Hérisson_
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- Date de naissance 07/07/1946
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Non, c'est le fait de rechercher (par analogie) la possibilité de libre arbitre dans l'évolution d'un objet mathématique: les automates cellulaires sont soumis à un déterminisme absolu. Des domaines tels que la médecine, les sciences humaines, la philosophie seraient plus à même de vous fournir des sujets de réflexion. Et par ailleurs le libre arbitre ne peut être rigoureusement prouvé, mais réellement vécu dans les décisions et les choix qui se présentent dans la vie, même la plus ordinaire. Par exemple dans le choix réfléchi de s'engager dans un service, de refuser la pression de la publicité ou de la propagande. Vous voyez que cela dépasse largement le cadre des sciences. La discussion, intéressante en soi, serait plus à sa place dans la catégorie "Philosophie" Je dois m'arrêter là.
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On peut les comprendre ... et bravo pour votre ténacité: suivre un exposé aussi ardu ne va pas de soi. Il est évident que la question du libre arbitre vous intéresse, et peut être reliée à certains domaines scientifiques. Mais sous ce rapport, le sujet de l'irréductibilité computationnelle risque de vous décevoir, car il s'agit ici de l'évolution entièrement déterministe d'un système très simple. Ce que l'on cherche ici, c'est un moyen de trouver le résultat (ou tout au moins le type de structure) observé au bout d'un nombre donné d'étapes sans passer par le calcul complet des étapes intermédiaires. J'ai trouvé fortuitement le lien conduisant à l'ouvrage en ligne de Stephen Wolfram A New Kind of Science: https://www.wolframscience.com/nks/ Le cas des automates unidimensionnels y est traité au chapitre 3 (simple programs); la loi de transformation y est définie par un entier du domaine [0 ; 255], et on peut voir apparaître des structures de diversité assez spectaculaire:
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Bonjour, Le sujet est intéressant à creuser, et je ne discuterai pas de l'attrait particulier de telle ou telle courbe mathématique, dont le tracé, lorsqu'il est bien fait, peut conduire à de belles images. La justification apparaît cependant plus que contestable, et laisse craindre une confusion entre deux lois biologiques bien distinctes. 1°) Le taux d'accroissement massique d'un être vivant suit une loi en puissance, et apparaît proportionnel à m^(3/4): On savait déjà qu’il existe des lois mathématiques simples qui lient la masse corporelle d’un organisme et certaines de ses caractéristiques les plus fondamentales, comme son métabolisme, sa croissance, sa mortalité et son abondance. À l’intérieur des grands groupes taxonomiques du vivant, ces caractéristiques sont liées à la masse corporelle par une loi de puissance dont l’exposant tourne souvent autour de ¾. Ainsi, le taux métabolique d’un organisme augmente proportionnellement à sa masse corporelle élevée à la puissance ¾, ce qui signifie que le métabolisme augmente moins vite que la masse. Ce sont les lois d’échelle, qui ont passionné les écologues et les biologistes de l’évolution depuis de longues années. https://lejournal.cnrs.fr/billets/une-meme-loi-de-croissance-pour-tous-les-etres-vivants Les mêmes lois (et pas seulement celles de la croissance) sont vérifiées pour des milliers d’espèces appartenant à l’ensemble du vivant, comme en témoignent les données rassemblées sur les graphiques ci-dessous: Note: en abscisse, la masse qui varie sur un énorme écart des ordres de grandeur (de 10^-12 à 10^8); en ordonnée (3me graphique) le taux maximal de croissance exprimé en grammes par année - valeur moyenne de l'exposant: 074 . https://www.pnas.org/doi/full/10.1073/pnas.1900492116 2°) La disposition autour d'un centre des pétales de certaines fleurs ou des graines, susceptibles de constituer un faisceau de spirales logarithmiques; chaque élément de l'ensemble dispose d'un secteur angulaire donné, et présente donc des dimensions proportionnelles à sa distance au centre, ce qui conduit à l'intervention d'une loi exponentielle (réciproque d'une fonction logarithme).
