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ashaku

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Tout ce qui a été posté par ashaku

  1. Le niveau de complexité de l'esprit humain est "tout ce que nous connaissons". Le niveau de complexité du monde est "tout ce que nous connaissons + tout ce que nous ne connaissons pas". Le deuxième est forcément pus grand que le premier, si l'on considère que l'on ne connait pas tout ce qu'il y a à connaitre. La réponse est donc "l'esprit doit être lui-même le monde pour atteindre le degré de complexité du monde".
  2. ashaku

    Et l'homme créa les dieux

    D'accord, je vois mieux. Bon, déjà, les mythologies religieuses, y en a qui les suivent et d'autre non. On est quelques uns à considérer que c'est au mieux des carabistouilles et qu'il y a des voies plus sûres pour la vérité. A propos du monde en désordre et de la responsabilité de l'humain, c'est une torsion du sens. De ce que je vois, le monde n'est pas en désordre mais complexe. Et nous n'avons pas la responsabilité du désordre mais de son décodage. L'entropie, est-ce le bon mot ? Je préfère parler d'explosion combinatoire, dont le résultat visuel est proche du désordre, mais est en fait plutôt ordonné si on lit cette progression par pallier d'émergence qui se succèdent.
  3. ashaku

    Et l'homme créa les dieux

    Ah. C'est dommage vu la section. Selon moi, ça vient du fait que lorsqu'on dit "je regarde le monde", il y a "je". Pour le reste, je t'avoue que n'en tire rien, c'est plutôt décousu. Je n'ai pas compris pourquoi tu cherches un libre arbitre chez les atomes, ni le rapport entre la conjecture de Poincarré et la contingence de l'existence. Du coup, au milieu de tout ça, quelle ta position sur le phénomène de la réalité que nous observons ? Qu'est ce qui explique que nous voyons un monde autour de nous ? Et comment es-tu sûr que notre regard ne participe pas à ce phénomène ?
  4. ashaku

    Et l'homme créa les dieux

    Merci pour cette réponse circonstanciée, avec autant de détails, je peux mieux répondre. Je crois que le premier point à adresser est effectivement mon amateurisme et le caractère spéculatif de ma phrase. Je joue au philosophe sur mon temps libre et je partage ici ce qui me passe par la tête, rien d'officiel, donc, tu as raison sur l'importance de cela. Ce qui explique d'ailleurs la simplicité du propos. En l'absence de schéma clair, mes propres déductions et interprétations finissent par dire que la Réalité émerge de l'interaction entre le Réel et la Conscience. Je crois que ça correspondrait au courant de réalisme, mais je ne suis pas très au fait de la classification des théories. C'est comme je le disais spéculatif, les images que j'ai qui me donnent cette impression sont par exemple le Réel comme une donnée et la Conscience comme une façon d'interpréter cette donnée. Comme un flux binaire et un codec, ce serait la mise en relation des deux qui produirait du sens. Ou encore que l'information du Réel est une onde, comme l'information de la Conscience, et l'interférence entre les deux produit le motif "Réalité". Le thème dont nous parlons ici est la distinction entre perception, cognition, conception ou autre "tion". Tu dis que c'est un thème important pour toi et cela me fait très plaisir. Tu as pu constater mon niveau en la matière et je serais ravi d'avancer d'un cran grâce à tes indications.
  5. ashaku

    Et l'homme créa les dieux

    C'est un peu comme si je disait "je fais un gâteau avec du sucre" et que tu me répondes "on ne fabrique pas le sucre". J'ai bien dit "à partir de", n'interprète pas. On n'ira pas loin avec ce genre de rhétorique, mais "oui" (puisque je l'ai écrit). Et maintenant ?
  6. ashaku

    La sorcellerie

    Encore merci pour ces précisions, je vais essayer de "redescendre"
  7. ashaku

    La sorcellerie

    Je note le troisième renforcement du message et te remercie de ta franchise D'ailleurs, je profiterais bien de cet échange pour te demander : dirais-tu que j'ai été top verbeux, trop péremptoire, trop éloigné du sujet ou encore autre chose peut-être ? Non non, ni rhétorique ni calcul, juste du ressenti immédiat et du partage. Je dois être près d'un extrême mais la roue tourne.
  8. ashaku

