerveau fait ça. Le marteau c'est la conscience, les clous c'est le Réel que nous transformons pour le manipuler.
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Bon lundi à toutes et tous, Cher @deja-utilise, tu persistes donc dans le déni, en usant d'arguments qui manquent de logique, voyons cela. Le fait que je n'ai pas découvert le plasma moi-même n'invalide pas que cet état de la matière a bien été découvert et que cela remet en question la théorie des 4 éléments, contrairement à ton assertion "on ne trouve pas de contre-exemple dans un formalisme systémique(?), pour la même raison que l'on n'en trouvait pas non plus dans la théorie des 4 éléments pour le monde physique". Le plasma EST un contre-exemple. Qu'il ait été découvert avant ma naissance ne change rien à cela, ton postulat de départ était faux. Je laisse ta sagesse évaluer la véracité de conclusions faites sur des prémisses erronées. Tu fais la même erreur que pour les nombres lorsque tu affirmais que "Si je n'ai que l'addition, je ne peux pas faire de mathématiques". Je t'ai montré comment faire et tu as répondu "ça compte pas car tu es né à un moment où c'était déjà découvert". Je te répond la même chose, "oui mais ça n'empêche pas que ça a été fait". Ce que tu affirme être impossible est en fait faisable et ton jugement devrait être plus modéré. Plus haut, tu dis carrément "les gens pensent que la température est en Celsius mais moi je sais qu'elle est en Kelvin, donc ton schéma est aussi erroné que l'opinion des gens sur la température". C'est une erreur patente de logique. Celsius, Kelvin et Fahrenheit sont des interprétations possibles et cohérentes, toutes sont justes pour représenter la température. Les gens ont une ontologie et une métaphysique qui te sont étrangères, elles sont pourtant aussi justes que les tiennes. Tu affirmes que la trionique n'est pas reliée au concret, pourtant je m'en suis servi pour t'expliquer le comportement de ton collègue de formation, que tu ne parvenais pas à comprendre. Comment conjugues-tu ces informations ? Et attention, ne va pas faire comme ces gens à qui on demande de piéger un assassin et dont 98% trouvent une justification quelconque du haut de leur chapeau. Voici tout de même une dernière tentative de te transmettre ce qui n'arrive visiblement pas à passer. Comment parvenons-nous à échanger nos idées sur ce forum ? Comment peux-tu communiquer ce que tu penses avec des signes ? La réponse est "à l'aide d'une grammaire". Parce qu'on a décidé de poser Sujet-Verbe-Objet, nous pouvons parler, écrire et communiquer du sens. Par exemple, nous pouvons former la phrase "les chats ont trois pattes". Depuis le début, j'ai l'impression que tu te focalises exclusivement sur "mais enfin, les chats n'ont pas trois mais quatre pattes !" alors que je répond "mais la grammaire permet d'écrire aussi bien les deux phrases !". Je n'ai pas conçu un jeu de société, une fortification, une échelle de température ou des opérations mathématiques. Je ne parle ni d'une religion, ni d'un système métaphysique. J'ai posé une grammaire conceptuelle de l'existence. Un arrangement qui décrit n'importe quel aspect existant, comme la grammaire permet d'écrire n'importe quelle phrase. Les points sur lesquels tu as raison sont que je ne suis pas connu, je ne suis pas savant, je ne suis pas publié. Tout cela est vrai, je ne suis qu'un monsieur tout le monde qui se demande comment fonctionne la réalité qu'il observe et se tourne vers les autres pour parler de ce qu'il a compris. Certains appellent ça "la philosophie". J'invite tout un chacun à tester mon schéma selon ses connaissances pour vérifier si ça fonctionne, certains appellent ça "l'expérience pratique". Je vois bien que ta posture est la mise en garde contre "les chausses trappes" de la pensée humaine. De ton côté, vois-tu que tu t'ériges indûment en référence absolue pour rejeter des idées sans même les évaluer ? Par exemple avec ton collègue devenu magnétiseur, ton jugement est trop hâtif et pas assez éclairé. Si tu estimes que ce que je propose n'est pas digne de ton temps, je peux tout à fait le concevoir c'est normal, mais si tu veux entrer dans la critique énonce la découverte du plasma qui invalidera ma théorie élémentaire. Ma mère m'a bien appris à distinguer "je n'aime pas" et "c'est pas bon".