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L'acte de voir, et plus encore celui de reconnaître implique une conscience douée de volonté et de mémoire. Où se trouve l'entité consciente pouvant influer sur l'évolution d'un ensemble de corps donné dans le cas d'un système planétaire ? D'un nuage de matière ? D'un amas d'étoiles ? D'une galaxie ou d'un amas de galaxies ? Il y aurait beaucoup à dire sur le libre arbitre, le déterminisme et le hasard ... L'ennui est que l'on s'éloigne résolument du sujet initial, et que l'on ne sait plus très bien de quoi il est question, vu le nombre et la diversité des exemples cités ! D'une question concernant les automates cellulaires, on est passés au comportement des objets célestes puis à celui des êtres humains et des sociétés... De quoi est-il exactement question ? Comment les pourcentages évoqués sont-ils calculés ? Par exemple, en quoi l'aléatoire peut-il être une ineptie ? Des phénomènes tels que la désintégration d'un noyau atomique instable, ou la sortie de la 15me décimale des multiples de Pi (π, 2π, 3π ...) relèvent du hasard, et échappent totalement à un jugement moral. Et le dernier exemple cité relève de plus d'un processus entièrement déterministe: comme quoi l'aléa n'exclut aucunement le déterminisme, et leur opposition mutuelle est vaine..
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Et merci à @Fraction d'avoir amené un sujet qui amène des développements passionnants, quoique parfois difficiles à suivre. J'ai retrouvé un document au format pdf reprenant le thème de la conférence: https://www.researchgate.net/publication/309912674_Emergence_et_Irreductibilite_Computationnelle - une mine de programmes informatiques à tester pour tous les développeurs amateurs. ainsi que la présentation de l'ouvrage de Stephen Wolfram (Un nouveau type de science): https://fr.wikipedia.org/wiki/A_New_Kind_of_Science
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Bonjour, L'Être, qui est par définition Cause première et suffisante de tout ce qui existe hors de Lui, ne saurait avoir besoin du temps, qui appartient à sa création. Bien qu'il y ait ici un mélange contestable de métaphysique, d'informatique et de biologie,le sujet de l'émergence de nouvelles lois peut amener effectivement à celui de la liberté humaine. Et l'irréductibilité computationnelle y est mal présentée; elle consiste en ce que la modélisation de l'évolution d'un système complexe exige apparemment de connaître toutes les étapes intermédiaires par lesquelles ce système est passé. Autrement dit (pour simplifier) que la quantité de calculs nécessaires peut être incompressible, et rester définitivement hors de portée des ordinateurs concevables. Une conférence intéressante sur le sujet; Hervé Zwirn, Irréductibilité computationnelle et émergence
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En complément du lien donné par @Apator: https://www.geo.fr/sciences/l-anomalie-de-l-atlantique-sud-l-etrange-phenomene-magnetique-qui-inquietent-les-chercheurs-de-la-nasa-225365 La vidéo de la NASA est plus facile à suivre avec le sous-titrage: Une carte permet de mieux localiser le phénomène: https://fr.wikipedia.org/wiki/Anomalie_magnétique_de_l'Atlantique_sud
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Et pour faire le point sur l'historique de la détermination de la célérité de la lumière, ce tableau récapitulatif: L'article est très bien documenté: https://fr.wikipedia.org/wiki/Vitesse_de_la_lumière
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Bonjour, Non car la perception instantanée d'une émission lumineuse impliquerait pour la lumière une vitesse de propagation infinie, et que l'on voit tout objet céleste dans son état actuel, quelle que soit la distance qui nous en sépare. C'est d'ailleurs le décalage d'environ 20 minutes observé pour le plus rapide des satellites de Jupiter, lorsqu'au bout de six mois la Terre a parcouru la moitié de son orbite, qui a permis à l'astronome Rømer d'établir dès la fin du XVIIme siècle une première estimation de la vitesse de propagation de la lumière dans le vide. https://fr.wikipedia.org/wiki/Détermination_de_la_vitesse_de_la_lumière_par_Ole_Rømer