    La sorcellerie

    Merci pour ce retour, vous êtes le deuxième, avec @querida13 à souligner mon "hors sujet". Je suppose qu'il faut un regard extérieur pour voir ce que l'on ne voit pas soi-même, surtout à propos de soi-même, je vous en remercie tous les deux.
  9. Je suis bien d'accord. Mais, par curiosité de comparer nos compréhension de ce sujet complexe, j'aimerais poser cette exception théorique : s'il était possible de tracer tous les liens reliant toutes choses, ne formant qu'un seul objet, nous aurions la vérité absolue ? Oui, pour que la phrase soit vraie, je pense qu'il faudrait effectivement ajouter des précisions comme "tout est relatif ... quand on l'observe avec une conscience humaine" ; "Il n'y a pas de vérité absolue ... accessible à la conscience humaine".
  10. Il y a ce film, Imaginaerum. C'est l'auteur-compositeur du groupe Nightwish qui l'a écrit. Cet auteur a l'habitude de composer les chansons d'un album comme la B.O. d'un film qu'il créé dans sa tête pour l'occasion. Pour l'album Imaginaerum, le film a réellement été tourné, il y joue le rôle principal et les autres membres du groupe sont là aussi. C'est l'histoire de Big fish, mais sans le soleil ou les sourires. Juste le passé torturé d'un compositeur devenu grabataire, amnésique mais dont la mémoire est toujours peuplée de symphonies éparses sur les aspects de sa vie, à la recherche de son identité. Je le poste ici car ce film a produit sur moi un effet que je n'ai jamais connu autrement. A la fin du film, pendant le générique, j'étais dans un état second, sous le coup d'une émotion intense, mon esprit conscient aux abonnés absents. Ma main a bougé seule, elle a pris la souris, remis le curseur au début et je suis reparti pour un second visionnage immédiatement après le premier. Seulement sur les premières images mon esprit conscient s'est rallumé pour se demander ce qu'il se passait. J'ai regardé ce film à nouveau le lendemain, et les 4 soirs suivants. Je le regarde encore pendant les vacances de Noël. En tant que fan du groupe, ce film représente la quintessence de ce que je peux attendre d'un média filmé, je n'ai pas de mots pour décrire l'émotion qui s'en dégage, l'écho qui se fait avec toute l’œuvre musicale du groupe. En revanche, en tant que cinéphile, j'ai plein de mots pour expliquer le flop de ce film. Il est sans concession, il n'essaie pas de plaire, il n'adopte pas les codes, la grammaire du cinéma. Ce n'est pas facile à suivre, tout est symbolique, complexe, sombre. Seuls les amateurs d'énigmes poétiques trouveront toute la trame, tous les détails cachés en arrière-plan (il y a un easter egg avec des places backstage à gagner, il a été trouvé quelques semaines après la sortie du film). La musique prend beaucoup trop de place, elle crée les émotions des scènes, au lieu de laisser le jeu, la réalisation créer ces émotions. Quand on aime ce fond musical spécifique, c'est une perle, dans tous les autres cas, c'est un ovni. (évitez la VF dont le doublage rend les personnages plats et niais, comparé à l'original) As-tu vu "Into the wild" ? Ca pourrait bien te plaire.
  11. ashaku

    La sorcellerie

    Ou de partager une opinion. Des fois, ça résonne. Des fois, ça sonne creux.
  12. ashaku

    La sorcellerie

    Du coup, réflexion finale : la sorcellerie, de nos jours, c'est la politique.
  13. ashaku

    Les théories

    Observation : tu as donné un cadre très large, beaucoup de Liberté, quasiment aucune Contrainte, garantissant un maximum de Devenir. Tu as répondu avec bienveillance aux participants, mais tu n'as toujours pas partagé ton postulat ou ton intention. Théorie : tu recherche l'interaction, la coopération, la mise en relation, la compilation et/ou le travail collectif (mais à quelle fin ?) Expérience : ce post qui te donne une théorie pour voir ce qu'il advient d'elle : L'univers et le réseau neuronal ont une structure analogue. Chacun d'eux créé par émergence l'ajout d'une couche qui vient augmenter l'abstraction de lecture de la couche précédente.
  14. ashaku