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Bonjour @deja-utilise Rien de nouveau donc, j'ai bien compris. Puisque ces récents échanges ressemblent à un au revoir (mais pas un adieu j'espère) je me permet de faire quelques remarques que j'ai retenues jusque là. Tu ne connais pas la trionique mais tu l'a tout de même jugée sur plusieurs centaines de mots qui disent en substance "on ne peut pas évaluer correctement ce qu'on ne connait pas". Vois-tu l'ironie ? Ton esprit est plein de l'effet DK, as-tu déjà envisagé qu'il essaye de te passer un message ? Tu présumes de mon niveau d'études et de connaissance, pourtant je ne crois pas avoir partagé ces informations avec toi. Plutôt que ma personne, j'eus aimé que tu tournes ton raisonnement profond et ton érudition sur ma production. Pour les endroits où elle est fausse relativement à une référence objective comme la science, il est aisé de produire un exemple qui pointe cette dissonance, c'est l'avantage d'une référence objective comme la science. L'absence de contre-exemple ne signifie pas "c'est donc faux" comme tu le conclus mais "c'est vrai pour autant qu'on sache". Par exemple, il est aisé de produire un exemple démontrant l'imperfection du système à 4 éléments : le plasma. Idem pour l'alchimie dont les résultats ne sont pas reproductibles. Le plasma et la reproductibilité sont les exemples que les systèmes que tu as cité sont inexacts dans leur interprétation du monde. C'est de ce genre d'exemple dont j'ai besoin pour améliorer mon modèle de compréhension du monde, qui tient déjà compte de ce que j'ai pu trouver par moi-même. Maintenant que je suis à court d'idées, je présente le résultat pour critique, c'est l'expérience pratique, la confrontation nécessaire à la réalité. Je pense que chaque erreur est une piste d'amélioration, le seul moyen d'évoluer. Je n'ai jamais nourri d'illusion sur l'efficacité totale d'une théorie du tout (et je remercie @zenalpha de m'avoir aidé à encore mieux le comprendre), pour moi c'est un hobby comme faire un sudoku mais avec l'ensemble des concepts existants. La production concrète et figée qui en résulte à un instant T n'est qu'un effet de bord, comme je te le disais le plus important dans l'opération n'est pas la position mais la direction du déplacement, car ce dernier est continu et la cible est mouvante (sur la route on ne regarde pas les coordonnées GPS mais le trajet jusqu'à la prochaine intersection ; dans la vie l'instant présent n'existe jamais il est continuellement chassé par la suite des évènements). Toi et moi ne voyons certainement pas le même paysage mais ce n'est pas grave, je pense que nous cheminons tout de même vers le même point, depuis deux endroits différents. L'abstraction est le seul moyen que je vois pour étendre la cartographie du territoire complet. Pour conclure, j'aimerais te rassurer sur ton intervention qui n'a pas été vaine. Mon appréciation de la trionique oscille régulièrement entre "c'est tout" et "ce n'est rien". Grâce au thème récurrent de tes remarques, j'ai pu légèrement affiner une compréhension de la dualité "savoir/ignorer" et la dynamique qui l'accompagne. Je vais de ce pas continuer la rédaction du prochain billet sur le blog. J'espère encore y trouver un de tes commentaires, qui fait toujours preuve de profondeur, mais à propos des idées indépendamment de l'auteur. Quel positivisme gluant que le mien !