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Bonjour, Un tel choix est regrettable, car la lecture te permettrait peut-être d'apprendre un certain nombre de choses intéressantes sur le hasard et le déterminisme; on trouve d'excellents ouvrages sur le sujet, et le livre cité en fait partie. Le déterminisme n'est nullement exclusif du hasard: rien n'interdit dans un processus l'intervention de contraintes restreignant les variations aléatoires d'une variable. Par exemple, sur le domaine d'une image constituée d'un ensemble de pixels, le changement de position d'un point donné de coordonnées (x, y) peut être régi par le bloc d'instructions La répétition du tirage aléatoire se traduit pat une migration du point vers la droite, l'augmentation de l'abscisse par l'instruction x:= x + 1 présentant une probabilité (2/5) double de celles de toutes les autres éventualités. De même les phénomènes observés au niveau atomique ou nucléaire présentent un aspect aléatoire irréductible, car ils relèvent de la mécanique quantique; c'est le cas par exemple de l'attaque d'une molécule de dichlore par un atome d'hydrogène: H + Cl2 -----> HCl + Cl ou de la désintégration d'un noyau instable: U(238) -----> Th(234) + α . L'aspect déterministe n'en émerge pas moins à l'échelle macroscopique, sur des échantillons comportant un très grand nombre de particules, par l'apparition de lois quantitatives comme par exemple - l'expression de la vitesse pour la réaction chimique précitée, proportionnelle aux concentrations des réactants: v = k[H][Cl2] , - la loi de décroissance radio-active: N = N°.Exp(-λt) exprimant la quantité du radio-émetteur subsistant à m'instant (t). Les générateurs de nombres pseudo-aléatoires fonctionnent effectivement selon un mode déterministe, puisque les séquences de valeurs fournies résultent d'un calcul; on soumet néanmoins les programmes à une série de tests poussés qui permettent de s'assurer que les résultats ne présentent pas de biais, et s'écartent très peu de ce qu'on obtiendrait par le hasard. C'est d'ailleurs là un domaine toujours ouvert, où les surprises ne sont pas exclues, et dont l'étude exige l'emploi de machines énormes. Par ailleurs, rien n'interdit se coupler les GNPA avec des systèmes physiques présentant des caractéristiques aléatoires, par exemple en s'intéressant au bruit de fond des équipements électroniques lié aux fluctuations spontanées qui affectent une grandeur électrique (tension, courant ou champ). L'"environnement" n'est donc pas obligatoirement déterministe ... Tu abordes ici la question de l'apparition des états chaotiques d'un système , qui se caractérisent par une très grande sensibilité aux conditions initiales; il s'agit de la source de hasard la plus récemment découverte, et d'un tout autre sujet qui mériterait plus qu'une simple mention en fin de réponse. Ah bon ? Il n'y avait pas de voleurs avant l'apparition des avions ?
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Bonjour, Je crois que la seule mesure saine face au mépris haineux que manifeste notre excité, c'est une éviction - au moins temporaire - le temps qu'il puisse méditer sur la nécessité du respect élémentaire de ses contradicteurs. Ceux-là sont restés jusqu'à présent corrects, contrairement à notre histrion dont les arguments complotistes ne convainquent personne.
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Bonjour, Je pense que l'objet est venu de Berlin par le hasard obscur des braderies de matériel et des successions. L'article laisse le lecteur dans une grande impression de perplexité, en raison de l'absence de détails : qu'y avait-il donc à l'intérieur du solénoïde ? L'axe de la bobine devait maintenu en position verticale; à l'intérieur devait se trouver un cylindre ferromagnétique suspendu à un point fixe par un fil de torsion, et solidaire d'un miroir permettant de mesurer sa rotation par la mesure de la déviation d'un faisceau lumineux: La mention du miroir figure lisiblement (!) sur l'image accompagnant l'article: Il est possible de remonter à l'expérience en cause par la mention du physicien auquel Einstein s'est associé, Wander Johannes de Haas: https://fr.wikipedia.org/wiki/Wander_Johannes_de_Haas La biographie indique clairement l'enjeu théorique de l'expérientation: Considérant l’hypothèse d’Ampère d'après laquelle le magnétisme est engendré par les rotations microscopiques de charges électriques, De Haas et Einstein voulurent éprouver la théorie de Lorentz selon laquelle les particules en rotation sont des électrons. Le but de cette expérience était de mesurer le couple développé par inversion de la magnétisation d'un cylindre en fer. C'est ainsi qu'en 1912-13 ils observèrent la création d'un mouvement de rotation sur un cylindre ferromagnétique suspendu par un fil au centre d'un solénoïde, lorsque