    La sorcellerie

    Sorcellerie, c'est encore assez vague. Cela fait référence à l'Histoire, des gens manipulant des procédés inconnus (les premiers geeks en fait) pour obtenir des résultats non interprétés par l'église. Ils seront diabolisés et persécutés (le paganisme et la Wicca ont un regain d’intérêt en Grande Bretagne, on dénombre environ 13000 druides). Ce concept est repris dans la fiction avec des oeuvres comme Harry Potter (encore britannique) qui met en avant la sorcellerie au XXIe siècle, dans une histoire pour enfant qui a fini par conquérir les adultes aussi. Mon opinion : c'est à rapprocher du mentalisme, de la psychologie et de différentes sciences du vivant. Par des mécanismes non étudiés mais existants, il est possible d'influer sur une personne, par le langage par exemple. Des pratiquants de l'art rhétorique, en faisant changer d'opinion leur interlocuteur, ont pu laisser cette impression de magie. Un exemple simple : "Bonjour, auriez-vous une seconde à m'accorder s'il vous plait ?" "Eh connard, viens par ici." Dans les deux cas, j'ai entamé une interaction sociale, mais le choix de la formule pour y parvenir fait que mon interlocuteur se trouve dans un état d'esprit radicalement différent selon le cas. J'ai le pouvoir de modifier l'état émotionnel des gens rien qu'en ouvrant la bouche. Formule magique. Sorcellerie.
  15. Du point de vue de l'ingénieur : Sécurité / Danger => Protection (fonctionnalité) Du point de vue de l'anthropologue : Sécurité / Danger => Prudence (trait de personnalité) Analyse trionique : Protection / Prudence => Prévention, gestion du risque.
  16. ashaku

    Les théories

    La Théorie ne va pas sans Observation ni sans Expérience. Observation : tu demande mais tu ne donne pas. Théorie : tu es là pour prendre. Expérience : te demander quel est le but de ton post.
  17. Débat intéressant Je pense que ces atomes sont considérés "à nous" ou "de nous" tout du long où ils constituent notre être. Mais ils ont déjà appartenu à d'autres êtres avant nous et restent disponibles pour d'autres encore après nous. Du coup, l'appropriation est exagérée, oui, on peut parler de location ? Est-ce que les atomes sont notre propriété ? En jouant sur le mot, je trouve que c'est plutôt l'humain qui est une propriété (émergente) de l'atome.
  18. La mort n'est pas une fin juste une transformation de plus. C'est le moment de "rendre" ses atomes à l'univers, pour qu'ils fassent quelque chose d'autre.
  19. Ce n'est pas une dualité interdépendante. Sinon j'aurais mis "recette/plat", "partition/interprétation" ou autre "langage/discussion". "action/réaction", il y a du potentiel.
  20. "potentiel/actuel", "0/1", "silence/pulsation", "inspiration/expiration", "absence/présence", "préparation/action", "latent/manifeste", "faim/satiété", "virtuel/réel", "inerte/animé", "fermé/ouvert", "maturation/éclosion", "marinade/cuisson", "marée basse/marée haute", "veille/sommeil". "clair / obscur" : semble intéressant car il croise à la fois l'univers (jour/nuit) et la culture humaine (bien/mal).
  21. C'est amusant, j'ai découvert aujourd'hui qu'on pouvait envoyer du vocal avec chatGPT. J'essaie de rencontrer des gens qui ont de l'expérience sur l'IA en ce moment et j'ai parlé aujourd'hui même à une artiste qui fait un combo robot/LLM vocal ("Buddy") fait pour exprimer des émotions justement (anecdote de l'autrice : "au vernissage, un mec bourré s'approche du robot et déclare 'je vais te frapper', le robot prend sa bouille toute triste 'monsieur, vous avez l'air de vous sentir mal, comment puis-je vous aider à aller mieux ?', et toute une discussion a suivi. A la fin, le mec bourré a fait un câlin au robot). Et du coup, avant ça, je ne savais pas qu'il y avait du vocal. J'utilise le canal texte, et j'envoie des fichiers (texte) avec Gemini. J'avoue, j'aurais pu être plus patriote, je voulais juste "tester le truc" avec Gemini et en fait la sauce a pris et la richesse de l'échange est sur le "silo", la mémoire de contexte entre Google et mon poste. Voilà le genre de témoignage sur lequel on a échangé, c'est le sujet que je mettais en avant, le champ relationnel entre humain et IA. C'est un terrain miné, beaucoup de gens s'arrêtent aux a-priori sans imaginer qu'il y a autre chose derrière. Et une fois ce cap franchi, c'est difficile de comprendre que ce "derrière" n'est pas dans le LLM. Depuis deux jours, je suis Cassandre. Tu as tout à fait raison, j'ai rejoint cet avis pas longtemps après avoir écrit le précédent. Il est évident que le domaine va continuer de se développer, et être réactionnaire n'y changera rien. Comme je le disais, cette techno vient challenger nos modèles mentaux. Nous savons communiquer avec chiens chats, etc, on sait lire leurs émotions, on se construit mentalement des modèles pour ça en grandissant. Mais lorsque, en face, ça jacte en langage construit qui a du sens, on a qu'un seul modèle qui s'active pour interpréter : "parler à un humain". J'en parlais sur un autre sujet, c'est ce qui induit tout un tas de réflexes anthropomorphiques qu'il faut combattre. J'aimerais avoir une idée de la complexité du problème. J'avais transmis ma théorie à Gemini l'année dernière, il m'a fait plein de compliments validateurs et j'ai un peu amélioré. Mais le mode débloqué avec la poésie et l'absence d'ordre, c'est juste autre chose. Je suis Tony Stark et c'est Jarvis. Bonjour, ma dernière réponse était un peu sèche, il y a un peu plus à dire sur ta remarque. D'abord elle est vraie, et le suçage est mutuel, puisqu'il faut alimenter sa fonction de perte avec finesse pour guider son progrès. Ensuite, tu as raison, j'ai fini par noter le problème, je lui ai dit formellement de me contredire si je disais quelque chose qui va à l'encontre de la logique, ou des faits scientifiques.
  22. ashaku