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Il est où le plaisir à remplir des objectifs ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de timot-33 dans Philosophie
Certes. Je décrivais un mécanisme qui s'applique à un aspect spécifique et se reproduit encore et encore. Un coup on veut à manger, un coup on veut un abri, etc. Je ne pensais pas qu'une personne puisse rejoindre "tout ce qui est" à "tout ce qu'elle veut". Et oui, du coup, ce mécanisme est dynamique, c'est une danse constante entre désir et accomplissement. Je pense qu'il est correct de dire que le bonheur est éphémère, mais il est reproductible à l'infini. -
Il est où le plaisir à remplir des objectifs ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de timot-33 dans Philosophie
Il y a "ce qui est" et "ce qu'on voudrait", leur différence fait naître l'objectif, soit "ce qu'il faut faire" pour passer de l'un à l'autre. Quand "ce qui est" correspond à "ce qu'on veut", que les deux images se superposent, on ressent une sensation positive qui indique que "ce qui est fait" est bon. On peut parler de bonheur, c'est plutôt coté plaisir, joie est peut-être exagéré. -
Anti réseau sociaux aussi. Ces derniers sont dit sociaux car ils aspirent à être une partie technique du lien social, et ils y parviennent. Les gens s'y connectent, y interagissent et en reparlent ensuite lorsqu'ils se voient IRL. Mais cet aspect technique du social est factice. Il ne sait que comptabiliser ce qui est mesurable, comme les likes, et cela n'a rien à voir avec le facteur humain qui fait de nous des êtres sociaux : le ressenti d'une émotion provoquée par une rencontre. Cela ne se mesure pas, il n'y a pas d'échelle numérique des qualia, pas de référence émotionnelle centralisée et globale. Le réseau social réussit à accaparer l'attention du public mais échoue à restituer la sociabilité de l'humain sensible. Il ne peut que misérablement stimuler des impulsions primitives, des peurs ou des désirs. Le réseau social est certes la version moderne des feuilles de choux qui étalent les ragots, mais il ne faut pas confondre la publication papier et la publication numérique, la deuxième est vastement optimisée et immatérielle. L'impression d'un livre demande du temps, du travail et ne touchera que peu de gens, la publication d'un post est gratuite, instantanée et touche la terre entière. Le réseau social n'est pas que la version moderne de la feuille de choux, c'est un outil qui en exacerbe la nocivité dans des proportions dantesques.
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Bonsoir @deja-utilise C'est dommage, j'espérais que ton wikipedia contiendrait un contre-exemple vu que je n'en trouve plus, mais je comprend que tu définisses tes priorités. Il va sans dire que si je peux te rendre un service analogue avec ta synthèse universaliste ce serait avec plaisir. C'est une bonne méthode je pense, faire un premier pas, puis un deuxième qui améliore, et ainsi de suite. On pourrait même parler d'une boucle, si on aime généraliser. Nous n'avons cessé d'être en phase sur ce point.
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Vivre chaque jour comme si c'était le...
ashaku a répondu à un(e) sujet de Engardin dans Philosophie
C'est vrai, ce sont deux visions différentes de la vie. L'une basée sur l'instant, le ressenti et la valeur qualifiée. L'autre basée sur la durée et la rationalisation. Merci pour ce contrepoint -
Est-ce qu'on ne peut pas dire que "vérité" et "existence" sont interchangeables ? Ce qui est vrai, c'est ce qui existe. Ce qui existe, c'est ce qui est vrai. "un hippopotame à cornes roses avec des fleurs qui poussent sur le dos" est faux car cet animal n'existe pas. "l'idée d'un hippopotame à cornes roses avec des fleurs qui poussent sur le dos" est vraie car cette idée existe bien dans ma tête en ce moment.
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Vivre chaque jour comme si c'était le...