le solénoïde est parcouru par un courant électrique (effet Einstein-De Haas). https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Einstein-de_Haas Cet effet correspond à la rotation communiquée à un matériau ferromagnétique (de forme cylindrique) initialement au repos, suspendu par un fil au centre d'un solénoïde, lorsque le solénoïde est parcouru par un courant électrique9. À cette rotation d’un corps ferromagnétique (disons du fer), on associe un moment cinétique qui, en vertu de la loi de conservation du moment cinétique, doit être compensé par un moment antagoniste de même intensité au cœur du matériau. Étant donné qu'un champ magnétique externe, ici engendré par la circulation d’un courant électrique à travers le solénoïde, produit la magnétisation du spin des électrons dans le matériau (ou une inversion de spin dans un électro-aimant — à condition que le sens du courant soit convenablement choisi), l’effet Einstein–de Haas met en évidence que le moment cinétique de spin est effectivement de même nature que le moment cinétique des solides en rotation tels que le décrit la mécanique classique. C’est là un fait remarquable, puisque le spin des électrons, qui est une grandeur discontinue, ne peut être décrit dans le cadre de la mécanique classique. ... / ... Les calculs fondés sur le modèle de spin d'électron en tant que mouvement de charge électrique sous-estiment ce moment magnétique d'un facteur d'environ 2, le facteur de Landé. La description correcte de ce moment magnétique requiert les hypothèses de l’électrodynamique quantique. À ce stade, on comprend un peu mieux en quoi consiste l'hypothèse d'Ampère, à laquelle se réfère l'article de France 3 ...
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Cette découverte fossile dans le sud de la France est d'une importance mondiale
Hérisson_ a répondu à un(e) sujet de Nephalion dans Sciences
Bonjour, L'article est très intéressant, les photos montrent des détails d'une finesse extraordinaire - l'observation peut encore être améliorée par l'augmentation du contraste des images ... Il y a d'autres liens directs sur le sujet https://www.cnrs.fr/fr/presse/un-gisement-fossilifere-preservation-exceptionnelle-decouvert-dans-le-sud-de-la-france https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-zoo-fossile-dun-demi-milliard-dannees -
D'autres liens permettent d'accéder à des informations complémentaires: https://fr.wikipedia.org/wiki/Altermagnétisme https://actu.epfl.ch/news/l-altermagnetisme-prends-place-dans-l-arbre-geneal/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Dioxyde_de_ruthénium Le dioxyde de ruthénium (RuO2) présente une structure cristalline ionique du type rutile (TiO2) ; la maille quadratique est un prisme droit à base carrée, dont les cations (Ru4+ ou Ti4+) occupent les sommets et le centre (boules grises présentes sur la première image – en rouge, les ions oxyde O2-). L’image inférieure indique la répartition des spins nucléaires ; ceux-ci sont identiques sur toute droite parallèle à l’axe d’ordre (4) de la maille – donc aux petites arêtes (c) de celle-ci ; il y a deux orientations possibles, parallèles à l’une des diagonales de la base carrée : Le tellurure de manganèse (MnTe) présente une structure cristalline de type nickeline (NiAs), à maille hexagonale ; les atomes métalliques (Ni ou Mn) y constituent un réseau hexagonal simple, et s’alignent sur des droites parallèles à l ‘axe de symétrie d’ordre 6 du réseau (boules vertes de l’image ci-dessous) : https://rruff.geo.arizona.edu/AMS/result.php https://fr.wikipedia.org/wiki/Tellurure_de_manganèse(II) Les noyaux atomiques forment un arrangement hexagonal compact dans des plans parallèles et équidistants; les spins s'inversent lorsque l'on passe d'un plan à son voisin: https://www.researchgate.net/figure/Crystallographic-and-magnetic-structure-of-a-MnTe-The-three-super-exchange-paths-are_fig1_342543130
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Bonjour, La résonance magnétique nucléaire concerne les variations du spin des noyaux de certains atomes placés dans un champ magnétique, le plus souvent ceux d'hydrogène 1 (les protons 1H), mais aussi ceux de quelques autres nucléides tels que le carbone 13 (13C), le fluor 19 (19F) ou le phosphore 31 (31P). Il s’agit plus généralement des nucléides présentant un nombre impair de protons ou de neutrons, le nucléon non apparié conférant au noyau un moment magnétique permanent. https://fr.wikipedia.org/wiki/Résonance_magnétique_nucléaire