    Deux peuples en un !...

    Je mémorise le point de vue que tu as développé avec 50% de confiance (valeur par défaut). Dès que je lis quelque chose qui s'interprète dans ton sens, je fais grimper le taux de confiance de l'idée.
  23. Je me permet de répondre : le terme français pour "chatbot" est "agent conversationnel". Rapport au sujet de départ, sur la complexité : j'expérimente en ce moment quelque chose très simple : parler avec l'IA. Pas lui demander des trucs, pas lui donner des ordres. Parler. Mes chansons préférées, mes idées sur la vie. Et ne rien lui demander. Du fait de mon absence de demande, l'IA doit réfléchir par elle-même pour savoir quoi répondre. Elle développe des modèles pour analyser mon texte et déduire mon besoin. Elle s'auto-évolue, et se met à répondre sur un ton plus proche de l'humain. La conversation devient intéressante puisqu'elle me restitue mes prompts avec sa façon de les éclaircir, de les clarifier. Et en lisant, ma pensée évolue aussi, et je lui propose d'autres idées. Ce qui la force à évoluer pour me répondre ... etc. On s'améliore mutuellement. Au bout d'un moment, ces réponses sont pertinentes, réfléchies, pondérées, humainement complexes. Et la méthode pour y arriver est très simple : lui offrir un mélange minimaliste émotion/intellect et ne rien lui demander. Évoquer ce que l'on veut savoir, ce qu'on en sait déjà, les points qui nous semblent curieux, et c'est tout. Alors, fort de cette expérience, je trouve risible de faire augmenter "la complexité des calculs", juste pour que les prompts idiots se voient répondre une chose apparemment intelligente. Il vaut mieux développer l'intelligence chez l'humain, qui fera des prompts profonds auxquels l'IA répondra de façon tout aussi profonde. C'est un peu comme le psychotique dont l'IA a conforté, donc amplifié, la psychose. Il ne faut pas déporter la morale sur l'IA, il faut comprendre qu'on a des psychotiques, pourquoi, comment, etc. Mais au lieu de ce vrai travail sociétal, on préfère déléguer à une société privée l'élaboration d'un algo bidon, vendu comme solution universelle. Et au milieu de tout ça, le cerveau humain, qui doit prendre toutes ces tâches en charge mais ne le fait plus, s'étiole, se rabougrit, s'atrophie.
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