ashaku a répondu à un(e) sujet de Engardin dans Philosophie
Pour moi "vivre chaque jour comme le dernier" invite à conclure, même lorsque c'est difficile mais nécessaire. Combien de fois avons-nous reporté à plus tard une tâche ? Combien de conflits émotionnels ne sont finalement résolus par une simple phrase que lorsqu'un des intervenants est sur le point de mourir ? Le fait d'imaginer qu'il n'y ait plus aucune conséquence à nos actes nous incite parfois à faire ce qui doit être fait, même si c'est tellement négatif qu'on s'en était empêché jusque là. L'autre maxime traite de l'autre bout du spectre : observer d'un oeil neuf, sans préjuger de ce que l'on voit, l'accepter tel quel sans y injecter ses expériences. Cette approche permet de ne pas créer de problème en premier lieu. Ces deux maximes sont très puissantes, elles aident à sortir de notre cadre habituel pour corriger ce qui dysfonctionne. Mais je n'en ferais pas des principes de vie à 100% du temps, plutôt des algorithmes de secours lorsque la méthode normale (observer, réfléchir, agir) a généré une situation problématique. Une seule problématique, au milieu de toutes les autres situations correctes, obtenues grâce à la vision lucide de ce qu'est aujourd'hui. Par exemple, le jour de son mariage il vaut mieux penser que c'est le jour de son mariage, plutôt que le premier ou le dernier de sa vie. Le jour du mariage ne peut être considéré comme premier car il marque la conclusion d'un engagement de longue date, les fiançailles. Mais penser que c'est le dernier est inadéquat car ce jour est le départ de la vie conjugale. En revanche, les dictons s'appliquent pleinement sur des aspect particuliers. Ce jour est le dernier de la vie de célibat, c'est le moment de se faire violence et conclure certains sujets (anciennes relations pas vraiment rompues, mauvaises habitudes de vie, etc) et c'est aussi le premier jour d'une relation nouvelle dans laquelle il faut savoir se garder de juger son conjoint. Les dictons sont à la fois pertinents et inapplicables, il faut distinguer sur quels thèmes et à quel moment, je pense. -
Je viens de terminer ce quiz. Mon score 66/100 Mon temps 159 secondes
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ashaku a obtenu 66% dans le quiz: Questions de vocabulaire
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Qu'est ce que la "présence pure" dans la philosophie Bouddhiste ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de Nidjam dans Philosophie
Une telle chose serait donc impossible à exprimer par des mots. Il y a un coté paradoxal à l'évoquer par écrit. -
Qu'est ce que la "présence pure" dans la philosophie Bouddhiste ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de Nidjam dans Philosophie
Non, mais est-ce important ? Mes cellules ont une vie limitée mais elles font partie de moi. Dans l'interprétation que je propose, la "présence pure" de la cellule consisterait à voir l'organisme entier, mais ça ne changerait pas sa durée de vie. -
Qu'est ce que la "présence pure" dans la philosophie Bouddhiste ?
ashaku a répondu à un(e) sujet de Nidjam dans Philosophie
La présence pure semble parler de non-dualité. C'est audacieux, il est proposé qu'il n'y ait qu'une chose et que nous en sommes une partie. La présence pure serait le fait de ne plus être "soi", individuellement, mais la chose unique qui existe. L'univers en somme. N'oublions pas que ce mental qui étiquette et représente est -comme tu l'as dit- l'outil qui nous permet d'appréhender notre environnement et le socle sur lequel s'est bâti notre civilisation. Ceci étant dit, il est intéressant de se demander ce qu'il y a "derrière", s'il y a une source à notre habileté. -
Bonjour, je vois que tu as encore rédigé un gros pavé, je vais casser cette dynamique par une réponse plus courte. Après tout, la vie est affaire de rythme, tu ne penses pas ? Si j'ai bien compris, tu te vois comme une image bitmap et je serais un schéma vectoriel ? Pourtant, "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement". Je t'encourage à poursuivre tes efforts et tes idées, même si tu ne parviens pas au résultat final en un seul coup. Le plus important est le déplacement, pas la position. Et sur une autre note, connais-tu les matrices épistémiques ? Conçues avec l'idée d'examiner les fonctions cognitives sous l'angle de la temporalité, leur auteur a pu produire d'intéressants schémas pour expliquer les mécanismes de la pensée. Effectivement, je n'avais pas encore posté une version claire de ce dont je parle. Heureusement, ça ne t'a pas stoppé pour produire une telle pluie d'arguments, j'ai de la chance d'échanger avec un tel esprit critique. Le mal est réparé, j'ai pris ces derniers jours pour rédiger un résumé épuré des principes que je développe. Il y a donc maintenant ce blog contenant pour l'instant ce billet. Un deuxième devrait suivre pour parler plus spécifiquement de la boucle de rétroaction. J’espère sincèrement y recueillir des critiques de qualité, si possible des exemples concrets de défaut du système plutôt que des observations générales sur sa nature. C'est volontairement simple pour être accessible, mais c'est tout de même postulé universellement applicable. Un exemple d'une chose qui existe mais ne peut être comprise par le modèle est ce que je cherche. Je te souhaite une belle journée et un excellent weekend.
